Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôtel Birks–CSN

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 14 mai 2024, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôtel Birks–CSN a été accrédité pour représenter :

Tous les salariés occupant le poste de valet-portier et occupant le poste de réceptionniste-auditeur de nuits.

Comme leurs collègues des 60 syndicats de l’hôtellerie à la CSN, les salariés de l’Hôtel Birks ont décidé de miser sur leur expertise et professionnalisme pour obtenir des conditions de travail 5 étoiles. Cette lutte pour le respect s’inscrit dans un contexte post-pandémique où une hausse importante du taux d’occupation de l’hôtel s’accompagne d’une croissance de 67 % du prix moyen d’une chambre. Par cette démarche de syndicalisation, les membres du syndicat lancent un message clair à l’employeur : l’hôtel c’est nous, le respect c’est maintenant !

Il s’agira du premier groupe syndiqué à l’emploi de « Les Hôtels St-Martin inc ». Nous saluons leur détermination et leur courage pour organiser cette campagne dans cet hôtel situé dans l’emblématique lieu abritant la célèbre (et richissime) bijouterie Birks à Montréal.

Ce syndicat s’est affilié à la Fédération du commerce, au Conseil central du Montréal métropolitain et à la Confédération des syndicats nationaux.

Les moyens de pression débutent dans l’hôtellerie

En pleine fin de semaine du Grand Prix, la négociation coordonnée de l’hôtellerie passe en mode moyens de pression avec une projection immense sur l’hôtel Ritz Carlton. Réunis cette semaine, les 30 syndicats prenant part à la 11e ronde de négociation coordonnée ont adopté un mandat de moyens de pression alors que l’été s’annonce occupé dans l’hôtellerie.Lire la suite →

Drummondville : la CSN manifeste contre la privatisation du réseau de la santé

Plusieurs centaines de militantes et de militants de la CSN se sont rassemblés devant le bureau du député de Drummond–Bois-Francs, Sébastien Schneeberger, pour manifester contre la privatisation croissante du réseau de la santé.  

« La session parlementaire tire à sa fin, mais le mouvement CSN ne prend pas de vacances. Nous serons sur le terrain tout l’été pour sensibiliser les Québécois et Québécoises aux effets négatifs de la privatisation de notre réseau de la santé et des services sociaux », explique Pascal Bastarache, président du Conseil central Cœur-du-Québec. 

Réunies en instance à Drummondville, la Fédération du commerce (FC–CSN) et la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) étaient sur place. Une importante délégation de militantes et de militants du secteur de l’hôtellerie, présentement en négociation coordonnée, étaient notamment présents.  

« Depuis l’adoption sous bâillon de la réforme Dubé, la CSN a décidé d’augmenter d’un cran la mobilisation contre la privatisation, partout sur le territoire du Québec. On n’a jamais vu un gouvernement aussi enclin à faire appel au privé et ça ne doit pas passer inaperçu », ajoute Caroline Senneville, présidente de la CSN, qui défend le bienfondé d’un réseau de la santé vraiment public. 

Une manifestation avait lieu en parallèle à Saguenay, où plusieurs autres centaines de militantes et militants de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) étaient réunis.  

Métro Comporté : un mandat de moyens de pression voté à l’unanimité

Après quelques séances de négociation entre la partie patronale et le comité de négociation du Syndicat des travailleurs et travailleuses de Métro Comporté (CSN), force est de constater que l’employeur n’accorde aucune importance à ses employé-es. Ceux-ci ont donc voté à l’unanimité en faveur d’un mandat de moyens de pression, lors d’une assemblée générale tenue le 3 juin en soirée.

« C’est évident qu’on aurait souhaité que la négociation se passe bien et que l’employeur nous fasse des offres sérieuses. Malheureusement, comme c’est trop souvent le cas, la partie patronale rit de nous en refusant presque toutes nos demandes et en nous faisant une offre salariale complètement ridicule », s’emporte Roger Guérin, président du syndicat.

En effet, l’employeur a rejeté la quasi-totalité des demandes du syndicat du revers de la main et il a laissé très peu d’espace à la table de négociation pour en discuter. Une seule demande a été acceptée par l’employeur jusqu’à maintenant, soit la transformation d’un jour férié en congé mobile. « C’est sans parler de son offre salariale complètement aberrante dans le contexte inflationniste que l’on connaît au Québec, ce n’est pas avec des 1.25% par année qu’un employé de marché d’alimentation peut penser s’enrichir! », s’insurge Serge Monette, vice-président à la Fédération du commerce–CSN (FC–CSN).

Les moyens de pression commencent maintenant

Pour donner suite au vote unanime des travailleurs lors de l’assemblée générale d’hier, les moyens de pression ont commencé aujourd’hui même. Une rencontre de négociation est prévue demain, le 5 juin, et si l’employeur ne comprend toujours pas le message, les membres sauront changer le cran des moyens de pression au courant de la semaine.

« C’est quand même incroyable qu’après une pandémie à travailler sur le terrain, masqué, à tout donner pour remplir les rayons d’épicerie et continuer d’approvisionner les habitants de la région, qu’on dise aujourd’hui à ces gens dévoué-es qu’ils ne valent à peine plus que le salaire minimum. Les membres du syndicat peuvent compter sur le Conseil central pour les appuyer dans les moyens de pression qu’ils entreprennent! », ajoute Pierre Émond, vice-président du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN).

Les prochains développements ne sauraient tarder, puisqu’une rencontre de négociation est prévue pour demain, le 5 juin, et une autre, le lundi 10 juin.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Métro Comporté (CSN) regroupe 70 membres. Le syndicat est affilié à la Fédération du commerce (CSN) qui regroupe près de 30 000 membres dans ses 360 syndicats, au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances et, bien sûr, à la CSN qui compte pour sa part plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

 

Lock-out terminé au Rona Anjou

Après avoir traversé près de trois semaines de lock-out, les employé-es du Rona Anjou pourront retourner au travail. C’est dans une proportion de 76 % qu’ils ont adopté, en assemblée générale hier, la recommandation aux parties soumise par le conciliateur affecté à leur dossier.

Les syndiqué-es obtiennent des augmentations de 4 % à la première année, dont une hausse de 2,5 % rétroactive au 1er février, y compris pour les salarié-es n’étant pas au sommet salarial. Sur les quatre années de la convention collective, les hausses salariales totaliseront 11,5 %. À l’échéance, le sommet salarial atteindra 24,10 $ l’heure.

« Il s’agit de gains significatifs pour les travailleuses et les travailleurs du Rona Anjou. Leur nouvelle convention figure parmi les meilleures du secteur des quincailleries », s’est réjouie la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

« Nous sommes parvenus à faire la démonstration à l’employeur que c’est en favorisant la rétention de ses employé-es que Rona pourra développer son personnel et renforcer la qualité du service à la clientèle dont la chaîne se réclame », de souligner le vice-président de la Fédération du commerce–CSN, Serge Monette.

« Les employé-es du Rona Anjou ont démontré que la solidarité, ça finit toujours par rapporter », a affirmé la présidente du Conseil central du Montréal métropolitain, Dominique Daigneault. « Ces travailleuses et ces travailleurs ont fait preuve de courage et de détermination, nous sommes heureux d’en voir les résultats! »

Le 4 mai dernier, la direction du Rona L’entrepôt Anjou mettait ses 120 employé-es en lock-out. Depuis l’échéance de la convention collective, le 31 janvier 2024, une vingtaine de séances de négociation avaient eu lieu, les dernières en présence d’un conciliateur.

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

Rona Anjou : l’employeur rompt les discussions

Plus de 10 jours après avoir été mis en lock-out par leur employeur, les travailleuses et les travailleurs du Rona L’entrepôt d’Anjou déplorent le surplace observé par le quincaillier dans le cadre des discussions menant au renouvellement de leur convention collective. Encore hier soir, la partie patronale a rompu les discussions à la table de négociation, malgré les efforts poursuivis par le conciliateur du ministère du Travail affecté au dossier.

« Depuis le 10 avril dernier, la direction n’a pratiquement pas bougé. Elle refuse systématiquement de reconnaître les problèmes que nous avons avec la structure salariale dans son ensemble », affirme le président du syndicat, Paul-Émile Paquette.

Le salaire d’entrée au Rona d’Anjou est actuellement fixé à 0,25 $ au-dessus du salaire minimum. Pour quelqu’un travaillant à temps plein, il faut en moyenne 15 ans avant d’atteindre le salaire maximal, actuellement fixé à 21,51 $ l’heure.

Dans le cadre de la présente négociation, les employé-es demandent de majorer d’un dollar le salaire maximal et de réduire le temps nécessaire avant d’atteindre ce sommet. Ils veulent également voir certaines primes être majorées.

« Une entreprise comme Rona doit réaliser que le succès de son entreprise repose en grande partie sur son personnel. Mais ce n’est pas en offrant des salaires de misère que l’on construit notre service à la clientèle », de déclarer la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

Pour le vice-président de la Fédération du commerce–CSN, Serge Monette, Rona doit cesser de niveler par le bas les conditions de travail de ses employé-es. « On nous dit constamment à la table de négociation que si Rona en donne plus à Anjou, il devra en donner plus partout. Pourtant, nos demandes à la table sont tout à fait conformes à ce qui se paye dans d’autres succursales du même quincailler », souligne-t-il.

« Les syndiqué-es de Rona Anjou peuvent compter sur toute la solidarité de la CSN, notamment de notre fonds de grève qui permettra de soutenir leur détermination à obtenir de meilleures conditions de travail », de réagir la présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN, Dominique Daigneault.

Le 4 mai dernier, la direction du Rona L’entrepôt Anjou mettait ses 120 employé-es en lock-out. La convention collective étant échue depuis le 31 janvier 2024, une vingtaine de séances de conciliation ont eu lieu, les dernières en présence d’un conciliateur.

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

Syndicat des travailleuses et travailleurs de Benny & Co–CSN

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 14 mars 2024, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Benny & Co–CSN a été accrédité pour représenter :

« Tous les salariés au sens du Code du travail à l’exception des employés de bureau, des gérants, des assistants-gérants et de la chef caissière. »

Ces travailleuses et travailleurs ont majoritairement choisi de joindre les rangs de la CSN afin de se faire respecter par l’employeur, maintenir la notion d’ancienneté, limiter les embauches contractuelles et améliorer leurs conditions de travail.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération du commerce, au Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amazon Laval–CSN

Le 10 mai 2024, le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amazon Laval–CSN a été accrédité pour représenter :

« Tous les salariés au sens du Code du travail à l’exclusion du personnel travaillant dans les bureaux, à l’administration ou à l’entretien. »

C’est une première pour un entrepôt d’Amazon au Québec et il s’agit d’un établissement situé à Laval. Ce fut une campagne de syndicalisation de longue haleine, dont l’issue a pu se solder par une requête en accréditation, grâce entre autres à l’appui de militants mobilisés et déterminés.

Ces travailleuses et travailleurs ont la volonté d’améliorer leur sort, et ce, à plusieurs niveaux : leurs salaires sont nettement inférieurs à la rémunération offerte dans le secteur des entrepôts, les mesures en santé et sécurité sont déficientes, les cadences de travail sont exagérées… Ils et elles font face à un employeur dont la réputation n’est plus à faire. C’est avec l’aide d’une centrale syndicale combative comme la CSN et ses organisations affiliées qu’ils et elles parviendront enfin à obtenir des conditions de travail plus équitables.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération du commerce (FC–CSN), au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Amazon : le syndicat de l’entrepôt de Laval est officiellement accrédité

Un premier entrepôt d’Amazon est syndiqué au Canada : dans une décision rendue vendredi, le Tribunal administratif du travail (TAT) accrédite le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amazon Laval–CSN.

Après avoir mené son enquête en vertu des pouvoirs que lui confère le Code du travail, le tribunal reconnaît qu’une majorité de salarié-es de l’entrepôt DXT4 ont fait le choix d’adhérer à leur syndicat afin d’entamer la négociation menant à une première convention collective, tel qu’Amazon en a maintenant l’obligation légale en vertu du caractère exécutoire de la décision.

« Il s’agit d’abord et avant tout d’une très grande victoire pour des femmes et des hommes venus d’Amérique latine, du Tchad, du Maghreb et d’Asie, qui n’ont pas eu peur de se tenir debout pour faire respecter leurs droits », d’affirmer la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

« Au cours des derniers mois, Amazon aura tout essayé pour s’immiscer dans notre campagne de syndicalisation, n’hésitant pas à inonder les milieux de travail de messages alarmistes. C’est toute une leçon de courage que les employé-es de DXT4 viennent de démontrer. Nous espérons évidemment qu’elle fera boule de neige », de poursuivre Caroline Senneville.

Le 19 avril dernier, la CSN déposait une requête auprès du TAT pour représenter les 200 salarié-es de l’entrepôt DXT4 d’Amazon, rue Ernest-Cormier à Laval. Au cours des semaines précédentes, c’est en grand nombre que les salarié-es avaient rallié leur syndicat.

Selon les propos tenus par les employé-es, plusieurs facteurs expliquent leur insatisfaction à l’égard de leurs conditions de travail : des cadences de travail exagérées, des mesures de santé et de sécurité au travail totalement déficientes, sans parler des salaires nettement inférieurs à la rémunération offerte dans le secteur des entrepôts et des centres de distribution au Québec.

Amazon entend contester

Avant même que la décision du TAT ne soit rendue, les avocats nouvellement retenus par Amazon avaient annoncé, le 6 mai, leur intention de contester la constitutionnalité de l’article 28 du Code du travail du Québec. Dans une correspondance adressée au tribunal, à la CSN et au procureur général, Amazon prétend que la capacité du TAT de reconnaître le caractère représentatif d’un syndicat est contraire à la Charte des droits et libertés de la personne « car elle viole le droit de ses salariés à la liberté d’association en les privant potentiellement de choisir leurs représentants » [sic].

« On le constate depuis le début : Amazon n’a jamais voulu respecter le cadre légal qui prévaut en matière de relations de travail au Québec. Aujourd’hui, Amazon demande ni plus ni moins de suspendre le Code du travail le temps qu’elle engorge les tribunaux en s’acharnant à empêcher ses employé-es de se regrouper pour améliorer leur sort. Ce n’est pas vrai qu’une multinationale américaine va venir dicter nos lois. Nous avons entièrement confiance en notre système de justice, qui viendra confirmer que notre Code du travail est bien conforme à la charte, n’en déplaise à Amazon », de conclure la présidente de la CSN.

Au cours des prochains jours, le syndicat tiendra une première assemblée générale pour établir ses statuts et règlements et élire ses représentantes et représentants syndicaux. Un processus de consultation sera par la suite mené auprès des salarié-es afin de jeter les bases d’une première convention collective. En vertu du Code du travail du Québec, Amazon a dorénavant l’obligation légale de négocier un tel contrat collectif de travail.

L’information sur l’actuelle campagne de syndicalisation d’Amazon au Québec peut être trouvée à l’adresse suivante : https://sesyndiquer.org/mawu/

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et parapublic, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

Les syndiqué-es du Club Entrepôt remportent leur bataille contre Loblaws

Après un lock-out de plusieurs mois, c’est aujourd’hui que les employé-es du Club Entrepôt de Québec retournent au travail. En assemblée générale le 25 avril dernier, ceux-ci ont adopté les termes de l’entente de principe convenue avec la direction de Loblaws, propriétaire du commerce du boulevard Henri-Bourassa, dont la réouverture est prévue prochainement.

« Nous sommes très heureux de revenir au travail aujourd’hui. La bataille a été longue, mais nous sommes demeurés debout jusqu’à la fin. Devant les gains que contient notre nouvelle convention collective, nous pouvons certainement crier victoire », de réagir le président du syndicat, Gaétan Gagné.

La nouvelle convention prévoit une augmentation de 8,5 % du sommet de l’échelle salariale des commis, qui passera de 20,01 à 21,72 $. Il sera par la suite majoré de 8,5 % au cours des quatre prochaines années.

Les salarié-es réguliers recevront également un montant forfaitaire de 3000 $, alors que ceux à temps partiel toucheront 2500 $. Les employé-es réguliers obtiendront également une rétroactivité équivalant à 2 % du salaire gagné au cours des 12 mois précédents le lock-out.

« Les travailleuses et travailleurs du Club Entrepôt peuvent être fiers du courage et de la détermination qu’ils ont déployés au cours des derniers mois, a tenu à souligner la présidente de la CSN, Caroline Senneville. Traverser un conflit de travail n’est jamais facile. Affronter un géant comme Loblaws non plus. Alors quand on en sort victorieux, il faut savoir l’apprécier. »

« Il était important pour nos membres de se prémunir contre l’inflation des dernières années. Pour le secteur des marchés d’alimentation, le règlement salarial que nous venons de négocier avec Loblaws représente un nouveau standard dans l’industrie », s’est réjoui le président de la Fédération du commerce–CSN, Alexandre Laviolette.

La nouvelle convention collective des employé-es du Club Entrepôt prévoit également une hausse de la contribution de l’employeur à leur REER collectif, qui passera de 2 à 3 % des gains obtenus. Les primes de soir et de nuit ont été majorées et la progression des salarié-es au sein de la structure salariale a été nettement accélérée. Sur le plan normatif, le syndicat a effectué d’importantes avancées en matière de santé et sécurité au travail, tout comme dans la défense et la représentation des salarié-es.

« C’est un groupe unique et inspirant, l’exemple même du courage. Ils ne sont qu’une vingtaine et ils ont gagné contre Loblaws. Ils n’ont jamais plié le genou et ils vont rentrer au travail, debout, fiers et vainqueurs », souligne la présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches, Barbara Poirier.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Presto Libre-Service–CSN, du nom que portait le commerce par le passé, compte une vingtaine de membres. Ceux-ci avaient été mis en lock-out par Loblaws le 10 juin 2023.

Le syndicat est affilié à la Fédération du commerce et au Conseil central de Québec–Chaudières-Appalaches. Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et parapublic, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

Un premier entrepôt Amazon en voie d’être syndiqué au Québec

Un premier entrepôt d’Amazon est en voie d’être syndiqué au Québec : la CSN a en effet déposé, vendredi, une requête auprès du Tribunal administratif du travail (TAT) pour représenter les 200 salarié-es de l’entrepôt DXT4 d’Amazon, situé à Laval.

« Après plusieurs mois d’efforts, les employé-es d’Amazon ont réussi à convaincre leurs collègues que c’est en se regroupant qu’on parvient à vaincre les plus grands », s’est réjouie la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

« Vendredi dernier, nous avons signifié au tribunal qu’une majorité d’employé-es de l’entrepôt DXT4 avaient adhéré à leur syndicat. Nous demandons au TAT de reconnaître leur volonté de se syndiquer et nous serons particulièrement vigilants à l’égard du comportement qu’adoptera la multinationale au cours des prochains jours », de poursuivre Caroline Senneville.

C’est en grand nombre que les salarié-es ont rallié le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amazon Laval–CSN au cours des dernières semaines. Selon les propos tenus par les employé-es, plusieurs facteurs expliquent leur insatisfaction à l’égard de leurs conditions de travail : des cadences de travail exagérées, des mesures de santé et de sécurité au travail totalement déficientes, sans parler des salaires nettement inférieurs à la rémunération offerte dans le secteur des entrepôts et des centres de distribution au Québec.

« Je tiens à saluer le courage et la détermination des travailleuses et des travailleurs d’Amazon. Depuis plusieurs mois, dans ses différents entrepôts au Québec, Amazon mène une campagne de peur en inondant les milieux de travail de propagande antisyndicale. Il est temps que l’intimidation cesse envers les employé-es et que les droits du travail soient respectés au Québec », affirme la présidente de la CSN.

Prochaines étapes

Au cours des prochains jours, le TAT communiquera avec la direction de l’entrepôt DXT4 d’Amazon afin de l’informer du dépôt d’une requête en accréditation et d’obtenir, comme prévu par le Code du travail du Québec, la liste des salarié-es de l’entreprise. Cette liste permettra au TAT de vérifier le caractère représentatif du syndicat, à savoir qu’une majorité des salarié-es (50 % + 1) en sont membres. Si une telle majorité est confirmée par le TAT, celui-ci émet alors une accréditation qui confirme la reconnaissance du syndicat pour représenter l’ensemble des salarié-es visés par la requête.

Connue pour ses antécédents antisyndicaux, la multinationale américaine pourrait être tentée d’user de mesures dilatoires ou autres stratégies pour freiner le processus de syndicalisation en cours. Le gonflement artificiel des listes, l’embauche massive de nouveau personnel et la diffusion de messages antisyndicaux figurent parmi les tactiques utilisées.

Rappelons toutefois que les lois du travail au Québec sont très strictes en matière d’ingérence patronale lors de processus de syndicalisation. En fonction des articles 12, 13 et 15 du Code du travail, Amazon ne peut entraver les activités d’une association de travailleurs ni user d’intimidation, de menaces ou de représailles à l’endroit de ceux-ci pour avoir exercé leurs droits.

« Nous tenons à rassurer les employé-es d’Amazon : nos équipes juridiques sont prêtes, vos droits seront respectés. Et nous enjoignons l’ensemble des travailleuses et des travailleurs des autres entrepôts d’Amazon au Québec : il est temps de se tenir debout et de faire valoir ses droits, même devant les géants ! », d’affirmer Caroline Senneville.

L’information sur l’actuelle campagne de syndicalisation d’Amazon au Québec peut être trouvée à l’adresse suivante : https://sesyndiquer.org/mawu/

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et parapublic, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

Renaud-Bray: un salon du livre sur le dos des travailleuses et des travailleurs!

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Librairie Renaud-Bray (CSN), qui représente les employé-es des succursales de Place Laurier et des Galeries de la Capitale, sont actuellement présents devant le Salon international du livre de Québec au Centre des congrès. Le but de leur présence est de distribuer des tracts pour faire éclater au grand jour leurs conditions de travail et les demandes démesurées de l’employeur dans le cadre de leur négociation.

La trésorière du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Librairie Renaud-Bray (CSN), Isabelle Nadeau, dénonce la situation « notre employeur veut nous faire reculer face à nos congés de maladie et nos horaires de travail. Pire encore, Renaud-Bray ne veut même pas reconnaître notre droit de prendre des pauses de 15 minutes durant nos quarts de travail, c’est inacceptable ! »

Le syndicat est présent de 11 h à 14 h pour distribuer ses tracts et se faire entendre par la population ainsi que pour soutenir leurs membres qui travaillent actuellement au Salon du livre. Renaud-Bray est un leader mondial de la librairie avec un chiffre d’affaires de plusieurs millions par année et le fait qu’il exige des reculs dans les conditions de travail, déjà exécrables, de ses travailleuses et travailleurs est simplement inhumain.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Librairie Renaud-Bray (CSN) regroupe 60 membres. Le syndicat est affilié à la Fédération du commerce (FC–CSN) qui regroupe près de 30 000 membres dans ses 360 syndicats, au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances et, bien sûr, à la CSN qui compte pour sa part plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

 

Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce–CSN | Hôtel Holiday Inn & Suites Montréal Centre-ville

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 12 février 2024, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce–CSN a été accrédité pour représenter :

Tous les salariés au sens du Code du travail à l’exception des salariés au département de la maintenance, de la restauration et tous ceux normalement exclus par la loi.

Ils ont choisi de quitter les TUAC 501 et de joindre la CSN pour bénéficier de meilleurs services, et lutter entre autres pour la réduction du nombre de chambres pour les préposées.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce–CSN est déjà affilié à la Fédération du commerce (FC–CSN), au Conseil central du Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Olymel, les porcs d’abord

Si vous lisez cette lettre au restaurant ce matin, vous croquerez peut-être une tranche de bacon produite en Ontario pour la première fois de votre vie. Vous ne goûtez pas la différence? Eh bien, pour des milliers de familles québécoises, ça en fait toute une!

Depuis un an, Olymel procède au laminage des emplois syndiqués dans ses usines de transformation de porcs du Québec. Quelques mois après avoir fermé sa plus vaste usine de transformation de porcs au Canada, celle de Vallée-Jonction, et fait disparaître d’autres usines de transformation ici, elle embauche maintenant ailleurs.

Tout récemment, Olymel transférait sa production de bacon destinée aux restaurants et aux institutions, de Drummondville vers Cornwall en Ontario. Bref, Olymel choisit de plus en plus de transformer dans ses usines de l’extérieur du Québec du porc québécois pour le revendre ensuite sur le marché québécois.

Mauvaises décisions

Olymel a reçu des centaines de millions en subvention et en investissement du gouvernement afin de sauver la «filière porcine québécoise». Doit-on comprendre que la filière porcine québécoise exclut de bons emplois pour les travailleurs du Québec?

Après avoir supprimé plus d’un millier d’emplois dans ses usines québécoises au cours de la dernière année, Olymel plaidait le mois dernier être devenue dépendante de pas moins de 1500 travailleurs étrangers temporaires. Rappelons que ceux-ci doivent respecter des conditions particulières pour demeurer au pays dont celle de demeurer à l’emploi exclusif d’Olymel. C’est la recette Olymel: le plus de profits possible.

Qu’Olymel se comporte ainsi ne surprendra pas ses travailleurs. Ils ont été les premiers témoins d’une succession de mauvaises décisions prises par les dirigeants, et ce, depuis la création d’Olymel, à partir d’autres abattoirs il y a 30 ans. Ils savent que la fierté québécoise d’Olymel se limite aux slogans. Ils savent depuis longtemps que chez Olymel, les porcs passent avant les humains.

Profits

Ce qui est le plus affligeant, c’est de constater qu’en 2024 ni Olymel ni son propriétaire, la coopérative Sollio, ni les producteurs de viande, ni même les élus aux différents paliers de gouvernement ne se soucient vraiment du sort de ces milliers de travailleurs.

Pourtant, si Olymel brasse aujourd’hui un chiffre d’affaires de 4,7 milliards de dollars, c’est bien grâce aux profits accumulés par la force de leurs bras et de leurs têtes et de leurs parents et de leurs grands-parents.

Et que dire de la CAQ? Vous rappelez-vous? On nous promettait de bons emplois dans toutes les régions du Québec. On ne savait pas trop de quels bons emplois François Legault parlait à l’époque. C’était pour se faire élire. Maintenant, on le sait.

De toute évidence, ça n’incluait pas les milliers de bons emplois déjà existants dans la transformation du porc québécois.

 

Alexandre Laviolette,
président,
Fédération du commerce (FC–CSN)

Lettre publiée dans le Journal de Montréal du 20 mars 2024

Les chauffeurs de camion acceptent l’entente de principe

Les membres du Syndicat des chauffeurs de camion de la Ferme Saint-Zotique–CSN acceptent à l’unanimité l’entente de principe pour le renouvellement de leur convention collective. Le nouveau contrat de travail prévoit une hausse salariale de près de 20 % en quatre ans.

Ferme St-Zotique appartient à Burnbrae Farms, la plus importante entreprise de classification d’œufs de consommation au Canada. Ses travailleurs étaient sans convention collective depuis avril 2023.

« Après deux séquences de grève et un long processus de conciliation, rendue particulièrement difficile en raison de l’attitude méprisante de l’employeur, nous obtenons finalement gain de cause », se réjouit le président du syndicat, Michel Dulude.

La nouvelle convention comprend notamment l’instauration d’une prime de fin de semaine, la bonification de la banque d’heures supplémentaires, la mise en place d’une banque de congés de maladie de même que l’amélioration des clauses de libérations syndicales et de celle empêchant la sous-traitance.

De plus, les clauses de santé et sécurité du travail ont été complètement revues et bonifiées, et ce, malgré le refus initial de l’employeur de négocier sur ces points. « En 2024, c’est incroyable qu’un employeur refuse non seulement de rehausser le niveau de santé et de sécurité de ses salariés, mais qu’il refuse même d’en parler ! » s’insurge Serge Monette, vice-président de la Fédération du commerce–CSN.

Gains majeurs
Réunie en assemblée le 25 février, la trentaine de salariés a adopté à 100 % l’entente de principe. Ce résultat constitue un appui sans équivoque des travailleurs envers leurs représentants, qui ont négocié pendant près d’un an avec un employeur méprisant. Lors de l’assemblée, les membres ont d’ailleurs dénoncé à l’unanimité l’attitude déplorable de Ferme St-Zotique/Burnbrae Farms lors de cette négociation.

« Au cours des derniers mois, les chauffeurs de camion de la Ferme St-Zotique se sont mobilisés à plusieurs reprises. Aujourd’hui, ces travailleurs peuvent être fiers des résultats », ajoute la présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN, Annette Herbeuval. « Avec cette convention, les chauffeurs de camion de la Ferme St-Zotique atteignent enfin les normes de l’industrie du camionnage. Toute la CSN salue leur solidarité et leur détermination », conclut la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

À propos
Le Syndicat des chauffeurs de camion de la Ferme Saint-Zotique–CSN est affilié à la Fédération du commerce–CSN, qui compte plus de 27 000 membres. Il fait également partie du Conseil central de la Montérégie–CSN, qui dénombre plus de 32 000 adhérents issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, dans la région. Pour sa part, la CSN regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Syndicat des travailleuses et travailleurs des Cuisines Gaspésiennes–CSN

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 4 décembre 2023, le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Cuisines Gaspésiennes–CSN a été accrédité pour représenter :

Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exclusion des vendeurs et des employés de bureau.

Syndiqué avec les Métallos, section locale 9258 depuis 1987, les travailleuses et travailleurs ont décidé par une forte majorité de joindre les rangs de la CSN afin de se donner de meilleurs services pour l’amélioration de leurs conditions de travail.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération du commerce, au Conseil central du Bas-Saint-Laurent et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.