Le personnel de soutien scolaire affilié à la FEESP–CSN annonce 2 demi-journées de grève en mai

Articles récents

« Nous aussi, on veut notre part ! » – Jean-Guy Picard

« Nous aussi, on veut notre part ! » – Jean-Guy Picard

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Voltigeurs–CSN et le Syndicat du transport de la…
Les employé-es de la SAQ en grève mercredi et jeudi

Les employé-es de la SAQ en grève mercredi et jeudi

À moins d’avancées significatives à la table de négociation aujourd’hui et demain, les 5000 employé-es de…
Un premier entrepôt Amazon en voie d’être syndiqué au Québec

Un premier entrepôt Amazon en voie d’être syndiqué au Québec

Un premier entrepôt d’Amazon est en voie d’être syndiqué au Québec : la CSN a en…
Le syndicat d’Amcor–CSN déclenche une grève d’une semaine

Le syndicat d’Amcor–CSN déclenche une grève d’une semaine

Ce matin, le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amcor–CSN a déclenché une grève de 7 jours, jusqu’au…
Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Réunis en assemblée générale jeudi soir, les 1600 auxiliaires d’enseignement de l’Université McGill ont mis fin à…
Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

La CSN s’inquiète de l’avenir de Produits Forestiers Petit Paris à Saint-Ludger-de-Milot, au Lac-Saint-Jean. L’entreprise pourrait…

Négociation du secteur public

13052021_Soutien_CSN

Le personnel de soutien scolaire affilié à la FEESP–CSN annonce 2 demi-journées de grève en mai

Exaspérés par le blocage des négociations, les 35 000 membres CSN du personnel de soutien dans les centres de service scolaire francophones et les commissions scolaires anglophones annoncent qu’ils seront en grève à compter de midi le 26 mai jusqu’à la même heure le 27 mai, et ce, partout dans la province.

Au cours des dernières semaines, les syndicats du Secteur scolaire affiliés à la FEESP–CSN se sont dotés, en assemblées générales, de mandats de débrayage de cinq jours à exercer au moment jugé opportun.

Des demandes patronales pour faire reculer nos conditions de travail
« Ça fait plus d’un an que le personnel de soutien scolaire porte le réseau sur son dos », mentionne Annie Charland, présidente du Secteur scolaire FEESPCSN. « Dès le début de la crise sanitaire, nous avons été au front pour permettre la mise en place des services de garde d’urgence et assurer tout le travail supplémentaire de désinfection et d’entretien. Nous avons redoublé nos efforts pour pallier l’extrême fragilité de notre réseau, causé par des décennies de sous-financement. Or, les comités patronaux de négociation souhaitent tout de même imposer des reculs dans les conditions de travail du personnel de soutien, notamment en augmentant la précarité du personnel et en réduisant les droits des travailleuses et travailleurs. Tout ceci n’augure rien de bon pour les années à venir. Le gouvernement devrait en prendre acte plutôt qu’attendre que la pénurie de personnel fasse des dommages irréversibles », renchérit Mme Charland.

Toujours ouverts à négocier
« Lors de son annonce du 2 mai dernier, le premier ministre a annoncé vouloir régler les conventions collectives dans les prochaines semaines. C’est possible de le faire, signale Nathalie Arguin, présidente de la FEESPCSN. Mais le fait est que le personnel est épuisé et que la reconnaissance du gouvernement n’est pas là. Il se contente de quelques priorités ciblées et n’a pas de vue d’ensemble. Pourtant, on va se le dire franchement : sans le personnel de soutien, les élèves ne peuvent recevoir aucun service. Si le gouvernement cesse de regarder l’arbre qui cache la forêt et qu’il prend enfin acte de l’importance du personnel de soutien, je suis certaine que nous pouvons arriver rapidement à un règlement satisfaisant pour nos membres », rajoute-t-elle.

Des services publics portés par l’ensemble des travailleuses et des travailleurs
« L’ampleur de la crise actuelle dans les réseaux le démontre comme jamais; pour que la population ait accès à des services de qualité, il faut remédier au plus vite aux graves problèmes d’attraction et de rétention qui sévissent dans tous les secteurs », affirme Caroline Senneville, vice-présidente de la CSN.

« Depuis quelques semaines, M. Legault tente de manipuler l’opinion publique à coup de campagne publicitaire. En maquillant les chiffres, il essaie de faire croire à la population que ses offres sont généreuses. Dans les faits, ce que son gouvernement propose actuellement, c’est 5 % sur trois ans. C’est insuffisant pour réussir à freiner l’exode du personnel », conclut Mme Senneville.

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket

À LA UNE

Le Point syndical  automne 2023