Il aura fallu cinq semaines de grève pour parvenir à convaincre MDA Espace de convenir d’un règlement satisfaisant pour les 160 travailleuses et travailleurs affiliés à la CSN.Lire la suite →
Fédération : Fédération de l'industrie manufacturière (FIM–CSN)
Grève imminente dans deux scieries de Produits Forestiers D&G
Les syndicats des travailleuses et travailleurs des scieries des Produits Forestiers D&G ont adopté dans les dernières semaines un mandat de grève à plus de 93%. Aujourd’hui, face à l’intransigeance de l’employeur et les très faibles avancées à la table de négociation, la grève semble de plus en plus inévitable. Les établissements concernés sont ceux de Saint-Côme-Linière et de Sainte-Aurélie.
« L’employeur a tout ce qu’il faut pour éviter un arrêt de travail. Malheureusement, il propose actuellement des reculs substantiels dans nos conditions de travail. Il veut nous faire revenir 30 ans en arrière. Il veut pouvoir déterminer lui-même quand nous prenons nos vacances et propose des augmentations salariales complètement ridicules. C’est inacceptable! », scandent les représentants syndicaux des deux scieries.
Un arrêt de travail pourrait avoir des impacts importants sur les autres établissements du groupe D&G dans la région. L’approvisionnement pourrait en être affecté, venant diminuer, voire arrêter le travail prévu dans les autres installations.
« On a un employeur qui veut se comporter comme si nous étions encore dans les années 1970. Il va vite comprendre que le syndicat et les structures de la CSN qui l’entourent ne vont pas se laisser faire. Le conseil central va être derrière le syndicat à chaque instant, et tant qu’il le faudra. S’il n’est pas capable de faire preuve de respect pour ses travailleuses et ses travailleurs, on va lui imposer le respect. » insiste Mélanie Pelletier, vice-présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN
Pour l’instant, aucune date de grève n’est prévue par les syndicats, mais ils indiquent qu’à moins que les choses ne changent de façon importante à la table de négociation, la grève pourrait arriver rapidement.
À propos
Le Syndicat des travailleurs (euses) de scieries (CSN) et le Syndicat des travailleurs des produits forestiers D.G. ltée–CSN regroupent environ 200 travailleuses et travailleurs. Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) regroupe quelques 240 syndicats et 45 000 membres dans les secteurs publics et privés. La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats.
Longue grève en vue chez Safran
Les travailleuses et les travailleurs de Safran, spécialisés dans la fabrication de système d’atterrissage pour les avions, ont rejeté à 99 % les dernières offres globales et finales de l’employeur. La grève est donc déclenchée à partir d’aujourd’hui pour faire avancer la négociation.
Dans l’assemblée de dimanche soir dernier, les 130 membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Safran–CSN ont également voté à 98 % pour une séquence de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée. La grève est ainsi déclenchée ce matin pour une période de sept jours, mais pourrait se prolonger si rien ne bouge à la table pendant ce temps. Il y a eu 23 jours de négociation jusqu’à maintenant et aucune date n’est au calendrier pour continuer, même si le syndicat est très disponible.
« Les dernières offres de l’employeur ne permettent toujours pas de rattraper les années d’inflation élevée que nous venons de passer après notre dernière convention collective de six ans. Nous sommes encore pris avec des conditions inférieures à la concurrence en aéronautique sur plusieurs points importants », affirme Michael Durand, président du syndicat.
Ce dernier souligne le fait que les trains d’atterrissage fabriqués par Safran sont essentiels dans l’assemblage des avions d’Airbus, de Boeing et de Bombardier, notamment pour son fameux avion d’affaires Global 7500. Une longue grève pourrait alors avoir des conséquences importantes.
« Difficile de comprendre qu’une entreprise, maillon de la chaîne de l’aéronautique, offre des conditions de travail vraiment inférieures aux autres et menace par le fait même une partie de ce secteur si porteur de l’économie du Québec », lance Caroline Senneville, présidente de la CSN.
« Il faudrait que l’employeur finisse par atterrir à la bonne place et soit compétitif dans ses offres aux travailleuses et aux travailleurs », ajoute Sylvain Grenier, trésorier de la FIM–CSN.
« On surveille ce conflit de proche, car il pourrait avoir un impact régional. Nous sommes derrière les syndiqué-es de Safran », déclare Chantal Maillé, présidente du Conseil central des Laurentides–CSN.
À propos
La CSN est composée de près de 1600 syndicats et regroupe quelque 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.
Fondé en 1969, le Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides (CCSNL–CSN) regroupe 85 syndicats et plus de 19 300 membres. Le conseil central des Laurentides est l’un des 13 conseils centraux de la CSN qui couvrent le territoire québécois.
Syndicat des travailleurs et des travailleuses de Safran–CSN
Grève chez Safran
Les travailleuses et les travailleurs de Safran, spécialisés dans la fabrication de système d’atterrissage pour les avions, ont déclenché une grève dans la nuit de mardi à mercredi en raison d’une stagnation à la table de négociation après pas moins de 22 jours de pourparlers. Les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Safran–CSN avaient voté à 99,1 % en faveur d’une grève à exercer au moment opportun le 26 avril dernier.
« Après notre dernière convention collective de six ans, nous avons un grand rattrapage à faire en raison de l’inflation. L’employeur ne semble pas le comprendre et il nous offre moins sur trois ans que ce que nous demandons la première année dans le but de réaliser ce rattrapage », affirme Michael Durand, président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Safran. L’employeur n’a pas non plus offert de bonification significative des assurances collectives ou du régime de retraite. Sous plusieurs aspects, la convention collective chez Safran est moins avantageuse que celles d’autres entreprises du secteur, comme Airbus. L’usine de Safran à Mirabel, qui compte quelque 130 syndiqué-es, sera en grève pour 24 heures. Il reste une banque d’heures de grève déjà votées qui pourront s’ajouter selon l’évolution de la négociation.
« La CSN estime qu’une multinationale comme Safran devrait pouvoir maintenir le pouvoir d’achat de ses employé-es. C’est encore plus vrai dans le secteur aéronautique, où le gouvernement du Québec s’attend à de bons salaires, comme il l’a réaffirmé cette semaine lors de l’annonce de Boeing », lance Caroline Senneville, présidente de la CSN.
« On a de bons règlements dans plusieurs industries ces derniers mois, il n’y a aucune raison que Safran et l’aéronautique fassent exception. Il faudrait que l’employeur finisse par atterrir à la bonne place », ajoute Sylvain Grenier, trésorier de la FIM–CSN.
« Les syndicats de la région demeurent solidaires avec les syndiqué-es de Safran. On doit tenir compte de l’inflation et du prix du logement qui ne cesse d’augmenter dans la région », déclare Chantal Maillé, présidente du Conseil central des Laurentides–CSN.
À propos
La CSN est composée de près de 1600 syndicats et regroupe quelque 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.
Fondé en 1969, le Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides (CCSNL-CSN) regroupe 85 syndicats et plus de 19 300 membres. Le conseil central des Laurentides est l’un des 13 conseils centraux de la CSN qui couvrent le territoire québécois.
Grève générale illimitée chez MDA Espace
Les 160 travailleurs et travailleuses de MDA Espace ont déclenché la grève générale illimitée ce matin. Après huit jours de grève, l’offre salariale de l’employeur reste insuffisante et ne démontre pas sa reconnaissance du travail des employé-es.Lire la suite →
Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières–CSN | section Barinox
À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 21 février 2024, le Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières–CSN, section Barinox a été accrédité pour représenter :
« Tous les salariés au sens du Code du travail à l’exception des employé-es de bureau »
Les travailleurs chez Barinox ont décidé de se joindre à la CSN afin d’être solidaires devant un employeur qui faisait fi de leurs conditions de travail à plusieurs égards, notamment par le non-respect des lois et des normes en matière de santé, de sécurité et d’environnement. Les syndiqué-es déploraient aussi un manque flagrant de respect envers le personnel et un climat de menace.
Cette démarche de syndicalisation leur permettra d’améliorer leurs conditions de travail, de tendre vers des conditions semblables à celles des autres syndicats dans le même secteur et d’obtenir le respect qu’ils méritent de leur employeur.
Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière, au Conseil central des Syndicats nationaux de l’Estrie et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.
Syndicat des travailleuses et travailleurs de MDA Espace–CSN
En grève pour sortir MDA Espace de la lune
Les 160 travailleurs et travailleuses de MDA Espace ont déclenché la grève hier soir pour régler la négociation.Lire la suite →
Syndicat des travailleuses et travailleurs des pâtes et papiers de Crabtree inc.
Le syndicat d’Amcor–CSN rejette à nouveau les offres patronales et vote encore pour la grève
Le 6 mai en après-midi, le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amcor–CSN a de nouveau rejeté les dernières offres patronales et a voté à 73 % en faveur d’une banque de quatre semaines de grève à déclencher au moment jugé opportun.
« Nous sommes en négociation depuis le mois de juin 2023 et nous avons tenu plusieurs rencontres de négociation infructueuses au point où nous avons même demandé la présence d’un conciliateur. Malgré sa présence, la négociation piétine et l’employeur refuse toujours de nous verser des salaires compétitifs. Or, comme tout le monde, nous devons vivre avec les impacts de l’inflation qui nous a durement frappés. Plusieurs autres enjeux restent en suspens, notamment en ce qui a trait à notre assurance collective, à nos congés personnels et à la valorisation de l’ancienneté », déclare la présidente du syndicat, Stéphanie Boulay.
En assemblée générale, le 7 mars 2024, le syndicat avait également procédé à un rejet des offres patronales en plus de voter à 90 % pour un bloc de sept jours de grève en continu.
« Le syndicat vient tout juste de rejeter une seconde fois des propositions jugées nettement insuffisantes par les membres. Nous espérons que l’employeur comprendra le message cette fois-ci, souligne Jérémy Temes-Dubé, secrétaire général de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN. Il s’agit d’un employeur mondial dans un domaine spécialisé qui n’a aucune concurrence au Québec. Leurs derniers états financiers sur neuf mois révèlent des revenus totalisant 10,1 milliards $ et un revenu net de 497 millions $. Sa position stratégique lui permet de contrôler le marché des capsules dévissables utilisées sur les bouteilles à usage unique. Il a les moyens de bien rémunérer son monde et c’est dans cet esprit que nous allons poursuivre la négociation ».
« Partout en Montérégie, même si les employeurs s’arrachent les salarié-es dans le contexte de pénurie de main-d’œuvre, Amcor semble vivre dans son monde, où les décisions des membres du syndicat n’existent pas. L’employeur ne semble pas à l’écoute de ses salarié-es, mais nous les soutenons pour qu’ils parviennent à le ramener à la réalité. Il devra comprendre que pour garder ses employé-es, il faudra les traiter avec respect tout en leur offrant des conditions qui vont rivaliser avec celles des autres entreprises de la région », conclut Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amcor–CSN regroupe 97 membres et est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN, qui compte plus de 320 syndicats affiliés représentant environ 25 000 membres qui œuvrent dans le domaine industriel québécois. Le Conseil central de la Montérégie–CSN rassemble plus de 31 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 205 syndicats provenant de toutes les fédérations de la CSN.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Pour éviter la grève, MDA Espace doit débloquer la négociation
À moins d’avancées significatives dans les prochains jours, les travailleurs et les travailleuses de MDA Espace seront en grève pour six jours à compter du 7 mai.Lire la suite →
Dans la rue pour porter la voix des lockoutés de Terrapure
À l’invitation du Conseil central de la Montérégie–CSN, des centaines de personnes ont manifesté dans les rues de Sainte-Catherine pour témoigner leur appui aux lockoutés de Terrapure.Lire la suite →
Pour la grève à 99 % chez Safran
Les travailleuses et les travailleurs de Safran ont voté à 99,1 % en faveur d’une grève à exercer au moment opportun. Le taux de participation était de plus de 87 % à l’assemblée du 26 avril.
« Après notre dernière convention collective de six ans, nous avons un grand rattrapage à faire en raison de l’inflation. Il faut s’assurer d’attirer et de maintenir le personnel nécessaire dans notre secteur spécialisé », affirme Michael Durand, le président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Safran. Ce dernier ajoute que la cadence à l’usine est déjà élevée chez cet important fournisseur d’Airbus pour les systèmes d’atterrissage. Les offres patronales sont malheureusement bien en deça de ce qui permettrait d’accomplir ce travail de rétention du personnel, ce qui est pourtant névralgique pour l’avenir de l’usine de Mirabel qui compte quelque 130 syndiqué-es. Le régime de retraite n’est vraiment pas à la hauteur de ce qui se fait dans l’industrie et la couverture d’assurance collective est également moins généreuse que chez les compétiteurs.
« La CSN est fière de représenter de plus en plus de travailleuses et de travailleurs de l’aéronautique. C’est un secteur d’avenir, pourvu que la voix de celles et ceux qui construisent les avions soit entendue », lance Caroline Senneville, présidente de la CSN.
« C’est incompréhensible qu’une multinationale française de haute technologie ne puisse pas maintenir ou même améliorer le pouvoir d’achat de ses employé-es », ajoute Louis Bégin, président de la FIM-CSN.
« Les syndicats de la région sont solidaires avec les syndiqué-es de Safran. Leur réussite va donner un signal pour les autres entreprises », déclare Chantal Maillé, présidente du Conseil central des Laurentides – CSN.
À propos
La CSN est composée de près de 1600 syndicats et regroupe quelque 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.
Fondé en 1969, le Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides (CCSNL-CSN) regroupe 85 syndicats et plus de 19 300 membres. Le conseil central des Laurentides est l’un des 13 conseils centraux de la CSN qui couvrent le territoire québécois.
Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières–CSN | Carrières Uni-Jac inc.
À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 4 mars 2024, le Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières–CSN, section Carrières Uni-Jac inc. a été accrédité pour représenter :
Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exception des employés de bureau.
Ces ouvriers, travaillant dans le concassage de la pierre et la préparation de l’asphalte, ont décidé de quitter par une très forte majorité l’Union internationale des opérateurs-ingénieurs (Inter). Leur convention collective d’une durée de 10 ans sera encore valide pour les 4 prochaines années. Outrés par le peu de connaissances hors du décret de la construction et par le manque de rigueur de l’Inter, ils ont rejoint la centrale syndicale la plus représentative dans le secteur des carrières et bétonnières des Laurentides.
Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière, au Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.
Le syndicat d’Amcor–CSN déclenche une grève d’une semaine
Ce matin, le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amcor–CSN a déclenché une grève de 7 jours, jusqu’au 28 avril inclusivement. Le 7 mars dernier, les membres ont adopté à 90 %, par voie de scrutin secret, une banque de sept jours de grève à déclencher au moment jugé opportun. Une grève de 24 heures avait également été exercée le 18 février dernier.
« Nous sommes toujours en négociation depuis le mois de juin 2023, forts de l’appui d’un conciliateur. Malgré sa présence, l’employeur refuse toujours de verser des salaires compétitifs, à la hauteur du coût actuel de la vie. Comme tout le monde, nous devons vivre avec les impacts de l’inflation qui continue de nous frapper collectivement. Plusieurs autres enjeux restent en suspens, notamment en ce qui a trait à notre assurance collective, à nos congés personnels et à la valorisation de l’ancienneté », déclare Stéphanie Boulay, présidente du syndicat.
« Les membres du syndicat veulent simplement obtenir des conditions d’emploi à la hauteur du travail accompli chaque jour. De la part d’un employeur mondial dans un domaine spécialisé qui ne rencontre aucune concurrence au Québec, nous nous attendons à mieux. Sa position stratégique lui permet de contrôler le marché des capsules dévissables utilisées sur les bouteilles à usage unique, une position très rentable. Il a donc les moyens de bien rémunérer ses salarié-es et c’est dans cet esprit que nous allons soutenir le syndicat jusqu’au bout dans cette négociation », souligne Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN.
« Partout en Montérégie, les entreprises rivalisent pour attirer et surtout, pour garder les salarié-es, dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre qui exige l’établissement de bonnes conditions de travail. Amcor doit entendre raison et se rendre à l’évidence que pour garder ses employé-es, il faut les traiter avec respect en offrant des conditions égales aux autres entreprises de la région », ajoute Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amcor–CSN regroupe 97 membres et est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN, qui compte plus de 320 syndicats affiliés représentant environ 25 000 membres qui œuvrent dans le domaine industriel québécois. Le Conseil central de la Montérégie–CSN rassemble plus de 31 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 205 syndicats provenant de toutes les fédérations de la CSN.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris
La CSN s’inquiète de l’avenir de Produits Forestiers Petit Paris à Saint-Ludger-de-Milot, au Lac-Saint-Jean. L’entreprise pourrait bien être vendue pour qu’une autre usine récupère son approvisionnement en bois de la forêt publique.
Le syndicat a appris de la bouche de hauts dirigeants de l’entreprise, laquelle est une coopérative à 50 %, que l’usine serait vendue et que les volumes de bois de la forêt publique, actuellement alloués à Saint-Ludger, seraient transférés à l’usine d’Arbec-Rémabec de l’Ascension-de-Notre-Seigneur. Une partie des employé-es suivrait également, sans qu’on sache si l’ancienneté serait respectée en fonction des règles qui s’appliquent normalement dans une telle situation.
« Pour Saint-Ludger c’est une catastrophe, l’économie locale dépend énormément de la scierie. On ne comprend pas que notre coopérative, qui est bien ancrée dans notre milieu, puisse avoir accepté un tel transfert. On se sent trahis », affirme Pierre Godin, vice-président du Syndicat des travailleurs de la Scierie Petit-Paris–CSN.
Selon la FIM–CSN, la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, ne doit pas accepter le transfert de volume de bois de la forêt publique tant et aussi longtemps qu’un projet viable pour Saint-Ludger-de-Milot est encore possible. « La forêt fait vivre plus d’une centaine de municipalités au Québec. On ne doit pas décider du jour au lendemain de vider certains villages pour faire de plus grosses usines ailleurs », affirme, Jérémy Temes-Dubé, secrétaire général de la FIM–CSN. Ce dernier s’inquiète qu’une vision strictement économique, comme celle du ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, soit plaquée sur le secteur forestier. Le développement régional doit être pris en considération. Le transport de billes de bois brutes sur de longues distances n’est par ailleurs pas aussi économique en carburant que le transport de bois d’œuvre scié et séché.
La FIM–CSN en appelle au député du Lac-Saint-Jean, Éric Girard, pour qu’il demande un moratoire sur le transfert de volume de bois de la forêt publique. « La récente consultation du gouvernement sur l’avenir de la forêt ne doit pas être un écran de fumée pour cacher la fermeture d’usines dans les petites localités », ajoute le secrétaire général de la FIM–CSN.
« Le maire de Saint-Ludger-de-Milot, Marc Laliberté, est également sollicité pour aider à construire l’avenir de la scierie Petit Paris dans sa municipalité », ajoute Marie-Pier Ouellet, vice-présidente du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN.
À propos
La CSN est composée de près de 1600 syndicats et regroupe quelque 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec. Elle représente notamment les usines de Kénogami et d’Alma.
Le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN regroupe quelque 160 syndicats de la région et représente 16 000 membres issus de tous les secteurs d’activité.
Consultation sur l’avenir de la forêt: les travailleurs et travailleuses doivent être au centre des préoccupations, insistent les organisations syndicales
Alors que se tient aujourd’hui la Rencontre nationale des partenaires sur l’avenir de la forêt, les quatre organisations syndicales représentant de la filière forestière québécoise, Unifor, le Syndicat des Métallos, la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) et la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), demandent que les travailleurs et travailleuses figurent au cœur des préoccupations pour assurer un avenir durable et équitable pour tous les acteurs impliqués.
« L’avenir de la forêt et de nos emplois passe par une vision commune, une concertation qui implique les travailleurs et travailleuses, un plan d’action concret, davantage d’ambition pour développer une industrie qui aidera à décarboner le Québec et des politiques publiques pour s’en donner les moyens », soulignent les représentants syndicaux du secteur de la forêt, le directeur d’Unifor, Daniel Cloutier, celui des Métallos, Dominic Lemieux, le président de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), Luc Vachon ainsi que le président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), Louis Bégin.
Les quatre syndicats soulignent l’importance d’un diagnostic précis de la situation, qui tient compte des différentes pressions sur la forêt, dont les effets des feux, le Plan Caribou ainsi que les droits des Premières nations. « À la lumière de ce diagnostic, on souhaite pouvoir établir un cadre solide pour protéger les droits et les emplois des travailleurs tout en garantissant la durabilité de notre environnement forestier. Il faut anticiper les changements pour planifier une transition juste, quant aux emplois et à l’avenir économique des communautés », estiment les quatre syndicats.
Planifier la transition
Les travailleurs et travailleuses du secteur forestier doivent être au cœur des décisions qui les concernent.
« Nos membres ne vivront peut-être plus de la forêt de la même façon. Mais ils sont convaincus qu’il est possible d’en vivre encore longtemps avec de bons emplois dans des industries à forte valeur ajoutée. Ce sera possible seulement si on se dote de mécanismes de concertation plus structurés, prévisibles et transparents, qui impliquent à la fois les représentants des travailleurs, des communautés, du gouvernement et des entreprises. Ensemble, on doit arriver à concilier développement durable, emplois de qualité, développement économique des communautés et décarbonation de l’économie », concluent les syndicalistes.
Pénurie de travailleurs sylvicoles : la solution est à portée de mains
À l’aube de la saison des travaux sylvicoles, le Conseil central du Bas-Saint-Laurent, la Fédération de l’industrie manufacturière et le Syndicat national de la sylviculture, tous affiliés à la CSN, dénoncent la menace qui pèse sur ce secteur névralgique de l’industrie forestière.
Depuis de nombreuses années, le secteur forestier fait face à une difficulté croissante de recrutement et de rétention de travailleurs sylvicoles. Cette problématique menace le maintien des travaux d’aménagement forestier, et ce, partout au Québec. Le mode de rémunération à forfait, qui a pour effet de créer un revenu incertain, constitue l’une des principales causes de ces difficultés. Des partenaires régionaux ont donc mis sur pied un projet pilote pour revoir ce mode de rémunération.
De 2020 à 2023, ce projet a expérimenté une rémunération hybride, c’est-à-dire basée sur un taux horaire et sur la productivité. Le projet a aussi permis aux travailleurs sylvicoles d’avoir droit à certains avantages sociaux largement répandus sur le marché du travail, mais auxquels ils n’avaient pas accès, tels que des congés mobiles et un REER collectif.
Le rapport d’évaluation du projet a démontré que cette meilleure rémunération a permis de juguler l’érosion du nombre de travailleurs sylvicoles. « Pendant quatre ans, nous avons enfin réussi à mieux vivre de notre métier, témoigne Serge Desrosiers, président du Syndicat national de la sylviculture. Les travailleurs craignent maintenant de perdre les conditions mises en place par le projet pilote. Selon plusieurs de mes collègues, leur avenir dans le métier dépend du maintien de ces conditions. »
Malgré les résultats concluants du projet, le gouvernement n’a pas indiqué son intention d’implanter cette solution de manière permanente et à l’ensemble de la province.
Vague de départs
« La fin de ce nouveau mode de rémunération, jumelé avec l’actuelle pénurie de main-d’œuvre, aura des conséquences importantes sur toute l’industrie forestière de la région et de l’ensemble du Québec », insiste Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).
L’exploitation forestière représente bon an, mal an plus de 2 G$ en recettes pour le Québec. De façon plus globale, l’industrie du bois rapporte près de 7 G$ au PIB. « Ces résultats sont possibles grâce au travail d’aménagement forestier, ajoute le dirigeant. Pas de travailleurs sylvicoles, pas d’aménagement forestier et pas d’exploitation forestière. C’est aussi simple que ça. »
« Pour le Bas-Saint-Laurent, l’industrie forestière représente un secteur névralgique de l’économie, ajoute Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN. La majorité des travailleurs forestiers du Québec se retrouvent ici, dans notre région. Nous voulons conserver ces emplois. Nous avons la chance que notre députée de Rimouski soit également ministre des Ressources naturelles et des Forêts. Nous lui demandons, ainsi qu’à ses collègues députés de la région, d’intervenir de façon urgente afin de mettre en place des normes minimales de rémunération pour tous les travailleurs sylvicoles de la province, normes basées sur le projet pilote du Bas-Saint-Laurent », termine Mme Bélanger.
À propos
Le Syndicat national de la sylviculture compte quelque 200 membres. Il est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) qui regroupe plus de 320 syndicats, représentant environ 25 000 membres œuvrant dans le domaine industriel québécois. Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN représente près de 8600 membres répartis dans plus de 97 syndicats dans toutes les MRC de la région — de La Pocatière à Les Méchins — et tous les secteurs d’activité confondus, qu’ils soient privés, publics ou parapublics.
Augmentation de salaire de 22,25 % chez Garant
Les travailleuses et les travailleurs de Garant auront des augmentations de salaire de 22,25 % sur cinq ans, dont 10,75 % à la signature de leur convention collective. C’est en effet ce que prévoit l’entente de principe adoptée à 86 % en assemblée générale samedi dernier.
« La grande participation des membres et leur détermination à améliorer leurs conditions de travail ont été décisives et nous ont permis d’atteindre nos objectifs, se réjouit Josiane Boulet, présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Outils Garant (CSN). Nous sommes très satisfaits des résultats obtenus. »
Des gains substantiels
Outre les augmentations de salaire, la nouvelle convention collective prévoit plusieurs gains non négligeables. Mentionnons notamment l’augmentation de 3 % du régime de retraite au courant de la convention, l’augmentation de diverses primes et l’intégration des primes pour certains titres d’emploi. La convention prévoit aussi l’introduction d’un horaire comprimé volontaire (semaine de 4 ou 4,5 jours), l’ajout d’un congé mobile après 5 ans d’ancienneté au 1er janvier 2025, de même que l’amélioration des clauses de libérations syndicales.
« C’est important que les travailleuses et les travailleurs continuent d’améliorer leurs conditions de travail avec le temps, » ajoute Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN, « être syndiqué et bien syndiqué reste encore la meilleure façon de le faire. Je salue les membres du syndicat CSN de Garant et les félicite pour leur bon travail ainsi que les gains obtenus. »
« Ce bon résultat est la preuve que lorsque la partie patronale reconnait la valeur du travail et respecte ses employé-es, c’est tout à fait possible d’en arriver à une entente satisfaisante pour toutes les parties sans qu’il n’y ait de conflit, ajoute Pierre Émond, vice-président du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN. Cela arrive d’ailleurs beaucoup plus souvent qu’on le pense, il faut le rappeler : l’immense majorité des conventions collectives se renouvellent au Québec sans conflit de travail. Mais pour ça, ça prend de la mobilisation et de la solidarité dans le groupe, comme l’ont démontré une fois de plus les syndiqués de Garant. »
À propos
Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Outils Garant (CSN) représente les 280 salariés de cette entreprise centenaire. Il est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN, au Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches–CSN et, bien sûr, à la Confédération des syndicats nationaux.