Intimidation inacceptable de la part d’un commissaire

Un élu de la commission scolaire des Hauts-Cantons s’est conduit de façon agressive et inadéquate avec les représentants du Syndicat du personnel de soutien de la commission scolaire des Hauts-Cantons – CSN (SPSCSHC – CSN). Cette situation perdure depuis un certain temps, mais a culminé lors d’une rencontre du comité de relations de travail (CRT), le 4 février dernier. « Nous ne pouvons plus accepter de subir un climat agressif lors de nos CRT », a déclaré Julie Bolduc, qui ajoute que le comportement du commissaire de Compton et vice-président du Conseil des commissaires, André Couture, nuit au bon déroulement de ces rencontres depuis longtemps.

Les agissements du commissaire Couture feront maintenant l’objet de plaintes à la commission scolaire. Le SPSCSHC – CSN invoquera notamment le non-respect du Règlement établissant le code d’éthique et de déontologie du commissaire de la Commission scolaire des Hauts-Cantons ainsi que de la Politique pour contrer la violence en milieu de travail de cette dernière. De plus, cette attitude du commissaire va à l’encontre de la politique du ministère de l’Éducation qui cherche à contrer la violence et l’intimidation dans les écoles du Québec.

Une situation unique

Le SPSCSHC – CSN souligne par ailleurs que la Commission scolaire des Hauts-Cantons est la seule des 33 commissions scolaires dont le personnel est syndiqué à la FEESP – CSN qui permet la présence d’élus scolaires aux CRT. Il s’agit habituellement d’instances qui relèvent des directions et des ressources humaines. Le syndicat fera donc des représentations auprès de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Marie Malavoy, afin qu’aucun commissaire ne siège plus aux CRT du personnel de soutien. Le SPSCSHC estime que la commission scolaire des Hauts-Cantons devrait suivre l’exemple de la très grande majorité des autres commissions scolaires québécoises et laisser les directions et les ressources humaines s’occuper des relations de travail.

À propos du SPSCSHC – CSN

Le SPSCSHC – CSN représente plus de 400 salarié-es, en majorité des femmes travaillant à temps partiel au sein des établissements de la commission scolaire des Hauts-Cantons. Les grands secteurs d’emploi qu’il représente sont les suivants : manuel, administratif, technique, adaptation scolaire, service de garde, cafétéria et surveillance d’élève.

À propos de la FEESP-CSN

La Fédération des employées et employés de services publics compte plus de 400 syndicats affiliés représentant environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Vote de grève dans trois syndicats de transport scolaire

Quatre syndicats CSN du transport scolaire de l’Estrie sont présentement en négociation pour le renouvellement de leur convention collective soit ;

– Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire des autobus des Cantons – CSN – Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus de l’Estrie – CSN – Syndicat des travailleuses et des travailleurs des autobus la Sapinière – CSN – Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Autobus Coaticook- CSN

La triste similitude de ces quatre négociations est l’écart important entre les demandes syndicales et les offres patronales notamment au point de vue salarial, déclare Denis Beaudin président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie – CSN. Dans certains cas, l’employeur offre moins que l’indice des prix à la consommation alors que minimalement cet ajustement lui est octroyé par la commission scolaire, et ce, à chaque année, ajoute-t-il.

Devant le fossé qui sépare les parties, chacun des syndicats a décidé d’aller de l’avant et de consulter ses membres afin d’obtenir un mandat de grève.

Ainsi, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire des autobus des Cantons – CSN, s’est réuni en assemblée générale le 31 octobre 2013 et c’est dans une proportion de 87 % que le mandat leur a été confié.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des autobus la Sapinière – CSN, pour sa part, a obtenu un tel mandat le 29 janvier dernier, et ce, à 95 %.

Finalement, c’est hier soir que les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus de l’Estrie – CSN se sont prononcés, eux aussi, en faveur de la grève, et ce, à 92 %.

Le comité de négociation du Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Autobus Coaticook- CSN est présentement à la table de négociation. Les dernières offres patronales ne présageaient pas du tout une entente de principe et il serait fort possible que les membres aient à se prononcer, eux aussi, sur un mandat de grève, et ce, d’ici les prochaines semaines, précise monsieur Beaudin.

Le moment du déclenchement de cette grève n’a pas encore été fixé pour le moment et la durée de celle-ci non plus, conclut Monsieur Beaudin.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire des autobus des Cantons – CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus de l’Estrie – CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des autobus la Sapinière – CSN et le Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Autobus Coaticook- CSN sont affiliés à la Confédération des syndicats nationaux, au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie et à la Fédération des employées et employés des services publics – CSN (FEESP), qui compte plus de 400 syndicats, représentant environ 58 000 membres œuvrant dans le domaine des services public et parapublic.

Négociations difficiles

Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie et la Fédération de la santé et des services sociaux – CSN dénoncent les propriétaires de la Résidence Bellevue qui font traîner les négociations pour le renouvellement de la convention collective échue depuis le mois d’août 2012, soit maintenant 17 mois.

« Maintenant qu’il a réglé ses problèmes avec l’Agence de la santé et des services sociaux concernant l’accréditation de la Résidence, et ce, avec l’appui des travailleuses et des travailleurs et de la CSN – Estrie, l’employeur doit reconnaître le travail de la quinzaine de ses employé-es », a affirmé le président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie, monsieur Denis Beaudin.

L’employeur demande un gel des salaires. La CSN a demandé à la firme MCE-Conseils de vérifier la situation financière de la résidence. L’employeur a accepté, mais refuse toute collaboration pour fournir certaines données. « Aucun employeur ne peut se permettre d’appauvrir ses employé-es sans démontrer hors de tout doute que sa situation financière est précaire », déclare monsieur Beaudin.

« Les relations de travail sont difficiles et l’employeur a dû reconnaître, le 9 décembre dernier, à la suite d’une mise en demeure de la CSN, qu’il avait mal agi en ne respectant pas le Code du travail », affirme monsieur Luc Poirier, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres d’hébergement privés de l’Estrie – CSN.

Le ministère du Travail a nommé un conciliateur dans le dossier et une première rencontre est prévue le 4 février 2014. Si l’employeur ne respecte pas les travailleuses et les travailleurs, ceux-ci accentueront la pression durant les prochaines semaines.

La FSSS-CSN est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux regroupant 125 000 salarié-es de tous les titres d’emploi, tant dans le secteur privé que dans le secteur public, dont 3000 salarié-es œuvrant dans les centres d’hébergement privés. Elle est affiliée à la Confédération des syndicats nationaux, qui compte 300 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

L’entente de principe est adoptée à 100 %

Réunis en assemblée générale le mercredi 10 juillet 2013, les travailleuses et les travailleurs de la municipalité de Stoke, affiliés à la CSN, ont accepté dans une proportion de 100 % l’entente de principe intervenue en négociation. La convention collective était échue depuis le 31 mars 2013. Cette dernière aura une durée de 5 ans. Cette entente prévoit le même règlement qui a déjà été accepté à Cookshire-Eaton, concernant les cinq éléments de la plateforme de négociation coordonnée du secteur municipal en Estrie.

 

« La CSN est très heureuse de ce règlement concernant les cinq éléments de la plateforme qui assure de meilleures conditions de travail aux salarié-es », s’est exprimé M. Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie.

Cette négociation, qui s’est déroulée dans un excellent climat, où l’employeur était sensible aux demandes des syndiqué-es, a également donné des résultats intéressants en ce qui concerne les demandes locales :

  • Un plancher d’emploi pour tous les salariés permanents temps complet;
  • La protection contre la sous-traitance pour les salariés occasionnels;
  • Prime de nuit de 1,25 $/heure pour le déneigement.

« Cette seconde entente dans le cadre de la négociation coordonnée municipale en Estrie, vient consolider les cinq éléments de la plateforme pour les négociations des autres municipalités en Estrie », a ajouté Yvon Godin, vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Rappelons que les employés des municipalités de Stratford et de Richmond devraient entreprendre leur négociation à compter de l’automne 2013.

Le SEMB-SAQ dénonce l’ouverture d’une agence

Le SEMB-SAQ (Syndicat des employés de magasins et de bureaux de la SAQ) dénonce et s’oppose à la décision de la SAQ d’ouvrir une agence dans l’arrondissement de Bromptonville. Dernièrement, la SAQ a fait l’annonce qu’elle ouvrira 40 nouvelles agences dans différentes localités du Québec. Lors de cette annonce, la SAQ mentionnait : « que l’ouverture de ces agences devait se faire dans des petites localités ou communautés et non pas dans des “zones urbaines” ».

Dans les faits, la SAQ, en ouvrant une agence à Bromptonville, va à l’encontre même de sa politique et/ou de ses propres critères qu’elle s’était donnés en ce qui concerne l’ouverture de nouvelles agences. Ce que les décideurs de la SAQ, qui n’ont d’ailleurs la plupart du temps aucun attachement ou intérêt dans leurs décisions pour les gens des régions, ne savent pas que Bromptonville est un arrondissement de la Ville de Sherbrooke et non une petite localité, comme ils le prétendent.

Dans un article paru dans un cahier spécial de La Tribune du vendredi 24 mai dernier, monsieur François Gougeon, journaliste, fait mention que l’arrondissement de Bromptonville est en pleine expansion. Faisant référence à une étude faite par M. Jérémy Dépault, chargé de projet au compte de Commerce Sherbrooke, il mentionne au sujet de l’arrondissement de Bromptonville « par son milieu de vie unique à Sherbrooke en raison de son noyau urbain chaleureux, dynamique et habité par une histoire, le secteur mérite d’être mieux connu des populations environnantes et devrait pouvoir améliorer considérablement son offre commerciale, surtout en matière de biens courants et de services de proximité ».

La SAQ est une entreprise d’État qui a comme mandat de faire la vente de boissons alcoolisées de façon responsable et également de bien desservir l’ensemble de la population sur tout le territoire québécois. Le SEMB dénonce donc cette situation d’ouverture d’une agence dans l‘arrondissement de Bromptonville et demande à la SAQ de réviser cette décision en offrant à la population de l’arrondissement de Bromptonville une succursale de la SAQ. Au même titre que les arrondissements de Rock Forest, Fleurimont, Lennoxville et de tous les autres. La population de l’arrondissement de Bromptonville doit avoir le même service que l’ensemble de la population de Sherbrooke en ayant leur succursale de la SAQ.