Des militantes et des militants de la CSN participaient ce midi à une action devant le bureau de la députée Amélie Dionne pour réclamer la fin des attaques gouvernementales envers nos services publics. En marge d’une instance de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), cette manifestation appelle la population à faire front pour un autre Québec.
À quelques mois des prochaines élections, le gouvernement Legault traine un lourd bilan marqué par de nombreuses mauvaises décisions. L’austérité touche de plein fouet le réseau de l’éducation et le sous-financement nuit à nos services publics et à celles et ceux qui y travaillent. La CSN, qui mène la campagne Faire front pour le Québec, invite la population à prendre part à un grand rassemblement qui se tiendra à Montréal le 29 novembre prochain.
« Nous devons faire front pour l’éducation et pour nos services publics. Notre filet social soutient la population dans toutes les régions du Québec. Le bilan du gouvernement est désastreux et les travailleuses et les travailleurs en ont assez de faire les frais du sous-financement. Nous devons faire front pour que le travail des gens dans les services publics soit enfin reconnu à sa juste valeur », explique la vice-présidente de la FEESP–CSN, Stéphanie Gratton.
Attaquer les travailleuses et travailleurs pour masquer l’échec d’un gouvernement périmé
La CSN déplore que le gouvernement Legault crée une diversion en s’attaquant aux droits des travailleuses et des travailleurs plutôt que de répondre aux préoccupations de la population. En déposant le projet de loi 3 sur les affaires syndicales, le gouvernement espère qu’une bonne chicane avec les syndicats lui permet de se relancer. Cette ingérence vise à faire oublier l’inaction gouvernementale sur des priorités comme l’accès aux services publics et la crise du logement. Pour la CSN, ce projet de loi montre à quel point le gouvernement est désespéré. Le Barreau du Québec intervenait récemment pour dénoncer l’érosion de l’État de droit causée par les décisions du gouvernement Legault.
« S’il y a bien quelqu’un qui ne peut pas faire de leçon de transparence et de bonne gestion, c’est ce gouvernement. Après les scandales comme SAAQclic et Northvolt, il tente de nous faire croire que ce qui est urgent, c’est de venir jouer dans la gestion des affaires syndicales. Ce que les gens veulent savoir, c’est quand ils vont avoir accès à un médecin de famille, à une école avec le personnel suffisant et à une place en service de garde à but non lucratif. Le gouvernement a décidé qu’il va passer à l’histoire comme celui qui s’attaque aux droits des travailleuses et des travailleurs plutôt que comme celui qui améliore le quotidien des gens », poursuit le 1er vice-président de la CSN, François Enault.
Le Bas-Saint-Laurent fait front pour l’avenir de nos services publics
Les mauvaises décisions du gouvernement ont un impact majeur sur la vie des citoyennes et des citoyens de la région. Les coupes dans les services publics et les atteintes aux droits des travailleuses et des travailleurs se répercutent directement dans la vie régionale.
« Au Bas-Saint-Laurent, nous sommes des gens fiers, travaillants et profondément attachés à nos services publics. Nous manifestons aujourd’hui parce qu’on en a assez. Assez du mépris, assez des décisions imposées par un gouvernement qui agit sans respect pour celles et ceux qui ont bâti le Québec d’aujourd’hui. Ce gouvernement a choisi la confrontation envers les travailleuses et les travailleurs. Ce qui est certain, c’est que nous allons continuer de faire front », de conclure la présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN, Liette Ross.
À propos
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.







