Le Syndicat du transport de Montréal-CSN déplore que la STM n’ait pas accepté de prolonger le mandat du médiateur. Alors que la grève continue d’affecter les services aux usagères et aux usagers, le syndicat s’explique mal cette fermeture de la société de transport. Par sa décision de ne pas prolonger le mandat du médiateur, la STM confirme qu’elle ne voulait pas négocier et s’entendre avec le syndicat dans les dernières semaines. Pour la CSN, c’est un exemple clair de la stratégie qu’adopteront de nombreux employeurs depuis l’adoption du projet de loi 89 du ministre Jean Boulet.
« Nous faisons plusieurs efforts pour faire avancer la négociation, mais on est le seul à le faire. La STM s’assoit sur ses mains et attend que le gouvernement fasse le sale travail en imposant nos conditions de travail. Peu importe les propositions qu’on fait, ce n’est jamais assez. La STM reste campée sur ses positions. Elle demande maintenant la nomination d’un mandataire spécial. Il est incroyable de voir que la STM dompe la négociation de ses employé-es dans une cour autre que la sienne. Ce que la STM n’a pas l’air de comprendre, c’est qu’elle a besoin de ses employé-es pour continuer de desservir la population », explique Bruno Jeannotte, président du Syndicat du transport de Montréal-CSN.