Des profs de cégeps de tous les coins du Québec réunis à Baie-Comeau

Plus de 120 représentantes et représentants des cégeps provenant de tous les coins du Québec ont convergé vers Baie-Comeau pour la tenue de leur réunion du regroupement cégep de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN).

Après notamment, Montmagny, Saint-Georges, Trois-Rivières, Joliette et Chicoutimi, c’est donc maintenant au tour de Baie-Comeau d’être l’hôte de l’événement. Certains participantes et participants sont venus d’aussi loin que Rouyn-Noranda, Granby et Gatineau. La FNEEQ-CSN représente 85 % de tous les profs de cégeps au Québec, et plus précisément 80 % des profs en région, dont celles et ceux qui enseignent dans l’Est de la province à Baie-Comeau, Sept-Îles, Carleton et Grande-Rivière.

« L’apport des cégeps au développement régional est essentiel et notre présence ici est aussi là pour le souligner. Nous sommes cependant inquiets des impacts du déclin démographique sur les cégeps de petite taille qu’on retrouve principalement en région. C’est au centre de nos préoccupations et la solution passe par une solidarité à tous les niveaux », précise Yves de Repentigny, vice-président et responsable du regroupement cégep de la FNEEQ-CSN.

Le colloque à Saguenay sur le développement des cégeps en région initié par la FNEEQ-CSN en 2013, a d’ailleurs permis d’identifier des pistes de solution. La FNEEQ-CSN s’attend à ce que le ministre Roberge s’en inspire et annonce prochainement un nouveau mode de financement des petites cohortes d’étudiantes et d’étudiants assurant ainsi la pérennité de certains programmes. « Ce serait un pas dans la bonne direction, mais le ministre Roberge devra en faire davantage pour réellement consolider les établissements en région », poursuit Yves de Repentigny.

La négociation nationale
La réunion qui se déroule jeudi et vendredi à l’Hôtel Le Manoir Baie-Comeau est une étape importante pour la négociation nationale de la convention collective qui débutera à l’automne.

« Nous sommes à déterminer le cahier de négociation afin de pouvoir consulter nos membres. Les travaux ont débuté il y a quelques mois déjà. Nous tenons à ce que les demandes syndicales reflètent bien la volonté des profs de cégep sur le terrain. Nous sommes engagés dans une démarche réellement démocratique et transparente », souligne, pour sa part, Caroline Quesnel, présidente de la FNEEQ-CSN.

Fondée en 1969, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ) représente près de 18 000 profs de cégep, soit 85 % des enseignantes et des enseignants du réseau collégial, répartis dans 46 syndicats dans toutes les régions du Québec. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

L’employeur doit revenir à la table de négociation

Lors d’un rassemblement tenu ce matin devant la caisse populaire Desjardins de Hauterive, appuyé par plusieurs travailleuses et travailleurs syndiqués de la CSN, le Syndicat régional des salariées des Caisses Desjardins de la Côte-Nord–CSN a lancé un appel à l’employeur pour que celui-ci revienne rapidement à la table de négociation.

« Même si Desjardins se targue d’être un bon employeur, nous sommes actuellement sans contrat de travail, et ce, depuis 22 mois. Alors que nous demandions le statu quo, la partie patronale ne cherche qu’à faire reculer les conditions de travail que nous avons acquises depuis longtemps, ce que nous refusons catégoriquement. Depuis le 3 mai dernier, date où nous avons voté la grève générale illimitée à 97 %, l’employeur laisse volontairement traîner la négociation, de dénoncer Chantale Vaillancourt, présidente du syndicat. Le 3 mai dernier, lorsque nous nous sommes présentés à la table de négociation, nous avons pourtant déposé une contre-offre globale et proposé plusieurs solutions sur différents enjeux, dont l’ancienneté et les horaires de travail pour lesquels l’employeur est en demande, mais celui-ci n’a rien voulu concéder en échange. »

« Lors des rares conflits que nous traversons, ça n’a tout simplement pas de bon sens de ne pas avoir de rencontres durant un mois. Or, depuis le 3 mai, l’employeur proposait seulement des dates de négociation au début du mois de juin. Que ce soit sur les services aux membres ou sur les travailleuses et travailleurs, l’employeur devra vivre avec les conséquences négatives de ce conflit. Depuis le début, nous prétendons que les mandats de négociation viennent directement de la Fédération des caisses Desjardins qui veut à tout prix niveler les conditions générales de ses salarié-es vers le bas. Si c’est le cas, nous trouvons encore plus inconcevable que la haute direction du mouvement cautionne une telle attitude de mépris envers ses membres et ses salarié-es », de déclarer Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord.

Le syndicat demande l’appui et le respect de la population en leur demandant de ne pas franchir la ligne de piquetage des employé-es de la caisse Desjardins de Hauterive. Cet appui aidera les syndiqué-es à régler plus rapidement leurs différends avec Desjardins.

À propos

La Fédération du commerce (CSN) regroupe des femmes et des hommes partout au Québec, dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme. La fédération représente près de 2000 travailleuses et travailleurs de Desjardins partout au Québec. La fédération compte près de 30 000 membres, regroupés au sein de 330 syndicats. Le Conseil central Côte-Nord–CSN regroupe plus de 50 syndicats représentant sur une base régionale plus de 5500 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.

 

 

 

 

Traversiers pour la Davie : une bonne nouvelle qui se faisait attendre

La CSN se réjouit de l’intention du gouvernement fédéral d’octroyer au chantier maritime Davie le contrat de la construction de deux nouveaux traversiers devant assurer la liaison entre les Îles-de-la-Madeleine, l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse.

« Depuis des mois, des années que nous déplorons le fait qu’Ottawa ait largement ignoré le chantier Davie lors de l’attribution de contrats publics, un chantier qui représente pas moins de la moitié de la capacité de construction navale au Canada, affirme Jacques Létourneau, président de la CSN. Le gouvernement fédéral annonce aujourd’hui son intention de conclure un marché avec la Davie pour deux nouveaux traversiers, c’est une bonne nouvelle que nous attendions depuis trop longtemps. Maintenant, nous allons attendre les signatures officielles afin d’évaluer les répercussions directes en matière d’emploi pour le chantier de Lévis. »

La centrale syndicale prend acte des termes du préavis d’adjudication de contrat diffusé par le gouvernement fédéral et demeure convaincue que seul le chantier maritime de la Davie puisse répondre aux exigences du gouvernement fédéral. « Le travailleuses et les travailleurs de la Davie ont maintes fois démontré leur capacité à pouvoir livrer les commandes dans les délais prévus et sans dépassement de coûts. On ne se racontera pas d’histoire, les autres chantiers maritimes canadiens ont reçu tellement de contrats du fédéral qu’ils ne pourraient jamais livrer ces deux traversiers dans les délais prévus », de constater le président de la CSN.

Une centaine de personnes réunies à l’Assomption contre les maternelles 4 ans

Dans le cadre de la campagne 4 ans, c’pas grand, les participantes et participants du congrès du Conseil central de Lanaudière se sont réunis devant le bureau de circonscription de François Legault pour dénoncer l’entêtement du premier ministre à aller de l’avant avec le projet de maternelle 4 ans mur à mur.

« Le gouvernement veut étendre à grands frais les maternelles 4 ans partout au Québec alors que nous disposons d’un réseau de services de garde éducatif qui réalise déjà un très bon travail et qui pourrait faire encore plus si on y investissait une partie de l’argent prévu pour les maternelles 4 ans. Notre présence ici vise donc une fois de plus à exprimer notre opposition à ce projet. Cet après-midi, nous rencontrons le caucus de la CAQ de Lanaudière pour lui remettre une pétition de plusieurs centaines de signatures. Il faut que le gouvernement entende le rejet de son projet par la population », a souligné la présidente du Conseil central de Lanaudière, Francine Ranger.

Rappelons que le samedi 11 mai dernier, 300 personnes se sont réunies au parc Antonio-Barrette dans le cadre d’une fête familiale pour manifester leur désaccord face au projet.

Des spécialistes reconnues
Le secrétaire-trésorier du Conseil central de Lanaudière, Luc Tremblay, a pour sa part vanté les services des réseaux des CPE et des RSG au Québec. « Les spécialistes en petite enfance invitent le gouvernement à choisir des services de garde de qualité et axés sur les besoins de l’enfance. Les CPE et les RSG offrent des services exceptionnels qui sont reconnus par tous les intervenants. Ils permettent un lien d’attachement fort, sécuritaire et stable. Nous pouvons répondre convenablement aux besoins des enfants en plein développement », a-t-il souligné en ajoutant :

Les diagnostics et les suivis d’enfants en difficulté d’apprentissage par des professionnels peuvent se faire aussi bien en CPE et en milieu familial qu’à l’école. « Le problème est le manque généralisé de ces ressources spécialisées tant dans le réseau scolaire que dans celui de la santé et des services sociaux. Pas besoin de classes à 800 000 $ pour régler ça. S’il investissait dans les services spécialisés l’argent qu’il veut mettre dans les maternelles 4 ans, il atteindrait le même résultat », a-t-il poursuivi.

« Ce projet est une catastrophe financière annoncée, a conclu Francine Ranger. Le gouvernement en est bien conscient. Il doit entendre raison et reculer. »

 

Des demandes concrètes pour répondre aux immenses besoins

Des réseaux publics désorganisés, une main-d’œuvre qui se fait rare et des travailleuses et des travailleurs à bout de souffle; c’est dans ce contexte difficile, où il est urgent d’agir, que la CSN lance une vaste opération de consultation de ses membres pour déterminer les demandes à déposer au gouvernement du Québec pour la prochaine ronde de négociation. Les conventions collectives arrivant à échéance le 31 mars 2020, quelque 150 000 membres CSN du secteur public seront appelés, au cours des prochains mois, à se prononcer en assemblée générale sur diverses propositions, notamment sur les conditions de travail et de pratique et sur les salaires. Ils devront aussi évaluer si le projet qui leur est soumis répond aux besoins criants des femmes et des hommes qui s’occupent chaque jour de la population québécoise.

Des milieux de travail en crise
« Ça fait des années qu’on le répète, les travailleuses et les travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation et des organismes gouvernementaux font face à une surcharge de travail importante et se retrouvent trop souvent en situation de précarité, affirme Caroline Senneville, vice-présidente de la CSN. La situation est difficile depuis longtemps, mais elle s’est aggravée avec les compressions massives et le sous-financement chronique des années de gouvernance libérale. La CAQ dit vouloir faire les choses autrement; M. Legault ne devra donc pas s’étonner de retrouver des revendications pour des investissements majeurs pour améliorer la qualité et l’accessibilité des services publics. »

Les conditions de travail et de pratique se négociant essentiellement aux tables sectorielles, les investissements demandés devront permettre de dégager des marges financières importantes pour permettre aux différents secteurs de convenir des solutions à mettre en place pour régler les nombreuses problématiques dans les milieux de travail. « C’est souvent au détriment de leur santé que les travailleuses et les travailleurs ont réussi à maintenir des services de qualité pour la population. Ça ne peut plus durer. »

Des salaires insuffisants et non compétitifs
« On sera aussi en demande sur les salaires, ajoute Mme Senneville. Au fil des conventions collectives, certaines fois négociées, d’autres fois décrétées, les hausses salariales de nos membres ont presque toujours été inférieures à l’augmentation du coût de la vie. N’ayons pas peur des mots, le personnel des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation et des organismes gouvernementaux s’est appauvri. » Pour contrer tout éventuel appauvrissement, la demande salariale soumise aux membres propose l’introduction aux conventions collectives d’une clause de protection du pouvoir d’achat, assurant l’indexation annuelle des salaires à l’inflation.

Avec la détérioration des conditions de travail et les faibles hausses salariales des deux dernières décennies, le secteur public est maintenant très peu attractif pour les personnes qui arrivent sur le marché de l’emploi. « Dans le contexte actuel de rareté de la main-d’œuvre, cette situation est extrêmement préoccupante. C’est pourquoi nous proposons d’augmenter tous les salaires de 3 $ l’heure, et ce, dès la première année. Tout en ayant un effet positif important pour toutes et tous, ce montant fixe aurait un impact majeur pour les personnes qui œuvrent dans les emplois les moins bien payés », poursuit Mme Senneville. Actuellement, plus de 125 000 travailleuses et travailleurs, soit près du tiers des effectifs du secteur public, gagnent moins de 25 $ l’heure.

Pour chacune des deux années subséquentes, la demande salariale soumise aux membres propose une augmentation de 3 %. « Les prévisions pour les hausses salariales à l’extérieur du secteur public se situent autour de 2,5 %. La proposition soumise permettrait un rattrapage par rapport à l’ensemble des salariés québécois qui, rappelons-le, gagne en moyenne 6,6 % de plus, en rémunération globale, que les salarié-es du secteur public. »

Régime de retraite et investissement responsable
« Nous voulons aussi entendre ce que les membres ont à dire sur leur régime de retraite. Nous avons certaines demandes à proposer, dont une qui est en droite ligne avec la préoccupation grandissante de la population sur la question environnementale. Nous proposons de revendiquer que la Caisse de dépôt et placement du Québec, qui gère le régime de retraite des travailleuses et travailleurs du secteur public, procède à un désinvestissement des énergies fossiles dans un délai de cinq ans », conclut Caroline Senneville.

D’autres demandes, notamment sur les assurances collectives, seront également soumises au débat dans les assemblées générales. À l’automne, les fédérations du secteur public de la CSN se réuniront à nouveau et feront le point afin de déterminer ce qui sera officiellement déposé au gouvernement du Québec, en vue de la prochaine ronde de négociation.

Les personnes LGBT+ demandent la pleine égalité

 La Confédération des syndicats nationaux (CSN) tient à souligner aujourd’hui la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie. Pour l’occasion, la CSN déploiera un drapeau arc-en-ciel devant son édifice situé sur l’avenue de Lorimier, soulignant ainsi son appui maintes fois démontré aux luttes des personnes LGBT+.

La CSN est d’avis que les syndicats ont un rôle majeur à jouer pour lutter contre l’homophobie et la transphobie dans les milieux de travail. Malgré les avancées significatives pour les droits des personnes LGBT+, un long chemin reste à parcourir avant que la pleine acceptation sociale des personnes LGBT+ ne soit acquise.

À l’occasion des congrès des conseils centraux, organisations régionales de la CSN, le comité national LGBT+ de la confédération sillonne le Québec depuis déjà quelques semaines afin de sensibiliser les membres des syndicats aux enjeux des personnes LGBT+ dans les milieux de travail. Plusieurs centaines de personnes ont été rencontrées à cette occasion.

La CSN a également produit un guide d’animation sur la diversité sexuelle et de genre intitulé Ni plus ni moins, comme tout le monde !. Celui-ci représente une ressource syndicale qui permet d’agir collectivement contre la discrimination au travail dont sont trop souvent victimes les personnes LGBT+. Pour consulter le guide : https://www.csn.qc.ca/2017-06-01_lgbt_publication_csn/

La journée internationale contre l’homophobie et la transphobie commémore la décision prise par l’Organisation mondiale de la santé le 17 mai 1990 de retirer l’homosexualité de la liste des maladies psychologiques.

Près de 200 pertes d’emploi à l’usine Velan à Montréal

La CSN déplore fortement la nouvelle vague d’abolition de postes et la délocalisation vers l’Inde et les États-Unis des opérations de l’usine montréalaise de l’entreprise Velan, chef de file international en matière de valves industrielles. Après la perte nette de 130 emplois annoncée par la compagnie québécoise en janvier dernier, la direction vient d’annoncer à ses travailleuses et ses travailleurs qu’elle procédera à la suppression de 65 postes supplémentaires.  

Alors que Velan employait plus de 400 personnes dans ses usines montréalaises en 2015, il ne restera plus que 80 salariés dans 18 mois. La CSN est également consternée d’apprendre que 66 % des machineries seront déménagées vers l’Inde à compter de juin prochain, selon les projets de la direction.

« Troublant. C’est extrêmement troublant, affirme Jacques Létourneau, président de la CSN. Velan, un fleuron québécois, jette 200 familles à la rue afin de satisfaire l’appétit vorace de ses actionnaires, alors que la compagnie annonçait en janvier dernier une amélioration sur le plan de la productivité. » 

C’était la consternation lors de l’assemblée générale du Syndicat national des employés de Velan. « Alors que nos membres n’étaient pas encore remis des annonces de janvier dernier, voilà que la direction annonce une nouvelle vague de compressions. Même les employés qui ne sont pas touchés présentement sont excessivement inquiets pour les mois à venir », souligne le président du syndicat, Dyan Dhanesar.

 « Si le premier ministre veut créer des emplois à 25 $ ou 30 $ l’heure, encore faut-il trouver le moyen de conserver ceux que nous avons, comme c’est le cas à Velan, de poursuivre Jacques Létourneau. Encore une fois, nous demandons à François Legault de convoquer les organisations patronales et syndicales afin que nous puissions soulever correctement la nécessité de responsabiliser les entreprises installées au Québec sur les enjeux de l’emploi, du développement économique et de l’essor du Québec. »

Pour le président de la CSN, il est totalement aberrant de constater qu’une compagnie qui a grandi au Québec puisse tout simplement, du jour au lendemain, plier bagage et aller s’installer en Inde. « Les compagnies établies au Québec jouissent de subventions gouvernementales et de crédits d’impôt très avantageux. Nous ne pouvons accepter de voir des fleurons de l’économie québécoise quitter notre territoire. Nous ne pouvons nous résoudre à cautionner la fuite de nos emplois au gré des marchés boursiers », de conclure le président de la CSN.

Plusieurs têtes passeront sous le rasoir au courant des prochaines semaines!

En cette période de congrès pour les conseils centraux, certains membres de deux d’entre eux ont décidé d’organiser des Défi têtes rasées Leucan comme façon pour amasser des fonds pour le Camp Vol d’été Leucan-CSN. C’est justement lors des congrès que leurs cheveux tomberont suite à une collecte réalisée dans un élan de solidarité. C’est aussi un geste de soutien envers les enfants qui subissent, lors de la chimiothérapie, une modification de leur image corporelle par la perte des cheveux.

Vous pouvez les encourager!
Le 16 mai prochain, Sylvain Pratte, secrétaire général et trésorier du Conseil Central du Cœur du Québec — CSN, a décidé d’offrir sa tête (du moins ces cheveux!) pour la cause du Camp et des enfants atteints de cancer. Il était important pour ce père de famille responsable politique de la campagne Leucan-CSN pour son conseil central d’y participer. Encouragez-le ici!

C’est en équipe qu’ils passeront sous le rasoir le 13 juin prochain pour le Conseil central de Montréal. Ces femmes et hommes de cœur n’hésitent pas de le faire pour permettre aux familles avec un enfant atteint de cancer de passer du temps magique au Camp Vol d’été Leucan-CSN. Encouragez-les ici!

Soyez solidaire! Vous pouvez les encourager en leur écrivant un petit mot et pourquoi pas, participez à leur collecte de fonds. Aidez-les à atteindre leurs objectifs, voir les dépasser.

Bon Défi et… merci à l’avance!

Le syndicalisme À notre façon

Vendredi dernier, le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN (CCBSL) a clôturé son 25e Congrès, qui s’est déroulé du 7 au 10 mai, à Rivière-du-Loup, à l’Auberge de la Pointe. Sur le thème À notre façon, les délégué-es des syndicats affiliés au CCBSL se sont rencontrés afin de partager, de débattre, de proposer puis d’adopter un plan de travail entièrement élaboré durant le congrès.

« Pour le mouvement syndical de la CSN au Bas-Saint-Laurent, notre 25e Congrès fut sans contredit un succès. Lors de la préparation, nous avons fait un pari audacieux, celui de bâtir, dans le cadre de cette instance, un plan de travail ensemble pour les trois années à venir. Nous avons donc eu la chance de partager ces quatre jours avec 80 délégué-es de syndicats de notre région. La richesse de nos échanges et de nos débats nous a permis de nous entendre sur un plan de travail commun qui nourrira nos actions et nos projets des trois prochaines années. Encore une fois, ce congrès fut l’occasion de constater concrètement que les délégué-es des syndicats affiliés à la CSN savent proposer une multitude de moyens innovants empreints de solidarité et d’entraide », de souligner Nancy Legendre, présidente réélue du CCBSL–CSN.

Trois membres sur quatre du comité exécutif ont été réélus — Nancy Legendre à la présidence, Pauline Bélanger au poste de secrétaire-trésorière ainsi que Daniel Lamoureux à la vice-présidence au secteur privé —, et Dany Héon a été nouvellement élu à la vice-présidence pour le secteur public, à la suite du départ à la retraite de Ginette Pelletier qui fut élue au conseil central de 2008 à 2019.

« En tout, les délégué-es nous ont donc confié 23 mandats qui guideront directement notre travail, nos actions et nos interventions en lien avec les appuis aux conflits, la vie syndicale, la vie régionale, les campagnes que nous menons ainsi que la syndicalisation. Ces mandats reflètent leurs idées, leurs préoccupations et les moyens qu’elles et ils veulent que nous prenions afin de les soutenir toujours plus efficacement dans tous les aspects de leur travail et de leur militance. Nous sommes donc très heureux du dénouement de ce 25e Congrès qui, plus que jamais, a réaffirmé la force de notre engagement et de notre mouvement », de conclure madame Legendre.

Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent compte près de 110 syndicats affiliés représentant plus de 10 000 membres dans les secteurs public et privé, de La Pocatière jusqu’à Les Méchins.

L’acharnement patronal doit impérativement cesser   

Des travailleuses du Syndicat des CPE de Montréal-Laval–CSN ont mené une action surprise afin d’afficher à nouveau leur mécontentement face à une offensive patronale qui brime leurs droits.

Alors qu’une pénurie de personnel sévit, 27 directions de CPE de l’Association patronale des CPE (APCPE) de Montréal et de Laval ont coupé les banques de congés de maladie et de vacances annuelles de leurs employées, en contravention avec la nouvelle convention collective de leur secteur. En appui aux travailleuses, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) revendique que les directions de ces CPE reviennent sur cette décision insensée.

Depuis le début de 2019, ces représailles envers les travailleuses visent à faire payer le prix de la grève légale menée par le syndicat dans le cadre de la dernière négociation. Même si l’APCPE a signé un protocole de retour au travail dans lequel elle s’entend avec le syndicat sur la fin de la grève, elle persiste à attaquer ses travailleuses, ce qui mine les relations de travail. D’autres tactiques patronales s’ajoutent à ce stratagème de représailles, ce qui force les travailleuses à prendre des mesures appropriées pour défendre leurs droits.

« Nous manifestons à nouveau notre colère contre cet acharnement patronal incompréhensible qui vise les travailleuses de CPE. La dernière négociation est terminée et il est temps de passer à autre chose. Lorsque des parties s’entendent pour mettre un terme à un conflit de travail, il n’y a plus de place pour ce genre de rancune inutile manifestée par les directions de CPE. Les menaces actuelles du projet de maternelles pour les 4 ans du gouvernement Legault devraient inciter les directions de CPE à déployer leur énergie afin de défendre le réseau des services de garde éducatifs plutôt que de s’en prendre aux travailleuses », lance Carolina Cerpa, présidente par intérim du Syndicat des CPE de Montréal-Laval–CSN.

À propos de la FSSSCSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) compte plus de 110 000 membres dans les secteurs public et privé. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux et dans les services de garde. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

 

 

La CSN–Construction obtient des gains majeurs pour la première convention collective des signaleurs de Construction BML

La CSN–Construction est fière d’annoncer la signature de la première convention collective des 25 signaleurs de Construction BML et de pouvoir offrir une meilleure qualité de vie à ces travailleuses et travailleurs qui risquent leur vie tous les jours au travail.

« Nous avons entrepris il y a quelque temps une opération de syndicalisation des travailleuses et travailleurs issus des sous-secteurs de la construction qui ne sont pas protégés par la loi R-20 et dont les conditions sont souvent exécrables, souligne d’entrée de jeu, le président de la CSN–-Construction, Pierre Brassard. La convention qu’on vient de signer pour les signaleuses et signaleurs avec Construction BML entraîne des gains majeurs pour eux. Nous en sommes très satisfaits. »

Augmentation de salaire de 25 %
Alors qu’ils étaient payés en moyenne 14,95 $ l’heure avant d’être syndiqués, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs non assujettis (STTNA–CSN) gagnent 18 $ l’heure depuis le 1er janvier 2019 et gagneront 18,40 $ le 1er janvier 2020 et 18,85 $ le 1er janvier 2021. Cela représentera une augmentation de plus de 25 % à l’échéance de la convention.

Heures supplémentaires majorées de 50 %
Des gains importants ont également été réalisés concernant les heures supplémentaires, qui seront pour leur part majorées de 50 %. Toutes les heures effectuées excédant 10 heures de travail par jour, 40 heures de travail par semaine ou la fin de semaine seront payables à taux supplémentaire.

Des primes intéressantes
Une prime de 2 $ l’heure sera accordée aux chefs d’équipe, peu importe le nombre d’heures effectuées dans la journée. Une prime de 1,50 $ l’heure est pour sa part accordée à tout salarié-e qui exécute un travail durant un quart de nuit.

Autres gains majeurs
Les travailleuses et travailleurs ont également obtenu plusieurs congés au-delà des normes du travail, tels que des congés pour obligation familiale, maladie, décès, mariage, naissance, etc. Les salarié-es ont aussi décroché jusqu’à 8 % d’indemnités de vacances après 8 ans de travail. Des indemnités de transport et de pension, ainsi que des pauses-café additionnelles lors d’heures supplémentaires ont été gagnées par les travailleuses et travailleurs.

Le point de vue d’un signaleur
« On connaît toujours notre horaire la veille, vers 21 h. Ça va mal pour se planifier une vie. Notre rôle est de protéger les usagers de la route et les autres travailleurs sur les chantiers routiers afin d’éviter des accidents, mais on doit faire face à des automobilistes souvent impatients, agressifs, qui en viennent parfois aux coups. Notre salaire tournait autour de 15 $ l’heure, alors que le travail exige que nous nous mettions souvent en danger. Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs non assujettis – CSN (STTNA–CSN) étaient impatients d’améliorer leur sort. Nous ne remercierons jamais assez la CSN–Construction d’avoir pensé à nous syndiquer. »

 

Un acharnement patronal qui ne passe pas

Des travailleuses de CPE affiliées à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) ont manifesté leur mécontentement face à une offensive patronale qui vient brimer leurs droits. En pleine période de pénurie de personnel et en contradiction avec la nouvelle convention collective du secteur, des employeurs de plusieurs CPE de Montréal et Laval ont coupé dans la banque de congés de maladie et de vacances annuelles de leurs employées. La FSSS-CSN réclame que les CPE fautifs reviennent sur leur décision insensée.

Au début 2019, 26 CPE de l’Association patronale des CPE (APCPE) à Montréal et Laval ont coupé dans la banque de congés de maladie et de vacances annuelles en guise de représailles envers le syndicat. Cette tactique patronale vise à s’en prendre à la grève légale menée par les travailleuses de CPE dans le cadre de la dernière négociation. L’APCPE a pourtant signé un protocole de retour au travail dans lequel elle s’engageait sur la fin de la grève. D’autres tactiques patronales s’ajoutent à ce stratagème de représailles, ce qui force les travailleuses à se mobiliser pour faire reconnaître leurs droits.

« Cet acharnement patronal contre les travailleuses de CPE ne fait aucun sens. La dernière négociation est terminée, il est temps d’aller de l’avant. Il va falloir que ces directions de CPE pilent sur leur orgueil et respectent nos droits. Avec les menaces qui pendent au-dessus de nous avec le projet de maternelles 4 ans mur-à-mur du gouvernement Legault, les directions de CPE devraient mettre leurs énergies à valoriser le réseau des services de garde éducatifs plutôt qu’à s’en prendre aux travailleuses », lance Carole Leroux, présidente du syndicat des CPE de Montréal-Laval – CSN.

    Les employé-es des autobus La Diligence renouvellent leur convention collective

    Réunis en assemblée générale, les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses des Autobus La Diligence de Sainte-Adèle (CSN), du Syndicat des travailleurs et travailleuses des Autobus La Diligence de Sainte-Marguerite (CSN) et du Syndicat des travailleurs et travailleuses des Autobus La Diligence de Sainte-Agathe (CSN) se sont prononcés à 93 % en faveur des termes de leur nouvelle convention collective.

    D’une durée de 3 ans, du 1er juillet 2017 au 1er juillet 2020, le nouveau contrat de travail de ces syndiqué-es, membres d’un syndicat affilié à la CSN, prévoit des augmentations de salaire totalisant jusqu’à 6,75 % pour les trois années. À la fin de la convention collective, le salaire horaire des chauffeurs d’autobus atteindra 20,82 $ de l’heure.

    En outre, les salarié-es ont défendu et maintenu leurs acquis. À titre d’exemple, les chauffeurs continueront de bénéficier d’une banque monnayable de dix journées de maladie, d’une garantie hebdomadaire de salaire équivalant à 41 semaines, d’un mode avantageux de rémunération des circuits. Enfin, des gains ont également été faits en termes de rémunération des voyages nolisés, le tarif pour le nettoyage des autobus et les modalités de prise des congés sans traitement.

    Une négociation longue appuyée par la mobilisation des membres

    Selon Madame Gisèle Breton, présidente du STT des Autobus La Diligence de Sainte-Adèle (CSN), « l’employeur était agressif et a fait de très nombreuses demandes de reculs. Nous nous expliquons mal cette stratégie. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, les employeurs semblent avoir de la difficulté à comprendre que l’heure n’est pas aux reculs, mais à la bonification des conditions de travail. Encore une fois, c’est grâce à la mobilisation des membres et à l’annonce d’une menace de grève que nous avons pu faire des gains. »

    « Malgré le fait que la convention collective des Autobus de la Diligence soit un modèle dans le secteur, notre métier de chauffeur est encore mal reconnu », souligne Madame Nathalie Lafleur, présidente du STT des Autobus La Diligence de Sainte-Agathe (CSN). « Nous faisons un travail essentiel, nous ne transportons pas du gravier ou des vidanges, mais bien des enfants. Ça demande du tact, on doit respecter les règles de la sécurité routière en plus de faire de la discipline et des interventions auprès des enfants. »

    Le syndicat se prépare déjà pour une prochaine ronde de négociation qui se tiendra à l’échéance de la convention en 2020. « Malgré le fait que nous venons de signer, nous préparons déjà nos demandes en vue de la prochaine négociation. Nous espérons que l’employeur a pris acte de la détermination de nos membres », souligne Gisèle Breton.

    Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des Autobus La Diligence – Sainte-Adèle (CSN), le Syndicat des travailleurs et travailleuses des Autobus La Diligence – Sainte-Marguerite (CSN) et le Syndicat des travailleurs et travailleuses des Autobus La Diligence – Sainte-Agathe représentent près de 75 chauffeurs d’autobus scolaire. Ils sont affiliés au Conseil central des Laurentides (CSN), à la Fédération des employées et employés de services publics – CSN ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux.

    La Coalition pour la pratique sage-femme souligne des décennies de luttes

    En cette année de célébration du 20e anniversaire de la légalisation de la profession, la Coalition tient à souligner les années de luttes qui ont abouti à l’intégration des services de sage-femme au réseau public de la santé. Concrètement, l’année 1999 a vu naître le programme de formation universitaire et l’Ordre des sages-femmes du Québec.

    Bien que des avancées aient été réalisées dans les dernières années, le gouvernement doit dorénavant assurer une réelle accessibilité au suivi sage-femme pour l’ensemble des régions du Québec. Il doit également s’assurer de mieux planifier le déploiement pour prévenir une nouvelle pénurie de main d’œuvre. À ce jour, seulement 4,2 % des suivis sont assurés par les sages-femmes, et plusieurs régions demeurent sans possibilité d’accéder à leurs services, telles que Laval – la 3e ville en importance au Québec, où les citoyennes réclament pourtant une maison de naissance depuis près de dix ans. C’est également le cas de plusieurs communautés autochtones, de même que la Côte-Nord, l’Abitibi-Témiscamingue et la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, notamment. « La demande pour le suivi sage-femme ne cesse de croître » a lancé Mounia Amine, présidente du Regroupement Les sages-femmes du Québec. « À ce sujet, la communauté Cri de Chisasibi a accueilli la première naissance sous les soins des sages-femmes il y a quelques jours ! » souligne-t-elle en ajoutant que c’est un premier pas significatif pour le retour attendu des naissances dans leur communauté. « Rappelons que la pratique sage-femme est née de la demande des familles, nous devons donc veiller à poursuivre ce développement avec la population, main dans la main. »

    En ce sens, Lorraine Fontaine, coordonnatrice de la CPPSF, insiste sur la nécessité que le gouvernement et les établissements instaurent des moyens concrets pour soutenir les efforts citoyens pour la mise en place de maison de naissance où l’implication citoyenne et le caractère “milieu de vie” sont privilégiés. Mme Fontaine a aussi tenu à rappeler l’importance du libre choix des femmes sur leur maternité. « L’ensemble des membres de la Coalition, les groupes communautaires en périnatalité ainsi que les groupes citoyens continueront à travailler ensemble et à revendiquer, tant que les droits des femmes d’accoucher dans le lieu qui leur convient avec la professionnelle de leur choix ne seront pas respectés. » a-t-elle conclu.

    À propos
    La Coalition pour la pratique sage-femme (CPSSF) milite pour l’accès aux services de sage-femme et aux maisons de naissance, dans toutes les régions du Québec, au sein du système public de la santé et services sociaux. Composée de 15 groupes, elle travaille pour que les sages-femmes puissent soutenir et protéger l’accouchement naturel et physiologique, en reconnaissant que les processus liés à la maternité appartiennent aux femmes.

    Le Regroupement Les Sages-femmes du Québec (RSFQ) est l’association professionnelle des sages-femmes du Québec. Il travaille au développement de la profession et défend le libre choix des lieux d’accouchement pour les femmes. Il est reconnu par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) comme porte-parole des sages-femmes exerçant leur profession légalement au Québec.

    Le gouvernement doit investir notre argent judicieusement

    La CSN constate que les coûts pour l’implantation de la maternelle 4 ans sont beaucoup plus élevés que prévu et propose de développer considérablement plus de places avec le même argent dans le réseau des CPE ou des services de garde en milieu familial régis et subventionnés.

    « Si le ministre veut mettre autant d’argent pour la petite enfance, nous avons une chance historique de compléter le réseau des services de garde éducatifs subventionnés et de créer beaucoup plus de places pour le même montant », lance Jacques Létourneau. Il fait également valoir que le réseau des CPE et des milieux familiaux régis et subventionnés permet l’identification des vulnérabilités chez les enfants dès les premières années, et ce, avant même l’âge de quatre ans et qu’il dispose d’un programme éducatif et d’un horaire qui convient mieux aux familles et aux tout-petits. « D’autant plus que nous pourrions également embaucher du personnel supplémentaire pour dépister efficacement les troubles d’apprentissage et en assurer le suivi, et ce, dès le plus jeune âge », d’ajouter le président de la CSN.

    La CSN demande au gouvernement de donner clairement toutes les informations relatives aux coûts des maternelles 4 ans, en comparaison avec ceux des services de garde subventionnés (CPE et milieu familial régi), autant au niveau de la construction que pour le fonctionnement.

    « Il est surprenant que le gouvernement continue tête baissée vers son objectif de maternelles 4 ans mur à mur, alors que les parents préfèrent les CPE (sondage Léger) ou les milieux familiaux régis et subventionnés et que ceux-ci conviennent mieux aux enfants de 4 ans », insiste Lucie Longchamps, vice-présidente de la FSSS—CSN qui représente plus de 13 000 membres travaillant dans les CPE et les milieux familiaux.

    1,9 G$ en construction de classes seulement

    Le ministre Jean-François Roberge veut aller de l’avant même s’il confirme qu’il en coûtera 10 300 $ par an par enfant en frais récurrents et 800 000 $ par classe construite.

    Or, selon un sondage rendu public par le ministre, les commissions scolaires du Québec peuvent fournir 959 classes pour les groupes de prématernelles. Comme le projet du gouvernement est d’ajouter 3400 classes de maternelle 4 ans au total, il faudra donc en construire plus de 2400. Une facture de plus de 1,9 G$ ! On ne compte pas dans ce montant les rénovations qui sont probablement nécessaires dans les classes déjà disponibles. Ce serait moins cher dans le réseau des services de garde éducatifs. Un CPE de 65 places peut coûter près de 1,5 M$ à construire et c’est l’équivalent de quatre classes en nombre de places disponibles. C’est donc environ la moitié moins cher en coût de construction.

    L’économie de ce dernier réseau serait ensuite récurrente en ce qui concerne les frais annuels de fonctionnement. Selon des chiffres dévoilés par la députée Marwah Rizky en commission parlementaire, les services aux enfants en CPE et en milieu familial coûtent au plus 5400 $ par an par enfant pour 200 jours (l’équivalent du calendrier scolaire). Or, ce montant s’élève à 10 300 $ dans le réseau scolaire.

    « Le gouvernement doit faire la lumière sur tous ces chiffres et expliquer pourquoi il ne prend pas l’option la plus populaire, la plus économique et celle qui donne des résultats probants. C’est la solution la plus censée, tant pour les enfants que pour les parents », insiste Jacques Létourneau.

    À propos

    La CSN représente plus de 13 000 travailleuses dans le secteur des services de garde éducatifs au sein de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS—CSN).

    Fondée en 1921, la CSN est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs, principalement sur le territoire du Québec.

    Il faut reconnaître pleinement l’expérience des salariés!

    Pour les syndicats de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), représentant 90 000 salarié-es de toutes les catégories de personnel, il faut prendre très au sérieux les difficultés que connaissent les établissements à retenir les salarié-es expérimentés et à attirer la relève. Or, depuis le 2 avril 2019, une nouvelle structure salariale issue d’un exercice de relativité salariale complexifie la situation, car on n’y reconnaît plus pleinement l’expérience de plusieurs travailleuses et travailleurs. Quelques centaines de travailleuses et de travailleurs membres de la FSSS–CSN ont manifesté ce midi devant le CHSLD Frederick-George-Heriot, exigeant qu’on corrige la situation.

    Le président de la FSSS–CSN, Jeff Begley

    « Après des années d’austérité et de réforme, on se retrouve avec des travailleuses et des travailleurs à bout de souffle qui ne se sentent pas reconnus à leur juste valeur, et ce, ni par leur employeur, ni par l’État, dénonce la vice-présidente de la FSSS–CSN, Josée Marcotte. Il ne faut pas s’étonner que les établissements peinent aujourd’hui à combler les postes et qu’ils aient beaucoup de difficulté à retenir les travailleurs plus expérimentés. Un premier pas à la portée de tous les établissements serait de reconnaître la pleine expérience de tous leurs salarié-es, car l’expérience acquise dans un milieu de travail, c’est pas relatif! »

    Expérience non reconnue
    Depuis le 2 avril dernier, tous les salarié-es sont intégrés dans une nouvelle structure salariale. Or, plusieurs travailleuses et travailleurs se retrouvent plus bas dans leur nouvelle échelle salariale que l’échelon qu’ils occupaient au 1er avril, car toutes les années d’expérience accumulées n’ont pas été prises en compte pour l’intégration des salariés aux nouvelles échelles. Cette non-reconnaissance de la pleine expérience est d’autant plus frustrante pour les salarié-es que l’expérience acquise à l’extérieur de l’établissement est pleinement reconnue aux travailleuses et aux travailleurs qui y obtiennent un emploi. Par conséquent, on se retrouve avec des situations incohérentes : par exemple, une préposée aux bénéficiaires qui a travaillé 20 ans dans le même établissement est intégrée au 4e échelon et reçoit 21,87 $ l’heure, alors qu’une personne embauchée depuis le 2 avril par l’établissement peut faire reconnaître son expérience acquise dans un autre établissement et intégrer son poste directement au 5e échelon, recevant 22,35 $ l’heure. S’ensuit une démotivation certaine du personnel devant la non-reconnaissance de toutes ces années d’engagement.

    Dans le Centre-du-Québec, les syndicats CSN ont multiplié les interventions pour prévenir et dénoncer les surcharges et les mauvaises conditions de travail du personnel. Par exemple, le Syndicat du personnel paratechnique, des services auxiliaires et de métiers du CIUSSS Mauricie et Centre-du-Québec (SPPSAM-CSN) se bat contre le recours systématique aux heures supplémentaires obligatoires. De son côté, le Syndicat du personnel de bureau, des techniciens et professionnels de l’administration du CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec (SPBTPA–CSN) lutte pour qu’on reconnaisse le travail du personnel administratif, bousculé par de perpétuelles réformes. Des centaines de personnes attendent d’être reclassées en fonction de leur travail véritable, certaines depuis 2016!

    Services à la population
    « Le statu quo est intenable, poursuit le vice-président du Conseil central du Cœur-du-Québec (CSN), Mario Pellerin. Pour assurer la pérennité de nos services publics, dans notre région comme ailleurs, un virage s’impose. Si nos réseaux tiennent encore, c’est grâce aux milliers de travailleuses et de travailleurs qui donnent tout ce qu’ils ont. On ne pourra relever les défis à venir, trouver la main-d’œuvre et améliorer les soins dans le réseau public, si on n’est même pas capable de reconnaître la pleine expérience acquise par les salarié-es! » D’ailleurs, au même moment, une autre manifestation se tenait à Victoriaville où les employé-es de soutien de l’éducation, membres de la FEESP–CSN, dénonçaient également la non-reconnaissance de leur pleine expérience dans la nouvelle structure salariale.

    « Des épisodes durant lesquels les établissements ne peuvent trouver de remplaçants pour combler les absences et exigent aux salarié-es de faire des heures supplémentaires, cela a toujours existé. Cependant, aujourd’hui, ce ne sont plus des situations exceptionnelles, explique le président du SPPSAM-CSN, Pascal Bastarache, c’est une pratique courante. Cela crée un cercle vicieux, car avec la dégradation des conditions de travail qu’on observe, les établissements ont encore plus de difficultés de main-d’œuvre. Quand, en plus, on vient dire à celles et ceux qui choisissent de continuer malgré tout, parce qu’ils aiment leur travail, qu’on ne reconnaît plus pleinement leur expérience, on joue avec le feu. Le roulement et le manque de personnel sur le terrain a pourtant un impact indéniable sur les services à la population ».

    « Le personnel de bureau et de l’administration a toujours été dans l’angle mort du réseau, poursuit le président du (SPBTPA–CSN), Frédérick Beaulieu. Les dernières réformes, menées parallèlement à des compressions budgétaires et des coupes de postes, ont pesé lourdement sur les épaules de nos membres. Il est pour le moins paradoxal qu’on les juge parfaitement compétents et tous désignés pour accomplir des tâches autrefois dévolues à des cadres et qu’on refuse ensuite de reconnaître leur travail à sa juste valeur! ».

    À propos
    Seule organisation syndicale à regrouper des travailleuses et des travailleurs de toutes les catégories de personnel du réseau public de santé et de services sociaux, la FSSS–CSN compte plus de 110 000 membres en santé et services sociaux ainsi que dans les services de garde.

    Des règlements d’une hauteur sans précédent

    L’effet de la rareté de la main-d’œuvre qui sévit dans le transport scolaire procure un rapport de force additionnel aux travailleuses et travailleurs du transport scolaire en Estrie.

    « Mobilisés pour obtenir de meilleures conditions de travail, quatre des cinq syndicats du Secteur transport scolaire (STS) de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) viennent tout juste d’obtenir des règlements sans précédent dans leur domaine », de déclarer Stephen Gauley, président du STT des Autobus la Sapinière–CSN et président du STS.

    Les règlements se résument ainsi :

    • STT d’Autobus Coaticook–CSN

    Selon le règlement obtenu, les salarié-es passeront de 20,40 $ l’heure qu’ils touchent actuellement à 25,23 $ en 2022, si l’indice des prix à la consommation (IPC) atteint 2 % en moyenne par année. Au total, il s’agit d’une augmentation d’environ 23,67 % sur cinq ans pour celles et ceux qui ont atteint le 3e échelon de l’échelle salariale, après trois ans d’expérience.

    • STT des Autobus B. Dion–CSN

    Pour leur part, les salarié-es des Autobus B. Dion passeront du taux de 20,51 $ l’heure versé actuellement à 25,79 $ en 2022, si l’IPC atteint 2 % par année. Au 3e échelon de l’échelle salariale après trois ans d’expérience, l’augmentation atteint les 25,74 % sur six ans.

    • STT des Autobus de l’Estrie–CSN

    Le règlement obtenu aux Autobus de l’Estrie fait passer le taux horaire actuel de 20,71 $ l’heure à 24,88 $ en 2022, si l’IPC demeure à 2 %. Ils ont également obtenu une bonification de leur échelle de vacances d’environ 2 %, l’ajout de périodes payées lors du déneigement des véhicules, de l’entretien sommaire des véhicules et de la rédaction de rapport, ce qui totalise 1,4 % pour ces trois tâches maintenant rémunérées. Au final, les augmentations salariales atteignent 22,28 % sur cinq ans, si l’IPC atteint 2 %.

    • STT des Autobus la Sapinière–CSN

    Le taux horaire des travailleuses et travailleurs des Autobus la Sapinière passera du 20,68 $ actuel à 25,15 $ l’heure en 2022, si l’IPC se maintient à 2 % en moyenne. Ils ont également obtenu une augmentation de leurs heures minimales payées, qui passent de 17,5 à 20 heures par semaine, soit une bonification de 10 minutes payées à tous les circuits pour les tâches autres que la conduite et une augmentation des vacances d’environ 2 %. Au total, les augmentations atteignent 27,5 % sur cinq ans, si l’IPC se maintient à 2 %.

    Autre scénario du côté du STT du transport scolaire des autobus des Cantons–CSN

    « Pour leur part, les salarié-es des Autobus des Cantons n’ont pas encore réussi à faire entendre raison à leur employeur. Aucune entente n’a donc été obtenue jusqu’à maintenant, alors que les demandes syndicales suivent ce que les autres transporteurs ont consenti en augmentations salariales. Hier, un avis de grève a été envoyé pour un second débrayage de six jours, qui pourrait avoir lieu du 7 au 14 mai 2019 si aucune entente n’intervient d’ici là », de souligner Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN (CCSNE–CSN).

    Rappelons que le 30 janvier dernier, 160 élèves avaient été laissés sur le bord de la route du fait qu’Autobus des Cantons, propriété de SOGESCO, ne trouvait pas de remplaçants ce jour-là, ne pouvant conséquemment assurer le transport scolaire pour ces élèves.

    « Alors que les autres employeurs ont compris que, pour attirer et retenir la main-d’œuvre essentielle à la poursuite de leurs opérations il leur fallait impérativement améliorer les conditions de travail offertes à leurs salarié-es, SOGESCO demeure dans le déni et refuse d’en faire autant. Au final, puisqu’elle fait le relai de plusieurs circuits couverts par d’autres transporteurs, l’entreprise pourrait causer une crise majeure dans le transport scolaire à Sherbrooke si elle s’obstine à ne pas débloquer les sommes nécessaires à l’atteinte d’une entente », de conclure Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN et responsable politique du STS.

    Le STS regroupe environ 3000 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 425 syndicats affiliés, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services public et parapublic.

    La FIM souhaite que le contrat revienne à la Davie

    À la suite de l’annonce de Marc Garneau, ministre fédéral des Transports, de remplacer l’actuel navire Madeleine sans avoir recours à un appel d’offres, la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) souhaite que le gouvernement fédéral choisisse les chantiers Davie pour mener à bien la construction de ce nouveau navire.

    « Depuis l’annulation du contrat de construction du navire qui devait remplacer le CTMA Madeleine, nous attendions cette nouvelle avec impatience. Or, nous savons très bien qu’actuellement, le seul chantier disposé à accepter un tel projet est celui de la Davie, puisque les autres chantiers canadiens peinent déjà à livrer au gouvernement fédéral plusieurs navires attendus depuis fort longtemps, de préciser Louis Bégin, président de la FIM–CSN. Il est grand temps que le gouvernement fédéral reconnaisse l’importante expertise du plus grand chantier canadien qui fut laissé pour compte dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale du Canada. Il est également temps de rassurer les Madeliniennes et les Madelinots qui attendent aussi cette annonce qui, à terme, garantira le service essentiel de traversier auquel ils ont droit. »

    Le 18 janvier dernier, à la suite de l’annulation du contrat de desserte maritime des Îles-de-la-Madeleine liant le gouvernement du Québec et la Coopérative de transport maritime et aérien (CTMA), la FIM–CSN avait formulé le souhait que le gouvernement du Québec favorise un investissement local.

    La FIM–CSN rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

    Autobus B. Dion : entente entérinée

    Réunis en assemblée générale hier en soirée, les membres composant le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus B. Dion – CSN se sont prononcés en faveur de l’entente de principe, et ce, dans une proportion de 93 %.

    Les principaux gains sont :

    • Bonification de l’échelle de vacances de 1 %.
    • Augmentations salariales moyennes à l’indexation au coût de la vie chaque année + 12 % sur 6 ans, dont deux années sont rétroactives. Ainsi, si l’indice du prix à la consommation se situe à 2 % en 2019, 2020 et 2021, le taux horaire passera de 20,51 $ à 25,79 $ l’heure en juillet 2022, ce qui pourrait signifier une augmentation salariale totale de 25,74 % sur 6 ans.

    « Voici une entente à la hauteur de ce que ces conducteurs et conductrices sont en droit de recevoir et de surcroît, sans avoir eu à exercer une seule minute de grève. Nous en sommes très heureux, déclare Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie – CSN (CCSNE – CSN). Mais ceux qui jettent le pavé dans la mare sont les deux derniers transporteurs qui refusent d’octroyer les mêmes conditions. Il devient impératif que ces employeurs réagissent afin que les parents et les élèves puissent bénéficier du transport scolaire à court, moyen et long terme », ajoute monsieur Beaudin.

    « Le métier de conducteur d’autobus scolaire est trop souvent sous-estimé tant sur le plan des conditions de travail que des responsabilités qu’elles incombent, et avec une telle entente, nous constatons une ouverture à la reconnaissance du travail accompli » se réjouit Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics – CSN (FEESP – CSN) et responsable politique du secteur transport scolaire.

    Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus B. Dion – CSN compte 40 membres et il est affilié à la CSN, à la FEESP – CSN et au CCSNE.

    La CSDM met en demeure un transporteur de Montréal

    Nouvel élément dans la crise qui menace le transport scolaire au Québec : à la suite de plusieurs problèmes directement liés à la rareté de main-d’œuvre rencontrés par le transporteur Autobus Transco (1988) Inc., la Commission scolaire de Montréal (CSDM) a envoyé le 4 avril dernier une mise en demeure au transporteur afin de lui signifier une possible rupture de contrat.

    « Le 5 avril, nous avons reçu un mémo interne pour nous aviser que notre taux d’absentéisme mettait en péril les contrats que notre employeur détient avec la CSDM. Or, le réel problème, ce n’est pas qu’il y ait des absences, ce qui est normal dans toutes les entreprises, mais plutôt le fait que notre employeur, bien malgré lui, ne dispose pas de remplaçantes ou remplaçants pour faire face à ces absences. Nous nous retrouvons donc à recevoir cette menace de perdre notre emploi si la CSDM décide de retirer des circuits à notre employeur. En plus de ne pas recevoir une rémunération adéquate, qui tient compte du travail que nous accomplissons à chaque jour d’école, nous devons porter le fardeau de cette rémunération trop faible pour attirer et retenir la main-d’œuvre dans notre secteur. C’est carrément insultant d’être pris au piège de la sorte », de dénoncer Carole Laplante, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco (STTT–CSN).

    « Dans le secteur du transport scolaire, nous sommes témoins à chaque semaine de problèmes en lien avec la rareté de main-d’œuvre qui sévit dans notre domaine. Les employeurs, et ce n’est pas de leur faute, n’ont tout simplement pas de remplaçantes ou remplaçants pour faire face aux divers congés normaux, qu’ils soient pour maladie ou pour d’autres raisons fondées. Ce faisant, des salarié-es se présentent au travail malades, des cadres doivent prendre le volant, des parcours doivent être doublés ou peuvent ne pas être faits, ce qui occasionne des problèmes de transport, de sécurité, des retards et des erreurs dans les trajets, de préciser Stephen P. Gauley, président du Secteur transport scolaire (STS) de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Pour nous, il est clair que tous ces problèmes sont liés au manque de main-d’œuvre, et, plus précisément, au sous-financement du transport scolaire et aux salaires insuffisants qui en découlent. »

    « Les salarié-es du transport scolaire touchent un taux horaire moyen de 17,86 $ l’heure — pour un revenu annuel moyen de 19 288 $ —, alors que d’autres reçoivent 12,07 $ l’heure, un taux avoisinant le salaire minimum, sans autres avantages sociaux. Or, dans le cadre d’un processus rigoureux d’évaluation de l’emploi de conductrice et de conducteur de véhicule scolaire, un comité de travail formé par des organisations syndicales, le gouvernement et les associations de transporteurs a fixé un taux horaire minimal de référence à 19,14 $ l’heure en janvier 2015, ce qui représente actuellement un taux indexé de 20,02 $ l’heure à l’embauche, sans évidemment tenir compte de l’ancienneté. Les graves problèmes de recrutement, de rétention et de pénurie de conductrices et conducteurs de véhicule scolaire que nous connaissons actuellement sont directement liés à ces mauvaises conditions de travail », de renchérir Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN.

    Au Québec, plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.

    Le STTT–CSN compte près de 330 membres responsables d’environ 300 parcours de transport scolaire. Le STS regroupe environ 3000 travailleuses et travailleurs membres de la FEESP-CSN. Celle-ci compte plus de 425 syndicats affiliés, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services public et parapublic.