Les concierges de Terrebonne rejettent à l’unanimité l’offre finale de la Ville

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

Du même SUJET

Grève des cols bleus : la Ville en contravention du Code du travail

Grève des cols bleus : la Ville en contravention du Code du travail

Moins de deux semaines après le déclenchement de leur grève générale illimitée, les cols bleus de…
Centres d’hébergement privés : le Bas-Saint-Laurent termine ses négociations

Centres d’hébergement privés : le Bas-Saint-Laurent termine ses négociations

Les travailleuses et les travailleurs de la Congrégation des sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire viennent d’adopter…
Centre de la petite enfance L’Enfanterelle : une grève qui aurait pu être évitée

Centre de la petite enfance L’Enfanterelle : une grève qui aurait pu être évitée

Après deux ententes de principe tombées à l’eau en raison d’un employeur qui refuse de respecter…
Les membres du Front commun manifestent à Saint-Jérôme 

Les membres du Front commun manifestent à Saint-Jérôme 

Inflation, retard salarial et impacts de la pénurie de main-d’oeuvre sur les travailleuses et les travailleurs…
Nouvelle convention collective pour les travailleurs de Kitomer 

Nouvelle convention collective pour les travailleurs de Kitomer 

Les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses de Kitomer–CSN renouvellent leur convention collective.  Réunis en…
Semaine québécoise des services de garde éducatifs : reconnaître leur apport fondamental

Semaine québécoise des services de garde éducatifs : reconnaître leur apport fondamental

La Semaine québécoise des services de garde éducatifs à l’enfance se déroulera du 29 mai au…

Les concierges de Terrebonne rejettent à l’unanimité l’offre finale de la Ville

Réunis en assemblée générale spéciale, les concierges de Terrebonne ont voté à 100 % contre l’offre finale déposée par la Ville le 9 octobre dernier.

Le vote pour le maintien de la grève est plus fort que le vote initial qui avait déclenché la grève du 11 juillet 2013. Ce renforcement de l’insatisfaction des concierges envers cette pseudo négociation est significatif et envoie un message clair à l’employeur : Vous ne voulez pas négocier, nous demeurerons en grève le temps qu’il faudra!

Sous-traitance et effritement du travail

Les travailleurs ont dénoncé fermement le refus de la Ville de faire appliquer la clause de la convention collective prévoyant que les travaux d’entretien ménager dans les bâtisses de la Ville, qui sont actuellement effectués en sous-traitance, soient rapatriés à l’interne. Ils condamnent aussi sa volonté de continuer à accorder à contrat le travail dans les nouveaux bâtiments, ainsi que son intention d’éliminer toute espèce de surveillance par les concierges sur les terrains de tennis, à l’exception du Centre Angora. « C’est la sécurité de la population qui est mise en cause. Les concierges ont pourtant toute la formation nécessaire en ce qui concerne les premiers soins et les relations avec le public. Ça va être quoi la prochaine étape? Les patinoires? Les parcs? », questionne Denis Renaud.

Le refus de l’employeur d’offrir un régime de retraite décent et les traitements inéquitables par rapport aux autres groupes de travailleurs municipaux, notamment au point de vue des primes de quart, des vacances et des régimes de retraite, ont aussi soulevé l’indignation de l’assemblée.

La Ville ne veut pas négocier

Rappelons qu’au moment d’aborder la question monétaire, l’employeur a refusé de déposer ses chiffres à la table de négociation avant de flanquer une offre finale sous le nez des travailleurs.

« C’est comme vouloir convenir avec sa banque d’un prêt pour sa maison sans que celle-ci ne veuille aborder l’aspect des taux hypothécaires, souligne le vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (CSN), Yvon Godin. Le résultat de ce soir ne pouvait être plus clair : la ville a l’obligation de retourner faire ses devoirs pour revenir négocier avec ouverture », conclut-il.

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket