Appui à Raif Badawi, prisonnier d’opinions en Arabie saoudite

Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie, représenté par M. Denis Beaudin, président, tient à donner tout son appui à M. Raif Badawi, prisonnier d’opinions en Arabie saoudite depuis le 17 juin 2012. Sa conjointe, Ensaf Haider, et ses trois enfants sont réfugiés politiques au Canada depuis novembre 2013 et demeurent à Sherbrooke.

M. Badawi est un jeune blogueur saoudien de 30 ans, créateur et éditeur du site Web « Les Libéraux saoudiens », une plateforme qui encourage le débat politique et social en Arabie saoudite. Il y prône l’égalité entre les croyances et encourage les citoyens saoudiens à donner leur opinion sur le rôle de la religion dans leur pays.

Raif Badawi a été arrêté le 17 juin 2012, puis condamné à sept ans de prison et six cents coups de fouet en juillet 2013 pour avoir créé « un site web portant atteinte à la sécurité publique et ridiculisant des personnalités islamiques ». Un nouveau jugement rendu le 7 mai 2014 le condamne à dix ans de prison et mille coups de fouet. Il est accusé d’avoir ridiculisé la Commission saoudienne pour la promotion de la vertu et la prévention du vice, également appelée « police religieuse », dans la conclusion de son article : «  Nous nous félicitons que la Commission pour la promotion de la vertu nous enseigne la vertu et qu’elle se soucie autant que tous les Saoudiens aillent au paradis. » Il est également accusé de ne pas avoir retiré des articles publiés par d’autres sur son site, notamment un texte suggérant que l’université de l’imam Mahamed ibn Saud était devenue un «  nid à terroristes ».

M. Badawi a subi, selon son avocat, un procès rempli d’irrégularités. Par exemple, un des juges ayant pris part à la cause a fait annuler la condamnation d’apostasie, soit le fait de renoncer à sa religion (M. Badawi se dit d’ailleurs lui-même toujours musulman) pour la remplacer par une peine plus clémente. Malgré cela, Raif Badawi est toujours en prison, en attente d’un nouveau procès lors duquel il risque d’être rejugé pour apostasie et ainsi condamné à la peine de mort, ce qui va à l’encontre du droit international.

Ensaf Haider se bat pour que son mari recouvre sa liberté, et le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie est fier d’appuyer ses démarches et affirme haut et fort sa solidarité à l’égard de M. Badawi et sa famille.

 

Journées de grève reportées de quelques jours et manifestation prévue le 29 avril

Les dirigeant-es des 3 syndicats du transport scolaire ont tenu une rencontre mardi soir afin de faire le point sur l’avancement de leur négociation. À la conclusion de cette rencontre, il a été convenu de reporter les journées de grève qui étaient prévues le 29 et le 30 avril et le 1er mai, et de laisser une chance de plus aux négociations en cours. Ils maintiendront la pression d’ici là, notamment par une grande manifestation prévue à Sherbrooke le 29 avril prochain et annonceront à cette occasion quand se tiendront les trois jours de grève.

« Nous avons été sensibles au fait que l’épreuve de français de secondaire 5 se tiendrait le 1er mai prochain », affirme d’entrée de jeu monsieur Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie – CSN (CCSNE-CSN). « L’objectif des conductrices et des conducteurs est d’avoir l’appui des élèves et des parents afin d’obtenir des conditions de travail décentes, pas de nuire aux jeunes qui doivent impérativement passer cet examen », précise le leader syndical.

« Les conductrices et conducteurs sont des gens fiers de leur métier, qui souhaitent que tout se passe dans les règles de l’art », affirme monsieur Beaudin. « Nous voulions respecter les délais prévus au Code du travail pour déclencher une grève lorsqu’il y a négociation et ainsi nous assurer que l’arrêt de travail soit légal. Dans les circonstances, nous annoncerons la tenue des trois journées de grève lors de notre manifestation du 29 avril prochain dans les rues de Sherbrooke », ajoute-t-il.

« Une entente est à la portée des employeurs. Nous leur donnons quelques jours de plus. Les conductrices et les conducteurs sont loin d’être gourmands, bien au contraire. Ces femmes et ces hommes, qui chaque jour s’occupent de nos enfants, méritent le respect et cela passe par des conditions de travail et des salaires décents », ajoute monsieur Yvon Godin, vice-président de la FEESP-CSN et responsable du secteur transport scolaire.

Rappelons que le règlement obtenu chez Autobus des Cantons accorde un total de 5 journées de maladie ainsi que des augmentations salariales se traduisant par l’indexation de l’indice des prix à la consommation bonifiée de 1 % la première année et de 0.5 % pour les 4 autres années.

Des rencontres de négociation sont prévues et s’avèrent cruciales pour convenir d’une entente avant que ne s’entame une grève de trois jours. Ainsi, le STT d’Autobus Coaticook, en a tenu une hier le 24 avril. Ce sera au tour du STT Autobus de l’Estrie aujourd’hui le 25 avril. Finalement, le STT des Autobus La Sapinière tiendra une séance de négociation le 28 avril.

Les conductrices et les conducteurs feront une manifestation dans les rues de Sherbrooke, mardi le 29 avril prochain, pour réaffirmer haut et fort leur détermination à obtenir des conditions de travail décentes et annonceront à la population les dates des trois journées de grève qu’ils tiendront.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus de l’Estrie – CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus La Sapinière – CSN ainsi que le Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Autobus Coaticook – CSN sont affiliés à la Confédération des syndicats nationaux, au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie et à la Fédération des employées et employés des services publics – CSN (FEESP). Le secteur transport scolaire de la FEESP-CSN regroupe cinquante-sept syndicats et représente environ 3 000 travailleuses et travailleurs.

Intimidation inacceptable de la part d’un commissaire

Un élu de la commission scolaire des Hauts-Cantons s’est conduit de façon agressive et inadéquate avec les représentants du Syndicat du personnel de soutien de la commission scolaire des Hauts-Cantons – CSN (SPSCSHC – CSN). Cette situation perdure depuis un certain temps, mais a culminé lors d’une rencontre du comité de relations de travail (CRT), le 4 février dernier. « Nous ne pouvons plus accepter de subir un climat agressif lors de nos CRT », a déclaré Julie Bolduc, qui ajoute que le comportement du commissaire de Compton et vice-président du Conseil des commissaires, André Couture, nuit au bon déroulement de ces rencontres depuis longtemps.

Les agissements du commissaire Couture feront maintenant l’objet de plaintes à la commission scolaire. Le SPSCSHC – CSN invoquera notamment le non-respect du Règlement établissant le code d’éthique et de déontologie du commissaire de la Commission scolaire des Hauts-Cantons ainsi que de la Politique pour contrer la violence en milieu de travail de cette dernière. De plus, cette attitude du commissaire va à l’encontre de la politique du ministère de l’Éducation qui cherche à contrer la violence et l’intimidation dans les écoles du Québec.

Une situation unique

Le SPSCSHC – CSN souligne par ailleurs que la Commission scolaire des Hauts-Cantons est la seule des 33 commissions scolaires dont le personnel est syndiqué à la FEESP – CSN qui permet la présence d’élus scolaires aux CRT. Il s’agit habituellement d’instances qui relèvent des directions et des ressources humaines. Le syndicat fera donc des représentations auprès de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Marie Malavoy, afin qu’aucun commissaire ne siège plus aux CRT du personnel de soutien. Le SPSCSHC estime que la commission scolaire des Hauts-Cantons devrait suivre l’exemple de la très grande majorité des autres commissions scolaires québécoises et laisser les directions et les ressources humaines s’occuper des relations de travail.

À propos du SPSCSHC – CSN

Le SPSCSHC – CSN représente plus de 400 salarié-es, en majorité des femmes travaillant à temps partiel au sein des établissements de la commission scolaire des Hauts-Cantons. Les grands secteurs d’emploi qu’il représente sont les suivants : manuel, administratif, technique, adaptation scolaire, service de garde, cafétéria et surveillance d’élève.

À propos de la FEESP-CSN

La Fédération des employées et employés de services publics compte plus de 400 syndicats affiliés représentant environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Vote de grève dans trois syndicats de transport scolaire

Quatre syndicats CSN du transport scolaire de l’Estrie sont présentement en négociation pour le renouvellement de leur convention collective soit ;

– Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire des autobus des Cantons – CSN – Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus de l’Estrie – CSN – Syndicat des travailleuses et des travailleurs des autobus la Sapinière – CSN – Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Autobus Coaticook- CSN

La triste similitude de ces quatre négociations est l’écart important entre les demandes syndicales et les offres patronales notamment au point de vue salarial, déclare Denis Beaudin président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie – CSN. Dans certains cas, l’employeur offre moins que l’indice des prix à la consommation alors que minimalement cet ajustement lui est octroyé par la commission scolaire, et ce, à chaque année, ajoute-t-il.

Devant le fossé qui sépare les parties, chacun des syndicats a décidé d’aller de l’avant et de consulter ses membres afin d’obtenir un mandat de grève.

Ainsi, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire des autobus des Cantons – CSN, s’est réuni en assemblée générale le 31 octobre 2013 et c’est dans une proportion de 87 % que le mandat leur a été confié.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des autobus la Sapinière – CSN, pour sa part, a obtenu un tel mandat le 29 janvier dernier, et ce, à 95 %.

Finalement, c’est hier soir que les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus de l’Estrie – CSN se sont prononcés, eux aussi, en faveur de la grève, et ce, à 92 %.

Le comité de négociation du Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Autobus Coaticook- CSN est présentement à la table de négociation. Les dernières offres patronales ne présageaient pas du tout une entente de principe et il serait fort possible que les membres aient à se prononcer, eux aussi, sur un mandat de grève, et ce, d’ici les prochaines semaines, précise monsieur Beaudin.

Le moment du déclenchement de cette grève n’a pas encore été fixé pour le moment et la durée de celle-ci non plus, conclut Monsieur Beaudin.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire des autobus des Cantons – CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus de l’Estrie – CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des autobus la Sapinière – CSN et le Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Autobus Coaticook- CSN sont affiliés à la Confédération des syndicats nationaux, au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie et à la Fédération des employées et employés des services publics – CSN (FEESP), qui compte plus de 400 syndicats, représentant environ 58 000 membres œuvrant dans le domaine des services public et parapublic.

Négociations difficiles

Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie et la Fédération de la santé et des services sociaux – CSN dénoncent les propriétaires de la Résidence Bellevue qui font traîner les négociations pour le renouvellement de la convention collective échue depuis le mois d’août 2012, soit maintenant 17 mois.

« Maintenant qu’il a réglé ses problèmes avec l’Agence de la santé et des services sociaux concernant l’accréditation de la Résidence, et ce, avec l’appui des travailleuses et des travailleurs et de la CSN – Estrie, l’employeur doit reconnaître le travail de la quinzaine de ses employé-es », a affirmé le président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie, monsieur Denis Beaudin.

L’employeur demande un gel des salaires. La CSN a demandé à la firme MCE-Conseils de vérifier la situation financière de la résidence. L’employeur a accepté, mais refuse toute collaboration pour fournir certaines données. « Aucun employeur ne peut se permettre d’appauvrir ses employé-es sans démontrer hors de tout doute que sa situation financière est précaire », déclare monsieur Beaudin.

« Les relations de travail sont difficiles et l’employeur a dû reconnaître, le 9 décembre dernier, à la suite d’une mise en demeure de la CSN, qu’il avait mal agi en ne respectant pas le Code du travail », affirme monsieur Luc Poirier, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres d’hébergement privés de l’Estrie – CSN.

Le ministère du Travail a nommé un conciliateur dans le dossier et une première rencontre est prévue le 4 février 2014. Si l’employeur ne respecte pas les travailleuses et les travailleurs, ceux-ci accentueront la pression durant les prochaines semaines.

La FSSS-CSN est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux regroupant 125 000 salarié-es de tous les titres d’emploi, tant dans le secteur privé que dans le secteur public, dont 3000 salarié-es œuvrant dans les centres d’hébergement privés. Elle est affiliée à la Confédération des syndicats nationaux, qui compte 300 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

L’entente de principe est adoptée à 100 %

Réunis en assemblée générale le mercredi 10 juillet 2013, les travailleuses et les travailleurs de la municipalité de Stoke, affiliés à la CSN, ont accepté dans une proportion de 100 % l’entente de principe intervenue en négociation. La convention collective était échue depuis le 31 mars 2013. Cette dernière aura une durée de 5 ans. Cette entente prévoit le même règlement qui a déjà été accepté à Cookshire-Eaton, concernant les cinq éléments de la plateforme de négociation coordonnée du secteur municipal en Estrie.

 

« La CSN est très heureuse de ce règlement concernant les cinq éléments de la plateforme qui assure de meilleures conditions de travail aux salarié-es », s’est exprimé M. Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie.

Cette négociation, qui s’est déroulée dans un excellent climat, où l’employeur était sensible aux demandes des syndiqué-es, a également donné des résultats intéressants en ce qui concerne les demandes locales :

  • Un plancher d’emploi pour tous les salariés permanents temps complet;
  • La protection contre la sous-traitance pour les salariés occasionnels;
  • Prime de nuit de 1,25 $/heure pour le déneigement.

« Cette seconde entente dans le cadre de la négociation coordonnée municipale en Estrie, vient consolider les cinq éléments de la plateforme pour les négociations des autres municipalités en Estrie », a ajouté Yvon Godin, vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Rappelons que les employés des municipalités de Stratford et de Richmond devraient entreprendre leur négociation à compter de l’automne 2013.

Le SEMB-SAQ dénonce l’ouverture d’une agence

Le SEMB-SAQ (Syndicat des employés de magasins et de bureaux de la SAQ) dénonce et s’oppose à la décision de la SAQ d’ouvrir une agence dans l’arrondissement de Bromptonville. Dernièrement, la SAQ a fait l’annonce qu’elle ouvrira 40 nouvelles agences dans différentes localités du Québec. Lors de cette annonce, la SAQ mentionnait : « que l’ouverture de ces agences devait se faire dans des petites localités ou communautés et non pas dans des “zones urbaines” ».

Dans les faits, la SAQ, en ouvrant une agence à Bromptonville, va à l’encontre même de sa politique et/ou de ses propres critères qu’elle s’était donnés en ce qui concerne l’ouverture de nouvelles agences. Ce que les décideurs de la SAQ, qui n’ont d’ailleurs la plupart du temps aucun attachement ou intérêt dans leurs décisions pour les gens des régions, ne savent pas que Bromptonville est un arrondissement de la Ville de Sherbrooke et non une petite localité, comme ils le prétendent.

Dans un article paru dans un cahier spécial de La Tribune du vendredi 24 mai dernier, monsieur François Gougeon, journaliste, fait mention que l’arrondissement de Bromptonville est en pleine expansion. Faisant référence à une étude faite par M. Jérémy Dépault, chargé de projet au compte de Commerce Sherbrooke, il mentionne au sujet de l’arrondissement de Bromptonville « par son milieu de vie unique à Sherbrooke en raison de son noyau urbain chaleureux, dynamique et habité par une histoire, le secteur mérite d’être mieux connu des populations environnantes et devrait pouvoir améliorer considérablement son offre commerciale, surtout en matière de biens courants et de services de proximité ».

La SAQ est une entreprise d’État qui a comme mandat de faire la vente de boissons alcoolisées de façon responsable et également de bien desservir l’ensemble de la population sur tout le territoire québécois. Le SEMB dénonce donc cette situation d’ouverture d’une agence dans l‘arrondissement de Bromptonville et demande à la SAQ de réviser cette décision en offrant à la population de l’arrondissement de Bromptonville une succursale de la SAQ. Au même titre que les arrondissements de Rock Forest, Fleurimont, Lennoxville et de tous les autres. La population de l’arrondissement de Bromptonville doit avoir le même service que l’ensemble de la population de Sherbrooke en ayant leur succursale de la SAQ.