STT de bureau de l’aide juridique de la Côte-Nord–CSN
SE de soutien du C. C. juridique de l’Outaouais–CSN
SE de la Commission des Services juridique–CSN
SE de l’aide juridique de Québec–CSN
SE de soutien de l’Aide juridique de l’Estrie–CSN
S du personnel de soutien du centre communautaire juridique Bas-Saint-Laurent/Gaspésie–CSN
SE du centre communautaire juridique de la Rive-Sud–CSN
S du personnel de soutien de l’aide juridique de la Mauricie Bois-Francs–CSN
Région : Québec–Chaudière-Appalaches
Grève à l’entretien du RTC: « L’employeur a sa part de responsabilité », selon le syndicat
Les membres du Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC (CSN) ont dressé des piquets de grève cette nuit devant le 720, rue des Rocailles. Ils seront en grève aujourd’hui et demain, les 22 et 23 mai. Le syndicat estime que l’employeur a sa part de responsabilité dans le conflit et dénonce une instrumentalisation politique de la grève.
« Soyons clairs : ce n’est pas le syndicat qui a décidé de suspendre complètement le service à la population, c’est l’employeur », déclare Nicolas Louazel, président du Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC (CSN). « Ils n’étaient pas obligés de fermer pendant deux jours ». Le syndicat avait d’ailleurs choisi d’y aller graduellement avec son mandat de grève pour permettre à la partie patronale de s’organiser. Le RTC aurait voulu maximiser l’impact de la grève pour retourner l’opinion publique contre les syndiqués qu’il ne s’y serait pas pris autrement. « L’employeur a sa part de responsabilité dans le conflit », martèle Nicolas Louazel. « En 42 jours de négociation, dont 4 jours de conciliation, on n’a même pas commencé à travailler sur les vrais enjeux parce que l’employeur a fait trop de demandes et se traine les pieds ».
Le RTC parle souvent de bien-être de la population et de qualité du service, ce qui est ironique selon le syndicat. « La paix industrielle, s’entendre avec les syndicats, adresser les enjeux vécus par les salarié-es, c’est ça qui va assurer la qualité du service et le bien-être de la population, » explique Nicolas Louazel. « Du monde heureux au travail, c’est du monde productif. Il est plus que temps que le RTC investisse dans son capital humain ». Le syndicat estime que ses demandes ne coûteront pas plus cher à la population puisqu’il est en mesure de suggérer et de générer des économies substantielles pour le transporteur.
« Le transport en commun est un élément clef du développement économique et social du Québec, en plus d’être un élément incontournable de la transition juste », rappelle Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), « c’est important de prendre soin de nos salarié-es et de maintenir de bonnes conditions de travail ». La vice-présidente note toutefois qu’il y a des limites à ce qu’il est possible d’atteindre en négociation. « Non seulement les sociétés de transport doivent agir de bonne foi et négocier des conditions décentes pour maintenir des services de qualité », explique Stéphanie Gratton, « mais les gouvernements supérieurs doivent s’impliquer et s’assurer que le transport en commun soit adéquatement financé pour pouvoir jouer son rôle ».
« La région de Québec a pris du retard en matière de transport en commun et de mobilité durable », poursuit Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN). « Au lieu d’aller de l’avant et de soutenir le réseau adéquatement, on fait la vie dure aux salarié-es et on étire les négociations avec les syndicats, c’est le monde à l’envers ». Pour la présidente du Conseil central, ce que vivent les syndicats au RTC avec des négociations qui s’éternisent n’est pas sans rappeler ce que vit la population : « Pendant que les gens attendent le bus, nos membres, eux, attendent le boss ; on pourrait se dire que c’est la vie, mais non, ce n’est pas obligé d’être comme ça. Le RTC peut et doit faire mieux ».
Pour Katia Lelièvre, vice-présidente de la CSN, la direction du RTC instrumentalise la grève des salarié-es d’entretien pour marquer des points politiques. « Ils ne s’en cachent même pas, ils en parlent ouvertement en conférence de presse : ils veulent revenir à la situation antérieure, récupérer les services essentiels et limiter le droit de grève de leurs employé-es », explique Katia Lelièvre. Pour la vice-présidente de la CSN, le conflit au RTC illustre, malheureusement, tous les problèmes soulevés par le projet de loi 89 du ministre Boulet, visant à limiter le droit de grève. « Au lieu d’accélérer les choses, limiter le droit de grève des salarié-es va les ralentir encore plus », conclut la syndicaliste. « On va en voir de plus en plus souvent des employeurs se traîner les pieds en négociation, pourquoi ils se presseraient si à la fin si le ministre peut suspendre une grève et qu’un arbitre peut imposer une convention collective ? »
La CSN et ses organisations affiliées réitèrent son appui au Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC (CSN). Toutes les ressources sont mises à la disposition du syndicat pour soutenir la négociation et la mobilisation pour obtenir une bonne convention collective. Rappelons que la convention collective des salarié-es d’entretien du RTC est échue depuis le 27 septembre 2024.
À propos
Le Syndicat des salariés(ées) d’entretien du RTC (CSN) représente 363 travailleuses et travailleurs des garages de la société de transport. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que du secteur public.
Une négociation qui doit s’accélérer
À l’issue d’une tournée provinciale de consultations en assemblée, le secteur préhospitalier de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constate que les paramédics de tout le Québec ont voté à plus de 99 % en faveur du déclenchement d’une grève générale, au moment opportun.
À l’occasion d’une rencontre de négociation aujourd’hui, à Québec, le comité de négociation des paramédics aura l’occasion d’indiquer à la partie patronale que les paramédics sont maintenant prêts à déclencher la grève si cela s’avère nécessaire. Rappelons que les conventions collectives des 3400 paramédics membres de la CSN sont échues depuis le 31 mars 2023, soit plus de deux ans.
« On demande à la partie patronale de passer en vitesse supérieure, explique le représentant du secteur préhospitalier à la FSSS–CSN », Jean Gagnon. « À l’heure actuelle, on nous a déposé plusieurs principes et très peu d’éléments concrets. Selon les explications que nous avons reçues jusqu’à maintenant, les offres patronales n’aideront en rien à attirer de nouveaux paramédics dans la profession, ni à les retenir ! »
« On nous présente des offres salariales inférieures à ce que le gouvernement a négocié dans les autres secteurs », enchaîne-t-il. « Les employeurs nous demandent d’accepter plein de reculs à nos conditions de travail et ils ne répondent même pas à nos propres priorités, bien que nous les ayons expliquées à plusieurs reprises. Nos vis-à-vis en négociation ne semblent pas avoir les mandats nécessaires pour avancer. Assez, c’est assez ! Si on doit déclencher cette grève parce qu’on a l’impression qu’on n’avance plus à la table, le gouvernement de la CAQ en sera le seul responsable. »
Du côté de la partie syndicale, l’équipe de négociation est entièrement disponible pour s’engager dans une intensification afin de conclure une entente satisfaisante dans les meilleurs délais. « Nous invitons le gouvernement à profiter du fait que plusieurs ententes de principe ont été conclues au cours des derniers jours dans les organismes gouvernementaux pour créer du mouvement à la table de négociation des paramédics », poursuit la vice-présidente de la FSSS–CSN, Lucie Longchamps. « Il n’y a vraiment aucune raison pour le gouvernement de laisser traîner cette négociation ! Il faut mettre les bouchées doubles. Côté syndical, nous sommes prêts ! »
Enjeux
En plus d’une amélioration de leur rémunération pour refléter pleinement leurs responsabilités et compétences, les paramédics revendiquent, entre autres, le respect des horaires de travail, afin de lutter contre l’explosion des heures supplémentaires, et la bonification du régime de retraite, pour tenir compte de la réalité de cette profession exigeante, physiquement et mentalement.
À propos
Le secteur préhospitalier de la FSSS–CSN regroupe du personnel dans tout le Québec notamment près de 3400 paramédics. Ceux-ci travaillent pour la société d’État Urgences-santé, dans le Grand-Montréal, pour une coopérative ou encore pour une entreprise privée, tant dans les grandes villes que dans les secteurs ruraux.
La grève à l’aide juridique est suspendue
À la suite d’une offre de la partie patronale d’un blitz de négociation intensif cette semaine, les huit syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique affiliés à la CSN ont accepté de suspendre leur grève.
« Nous avons eu des échanges avec la partie patronale tout l’après-midi vendredi dernier afin de trouver une façon d’accélérer le processus de négociation. Mais qu’on se le dise, si les parties ne parviennent pas à régler quelques enjeux cette semaine, nous sommes toujours prêtes à retourner en grève », a affirmé la présidente du Regroupement du personnel de soutien de l’aide juridique, Josée Désilets.
Rappelons que les membres du regroupement veulent qu’une seule convention soit mise en place pour tous les syndicats, offrant ainsi les mêmes avantages et une méthode d’application uniforme. Ils souhaitent entre autres à ce que les règles concernant le télétravail, le stationnement et l’horaire soient les mêmes pour tous.
À propos
Le Regroupement des syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique rassemble huit syndicats affiliés à la CSN, qui représentent environ 300 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec. Il est affilié à la FEESP–CSN, laquelle regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics.
Négociations au RTC: le syndicat de l’entretien à la recherche d’un règlement rapide
« C’est inconcevable qu’après 41 séances de négociation et 3 séances de conciliation, la négociation ne soit pas plus avancée que ça », déclare Nicolas Louazel, président du Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC (CSN). « Nous sommes à la recherche d’un règlement rapide, mais si on ne met pas de pression, ce ne sera pas réglé avant novembre », poursuit-il.
Le Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC (CSN) s’explique mal que le RTC ait réussi à s’entendre avec deux autres accréditations syndicales, mais que ses négociations stagnent. « On a tout mis en place pour que ça se passe bien : on est diligents dans nos réponses à l’employeur, on propose des solutions, on est allé chercher les services d’un conciliateur au ministère du Travail, mais rien n’y fait », se désole Nicolas Louazel.
Le président du Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC (CSN) réitère que le but ultime de son organisation est d’aller chercher de bonnes conditions de travail et des gains qui profiteront à tout le monde. « Ce qu’on veut, c’est de mettre en place les conditions pour pouvoir assurer le meilleur service possible à la population. Notre but n’est pas de faire la grève à tout prix, mais il semble que ce soit le seul outil à notre disposition pour faire bouger les choses », explique Nicolas Louazel.
Rappelons que la convention collective est échue depuis le 27 septembre 2024 et que le syndicat a déposé un préavis de grève de 48 h pour les 22 et 23 mai 2025. « Il reste une séance de conciliation avant la grève. Nous sommes disponibles pour la négociation 24/7, si tout le monde met l’énergie nécessaire c’est possible de régler rapidement et d’éviter une escalade », conclut le président du syndicat.
À propos
Le Syndicat des salariés(ées) d’entretien du RTC (CSN) représente 350 travailleuses et travailleurs des garages de la société de transport. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CCQCA-CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que du secteur public.
Les employé-es de soutien de l’aide juridique déclenchent la grève
Les huit syndicats affiliés à la CSN du Regroupement des syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique déclenchent la grève à 9 h ce matin. Les travailleuses et les travailleurs dénoncent la lenteur de la partie patronale à la table de négociation.
« Ça fait deux ans qu’on négocie et l’employeur refuse toujours d’avancer sur nos demandes. Après les votes de grève, nous avons senti une volonté de négocier de la partie patronale. C’était tout nouveau. On a fixé des séances en comité restreint pour accélérer le processus. Mais, ça n’avance pas assez vite. L’employeur doit comprendre que nous voulons régler maintenant », affirme la présidente du regroupement, Josée Désilets.
Pour une convention collective juste
Les salarié-es souhaitent uniformiser leurs conventions collectives et qu’elles soient appliquées de la même manière dans tous les bureaux. Ils souhaitent normaliser les enjeux suivants : les horaires de travail variables, le télétravail, l’intégration des nouvelles et des nouveaux et la définition des titres d’emploi. En ce moment, ces éléments sont appliqués selon le bon vouloir du directeur local.
Avec cette grève, les syndiqué-es veulent démontrer leur détermination à améliorer leurs conditions de travail.
« Depuis trop longtemps, leurs conditions de travail changent en fonction des régions où ils travaillent. Leur quotidien varie au gré de la volonté du gestionnaire régional. Ils devraient tous évoluer avec les mêmes conditions de travail, peu importe leur port d’attache », déclare Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).
Pallier le gel d’embauche
« L’employeur veut mettre en place un bassin de secrétaires pour pallier les absences non remplacées, résultat du gel d’embauche imposé par le gouvernement. Personne ne veut de ce bassin; pas même les avocates et les avocats avec qui les secrétaires travaillent. L’austérité ne doit pas se faire sur le dos du personnel de soutien », croit Caroline Senneville, présidente de la CSN.
À propos
Le Regroupement des syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique rassemble huit syndicats affiliés à la CSN, qui représentent environ 300 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec. Il est affilié à la FEESP–CSN, laquelle regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Le personnel de soutien de l’Aide juridique adopte un mandat de grève
Les huit syndicats CSN du Regroupement du personnel de soutien de l’Aide juridique se sont dotés d’un mandat de grève de 10 jours avec un appui à 87 %. En négociation depuis deux ans, les travailleuses et les travailleurs en ont assez de la lenteur du processus.
Maintenant que les syndicats ont obtenu un mandat de grève avec une bonne majorité, le comité de négociation syndical s’attend à un changement de ton de la partie patronale lundi à la prochaine séance de négociation. S’il n’y a pas d’avancées significatives de la part de l’employeur, ils sont prêts à déclencher la grève.
Pas d’avancées
En deux ans, il n’y a aucune avancée à la table de négociation. « L’employeur n’a démontré aucune ouverture à nos demandes qui sont pourtant raisonnables. Nous demandons, en gros, que nos conditions de travail soient appliquées équitablement à travers le Québec, et non pas selon le bon vouloir du gestionnaire local. C’est une question de justice. Nous voulons toutes et tous un horaire variable, une politique de télétravail appliquée de la même façon partout, une meilleure intégration des nouveaux salarié-es et la même définition des titres d’emploi partout », déclare Josée Désilets, présidente du regroupement.
Les séances de négociations sont trop peu nombreuses, selon le syndicat. Les travailleuses et les travailleurs se sentent négligés par le Conseil du trésor. Avec ce mandat, ils veulent démontrer leur détermination à améliorer leurs conditions de travail.
Fin de la discrimination
« Parce qu’ils sont des employé-es de bureau, ils n’ont pas les mêmes droits que les avocats. Pourquoi paie-t-on le stationnement des avocats, mais pas celui du personnel de soutien ? Pourquoi donne-t-on une prime d’éloignement aux avocats en région, mais pas au personnel de soutien ? C’est une question de justice et d’équité », croit Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).
« À cause du gel d’embauche imposé par le gouvernement du Québec en novembre dernier, l’employeur veut mettre en place un bassin de secrétaires pour pallier les absences non remplacées. Mais personne n’en veut, même pas les avocates et les avocats avec qui elles travaillent. L’austérité ne doit pas se faire sur le dos du personnel de soutien », affirme Caroline Senneville, présidente de la CSN.
Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre de prévention du suicide de Québec (FSSS–CSN)
À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 18 mars 2025, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre de prévention du suicide de Québec–CSN a été accrédité pour représenter :
« Toutes et tous les salarié-es au sens du Code du travail à l’emploi de la Fondation »
Les travailleuses et travailleurs de la fondation ont choisi de joindre un syndicat déjà bien implanté qui connaît leur milieu et qui saura défendre leurs intérêts. Ils et elles souhaitent avant tout améliorer leurs conditions de travail et avoir une voix auprès de leur employeur.
Cette nouvelle section du Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre de prévention du suicide de Québec (CSN) sera affiliée à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.
Le syndicat de l’entretien annonce qu’il n’y aura pas de grève le 30 avril
À la suite des avancées constatées à la table de négociation hier, le Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN annonce qu’il n’exercera pas son droit de grève le 30 avril prochain. « À notre demande, l’employeur a accepté d’impliquer un conciliateur dans le dossier et d’ajouter plusieurs journées de négociation, » explique Nicolas Louazel, président du syndicat, « on est heureux de cette ouverture et on espère que dorénavant, ça va aller mieux et plus rondement. »
Le Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN réitère qu’il a à cœur le service à la population. « Notre objectif est de mettre en place les meilleures conditions pour assurer la pérennité du service de qualité auquel la population a droit, » poursuit Nicolas Louazel, « ça passe aussi par la négociation, dans un délai raisonnable, d’une bonne convention collective. »
À propos
Le Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN représente 350 travailleuses et travailleurs des garages de la société de transport. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics, ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA-CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.
Une vaste coalition dénonce l’échec annoncé de la réforme du régime forestier
Une vaste coalition rassemblant un large éventail d’acteurs de la forêt – groupes environnementaux, organisations syndicales représentant les travailleuses et les travailleurs de la filière forestière québécoise, dont la FIM–CSN, gestionnaires de zecs et de pourvoiries – condamne le projet de loi no 97 déposé par la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina. Les organisations parlent d’une même voix pour dénoncer l’échec annoncé de la réforme du régime forestier si ce projet de loi, longuement attendu, n’est pas revu en profondeur, puisqu’il ne répond ni aux enjeux actuels ni aux défis à venir.
Des reculs environnementaux et sociaux
Les organisations dénoncent d’importants reculs environnementaux et sociaux, notamment la concentration du pouvoir décisionnel vers le forestier en chef et les aménagistes forestiers régionaux, un zonage qui cède minimalement 30 % du territoire forestier public à l’industrie, l’abolition des Tables de gestion intégrée des ressources et du territoire, l’affaiblissement de la définition de l’aménagement écosystémique et un flou dans le mécanisme de consultation du public et des acteurs du milieu.La coalition demande à la ministre une réelle modernisation du régime forestier qui assure une foresterie véritablement durable et inclusive au Québec. Cette réforme doit être impérativement couplée à une nouvelle stratégie de développement industriel et de transition juste, qui permettront ensemble de diminuer les pressions sur les écosystèmes et les espèces, d’apaiser les conflits avec les autres usagères et usagers de la forêt, de répondre aux menaces tarifaires, d’assurer la pérennité des emplois et d’adapter les forêts à la crise climatique.
Absence de véritable dialogue social
Les organisations dénoncent aussi un processus opaque ayant mené à la rédaction de ce projet de loi et l’absence d’un véritable dialogue social sur cette importante réforme. Les propositions qui s’y retrouvent n’ont pas fait l’objet d’une consultation de la société civile en bonne et due forme, outre durant des rencontres à huis-clos, liées à des ententes de confidentialité.
Sommet sur la forêt le 20 mai prochain : mobilisation pour une vision commune du régime forestier
Les organisations estiment que le secteur de la forêt n’a pas besoin d’une réforme polarisante, mais d’un dialogue inclusif pour trouver des solutions durables. C’est pourquoi les organisations syndicales représentant les travailleuses et les travailleurs de la filière forestière québécoise organisent le Sommet sur la forêt, qui se tiendra le 20 mai prochain à Saguenay. Cet événement rassemblera une diversité d’acteurs du milieu forestier désireux de contribuer à l’avancement d’une foresterie durable et équitable, en explorant des alternatives aux enjeux actuels et en abordant de manière concrète la question de la transition juste du secteur forestier. Les organisations demandent à la ministre de modifier son projet de loi à la suite des discussions et des propositions qui émaneront de ce sommet.
CITATIONS
« La réforme proposée ne permettra pas de résoudre la crise économique, sociale et environnementale en forêt. Si le projet de loi 97 n’est pas modifié, cette réforme va attiser la contestation et les tensions sociales, fragiliser davantage les écosystèmes forestiers, rendre nos forêts plus vulnérables aux changements climatiques, nuire à la prévisibilité et précariser les travailleurs, les travailleuses et les communautés qui dépendent d’une forêt en bonne santé », Alice-Anne Simard, directrice générale de Nature Québec.
« Dans sa forme actuelle, le projet de loi visant à moderniser le régime forestier est un rendez-vous raté avec la protection du territoire, des écosystèmes et des espèces. C’est le fruit d’un ministère état dans l’état qui impose sa vision industrielle étroite sans véritable égard aux autres missions gouvernementales et autres usagers. Ce nouveau régime contient tous les ingrédients pour nuire à l’acceptabilité sociale, à la pérennité des emplois et à la protection d’une ressource collective chère aux Québécoises et aux Québécois, notre forêt publique », Alain Branchaud, directeur général à la SNAP Québec.
« Face à la crise économique que traverse l’industrie forestière et à la nécessité de préserver les écosystèmes, les travailleurs et travailleuses sont à la recherche de solutions pérennes. Malgré les prétentions de la ministre, ce projet de loi échouera à protéger les emplois tout en attisant les tensions déjà palpables avec de nombreux partenaires du milieu forestier. Les conflits créeront une plus grande imprévisibilité et un environnement d’affaires qui éloignera les investisseurs dont nous avons cruellement besoin. Pour rendre nos emplois durables, nous avons besoin d’un approvisionnement en bois fiable et d’une nouvelle stratégie industrielle pour la filière. Sur ces deux fronts, le projet de loi rate sa cible », Daniel Cloutier, directeur québécois d’Unifor.
« Nous avons participé activement tout au long du processus qui nous laisse profondément déçus du projet de loi visant la réforme du régime forestier. Il doit impérativement faire l’objet de travaux supplémentaires, car il ne répond ni aux attentes ni aux besoins de protection du territoire, de la biodiversité et du développement des activités à plus faible impact environnemental, comme les activités fauniques, récréotouristiques et de villégiature. De surcroît, la vision proposée accentuera les iniquités dans le dialogue social au bénéfice de la productivité ligneuse, tout en mettant en péril la protection de la forêt publique et le développement économique régional durable et moderne », Myriam Bergeron, directrice générale de la Fédération québécoise des gestionnaires de zecs et de la Fédération québécoise pour le saumon atlantique.
« Ça fait des années que le secteur forestier passe d’une insécurité à l’autre, dans l’attente d’une véritable évolution. Les personnes et les communautés qui en vivent ont attendu longtemps, et ce qui est sur la table aujourd’hui reste flou et grandement incomplet. Certaines pistes sont intéressantes, mais leur mise en œuvre soulève encore trop d’inconnus. Ce qu’on a devant nous, ce sont des bases de travaux qui laissent en suspens une foule de questions et d’incertitudes. Ce qu’on souhaite, c’est un régime forestier inclusif, capable d’assurer la pérennité des emplois et la vitalité des communautés. Pour y arriver, il faudra sécuriser et impliquer l’ensemble des intervenantes et intervenants, et espérer une écoute réelle lors des études du projet de loi », Luc Vachon, président de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD).
«Qu’on assure un approvisionnement stable aux entreprises, c’est légitime. Mais le faire sans dialogue réel, sans diversification, sans créer davantage de transformation ici même au Québec, c’est rater une occasion historique. La ministre prétend parler en notre nom, il faudrait qu’elle commence par nous écouter. On ne bâtira pas une foresterie durable en sacrifiant la voix de ceux et celles qui en vivent », Nicolas Lapierre, directeur adjoint, Syndicat des Métallos.
« Le gouvernement parle d’aménagement durable, mais oublie des acteurs de première ligne qui aménagent, entretiennent et protègent activement nos forêts publiques depuis des décennies. Nous sommes des passionnés de la forêt, engagés dans nos communautés et avons une vision de développement durable pour nos territoires visités par plus d’un demi-million de Québécoises et de Québécois chaque année. Ce projet de loi nous inquiète par son absence de vision intégrée et de cohérence économique », Dominic Dugré, président – directeur général de la Fédération des pourvoiries du Québec.
« Pour les travailleuses et les travailleurs, on déplore que le projet de loi ne contienne pas de conditions claires pour que les compagnies puissent avoir droit aux volumes de bois de notre forêt publique. Ce bois devrait soutenir le développement des régions, ça devrait être clair, dans la loi, et ne pas dépendre du bon vouloir du ou de la ministre qui sera en place quand un industriel voudra déménager nos jobs. Le projet de loi de la ministre Blanchette Vézina laisse malheureusement 100 % de la planification dans les mains de l’industrie forestière. Dès le rapport Coulombe, qui a suivi le film L’erreur boréale, on savait déjà que c’était une erreur. Ça l’est encore. On s’inquiète aussi de l’aménagement intensif qui est prévu dans le tiers de nos forêts. Ça risque de nous faire perdre la certification environnementale FSC qui est importante pour vendre notre bois, notamment en Europe. Cet aménagement intensif devrait être discuté et planifié, notamment avec celles et ceux qui effectuent le travail et avec les Premières Nations», Dominic Tourigny, vice-président de la FIM–CSN.
À propos
Les organisations signataires de ce communiqué comprennent : Nature Québec, Unifor Québec, la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), le Syndicat des Métallos, la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec), la Fédération québécoise des gestionnaires de zecs, la Fédération des pourvoiries du Québec et la Fédération québécoise pour le saumon atlantique. Ces organisations se rassemblent pour défendre un avenir durable et équitable pour les forêts du Québec, dans le respect des communautés et des écosystèmes.
Possible grève du Réseau de transport de la Capitale « La balle est dans le camp de l’employeur »
À moins de progrès significatifs à la table de négociation, les membres du Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN seront en grève le 30 avril prochain. « La négociation se poursuit et n’est pas rompue, il est encore temps d’éviter une grève, la balle est dans le camp de l’employeur, » dit Nicolas Louazel, président du syndicat qui se dit disponible en tout temps pour la négociation.
Le Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN a fait plusieurs démarches pour éviter le traditionnel retard dans les négociations. « Nous avons proposé à l’employeur de commencer la négociation neuf mois avant l’échéance de la convention collective pour prendre de l’avance, mais il a refusé. Récemment, nous avons proposé d’ajouter neuf journées supplémentaires au calendrier de négociation pour accélérer le processus, » révèle Nicolas Louazel, « l’employeur a accepté deux journées et nous sommes encore en attente d’un retour pour la suite. »
Rappelons que dans le cas de la négociation pour le renouvellement de la convention collective des salarié-es de l’entretien du RTC, c’est la partie patronale qui est en demande. En effet, le syndicat fait face à une centaine de demandes patronales à la table de négociation sur des enjeux tels que la sous-traitance, la réduction des mouvements de personnel, la formation, les horaires, ainsi que la limitation de prise de vacances et de congés. Afin d’accompagner les parties et d’aider à la négociation, le syndicat a fait une demande de conciliation aujourd’hui et est en attente d’un retour de la partie patronale.
Impact d’une grève
Selon le Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN, il appartient à la direction de limiter les impacts d’une journée de grève pour la population. « On parle d’une grève de 24 h, il y a moyen de limiter les impacts au maximum en s’organisant à l’avance, » explique le président du syndicat. Malheureusement, pour le moment, rien n’indique que le RTC s’organise en conséquence et le syndicat soupçonne la direction de viser un arrêt de service complet afin de faire un maximum de dégâts et retourner l’opinion publique contre les syndiqué-es.
« Soyons clairs : nous avons à cœur le service à la population, » poursuit Nicolas Louazel, « le RTC a le temps pour s’organiser et faire en sorte que le service ne soit pas plus impacté en cas de grève que lors d’une journée fériée. S’il y a interruption totale du service, ce sera son choix, pas le nôtre. »
À propos
Le Syndicat des salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN représente 350 travailleuses et travailleurs des garages de la société de transport. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.
Les salarié-es de l’Hôtel Pur votent à 80 % en faveur d’une entente de principe
Après plus de sept mois de grève générale illimitée, les quelque 100 salarié-es de l’Hôtel Pur à Québec ont voté à 80 % en faveur d’une entente de principe qui comporte de nombreux gains. À ce jour, plus de 20 hôtels prenant part à la négociation coordonnée de l’hôtellerie ont conclu une entente qui bonifie tant le salaire que les conditions de travail. Le regard se porte maintenant sur les hôtels retardataires qui doivent donner le mandat de régler la négociation.
Une victoire syndicale majeure pour les salarié-es de l’Hôtel Pur
L’entente adoptée aujourd’hui inclut non seulement l’ensemble des gains de la négociation coordonnée, mais aussi des gains locaux majeurs, notamment une augmentation salariale de 2 $ l’heure à la signature pour les préposé-es aux chambres et pour le personnel de l’entretien et de l’administration, ainsi qu’une augmentation salariale supplémentaire de 10 % pour l’ensemble des membres à la signature de la convention collective. Les travailleuses et les travailleurs de l’Hôtel Pur avaient déclenché la grève générale illimitée le 13 septembre dernier.
« Il aura fallu tenir plus de sept mois pour faire comprendre à l’employeur qu’il devait nous accorder les gains de la négociation coordonnée. La détermination des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Pur a même permis d’aller arracher ces gains majeurs. Avec une augmentation salariale de 18 % à l’an 1, on a forcé l’employeur à partager les profits avec ses salarié-es. Ça démontre que la mobilisation des salarié-es permet de gagner », explique Stéphane Drolet, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôtel Pur Québec–CSN.
Plus de 20 ententes dans la négociation coordonnée
La détermination des travailleuses et des travailleurs de l’hôtellerie a permis d’obtenir des ententes qui améliorent grandement le quotidien de ces salarié-es, que ce soit par une augmentation salariale de 21 % sur 4 ans, ou encore par une bonification de la contribution de l’employeur à l’assurance collective, ainsi que d’autres avantages en lien avec la formation, les vacances, la restriction des agences privées, la charge de travail et le pourboire. Les salarié-es du Hilton Laval, du Delta Sherbrooke, du DoubleTree à Montréal, du Hyatt Place Montréal–Downtown, de l’Hôtel Faubourg à Montréal, de l’Hôtel Bonaventure, du Marriott Château Champlain, de l’Hôtel Embassy Suites à Pointe-Claire, du Delta à Québec, de l’Hôtel Quality à Sherbrooke, du Comfort Inn à Pointe-Claire, du Comfort Inn à Dorval, de l’Hôtel Fairfield à Montréal, du Ritz-Carlton, de l’Hôtel Quality Inn Centre-ville à Montréal, du Hilton à Québec, de l’Hôtel Classique à Québec, du Manoir du Lac Delage, de l’Hôtel Radisson et de l’Hôtel Ruby Foo’s ont déjà convenu d’ententes.
« La majorité des hôtels de la 11e ronde de négociation coordonnée ont maintenant une entente en poche. Encore une fois, les salarié-es de l’hôtellerie montrent qu’en s’unissant, il est possible d’améliorer ses conditions. Nous nous sommes assurés que les hôteliers partagent les profits avec celles et ceux qui servent les clients et les clientes chaque jour », explique Serge Monette, président de la Fédération du commerce (FC–CSN).
5 mois de lock-out au Reine Elizabeth : c’est le temps de régler
Les 600 salarié-es du Reine Elizabeth sont en lock-out depuis le 20 novembre dernier. Leur employeur tarde lui aussi à leur accorder les gains de la négociation coordonnée. La question des agences de personnel est centrale dans la négociation. Cet hôtel, propriété de la Caisse de dépôt et placement du Québec, mène une campagne antisyndicale féroce et utilise des briseurs de grève.
« Les hôteliers qui n’ont toujours pas d’entente doivent comprendre que s’ils veulent attirer et retenir le personnel dans leur établissement, ils doivent se mettre en mode règlement. La période estivale approche, c’est le temps de régler. L’entente commune est maintenant connue et il n’y a aucune raison pour que ça traîne en longueur », de conclure François Enault, 1er vice-président de la CSN.
À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN
La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3500 travailleuses et travailleurs issus de 29 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leur employeur respectif.
Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans 8 fédérations ainsi que dans 13 conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.
Le syndicat de l’entretien dépose un préavis de grève
Le Syndicat des salarié(es) d’entretien du RTC–CSN a déposé hier en fin de journée un préavis de grève de 24 h pour le 30 avril 2025. Rappelons que les syndiqué-es ont adopté à 98,4 % une banque de cinq jours de grève à utiliser au moment jugé opportun le 12 avril dernier.
« À moins de mouvements significatifs à la table de négociation, nous serons en grève le 30 avril prochain (…) », explique Nicolas Louazel, président du syndicat, « comme nous l’avons déjà expliqué, le but n’est évidemment pas de faire la grève, mais de faire pression pour en arriver rapidement à un règlement satisfaisant ». Le syndicaliste est d’avis que la balle est maintenant dans le camp de la partie patronale. Le syndicat n’accordera pas d’entrevue dans l’immédiat.
Notons qu’il appartient à la direction de la société de transport de planifier les opérations afin de limiter au maximum les impacts sur le service à la population d’une éventuelle journée de grève.
Récapitulatif
- La convention collective est échue depuis le 27 septembre 2024.
- Une trentaine de séances de négociation ont eu lieu à ce jour. Les discussions se poursuivent et plusieurs séances sont déjà prévues au calendrier.
- La partie patronale est en demande sur une centaine de points de négociation, notamment sur la réduction des mouvements de personnel, la formation, les horaires, la limitation de prise de vacances et de prise de congés ainsi que le recours à la sous-traitance.
- Finalement, l’étude parlementaire en cours du projet de loi 89, qui viendrait limiter le droit de grève, ajoute à la pression pour conclure rapidement sur cette négociation.
À propos
Le Syndicat des salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN représente 350 travailleuses et travailleurs des garages de la société de transport. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.
Syndicat des technicien(ne)s pompiers du Campus Notre-Dame-de-Foy (FEESP–CSN)
À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 6 décembre 2024, le Syndicat des technicien(ne)s pompiers du Campus Notre-Dame-de-Foy–CSN a été accrédité pour représenter :
« Tous les technicien(ne)s pompiers et tous les techniciens au soutien de la formation en sécurité incendie. »
Ces techniciennes et techniciens emboitent le pas au personnel enseignant du DEP Intervention en sécurité incendie du Campus Notre-Dame-de-Foy, qui ont également choisi la CSN en 2024 pour faire entendre leur voix auprès de leur employeur. Ces techniciennes et techniciens étaient pour leur part non-syndiqués.
L’employeur fait maintenant trainer les choses malgré l’accréditation obtenue en contestant l’unité appropriée et en arguant que ce groupe devrait faire partie d’une unité SCFP déjà existante, alors même qu’ils n’ont jamais été réclamés par ce syndicat et que l’employeur n’a jamais fait de représentation en ce sens.
Ces travailleuses et travailleurs désirent se doter d’une première convention collective et de l’appui de la CSN afin de définir les frontières de leur description de tâches, empêcher l’arbitraire patronal en lien avec la liste de disponibilité et bien sûr, obtenir des conditions salariales qui tiennent compte de leur expérience et de leur contribution à la formation des étudiants et des étudiantes.
Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération des employées et employés de services public–CSN, au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.
STT du commerce–CSN – section Services de café Van Houtte inc. (FC–CSN)
À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 3 février 2025, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce–CSN a été accrédité pour représenter :
« Tous les salarié-es au sens du Code du travail, à l’exclusion de la secrétaire du directeur de la succursale, des superviseurs, des vendeurs et des responsables satisfaction client. »
Ces travailleuses et travailleurs, ayant principalement des fonctions de techniciens et d’agents de service, ont choisi de joindre la CSN afin d’avoir un syndicat plus combatif ainsi que pour faire partie d’une centrale syndicale qui offre un panier de services complet à ses membres.
Cette nouvelle section du STTC–CSN sera affiliée à la Fédération du commerce, au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.
STT du Club Med Québec Charlevoix (FC–CSN)
À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 21 février 2025, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Club Med Québec Charlevoix–CSN a été accrédité pour représenter :
« Tous les salarié-es au sens du Code du travail, à l’exception des employé-es de bureau et des gens à l’animation. »
Ces travailleuses et travailleurs qui ont en grande partie des permis de travail fermés, étaient jusqu’à maintenant représentés par les Teamsters. Ils n’avaient jamais eu l’occasion de réellement choisir leur syndicat, étant syndiqués alors même que le Club Med ouvrait ses portes.
Ces travailleuses et travailleurs sont venus cogner à la porte de la CSN pour obtenir les services dont ils ont grandement besoin. C’est à l’aide d’une équipe de militantes et de militants déterminés que nous avons réussi à obtenir une accréditation, sans même devoir passer au vote. Le choix était clair : c’est la CSN et ses organisations affiliées qui les aideraient à réellement améliorer leur sort.
Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération du commerce, au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.
La CAQ : un Boulet contre les travailleuses et les travailleurs
Les centrales syndicales du Québec – la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) – en collaboration avec l’Union des travailleurs et travailleuses accidenté(e)s de Montréal (UTTAM) et leurs alliés, ont émis la déclaration commune suivante à la suite de la manifestation tenue ce midi, sur le parvis de l’Assemblée nationale.
« Au plus grand bonheur de tous les patrons québécois, le ministre du Travail Jean Boulet et le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) ont déposé l’infâme projet de loi 89 (PL-89), qui vise clairement à casser le droit de grève de tous les salarié-es syndiqués du Québec.
« En commission parlementaire, des experts neutres et réputés ont unanimement mis en garde le ministre contre les dangers que représentent son projet de loi pour l’équilibre des relations de travail et pour le maintien de la paix industrielle. Aucun de ces experts indépendants n’a d’ailleurs trouvé de mérites au PL-89. Pourtant, que ce soit devant l’unanimité des experts ou devant les répétés appels au dialogue lancés par le monde syndical, le ministre Boulet et la CAQ persistent et signent. Leur refus d’entendre les critiques et de rencontrer les centrales syndicales dans ce dossier est incompréhensible et troublant : le mouvement syndical ne peut pas participer seul au dialogue social.
« Alors que les associations patronales applaudissent le PL-89, le mouvement syndical demande unanimement son retrait. Cette seule donnée devrait suffire à faire la démonstration au ministre que son projet de loi est déséquilibré et met en péril le délicat équilibre des relations du travail au Québec.
« Puisque la manifestation a été tenue en marge du Sommet SST 2025, ajoutons que, malgré une adoption unanime de la version finale du Règlement sur les mécanismes de prévention et de participation en établissement en septembre 2024 par le conseil d’administration de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), le gouvernement refuse toujours d’entériner ce règlement afin qu’il entre en vigueur. Ce faisant, il refuse de reconnaître la réussite d’un dialogue social entre les syndicats et les associations patronales, et prive tous les milieux de travail d’un règlement essentiel pour bien protéger celles et ceux qui enrichissent le Québec.
« Pour nous, il n’y a pas mille et une solutions : le ministre Boulet et la CAQ doivent changer de cap. »
RTC : le syndicat de l’entretien adopte une banque de cinq jours de grève
Réunis en assemblée générale samedi matin, les membres du Syndicat des salarié(es) d’entretien du RTC–CSN ont adopté à 98,4 % une banque de cinq jours de grève à utiliser au moment jugé opportun suite à la présentation d’un rapport de négociation décevant.
« Le but n’est évidemment pas de faire la grève », explique Nicolas Louazel, président du syndicat, « mais après une trentaine de rencontre de négociation, le temps commence à presser, on n’y arrivera jamais si on ne met pas de la pression ». Le syndicaliste souligne également que le projet de loi 89, actuellement à l’étude, pèse sur la négociation. « Notre droit de grève ne tient qu’à un fil, c’est une épée de Damoclès qui plane au-dessus de notre tête », dit le président.
Demandes patronales
« Alors qu’on est aux prises avec des difficultés d’attraction et de rétention de la main- d’œuvre, la partie patronale est en demande et attaque directement nos conditions de travail et notre qualité de vie », dénonce Nicolas Louazel, président du syndicat. En effet, le syndicat fait face à une centaine de demandes patronales à la table de négociation sur des enjeux comme la réduction des mouvements de personnel, la formation, les horaires, la limitation de prise de vacances et de prise de congés. Sans oublier, l’augmentation des enjeux face à la sous-traitance. « Pour justifier ses demandes de reculs en formation, l’employeur nous mentionne souvent “on ne peut pas être des experts dans tous les domaines”, ce à quoi je réponds : “mais certainement dans notre domaine” », poursuit le président du syndicat.
« Faute d’un financement adéquat, les sociétés de transport sont sous pression », dénonce Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN, « on le voit bien au RTC : comme ils n’arrivent pas à attirer et retenir une main- d’œuvre de qualité en nombre suffisant, ils ne créent pas de postes et sont obligés d’aller en sous-traitance, ils nivellent par le bas et ce sont les usagers qui en paient le prix. »
« Les employé-es du transport au commun sont au cœur de la transition énergétique en cours », rappelle François Proulx-Duperré, secrétaire général du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, « c’est la ressource la plus importante des sociétés de transport, il faut en prendre soin. Au lieu d’investir dans son capital humain, le RTC se lance dans des grands projets qui n’aboutissent pas, c’est insensé! ».
Rappelons que la convention collective des employé-es d’entretien du RTC est échue depuis le 27 septembre 2024. La CSN et toutes ses composantes réitère son appui au syndicat. « Nous serons derrière les syndiqué-es d’entretien du RTC et nous allons les appuyer jusqu’à ce qu’ils et elles obtiennent une entente à la hauteur de ce qu’ils méritent », concluent Stéphanie Gratton et François Proulx-Duperré.
À propos
Le Syndicat des salariés(ées) d’entretien du RTC (CSN) regroupe 350 travailleuses et travailleurs des garages de la société de transport. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), qui regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 300 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.
Les grévistes de Renaud-Bray saluent le public du Salon international du livre de Québec
Sans nouvelles de leur employeur quant à la reprise éventuelle des pourparlers à la table de négociation, les employé-es des librairies Renaud-Bray sensibiliseront la clientèle du Salon international du livre de Québec quant aux tenants et aboutissants du conflit de travail qui perdure depuis bientôt cinq mois aux succursales de Laurier Québec et des Galeries de la Capitale.
« Nous avons décidé de déplacer notre ligne de piquetage vers le Salon international du livre de Québec, non pas pour priver lecteurs et lectrices de cet événement formidable, mais bien pour les sensibiliser sur les conditions de pauvreté qui sont maintenues dans l’industrie du livre par des joueurs comme Renaud-Bray », explique Isabelle Nadeau, porte-parole du syndicat.
Elle peut elle-même en témoigner : malgré ses 18 ans de service pour Renaud-Bray, son salaire demeure à 15,90 $ l’heure, soit 15 cennes de plus que le salaire minimum. La quasi-totalité des 60 employé-es est dans la même situation.
« Nous avons été clairs avec les représentants de l’employeur : nous voulons une structure salariale qui fera en sorte que les augmentations octroyées en fonction des années d’expérience ne seront pas constamment rattrapées par la hausse du salaire minimum », précise le président de la Fédération du commerce–CSN, Serge Monette.
Malgré une ouverture de la partie syndicale lors de la dernière rencontre de négociation, le 19 mars dernier, Renaud-Bray maintient une offre où le salaire d’entrée est de 0,15 $ de plus que le salaire minimum, sans garantie que la progression salariale des employé-es ne soit annulée par la hausse annuelle de ce dernier.
« Renaud-Bray est un employeur antisyndical qui exploite le milieu déjà très précaire de la littérature pour établir un véritable empire », déplore la présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, Barbara Poirier. « Renaud-Bray, c’est 35 librairies, 14 magasins Archambault, 13 boutiques Griffon, en plus de la chaîne Omer Deserres que le groupe vient d’acquérir. Nous ne pouvons accepter que Renaud-Bray fasse main basse sur l’industrie du livre tout en maintenant des conditions de travail aussi mauvaises pour ses libraires et ses commis. »
Briseurs de grève, négociation de mauvaise foi et entraves antisyndicales
Les audiences devant le Tribunal administratif du travail (TAT) se poursuivront le 6 mai prochain quant à l’ampleur de l’utilisation de briseurs de grève par Renaud-Bray depuis le déclenchement du conflit de travail. Une première journée d’audience sur le fond de l’affaire a eu lieu le 24 février dernier.
Peu avant, un rapport d’enquête du ministère du Travail avait conclu que Renaud-Bray avait eu recours à au moins sept briseurs de grève. Le groupe Renaud-Bray était déjà visé par une ordonnance provisoire lui interdisant de faire appel à des briseurs de grève aux succursales de Laurier Québec et des Galeries de la Capitale. Rendu par le TAT le 6 décembre, ce jugement avait conclu à la présence d’au moins trois briseurs de grève, les 22 et 23 novembre, à la suite d’une plainte déposée par la CSN.
Dans une autre décision datée du 5 août dernier, le TAT avait déclaré la direction des succursales de Laurier Québec et des Galeries de la Capitale coupable d’avoir entravé les activités syndicales et manqué à son obligation de négocier de bonne foi.
À propos
La convention collective des 60 employé-es des librairies Renaud-Bray de Laurier Québec et des Galeries de la Capitale est échue depuis le 31 décembre 2023. Depuis le début de la négociation, en novembre 2023, une vingtaine de rencontres ont eu lieu, les treize dernières en présence d’une conciliatrice du ministère du Travail. Réunis en assemblée générale le 13 novembre 2024, les salarié-es ont adopté à 85 % un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, qui fut déclenchée le 6 décembre dernier.
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Librairie Renaud-Bray–CSN est affilié à la Fédération du commerce–CSN et au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN. Forte de ses 330 000 membres, la Confédération des syndicats nationaux est présente dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.
Prolongation de l’entente sur l’équipe volante publique : une réponse nécessaire aux besoins criants de main-d’œuvre
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), la Fédération des professionnèles (FP–CSN) et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP–FTQ) se sont entendus cette semaine avec le Comité patronal de négociation du secteur de la santé et des services sociaux (CPNSSS) pour la prolongation d’un an de l’entente sur le déploiement de l’équipe volante publique, soit jusqu’au 30 mars 2026.
La prolongation permet d’assurer la continuité des efforts visant à répondre aux besoins urgents de main-d’œuvre dans plusieurs établissements du réseau de la santé et des services sociaux, notamment dans les régions de l’Abitibi-Témiscamingue, de l’Outaouais, de Chaudière-Appalaches et de la Côte-Nord.
Des ajustements ont été apportés à l’entente afin d’améliorer l’accès au temps supplémentaire et de mieux encadrer le remboursement des indemnités kilométriques, en veillant à respecter le lieu de résidence des personnes salariées déployées dans les régions bénéficiaires.
« Nous réitérons notre appui à ce projet novateur qui permet de stabiliser les équipes sur le terrain et d’assurer l’accessibilité des soins et des services à la population, tout en respectant les droits des travailleuses et travailleurs syndiqués », affirme Fanny Demontigny, présidente du Conseil provincial des affaires sociales (CPAS-SCFP).
« L’Équipe volante publique représente une alternative concrète à la dépendance aux agences privées de personnel. C’est l’un des outils de transition essentiels pour reprendre le contrôle sur notre réseau public et reconstruire des équipes stables, compétentes et engagées dans le long terme », ajoute Réjean Leclerc, président de la FSSS–CSN.
Des conditions d’hébergement qui demeurent préoccupantes
Malgré cette prolongation, plusieurs obstacles à la bonne réussite de ce projet persistent, notamment le manque de logement et, par conséquent, les conditions d’hébergement dans les régions bénéficiaires. Cette réalité pousse souvent les travailleuses et travailleurs de l’équipe volante à vivre en colocation, ce qui est loin d’être idéal étant donné la grande variation dans les horaires de travail.
« Ce phénomène nuit grandement à l’attractivité de l’équipe volante, souligne Jessica Goldschleger, présidente de la FP–CSN. Il sera très difficile pour celle-ci de remplir ses promesses tant que ce problème ne sera pas réglé. »
Dans les mois à venir, les trois organisations syndicales poursuivront les discussions avec la partie patronale en vue d’aboutir à une entente définitive sur le fonctionnement et les conditions de travail des personnes salariées de l’équipe volante publique.
À propos
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), est la plus grande organisation syndicale en santé et services sociaux ainsi qu’en services de garde éducatifs à l’enfance. Force reconnue du syndicalisme au Québec, elle compte plus de 140 000 membres, dont 80 % sont des femmes.
La Fédération des professionnèles (FP–CSN) représente quelque 10 500 professionnèles, techniciennes et techniciens œuvrant dans les secteurs de la santé et des services sociaux, de l’éducation, des organismes gouvernementaux, de l’économie sociale et de l’action communautaire, ainsi que dans le secteur privé.
Comptant 143 000 membres au Québec, le SCFP représente près de 30 700 membres dans le secteur de la santé et des services sociaux au Québec. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les municipalités, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et terrestre, le secteur mixte, le transport maritime ainsi que le secteur incendie. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.