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      Histoire du mouvement

      La CSN au cœur de l’édification du Québec moderne

      Dès ses débuts, la CTCC se démarque en offrant un véhicule démocratique à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs, notamment dans les emplois peu qualifiés.

      Par Jean-Pierre Larche

      Le Québec moderne s’est construit en grande partie grâce aux luttes courageuses des travailleuses et des travailleurs. La CSN a été au cœur de plusieurs d’entre elles. Même parmi les batailles que nous avons initialement perdues, on trouve les germes d’avancées sociales considérables qui ont bénéficié à l’ensemble de la société.

      Lorsque naît la Confédération des travailleurs catholiques du Canada (CTCC) en 1921, qui deviendra la CSN, le mouvement syndical canadien a déjà réussi quelques conquêtes par la mobilisation. Même si plusieurs syndicats internationaux sont déjà implantés au Québec, ce n’est qu’en 1872 que le gouvernement canadien décriminalise les organisations syndicales, à la suite de la grève menée par les typographes de Toronto. La CTCC vient combler un énorme vide en offrant aux travailleuses et aux travailleurs un véhicule qu’ils pourront contrôler complètement, selon leurs valeurs, et ce, dans leur langue : le français.

      Ce sera d’ailleurs l’un des premiers chevaux de bataille des syndicats catholiques : faire reconnaître leur droit de gérer leurs propres affaires en français. Cette revendication peut sembler aller de soi aujourd’hui, mais il y a 100 ans, les patrons étaient habitués de donner des ordres en anglais, partout dans la province de Québec. S’ils préféraient tous ne pas avoir de syndicat du tout dans leur usine, ils demeuraient plus ouverts à l’égard de syndicats internationaux, qui fonctionnaient également en anglais.

      Assemblée d’un club de consommatrices et de consommateurs // Jean-Claude Champagne

      Lorsqu’ils exercent une grève de six mois, en 1962, les travailleuses et les travailleurs de la Shawinigan Chemicals ne se doutent pas à quel point leur lutte va marquer l’ensemble du Québec. Ils obtiennent notamment la préséance du texte français de la convention collective, l’introduction de la notion de droit de refus et la prise en main par le syndicat des assurances collectives, en collaboration avec la compagnie d’assurance.

      Pour soutenir les grévistes et leur famille, la CSN dépêche une équipe de conseillers qui mettront sur pied un bureau de soutien économique et budgétaire. C’était la première des associations coopérative d’économie familiale (ACEF) qui se multiplieront partout au Québec et qui constitueront le mouvement phare de la défense des droits des consommateurs. Cela faisait déjà plusieurs années que la CTCC, et notamment les conseils centraux, s’appropriaient les questions de finances familiales, des dettes et du crédit.

      De nombreuses autres avancées sociales se sont d’abord matérialisées dans les conventions collectives avant de s’imposer à l’ensemble de la société : pensons à la santé et la sécurité au travail, aux congés de maternité et aux congés parentaux, ou encore à la reconnaissance des conjoints de même sexe. La mise en place du premier régime d’assurance-chômage est également issue des luttes syndicales menées au début des années 30. Bien que la CTCC n’ait pas été aux premières loges de cette lutte à l’époque, la CSN a régulièrement mené la charge pour protéger et améliorer le régime. En 2013, pour s’opposer à la réforme des conservateurs de Stephen Harper, la CSN a assumé le leadership dans la formation d’une vaste coalition rassemblant non seulement les organisations syndicales, mais également de nombreux partenaires de divers milieux afin de former un mouvement d’opposition très large.

      Dès ses débuts, la CTCC se démarque en offrant un véhicule démocratique à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs, notamment dans les emplois peu qualifiés. C’est ainsi que malgré un discours d’exclusion à l’égard des femmes enraciné dans la doctrine catholique, la CTCC verra naître la première grève menée par des femmes, les allumettières de Hull, dont l’une des revendications consistait à voir les postes de contremaître être occupés par des femmes. La place des femmes dans l’organisation ne cessera de grandir, alors que la CTCC organise de plus en plus de milieux féminins, notamment dans les hôpitaux.

      Pivot régional
      Dans les régions du Québec, le fer de lance du mouvement sera sans contredit les conseils centraux. Modèle unique en Amérique, ces conseils autonomes regroupent tous les syndicats CSN d’une région donnée, qui sont appelés à s’y affilier.

      Professeur agrégé de science politique au département des sciences sociales de l’Université du Québec en Outaouais, responsable de l’équipe de recherche travail et société, Thomas Collombat s’est intéressé de près au rôle des instances syndicales régionales, en particulier les conseils centraux de la CSN. « Les conseils centraux sont l’espace par excellence pour développer une solidarité entre les syndicats de divers secteurs et pour faire prendre conscience aux travailleuses et aux travailleurs qu’ils ont beaucoup d’intérêts en commun. Les organisations, surtout dans les régions, sont au cœur des solidarités parce que finalement, elles incarnent la CSN dans les régions. C’est par l’action du conseil central que les syndicats arrivent à élargir leurs luttes. Avec le temps, les conseils centraux sont devenus de véritables pivots non seulement pour les syndicats affiliés, mais également auprès de toutes sortes d’interlocuteurs de la région. »

      Thomas Collombat, professeur agrégé de science politique au département des sciences sociales de l’Université du Québec en Outaouais. // Étienne Ranger

      Le chercheur précise qu’il n’est pas rare, dans les régions, de voir le conseil central de la CSN prendre les devants dans la formation de coalitions à l’occasion de mobilisations larges réunissant les groupes de femmes, les conseils régionaux de l’environnement, parfois aussi des organismes autochtones, en droit du logement, des organisations étudiantes, ou encore des tables communautaires et du secteur de l’économie sociale. La présence en permanence de conseillères et de conseillers ainsi que de représentantes et de représentants élus qui côtoient au quotidien tous les syndicats de la région y est pour beaucoup.

      Thomas Collombat a assisté aux congrès de trois conseils centraux en 2019. Il a constaté qu’ils peuvent effectivement s’avérer d’extraordinaires creusets de solidarité entre les syndicats. « Les moments où les délégué-es sont les plus engagés, c’est lorsqu’on les amène à discuter entre eux. Qu’ils viennent de la SAQ, des services de garde, des mines, de la construction ou du secteur public, ils partagent souvent des préoccupations semblables tout en y apportant leur perspective et leur lecture des événements, ce qui permet à chacun de s’approprier ces enjeux. »

      Le chercheur insiste : le rôle des conseils centraux est primordial. « Dans le modèle nord-américain, l’idée d’avoir une structure financée par des cotisations syndicales qui ne vise pas seulement la négociation sera toujours remise en cause, notamment par la droite. C’est pourtant un atout fondamental. Quand on regarde l’héritage de Michel Chartrand au Conseil central du Montréal métropolitain–CSN, par exemple, tout le travail en santé et sécurité, la défense des travailleuses et travailleurs accidentés, l’Union des travailleuses et travailleurs accidentés ou malades (UTTAM), ça n’aurait pas pu voir le jour sans une structure comme celle-là qui permet de rassembler les forces. Encore aujourd’hui, devant des enjeux de discrimination et de racisme, le conseil central est un endroit où on peut se pencher rapidement sur de tels enjeux et développer des réponses collectives. Puis évidemment, ça peut remonter ensuite dans l’organisation. »

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      Caroline Senneville
      Caroline SennevillePrésidente de la CSN
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