Les employé-es veulent que leur travail soit reconnu à sa juste valeur

Articles récents

28 avril : des données toujours aussi dérangeantes pour l’année 2023

28 avril : des données toujours aussi dérangeantes pour l’année 2023

Le 28 avril, la Confédération des syndicats nationaux souligne chaque année la Journée internationale de commémoration des…
Le maintien de l’équité salariale ne doit pas se faire au rabais

Le maintien de l’équité salariale ne doit pas se faire au rabais

La CSN salue une récente décision du tribunal qui indique que les employeurs ne peuvent dévier…
Les employé-es de la SAQ en grève contre la précarité d’emploi

Les employé-es de la SAQ en grève contre la précarité d’emploi

Après plus d’un an de négociation, toujours sans entente sur les aspects normatifs de leur convention,…
« Nous aussi, on veut notre part ! » – Jean-Guy Picard

« Nous aussi, on veut notre part ! » – Jean-Guy Picard

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Voltigeurs–CSN et le Syndicat du transport de la…
Les employé-es de la SAQ en grève mercredi et jeudi

Les employé-es de la SAQ en grève mercredi et jeudi

À moins d’avancées significatives à la table de négociation aujourd’hui et demain, les 5000 employé-es de…
Un premier entrepôt Amazon en voie d’être syndiqué au Québec

Un premier entrepôt Amazon en voie d’être syndiqué au Québec

Un premier entrepôt d’Amazon est en voie d’être syndiqué au Québec : la CSN a en…

Centre Jeunesse-emploi de la Capitale Nationale

Les employé-es veulent que leur travail soit reconnu à sa juste valeur

Le travail des syndiqué-es du CJE de la Capitale Nationale n’obtient pas la reconnaissance salariale qu’il mérite par l’employeur qui persiste avec des offres d’augmentation salariale anémiques pour les trois prochaines années.

Les employé-es du CJE ont donc manifesté, le 22 juin, devant leur lieu de travail, pour protester contre ce manque de reconnaissance de l’employeur. « Notre CJE a été choisi pour jouer un rôle pivot dans la nouvelle politique jeunesse du Québec. Le premier ministre Couillard était d’ailleurs sur place la semaine dernière pour faire l’annonce de la politique à venir. Le Syndicat ne comprend donc pas pourquoi cette excellente nouvelle, qui assure un brillant avenir à notre organisme, ne s’accompagne pas d’offres à la hauteur de la valeur du travail accompli chaque jour avec les jeunes que nous aidons », indique Hugo Fleury, président du Syndicat des employé-es du Carrefour jeunesse-emploi (CSN), qui représente une trentaine de membres. De par ce nouveau rôle dans la politique jeunesse, qui s’articulera autour de quatre axes dont l’entrepreneuriat, la persévérance scolaire et la participation citoyenne, le CJE pourra améliorer son financement. L’employeur dispose par ailleurs déjà d’un coussin qui permettrait de financer toute la demande syndicale d’augmentation de 2,2 % par année.« Nous ne comprenons absolument pas pourquoi le blocage persiste à la table de négociation », ajoute le président.

« Le CJE joue un rôle clé pour les jeunes de la région de Québec. D’ailleurs une place accrue et des responsabilités supplémentaires incombent maintenant au CJE de Québec suite à l’abolition du Forum Jeunesse de région de la Capitale Nationale. Il faut que le gouvernement soit cohérent », insiste Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CSN), qui accompagnait les syndiqué-es du CJE le 22 juin.

« Les demandes du CJE sont très raisonnables. En fait, il n’y a aucune raison valable pour refuser aux employé-es de CJE un salaire équivalant à ceux qui font un travail similaire dans la fonction publique », ajoute Michel Tremblay, président de la FP-CSN.

À propos

La Fédération des professionnèles (FP-CSN) compte quelque 8 000 membres qui oeuvrent dans plusieurs secteurs, dont certains CJE.

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket

À LA UNE

Caroline Senneville sur la syndicalisation d'un entrepôt AMAZON à Laval
Partager cette nouvelle

Le Point syndical  automne 2023

Vie syndicale