Une nouvelle convention collective pour 105 travailleurs du Casino de Mont-Tremblant

Les employés syndiqués du Casino de Mont-Tremblant ont adopté l’entente de principe intervenue entre leurs négociateurs et la Société des casinos du Québec, lors d’un scrutin tenu les 9 et 10 juillet derniers. Ces employés font partie de l’unité générale du Casino de Mont-Tremblant, regroupant une vingtaine de corps d’emploi dont les croupiers, les préposés aux appareils de jeux électroniques (PAJE), les employés du service à la clientèle, de la restauration et de la sécurité.

Le règlement prévoit une convention collective de quatre ans qui prendra fin le 31 mars 2017. Les augmentations de salaire de 2 % par année de la convention collective reflètent les ententes intervenues avec les autres unités syndicales CSN des casinos de Montréal, Lac-Leamy et Charlevoix. La convention collective comprend des dispositions sur le régime de retraite et les assurances collectives.

La nouvelle entente prévoit aussi diverses bonifications aux conditions de travail des salariés et une réorganisation du travail adaptée aux différentes périodes d’opération du casino.

L’entente est survenue à la suite d’une vingtaine de rencontres de négociation qui ont eu lieu depuis l’expiration de la convention collective le 31 mars 2013. Comme les travailleuses et travailleurs du Casino de Mont-Tremblant ont joint la CSN plus tard en 2013, ceux-ci ne faisaient pas partie de la négociation coordonnée avec les syndicats CSN des trois autres casinos.

« Suite aux commentaires provenant des deux parties, les négociations se sont déroulées dans un climat propice à la recherche de l’amélioration des conditions de travail et de solutions acceptables pour les deux parties dans le cadre de la réorganisation du travail », mentionne Carol Tremblay, président du syndicat.

La Ville de Sainte-Thérèse pouvait célébrer la fête de la Saint-Jean, mais elle a choisi de l’annuler

Le syndicat des employé-es de la ville de Sainte-Thérèse tient à souligner que la ville avait la possibilité de célébrer la fête de la Saint-Jean-Baptiste, mais qu’elle a décidé de tout annuler.

« L’employeur n’a même pas pris la peine de consulter le syndicat avant d’annuler l’événement. On aurait pu tenter de trouver des solutions avec l’employeur, mais il a choisi délibérément de procéder de cette façon pour faire porter l’odieux aux travailleurs. Pourtant des travailleurs étaient disponibles pour accomplir le travail », souligne le président du syndicat, Daniel Gauthier.

« Nous aurions pu placer les installations la veille, les retirer le lendemain de la Saint-Jean et laisser ces travailleurs agir le jour même de l’événement. Alors qu’il ne revenait qu’à la ville de donner la fête de la Saint-Jean aux citoyens, elle a tout simplement décidé de jeter le blâme sur les cols bleus et les cols blancs et de les tenir responsables de cette situation », a-t-il enchaîné en rappelant que la ville à de la sorte fait fi des milliers de dollars investis pour l’occasion.

État des négociations

Les cols bleus et cols blancs de la ville de Sainte-Thérèse sont en négociation depuis plus de trois ans avec l’employeur. La ville fait preuve d’une fermeture envers eux : depuis le 24 février, aucune séance de négociation ne s’est tenue. Celles-ci achoppent notamment sur la question du régime de retraite : la demande syndicale équivaut à un investissement de 720 000 $ sur 15 ans, ce qui représente 11,20 $ par semaine pour un employé.

« La ville de Sainte-Thérèse est très fière des services qu’elle offre aux citoyens, elle le répète sur toutes les tribunes, ajoute le vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics FEESP-CSN, Yvon Godin. Un sondage a d’ailleurs mis en relief la satisfaction des citoyens envers leurs services. Quand la ville va-t-elle enfin reconnaître concrètement leur apport extraordinaire et décider de négocier pour de vrai au lieu de le faire sur la place publique et de prendre les citoyens en otage? Il faut que cet entêtement cesse pour le bien de toutes et de tous » a-t-il conclu.

Les employé-es municipaux de la Ville de Sorel-Tracy – CSN renouvellent leur convention collective

Réunis en assemblée générale, les employé-es municipaux de la Ville de Sorel-Tracy–CSN, se sont prononcés, le 4 juillet dernier, à 83 pour cent en faveur des termes de leur nouvelle convention collective.

D’une durée de 5 ans soit jusqu’au 31 décembre 2016, le contrat de travail de ces syndiqué-es, membres d’un syndicat affilié à la CSN, prévoit des augmentations de salaire totalisant 16 pour cent.

De plus, les travailleuses et les travailleurs ont aussi droit à un montant rétroactif calculé depuis le 31 décembre 2011.

Les employé-es enregistrent également des gains aux chapitres suivants : assurance collective, droits syndicaux, protection de l’emploi, etc.

Concernant la protection de l’emploi, les travailleuses et les travailleurs ont aussi réussi à protéger leur emploi en cas d’introduction de changements technologiques ou économiques ou pour des raisons de surplus de personnel.

Appelé à commenter, le président du syndicat, Christian Lapointe, a déclaré : « Nous avons atteint nos objectifs de négociation, et cela, grâce à la solidarité des membres du syndicat. Nous avons raison d’être fiers des résultats de la négociation. »

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève.

La convention collective était échue depuis le 31 décembre 2011 et les négociations ont débuté en septembre 2012 afin de terminer les travaux d’équité et de relativité salariale.

Le syndicat a joint les rangs de la CSN en août 2010 et compte environ une soixantaine de membres affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), ainsi qu’au Conseil central de la Montérégie.

Les employés renouvellent leur convention collective

Le 27 mai dernier, les représentants des travailleuses et des travailleurs de la MRC Vallée de la Gatineau ont signé leur nouveau contrat de travail.

D’une durée de plus de 4 ans, le contrat de travail de ces 20 syndiqué-es, membres d’un syndicat affilié à la CSN, prévoit des augmentations de 2,5 % par année sur les salaires et les primes de 2013 à 2017 ainsi qu’une rétroactivité à compter du 1er janvier 2013. De plus, une prime de 500 $ sera accordée annuellement à toutes les personnes salariées qui ont atteint le dernier échelon de leur échelle de salaire depuis plus d’un an.

Autres gains

Les employé-es enregistrent également des gains aux chapitres suivants :

Vacances : 5 semaines de vacances après 12 années de service, 1 journée additionnelle par année après 17 années de service, 6 semaines de vacances après 22 années de service. La possibilité de réduire la semaine de travail à 4 jours par semaine. Le paiement à 100 % des journées de maladie non utilisées dans l’année de référence.

Retraite : le régime à prestations déterminées est maintenant intégré à la convention collective.

Équité : les personnes temporaires auront maintenant droit aux articles de la convention collective concernant, entre autres, les vacances, les congés sociaux, les congés de maladie, les congés fériés.

Sous-traitance : renforcement de la clause : interdiction d’utiliser la sous-traitance si le matériel et le personnel sont disponibles.

Déclaration

Appelé à commenter, le président du syndicat, Jean-Guy Boissonneault, a déclaré : « Nous avons atteint nos objectifs de négociation, et cela, grâce à la solidarité des membres du syndicat et les relations cordiales avec l’employeur. Nous avons raison d’être fiers des résultats de la négociation. »

La convention collective était échue depuis le 31 décembre 2012 et les négociations ont débuté le 16 octobre 2012.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la M.R.C. Vallée-de-la-Gatineau – CSN fondé en janvier 1999 représente une vingtaine d’employé-es et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics de la CSN (FEESP–CSN) et au Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais (CSN).