Nouvelle opération de signatures

Ce samedi, de 10 h à 14 h, des militantes et des militants de partout au Québec tiennent une nouvelle opération de signatures aux portes de 25 succursales de la Société des alcools du Québec. Cette action tenue le jour de la consigne s’inscrit dans le cadre de la campagne Je signe pour la consigne/Verre : la fin du gaspillage.

« Le succès de notre première séance de signatures tenue le 9 décembre dernier nous démontre clairement l’appui de la population à l’instauration d’une consigne sur toutes les bouteilles vendues à la SAQ. Actuellement, nous avons atteint plus de 25 000 signatures et nous comptons bien en ajouter plusieurs milliers d’ici le dépôt des pétitions à l’Assemblée nationale, avant la fin de la présente session parlementaire, de déclarer Jacques Létourneau, président de la Confédération des syndicats nationaux. Pour nous, une chose demeure certaine : il faut mettre fin au gaspillage du verre et la consigne à la SAQ demeure LA solution. »

Hier, en réaction aux actions menées par la CSN, le SCFP-Québec FTQ et les Métallos FTQ, les médias nous apprenaient que la SAQ a changé de ton à ce sujet et que désormais, elle se plierait à la décision du gouvernement si celui-ci décidait d’instaurer une consigne sur toutes les bouteilles vendues dans ses magasins. Ce changement de position de la part de la SAQ doit impérativement inciter le gouvernement et les partis politiques à prendre position en faveur de cette consigne.

« Trop de verre se retrouve encore dans les sites d’enfouissement. Voilà pourquoi, au même moment, l’usine d’Owens Illinois doit acheter du verre à fort prix dans le reste du Canada et aux États-Unis. Cette situation est totalement absurde », lance Dominic Lemieux, adjoint au directeur québécois des Métallos, dont le syndicat représente les travailleurs de l’usine de fabrication de verre Owens Illinois à Pointe-Saint-Charles. De plus, en utilisant davantage de verre recyclé dans les recettes de fabrication de nouveau verre, on peut réduire les émissions de GES liées au procédé et au transport du verre.

Cette semaine, les 125 députés de l’Assemblée nationale ont reçu une bouteille de vin vide pour les sensibiliser à l’importance d’instaurer une consigne sur les bouteilles de vin et de spiritueux puisqu’aucun système de consigne n’existe au Québec et que les centres de tri peinent à traiter adéquatement le verre afin qu’on puisse lui donner une seconde vie. Le Québec et le Manitoba sont les seules provinces à ne pas avoir de consigne sur leurs bouteilles de vin et de spiritueux.

« La SAQ dispose d’un réseau de distribution efficace et bien implanté dans toutes les régions du Québec. Les camions se rendent remplis de bouteilles dans plusieurs points de vente et de distribution pour ensuite revenir vides vers les entrepôts. On peut facilement penser à un système de consigne intelligent en tirant profit de l’extraordinaire réseau de distribution de la SAQ », d’expliquer Denis Bolduc, président du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec). En ce sens, les trois syndicats invitent les parlementaires à exiger une plus grande responsabilité sociale et environnementale de la part de la société d’État qu’est la SAQ.

Les trois organisations syndicales invitent également la population à signer en grand nombre la pétition en ligne jusqu’au 9 juin sur le site de l’Assemblée nationale :

https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-7249/index.html

À l’approche des élections provinciales, les députés auront bientôt l’occasion de s’engager à mettre en place un système de consigne sur les bouteilles de vin et de spiritueux digne de ce nom, pour enfin mettre un terme au scandale du verre.

 

Liste des SAQ où il y aura une séance de signatures

Source :

Confédération des syndicats nationaux (CSN)

Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec FTQ)

Syndicat des Métallos (FTQ)

Grève nationale et manifestation à Québec

Le Secteur transport scolaire (STS) de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) a déclenché une grève nationale marquée par une manifestation aux abords de l’Assemblée nationale à Québec.

« La grève nationale d’aujourd’hui touchera près de 74 000 élèves d’une vingtaine de commissions scolaires, dans plusieurs régions au Québec. Tous les syndicats en grève se sont dotés d’un mandat, en assemblée générale, par voie de scrutin secret. Nous maintenons toujours la revendication formulée l’automne dernier, soit celle de l’obtention de la part du gouvernement du Québec, dans les plus brefs délais, d’une enveloppe budgétaire supplémentaire de 26,75 millions $, fermée et dédiée à l’amélioration de nos conditions de travail », de préciser Stephen P. Gauley, président du STS.

À la suite d’une rencontre portant sur cette problématique avec Sébastien Proulx, ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, le 17 avril dernier, la Confédération des syndicats nationaux attend toujours une réponse dans le dossier du financement du transport scolaire au Québec. À ce jour, la seule décision qu’a prise le gouvernement fut de mettre un terme à la possibilité qu’avaient les commissions scolaires d’utiliser à d’autres fins 50 % des surplus générés par les enveloppes du transport scolaire. Cette réponse demeure nettement insuffisante, en plus de ne rien régler à la problématique fondamentale. Pour leur part, certaines commissions scolaires n’ont pas du tout apprécié l’abolition de cette mesure.

« Le 8 février dernier, la Fédération des transporteurs par autobus (FTA), qui représente la presque totalité des transporteurs scolaires du Québec, a reconnu la problématique de la pénurie de main-d’œuvre, tout en validant le constat de début de crise dans leur domaine. Trois transporteurs de la ville de Laval ont également exposé leur important manque de main-d’œuvre dans les médias. À plusieurs autres endroits, des circuits n’ont pas été effectués, ou ont été effectués en retard, ou menacent de ne pas être effectués en raison de ce manque de conductrices et conducteurs. Cette menace de perte du service nous démontre que le gouvernement doit impérativement agir afin de régler ce problème systémique, d’ajouter Denis Marcoux, président de la FEESP–CSN. Nous attendons toujours l’annonce d’une solution durable à cette crise qui risque de dégénérer si le gouvernement n’agit pas rapidement. »

« Les graves problèmes actuels d’attraction et de rétention des conductrices et conducteurs de véhicules scolaires sont directement liés aux conditions de travail dérisoires qui sévissent depuis plus de 25 ans dans ce secteur. Nous réitérons donc notre souhait de voir le gouvernement poser des gestes concrets qui règleront ce problème une fois pour toutes. Seul un financement adéquat garantira la pérennité de cet important service public sur lequel comptent des centaines de milliers de parents tous les jours d’école », de préciser Jacques Létourneau, président de la CSN.

Rappelons que les salarié-es du transport scolaire touchent un taux horaire moyen de 17,86 $ l’heure — pour un revenu annuel moyen de 19 288 $ —, alors que d’autres reçoivent 12,07 $ l’heure, un taux avoisinant le salaire minimum fixé au 1er mai dernier à 12 $ l’heure, sans autres avantages sociaux. En 2015, les salarié-es œuvrant dans le transport scolaire étaient déjà sous-payés d’environ 8,5 % en moyenne que d’autres emplois comparables dans le secteur privé du transport et, depuis ce temps, l’écart n’a cessé de s’amplifier.

Rappelons également que dans le cadre d’un processus rigoureux d’évaluation de l’emploi de conducteur et de conductrice de véhicule scolaire, qui fut mis en œuvre par la CSN et auquel le gouvernement et les associations de transporteurs ont participé, le comité de travail a fixé un taux horaire minimal de référence à 19,14 $ l’heure en janvier 2015, ce qui représente actuellement un taux indexé de 20,02 $ à l’embauche, sans évidemment tenir compte de l’ancienneté.

Plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.

Le STS regroupe environ 3000 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 425 syndicats affiliés, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Six jours de grève d’heures supplémentaires pour les employé-es des services d’entretien

Face aux demandes de reculs importants souhaités par la Société de transport de Montréal (STM) dans le cadre du renouvellement de la convention collective, les membres du Syndicat du transport de Montréal–CSN augmenteront la pression en lançant une grève d’heures supplémentaires. Pour six jours consécutifs, du 7 mai 2018 à minuit au 12 mai 2018 à minuit, les travailleuses et les travailleurs des services d’entretien de la STM n’effectueront aucune heure supplémentaire, n’accepteront aucune demande de cumul d’heures (heures de travail reportées) et refuseront les changements temporaires de poste, et ce, en fonction d’un horaire de travail préétabli selon les heures de pointe. En bref, pour six jours, il n’y aura aucune forme de travail en dehors des heures régulières prévues, sauf en cas d’urgence.

« Ça n’a pas de bon sens de traiter les travailleuses et les travailleurs comme cela, s’insurge Gleason Frenette, président du syndicat. Les employés du transport en commun ont été attaqués de toutes parts depuis plusieurs années. En 2014, la loi 15 a été adoptée, ce qui a permis à notre employeur de renier les ententes dans les régimes de retraite. Ensuite, la loi 24 est entrée en vigueur à la fin de 2016, attaquant nos droits fondamentaux de négocier. Finalement, la STM a déposé ses demandes contenant plus d’une centaine de reculs en lien avec notre convention collective. Ça fait déjà un an qu’on est en discussion avec la partie patronale et après toutes ces séances de négociation, ils maintiennent des propositions qui viendraient changer totalement nos conditions de travail. Là, ça va faire, les membres sont écoeurés, on n’a plus le choix si on veut se faire respecter, c’est la grève. »

« C’est une question de conditions de travail, oui, mais c’est avant tout une question de qualité de vie, poursuit Gleason Frenette, ça aura entre autres des impacts sur la conciliation famille-travail pour plusieurs de nos membres. Il faut rappeler que le problème a d’abord été causé par un gel d’embauche à la suite des coupes budgétaires de la ville de Montréal. La STM a trouvé comme solution d’augmenter l’offre d’heures supplémentaires. Évidemment, au syndicat, on ne souhaite jamais ça. Nous, on le dit depuis longtemps, le problème, c’est qu’il manque de monde. L’embauche est la solution logique afin d’améliorer l’expérience client que nous voulons tous. »

« La négociation, ça se joue à deux, lance Denis Marcoux, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). À beaucoup d’égards, la STM a des demandes incompatibles avec celles du syndicat. La “souplesse” qu’elle exige n’est qu’un synonyme de détérioration des conditions de travail pour nos membres et on ne peut pas laisser passer ça. »

« Il ne faut pas oublier que ce sont des milliers de bons emplois dans la région de Montréal dont il est question ici, ajoute Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN). C’est un message très négatif que la STM envoie aux Montréalaises et aux Montréalais en ne reconnaissant pas à sa juste valeur le travail de ses employé-es de services d’entretien qui travaillent fort pour offrir un bon service à la population. »

« Comment voulez-vous que les membres du syndicat acceptent des ouvertures à la sous-traitance ou au recours aux agences? Ça serait complètement irresponsable de la part du syndicat d’aller dans cette direction. La CSN est derrière toutes les travailleuses et tous les travailleurs des services d’entretien de la STM et nous appuierons leur lutte », conclut Véronique De Sève, vice-présidente de la Confédération des syndicats nationaux.

Le syndicat confirme que la négociation se poursuit, mais insiste sur l’importance de trouver des solutions qui répondront aux attentes des deux parties.

Grève nationale le 15 mai

En cette journée de la Fête internationale des travailleuses et des travailleurs, le Secteur transport scolaire (STS) de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) annonce le déclenchement d’une grève nationale dans leur secteur.

« Le 15 mai prochain, nous déclencherons une grève nationale qui touchera près de 110 000 élèves dans 32 commissions scolaires, dans l’ensemble des régions au Québec. En tout, 2170 conductrices et conducteurs de 44 syndicats de la FEESP–CSN seront en arrêt de travail, ce qui affectera tous leurs circuits, de préciser Stephen P. Gauley, président du STS. Tous ces syndicats se sont dotés d’un mandat de grève de six jours, en assemblée générale, par voie de scrutin secret. Nous maintenons toujours la même revendication depuis l’automne dernier, soit celle de l’obtention de la part du gouvernement du Québec, dans les plus brefs délais, d’une enveloppe budgétaire supplémentaire, fermée et dédiée à l’amélioration de nos conditions de travail. Nous prévoyons également un débrayage au cours de la semaine du 28 mai si rien ne se règle d’ici là. »

Denis Marcoux, Jacques Létourneau et Stephen P. Gauley en conférence de presse ce matin. – Photo : Michel Giroux

À la suite d’une rencontre tenue le 17 avril dernier avec le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Sébastien Proulx, durant laquelle la problématique actuelle dans le transport scolaire a largement été exposée, la Confédération des syndicats nationaux s’attendait à une réponse rapide dans le dossier du financement du transport scolaire au Québec. Depuis cette rencontre, la seule décision qu’a prise le gouvernement, c’est de mettre un terme à la possibilité qu’avaient les commissions scolaires d’utiliser à d’autres fins 50 % des surplus générés par les enveloppes du transport scolaire. Même si cette réponse a bien été reçue, elle demeure nettement insuffisante, en plus de ne rien régler à la problématique fondamentale.

« Depuis le début de l’année, la Fédération des transporteurs par autobus (FTA), qui représente la presque totalité des transporteurs scolaires du Québec, a reconnu la problématique de la pénurie de main-d’œuvre, tout en validant le constat de début de crise dans leur domaine. Depuis ce temps, trois transporteurs de la ville de Laval ont exposé publiquement leur important manque de main-d’œuvre. À plusieurs autres endroits, des circuits n’ont pas été effectués ou ont été effectués en retard en raison de ce manque de conducteurs. Tous ces faits nous démontrent que le gouvernement doit impérativement agir afin de régler ce problème systémique qui menace ce service, d’ajouter Denis Marcoux, président de la FEESP–CSN. Nous attendons donc la mise en œuvre d’une solution durable à ce problème qui risque de tourner en crise majeure si le gouvernement n’agit pas rapidement. »

« Les mauvaises conditions de travail qui règnent depuis trop longtemps dans ce secteur causent actuellement de graves problèmes d’attraction et de rétention des conductrices et des conducteurs de véhicules scolaires. Nous souhaitons donc vivement que le gouvernement règle ce problème une fois pour toutes afin de garantir un financement qui assurera la pérennité de cet important service public sur lequel des centaines de milliers de parents comptent tous les jours d’école », de préciser Jacques Létourneau, président de la CSN.

Rappelons que les salarié-es du transport scolaire touchent un taux horaire moyen de 17,86 $ l’heure — pour un revenu annuel moyen de 19 288 dollars —, alors que d’autres reçoivent 12,07 $ l’heure, un taux avoisinant le salaire minimum, sans autres avantages sociaux. En 2015, les salarié-es œuvrant dans le transport scolaire touchaient 8,5 % de moins en moyenne que d’autres emplois comparables dans le secteur privé du transport et, depuis ce temps, l’écart n’a cessé de s’amplifier.

Rappelons également que dans le cadre d’un processus rigoureux d’évaluation de l’emploi de conducteur et de conductrice de véhicule scolaire, qui fut mis en œuvre par la CSN et auquel le gouvernement et les associations de transporteurs ont participé, le comité de travail a fixé un taux horaire minimal de référence à 19,14 $ l’heure en janvier 2015, ce qui représente actuellement un taux indexé de 20,02 $ à l’embauche, sans évidemment tenir compte de l’ancienneté.

Plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.

Le STS regroupe environ 3000 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 425 syndicats affiliés, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Cinq syndicats de Montréal et Laval se dotent de mandats de grève

Réunis en assemblée générale hier soir, trois syndicats membres du Secteur transport scolaire (STS) de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) se sont prononcés hier soir en faveur de la grève nationale.

« Nous sommes très heureux du résultat de ces votes qui affichent, encore une fois, toute la détermination des conductrices et des conducteurs de véhicule scolaire. Les syndicats des travailleuses et travailleurs des Autobus Duplessis – CSN, le STT des Autobus La Montréalaise – CSN, le STT des Autobus La Montréalaise – CSN (Division Montréal) ont tous votés à 87%, 96% et 100% pour la grève nationale, de déclarer Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN. Ces salarié-es sont déterminés à obtenir de meilleures conditions de travail et pour se faire entendre, elles et ils ont décidé d’unir leurs forces à travers le Québec afin de faire pression sur le gouvernement pour obtenir finalement des conditions de travail décentes ». Ces votes s’ajoutent à ceux pris la semaine dernière dans la région par le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco-CSN et par le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Idéal – CSN.

« Depuis trop longtemps, les conductrices et les conducteurs de véhicule scolaire touchent un revenu qui ne permet pas une juste reconnaissance de toutes les compétences qu’exigent leurs fonctions. Voilà pourquoi ces syndicats revendiquent des enveloppes supplémentaires, fermées et dédiées à l’amélioration de leurs conditions de travail. Tous les syndicats du STS se mobilisent actuellement et nous sommes fiers que ceux de Montréal et Laval y embarquent avec toute la détermination que nous leur connaissons », de conclure Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain – CSN.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Duplessis regroupe 81 conductrices et conducteurs, le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus La Montréalaise – CSN rassemble 43 conductrices et conducteurs, le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus la Montréalaise – CSN (division Montréal) compte 16 conductrices et conducteurs, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco – CSN regroupe 330 conductrices et conducteurs et le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Idéal – CSN rassemble 135 conductrices et conducteurs. Ensemble, ces syndiqué-es transportent jour après jour près de 30 000 élèves dans la grande région métropolitaine.

Les cinq syndicats sont affiliés au CCMM–CSN qui regroupe près de 100 000 membres des secteurs public et privé répartis au sein de syndicats à Montréal, à Laval, au Nunavik et à la Baie-James. Ils sont également membres du STS qui regroupe plus de 3000 travailleuses et travailleurs dans 63 syndicats affiliés à la FEESP–CSN. Celle-ci compte plus de 425 syndicats, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

La CSN attend un retour rapide du ministre Sébastien Proulx

À la suite d’une rencontre tenue cet après-midi avec le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Sébastien Proulx, la Confédération des syndicats nationaux s’attend à une réponse rapide dans le dossier du financement du transport scolaire au Québec.

« Nous sommes heureux d’avoir enfin rencontré le ministre Proulx pour lui parler de l’état de la situation dans le transport scolaire au Québec. Les mauvaises conditions de travail qui règnent depuis trop longtemps dans ce secteur causent actuellement de graves problèmes de recrutement, de rétention et de pénurie de conductrices et de conducteurs de véhicule scolaire. Les salaires sont inadéquats et le Secteur transport scolaire (STS) de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) revendique la création d’enveloppes budgétaires bonifiées, dédiées et fermées afin de financer adéquatement l’augmentation des salaires et l’amélioration des conditions de travail dans leur secteur », de préciser Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

En 2015, les salarié-es œuvrant dans le transport scolaire touchaient 8,5 % de moins en moyenne que d’autres emplois comparables dans le secteur privé du transport et, depuis ce temps, l’écart n’a cessé de s’amplifier.

« Le 8 février dernier, la FTA a reconnu la problématique de recrutement et de rétention de la main-d’œuvre et trois transporteurs de la ville de Laval ont également validé le constat de début de crise dans leur domaine. Depuis ce temps, nous avons été témoins de plusieurs autres problèmes importants, dont le risque que plusieurs circuits ne puissent être couverts, qui nous démontrent que le gouvernement doit impérativement agir afin de régler ce problème une fois pour toutes, d’ajouter Jean Lacharité. Nous attendons donc un retour rapide du ministre Proulx et le dépôt, dès ce printemps, d’une solution durable à ce problème, qui risque de tourner en crise majeure si le gouvernement n’en prend pas la juste mesure. »

Depuis le mois de janvier 2015, la CSN demande une rencontre avec le MELS en lien direct avec les mauvaises conditions de travail qui règnent dans le transport scolaire. La rencontre d’aujourd’hui s’est déroulée en présence de représentants de la Fédération des transporteurs par autobus (FTA) — rassemblant la majorité des employeurs dans le transport scolaire au Québec —, et de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).

Rappelons que les salarié-es du transport scolaire touchent un taux horaire moyen de 17,86 $ l’heure — pour un revenu annuel moyen de 19 288 dollars —, alors que d’autres reçoivent 12,07 $ l’heure, un taux avoisinant le salaire minimum, sans autres avantages sociaux.

Rappelons également que dans le cadre d’un processus rigoureux d’évaluation de l’emploi de conducteur et de conductrice de véhicule scolaire, qui fut mis en œuvre par la CSN et auquel le gouvernement et les associations de transporteurs ont participé, le comité de travail a fixé un taux horaire minimal de référence à 19,14 $ l’heure en janvier 2015, ce qui représente actuellement un taux indexé de 20,02 $ à l’embauche, sans évidemment tenir compte de l’ancienneté.

Plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.

Le STS regroupe environ 3000 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 425 syndicats affiliés, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus Granby–CSN se dote d’un mandat de grève

Réuni en assemblée générale hier soir, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus Granby – CSN, membres du Secteur transport scolaire (STS) de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP – CSN) s’est prononcé hier soir en faveur de la grève nationale.

« Nous sommes très heureux du résultat de ces votes qui affichent, encore une fois, toute la détermination des conductrices et des conducteurs de véhicule scolaire. Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus Granby – CSN a voté à 91 % pour la grève nationale, de déclarer Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP – CSN. Les membres de ce syndicat sont déterminés à obtenir de meilleures conditions de travail et pour se faire entendre, elles et ils ont décidé d’unir leurs forces à travers le Québec afin de faire pression sur le gouvernement ».

« Depuis trop longtemps, les conductrices et les conducteurs de véhicule scolaire touchent un revenu qui ne reconnaît aucunement toutes leurs compétences. Voilà pourquoi le STS revendique des enveloppes supplémentaires, fermées et dédiées à l’amélioration de leurs conditions de travail. Tous les syndicats du STS se mobilisent actuellement et nous sommes fiers que le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus Granby – CSN embarque avec toute la détermination que nous leur connaissons », de conclure madame Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie (CCM – CSN).

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus Granby – CSN regroupe plus de 80 conductrices et conducteurs de véhicules scolaires.

À propos

Ce syndicat est membres du STS qui regroupe plus de 3000 travailleuses et travailleurs dans 63 syndicats affiliés à la FEESP – CSN. Celle-ci compte plus de 425 syndicats, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics. Ce syndicat est aussi affilié au CCM – CSN qui regroupe près de 31 000 membres répartis dans plus de 200 syndicats.

Fondée en 1921, la CSN regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans douze autres conseils centraux.

Le syndicat se dote d’un mandat de moyens de pression lourds

Après deux ans et demi de négociation pour le renouvellement de leur convention collective, les membres du Syndicat des employé-es de l’Administration régionale Kativik (KRGEU) ont tenu hier soir une assemblée générale pendant laquelle ils ont convenu de procéder à un vote de moyens de pression lourds, pouvant aller jusqu’à la grève. Compte tenu de l’étendue du territoire du syndicat, qui équivaut au tiers du Québec, le vote s’est tenu par référendum dans les 14 communautés où travaillent les employé-es de l’administration régionale.

La proposition visant à confier au comité exécutif du syndicat le mandat d’exercer des moyens de pression, incluant une banque de 72 heures de grève (3 jours), a été adoptée à 90 %. Tel que mentionné dans la proposition écrite soumise aux membres, les heures de grève seront utilisées au besoin, pour soutenir la négociation.

“Après 35 séances de négociation en 27 mois, les offres de l’employeur sont encore inacceptables. Les augmentations salariales proposées ne couvrent même pas l’augmentation du coût de la vie, qui est particulièrement élevé au Nunavik. Ce mandat était nécessaire pour faire pression sur l’employeur et lui démontrer de façon claire que nous sommes prêts à nous battre pour de meilleures conditions de travail “, a déclaré Victor Mesher, président du KRGEU.

En route vers une grève nationale

Lors d’une réunion du Secteur transport scolaire (STS) de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) tenue à Drummondville, les délégué-es ont adopté une proposition de consultation de leurs assemblées générales respectives visant à déclencher une grève nationale dès ce printemps. La proposition fut adoptée à 93 %, par voie de scrutin secret.

« S’il y a un message que le gouvernement doit retenir en lien avec ce vote, c’est que les conductrices et les conducteurs membres du STS sont exaspérés de leurs mauvaises conditions de travail. Voilà pourquoi d’ici le 27 avril prochain, nous allons consulter tous les syndicats de notre secteur afin de déclencher une grève à la grandeur de la province, au moment jugé opportun. Les promesses gouvernementales qui nous ont été faites n’ont jamais été respectées et l’amélioration de nos conditions de travail se fait toujours et encore attendre après plus de 20 ans de lutte. Nous avons donc décidé de prendre les grands moyens pour que le tout se règle, et ce, avant la prochaine élection provinciale. Notre revendication demeure la même, soit la création d’enveloppes budgétaires bonifiées, dédiées et fermées afin de financer adéquatement l’augmentation des salaires et une amélioration des conditions de travail dans notre secteur », de préciser Stephen P. Gauley, président du Secteur transport scolaire (STS) de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Rappelons que les salarié-es du transport scolaire touchent un taux horaire moyen de 17,86 $ l’heure – pour un revenu annuel moyen de 19 288 dollars –, alors que d’autres reçoivent 12,07 $ l’heure, un taux avoisinant le salaire minimum, sans autre avantage social.

« Le 10 octobre dernier, nous avons interpellé le gouvernement au sujet des problèmes importants qui se vivent dans le transport scolaire et qui touchent la grande majorité des conductrices et des conducteurs de véhicules scolaires au Québec. Nous traversons actuellement une crise marquée par une pénurie de main-d’œuvre et celle-ci est directement liée aux piètres conditions de travail offertes dans le secteur. Depuis ce lancement en octobre, la Fédération des transporteurs par autobus a reconnu la problématique et plusieurs employeurs ont validé la pénurie, les problèmes de recrutement et de rétention de la main-d’œuvre. Nous sommes à la croisée des chemins, ces travailleuses et ces travailleurs ont droit au respect et celui-ci passera par une amélioration de leurs conditions de travail », de renchérir Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP et responsable politique du STS.

Rappelons également que dans le cadre d’un processus rigoureux d’évaluation de l’emploi de conducteur et de conductrice de véhicule scolaire, qui fut initié par la CSN et auquel le gouvernement et les associations de transporteurs ont participé, le comité de travail a fixé un taux horaire minimal de référence à 19,14 $ l’heure en janvier 2015, ce qui représente actuellement un taux indexé de 20,02 $ à l’embauche, sans évidemment tenir compte de l’ancienneté.

Plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.

À propos

Le STS regroupe plus de 3000 travailleuses et travailleurs dans 63 syndicats affiliés à la FEESP–CSN qui compte plus de 425 syndicats, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

 

Les salarié-es acceptent l’entente de principe à 81 %

Ce soir, lors d’une assemblée générale tenue à Montréal, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco–CSN (STTT–CSN) ont accepté l’entente de principe intervenue le 6 mars dernier. Présentée aux membres, celle-ci fut adoptée à 81 %, par voie de scrutin secret.

« Ce soir, nous avons accepté un nouveau contrat de travail de cinq ans assorti des augmentations de salaire suivantes : 1,4 % rétroactif au 1er juillet 2017, 1,6 % au 1er juillet 2018, 2 % au 1er juillet 2019 et 3 % pour chacune des deux dernières années du contrat de travail, soit celles débutant le 1er juillet 2020 et le 1er juillet 2021. Nous avons également réussi à maintenir une seule catégorie d’emploi, tout en empêchant les reculs que l’employeur voulait nous imposer. C’est grâce à la détermination des membres que nous avons obtenu satisfaction à nos demandes », de préciser Carole Laplante, présidente du STTT–CSN.

« Au nom du Secteur Transport scolaire, je tiens à souligner la lutte acharnée des salarié-es du STTT–CSN qui, après avoir reçu des demandes importantes de reculs salariaux de la part de l’employeur, ont décidé de se battre, et avec succès disons-le, afin de préserver leurs acquis. Malgré les augmentations satisfaisantes obtenues par leur mobilisation, nous devons poursuivre notre lutte afin que toutes les travailleuses et tous les travailleurs de ce secteur puissent recevoir un salaire qui reconnaît les compétences et les responsabilités exigées pour effectuer ce travail », de souligner Stephen P. Gauley, président du Secteur transport scolaire (STS) de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

« Cette entente arrive au même moment où nous avons lancé une campagne visant la reconnaissance du travail des conductrices et des conducteurs de véhicules scolaires au Québec. Pour ce syndicat, les augmentations acquises constituent une amélioration des conditions de travail, particulièrement pour les deux dernières années à 3 %. Mais la lutte pour que chaque travailleuse et chaque travailleur puisse toucher un salaire vraiment à la hauteur de leur travail se continue », de renchérir Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP et responsable politique du STS.

Rappelons que plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.

À propos

Le STTT–CSN compte près de 330 membres responsables d’environ 300 parcours de transport scolaire. Le STS regroupe plus de 3000 travailleuses et travailleurs dans 63 syndicats affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 425 syndicats, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Entente de principe chez Transco Montréal

Mardi dernier, une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco–CSN (STTT–CSN) et l’employeur, mettant fin à tout moyen de pression. L’entente sera présentée aux membres prochainement en assemblée générale et aucun commentaire ne sera émis d’ici là.

Le STTT–CSN compte près de 330 membres responsables d’environ 300 parcours de transport scolaire. Le STS regroupe plus de 3100 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Verre : la fin du gaspillage, je signe pour la consigne

Les citoyens et citoyennes du Québec peuvent signer une pétition en ligne sur le site de l’Assemblée nationale du Québec pour réclamer une consigne sur les bouteilles de vin et spiritueux. La campagne Verre : la fin du gaspillage, je signe pour la consigne amorcée récemment prend un autre tournant avec le lancement de la pétition en ligne.

Initiée conjointement par la Confédération des syndicats nationaux (CSN), le Syndicat des Métallos (FTQ) et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec/FTQ), la pétition peut être signée sur le site web de l’Assemblée nationale.  Déjà en décembre, des militants des trois organisations syndicales ont amassé quelque 10 000 signatures, principalement en approchant des clients de la SAQ à l’entrée d’une vingtaine de succursales à travers le Québec.

« Ce qu’on propose, c’est que la SAQ organise la collecte des bouteilles à travers son vaste réseau grâce à une consigne. Les citoyens auraient droit à un crédit sur leur carte de fidélité de la SAQ (Inspire) pour chaque bouteille rapportée. Ces dernières seraient acheminées vers les centres de tri pour être triées par couleur et que le verre puisse y être conditionné pour un autre usage. Une part importante de ce verre, broyé sous forme de calcin pourrait entrer dans la composition de nouveau verre, notamment à l’usine de fabrication de verre d’Owens Illinois à Montréal », explique l’adjoint au directeur québécois des Métallos, Dominic Lemieux.

Pour l’heure, seulement 14 % du verre placé dans les bacs et les sacs de recyclage est effectivement recyclé. « C’est désolant lorsqu’on sait que 218 millions de bouteilles de vin et spiritueux sont vendues chaque année au Québec. Le laisser-faire a duré trop longtemps. Le Québec est une des seules provinces à ne pas avoir de consigne sur les bouteilles de verre. Pourtant, on sait que le système de consigne fonctionne bien : le taux de recyclage et de récupération des bouteilles de bière approche des 100 %. Le gouvernement et tous les partis politiques doivent agir rapidement pour instaurer une consigne », fait valoir Nathalie Arguin, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

Les trois organisations invitent la population à signer massivement la pétition pour que l’État québécois et plus spécifiquement la société d’État qui gère la vente et la distribution de l’alcool au Québec assument leurs responsabilités.

« Il y a de quoi être fiers de notre société d’État. Mais l’absence de consigne et les taux très bas de recyclage viennent jeter une sérieuse ombre au tableau. Un coup de barre s’impose. Les Québécois sont rendus là. Ils font déjà le geste de recycler et ils se sentent floués parce que ça ne fonctionne pas bien. On l’a entendu plusieurs fois quand on a fait signer la pétition aux portes des succursales, les clients n’attendent que le signal de départ pour ramener leurs bouteilles », croit le président de la section locale 3535 du SCFP-Québec, Joël Latour qui représente les travailleurs et travailleuses des centres de distribution de la SAQ.

La pétition sera en ligne jusqu’au 9 juin prochain.


Source : CSN, SCFP-Québec FTQ, Syndicat des Métallos (FTQ)

Les salarié-es adoptent un nouveau mandat de grève à 85 %

Ce matin, lors d’une assemblée générale extraordinaire tenue à Montréal, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco–CSN (STTT–CSN) ont adopté un nouveau mandat de grève à 85 %, par voie de scrutin secret. Ce mandat, à exercer au moment jugé opportun, pourrait éventuellement aboutir à une grève générale illimitée.

« Encore une fois, la démocratie syndicale a parlé. Après avoir rejeté l’entente de principe à 83 % le 12 février dernier parce qu’elle ne répondait pas à leurs attentes, les membres de notre syndicat ont décidé d’adopter un troisième mandat de grève en autant de mois. Alors que l’employeur a lancé des menaces de pertes de circuits et de pertes d’emplois, ils ont même ouvert la porte à la grève générale illimitée, à exercer au moment jugé opportun, de préciser Carole Laplante, présidente du STTT–CSN. Je ne suis pas plus heureuse que nos membres d’avoir à me battre pour obtenir un salaire décent. Mais nous avons décidé de nous tenir debout même si nous savons que notre journée de grève d’aujourd’hui et qu’un éventuel conflit touche des milliers d’élèves que nous connaissons par leur nom et dont nous prenons soin tous les jours d’école ».

En assemblée générale extraordinaire ce matin. – Photo : Cédric Martin

« La lutte du STTT–CSN représente bien la problématique vécue dans le domaine du transport scolaire où nous retrouvons un grand nombre de bas salarié-es qui touchent un revenu annuel sous les 20 000 $ et une rémunération hebdomadaire de moins de 500 $. Voilà pourquoi nous menons actuellement une campagne qui revendique l’octroi d’enveloppes budgétaires bonifiées, dédiées et fermées, vouées à l’amélioration des salaires et des conditions de travail. Tous les intervenants du secteur s’entendent pour reconnaître la pénurie de main-d’œuvre actuelle.  Le gouvernement du Québec doit régler cette injustice salariale qui existe dans notre secteur depuis trop longtemps sans quoi, il devra faire face au risque de mettre le service en péril », de souligner Stephen P. Gauley, président du Secteur transport scolaire (STS) de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

« Les transporteurs comme Transco qui ne pensent qu’à maximiser leurs marges de profit sur le dos de leurs salarié-es font face à une situation qui pourrait bien leur causer de graves problèmes. Nous savons qu’actuellement, il y a un sérieux problème de recrutement et de rétention du personnel, directement en lien avec les mauvaises conditions de travail offertes dans le transport scolaire. Pour nous, il n’y a pas de solution miracle, sinon que d’offrir un salaire décent qui reconnaît l’importance du travail de ces salarié-es », de renchérir Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP et responsable politique du STS.

Le 30 octobre dernier, une conciliatrice a été nommée par le Service fédéral de médiation et de conciliation. Le conflit de travail touche déjà près de 15 000 élèves répartis sur plus de 300 parcours scolaires à Montréal.

Plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.

À propos
Le STTT–CSN compte près de 330 membres responsables d’environ 300 parcours de transport scolaire. Le STS regroupe plus de 3100 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Entente de principe à la MRC Maskinongé

En fin d’après-midi du 20 février dernier, une entente de principe a eu lieu entre la MRC Maskinongé et le Syndicat régional des employé-es municipaux de la Mauricie, section MRC Maskinongé, représentant les 21 employé-es syndiqués.

Après quatre journées intenses de négociation et plusieurs discussions entre les porte-paroles, le syndicat est fier du travail accompli puisque plusieurs points cruciaux concernant les horaires de travail, les vacances, le régime de retraite, différentes primes et les salaires ont canalisé une bonne partie des discussions.

C’est dans un climat respectueux et ouvert que les parties ont eu comme objectif d’atteindre la cible d’une entente de principe avant le printemps. Rappelons que la convention arrivait à échéance le 31 décembre 2017.

Les membres se réuniront en assemblée générale le 27 février prochain pour voter sur l’entente de principe qui sera recommandée par l’exécutif syndical.

Un autre jour de grève le 28 février prochain

Le 28 février prochain, à la première heure, les conductrices et les conducteurs du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco–CSN (STTT–CSN) seront en grève pour la journée. Il s’agit du troisième jour de grève sur les trois qui avaient été votés le 23 janvier dernier.

« Encore une fois, nous déplorons de devoir exercer notre moyen de pression ultime pour que notre employeur saisisse enfin que les conductrices et les conducteurs qui sont à son emploi ne veulent pas s’appauvrir. Étant nous-mêmes parents, nous comprenons très bien l’effet de cet arrêt de travail sur les familles que nous desservons chaque matin. Nous désirons toujours notre juste part des sommes que les commissions scolaires remettent à notre employeur afin d’augmenter nos salaires convenablement. Il s’agit pour nous d’une question de respect », de préciser Carole Laplante, présidente du STTT–CSN.

Le 23 janvier dernier, les membres du STTT–CSN avaient rejeté les dernières offres patronales à 98 %, tout en reconduisant leur mandat de trois jours de grève à 98 %, par voie de scrutin secret ; ils ont déjà exercé deux jours de ce mandat, soit les 30 et 31 janvier. Le 12 février, en assemblée générale extraordinaire, l’entente de principe intervenue le 31 janvier a été rejetée à 83 %, également par voie de scrutin secret. Le 30 octobre dernier, une conciliatrice a été nommée par le Service fédéral de médiation et de conciliation.

Au cours de la journée du 28 février, le syndicat ira consulter ses membres lors d’une assemblée générale extraordinaire afin de se doter d’un nouveau mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.

Le conflit de travail touchera près de 15 000 élèves répartis sur plus de 300 parcours scolaires à Montréal. Les commissions scolaires et l’établissement affectés sont les suivants :

  • Commission scolaire Lester B. Pearson : 2640 élèves sur 55 routes ;
  • Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys : 3936 élèves sur 82 routes ;
  • Commission scolaire de Montréal : 2832 élèves sur 59 routes ;
  • Commission scolaire English Montréal : 4224 élèves sur 88 routes et ;
  • Le Collège Sainte-Anne, un établissement privé : 864 élèves sur 18 routes.

Rappelons que plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.

À propos

Le STTT–CSN compte près de 330 membres responsables d’environ 300 parcours de transport scolaire. Le STS regroupe plus de 3000 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 425 syndicats affiliés, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

La FTA et trois transporteurs confirment la problématique

La Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN) tient à saluer la sortie publique de la Fédération des transporteurs par autobus (FTA) ainsi que celle de trois transporteurs de la ville de Laval dans un article du Courrier Laval du 14 février, en lien avec la crise de la main-d’œuvre qui prend de l’ampleur dans le transport scolaire.

« La situation de ces trois transporteurs n’est pas isolée. Nos membres de toutes les régions du Québec nous informent quotidiennement des problématiques et des effets liées à cette pénurie de main-d’œuvre, de souligner Stephen P. Gauley, président du Secteur transport scolaire (STS). Entre autres, nous avons appris hier qu’une vingtaine de circuits demeuraient sans conducteurs à Montréal et que ce scénario se reproduit fréquemment dans les régions de Lanaudière et de l’Estrie. Des transporteurs vont jusqu’à rappeler au travail des conducteurs en congé de maladie pour ne pas interrompre le service, ce qui contrevient à la santé et à la sécurité des élèves et des usagers de la route. D’autres transporteurs utilisent leurs répartiteurs, ce qui laisse les conducteurs, les parents et les commissions scolaires sans réponse en cas d’urgence ou de problèmes ».

Le 10 octobre dernier, le Secteur transport scolaire de la FEESP–CSN avait interpelé le gouvernement en soulignant qu’une crise pourrait très bien se dessiner au Québec, situation qui se concrétise actuellement.

« Nous vivons un sérieux problème où des salarié-es sont nettement sous-payés pour les compétences et les qualifications qui leur sont demandées. Le financement actuel du secteur provenant du gouvernement du Québec ne permet tout simplement pas aux transporteurs scolaires d’être compétitifs sur le marché de l’emploi. Pour nous, la situation est claire : le gouvernement doit intervenir rapidement en augmentant le financement par le biais d’une enveloppe supplémentaire fermée et dédiée à l’amélioration des conditions de travail des conductrices et des conducteurs de véhicules scolaires. Il faut éviter que des parents et des enfants soient privés de transport scolaire, faute de personnel », de conclure Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP et responsable politique du STS.

Rappelons que les salarié-es du transport scolaire touchent un taux horaire moyen de 17,86 $ l’heure – pour un revenu annuel moyen de 19 288 dollars –, alors que d’autres reçoivent 12,07 $ l’heure, un taux avoisinant le salaire minimum, sans autre avantage social.

Rappelons également que dans le cadre d’un processus rigoureux d’évaluation de l’emploi de conducteur et de conductrice de véhicule scolaire, qui fut initié par la CSN et auquel le gouvernement et les associations de transporteurs ont participé, le comité de travail a fixé un taux horaire minimal de référence à 19,14 $ l’heure en janvier 2015, ce qui représente actuellement un taux indexé de 20,02 $ à l’embauche, sans évidemment tenir compte de l’ancienneté.

Plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.

Le STS regroupe environ 3000 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 425 syndicats affiliés, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Les salarié-es rejettent l’entente de principe à 83 %

Ce soir, lors d’une assemblée générale tenue à Montréal, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco–CSN (STTT–CSN) ont rejeté l’entente de principe intervenue le 31 janvier dernier, après deux jours de grève. Présentée aux membres, celle-ci fut rejetée à 83 %, par voie de scrutin secret.

« Ce soir, les membres ont jugé que l’entente de principe que nous leur avons présentée n’était pas à la hauteur de leurs attentes. Elles et ils ont longuement argumenté sur la question des augmentations salariales qui ne réussissent pas à maintenir leur pouvoir d’achat. Il s’agit d’un message clair envers l’employeur : il lui faudra considérer sérieusement ce rejet s’il ne veut pas que les conductrices et les conducteurs exercent à nouveau leur mandat de grève », de déclarer Carole Laplante, présidente du STTT–CSN.

« Il faut comprendre que le financement qui est versé par les commissions scolaires n’est déjà pas suffisant pour garantir des salaires décents aux conductrices et aux conducteurs de Transco. Et ces salarié-es ne sont pas les seuls dans cette situation au Québec. Le gouvernement doit impérativement revoir le financement du transport scolaire en accordant dès que possible des enveloppes budgétaires bonifiées, dédiées et fermées afin de financer adéquatement l’augmentation des salaires et une amélioration des conditions de travail dans leur secteur », de conclure Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

Rappelons que plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.

À propos
Le STTT–CSN compte près de 330 membres responsables d’environ 300 parcours de transport scolaire. Le STS regroupe plus de 3100 travailleuses et travailleurs membres de la FEESP–CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Le gouvernement doit hausser le financement du transport scolaire

Aujourd’hui, dans plusieurs villes du Québec, de nombreuses conductrices et de nombreux conducteurs de véhicules scolaires membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN) ont participé à une « virée jaune ». Appuyés par le lancement d’une vidéo sur les médias sociaux, elles et ils ont circulé à basse vitesse dans plusieurs quartiers afin de marquer l’intensification de leur visibilité sur la place publique. Leur objectif est simple : sensibiliser et demander l’appui de la population afin d’obtenir de meilleurs salaires et conditions de travail pour qu’enfin, leur métier soit reconnu à sa juste valeur.

« Aujourd’hui, alors que nous manifestions, nous avons également diffusé une vidéo qui compare notre travail à la collecte des ordures. Les deux métiers sont difficiles, mais un seul est rémunéré à sa juste valeur et c’est celui où l’on transporte des ordures. Le transport scolaire offre généralement des conditions de travail dérisoires par rapport aux lourdes responsabilités et à la complexité de notre travail. De grandes disparités salariales existent d’un employeur à l’autre. Les salarié-es touchent un taux horaire moyen de 17,86 $ l’heure – pour un revenu annuel moyen de 19 288 dollars –, alors que d’autres reçoivent 12,07 $ l’heure, un taux avoisinant le salaire minimum, sans autre avantage social. Nous demandons donc l’appui de la population à notre revendication qui vise la création d’enveloppes budgétaires bonifiées, dédiées et fermées afin de financer adéquatement l’augmentation des salaires et une amélioration des conditions de travail dans notre secteur », de préciser Stephen P. Gauley, président du Secteur transport scolaire (STS).

Une pétition a été mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale et le STS sollicite l’appui de la population à leur demande formulée au Gouvernement du Québec.

Une crise se dessine dans le transport scolaire au Québec

Cette situation que la FEESP-CSN décrie depuis plusieurs années influence directement le recrutement et la rétention des conductrices et des conducteurs au point où des situations concrètes nous laissent croire qu’une crise a déjà débuté dans le transport scolaire au Québec. Il semble qu’il y ait déjà au moins deux circuits à la Commission scolaire Marguerite–Bourgeoys pour lesquels les employeurs n’ont pas le personnel requis. À la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke, un employeur aurait même rappelé des travailleurs en congé de maladie pour des remplacements, ce qui soulève de potentiels problèmes de santé et de sécurité du travail. Le 10 octobre dernier, la FEESP–CSN avait interpellé le gouvernement dans les médias en soulignant qu’une crise pourrait très bien se dessiner au Québec, situation qui se concrétise actuellement.

À Toronto, une telle crise du transport scolaire secoue la ville depuis plusieurs années. Les appels d’offres qui octroient les circuits scolaires aux plus bas soumissionnaires ont complètement ravagé les conditions de travail dans ce domaine. Ce faisant, les employeurs ne réussissent pas à recruter des salarié-es pour pourvoir les postes vacants et plusieurs circuits ont dû être annulés, faute de conductrice et de conducteur.

« Les travailleuses et les travailleurs ne sont tout simplement pas attirés par des emplois sous-payés qui leur demandent de telles compétences et de telles qualifications. C’est exactement ce qui arrive en Ontario depuis plusieurs années. Cette province vit une crise dans le transport scolaire directement liée aux mauvaises conditions de travail qui sont offertes dans le domaine. En 2016, dans la région torontoise, une soixantaine de circuits de transport scolaire avaient été paralysés par une pénurie de main-d’œuvre causée par les mauvaises conditions offertes dans ce secteur. En 2017, une vingtaine de circuits ont été touchés par ce problème récurrent. Récemment, les mêmes problèmes ont été observés au Nouveau-Brunswick, à Fredericton et à Saint-Jean, pour les mêmes raisons. Le gouvernement du Québec attend-il que des parents et des enfants soient privés de transport scolaire, faute de personnel, avant d’intervenir et de corriger le problème ? », de questionner Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP et responsable politique du STS.

« La semaine dernière, nous avons vécu un conflit chez Transco Montréal avec un employeur qui demandait au départ une réduction de salaire à ses travailleuses et à ses travailleurs, alors que nous savons qu’ils ont déjà un problème de recrutement et de rétention. Après une grève de deux jours, une entente de principe est heureusement intervenue entre les parties. Il aura tout de même fallu que ces salarié-es se battent pour obtenir des augmentations, évitant ainsi un appauvrissement et une détérioration de leurs conditions de travail. Alors que les salaires ne sont pas suffisants, des employeurs cherchent à les rendre encore moins intéressants. Ça n’a tout simplement pas de sens », de souligner Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN).

Un salaire de référence pourtant reconnu

Pourtant, lors d’un processus rigoureux d’évaluation de l’emploi de conducteur et de conductrice de véhicule scolaire, auquel le gouvernement et les associations des transporteurs ont participé, le comité de travail a fixé un taux horaire minimal de référence à 19,14 $ l’heure en janvier 2015, ce qui représente actuellement un taux indexé de 20,02 $ à l’embauche, sans évidemment tenir compte de l’ancienneté.

« Les conductrices et les conducteurs de véhicule scolaire luttent pour la reconnaissance de leur emploi et pour l’obtention d’un salaire décent depuis plus de 20 ans. Depuis tout ce temps, ils ont dû défendre l’importance de leur travail qui consiste à conduire en toute sécurité nos enfants vers leur milieu d’apprentissage. Nous demandons donc au gouvernement de Philippe Couillard des enveloppes budgétaires bonifiées, dédiées et fermées qui serviront à augmenter les salaires et à offrir des conditions de travail qui reconnaissent leur travail. Ces mauvaises conditions de travail sont en train de créer une crise dans notre secteur. Nous revendiquons une solution durable avant les prochaines élections provinciales », de conclure Jacques Létourneau, président de la CSN.

Rappelons que plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.

Le STS regroupe environ 3000 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 425 syndicats affiliés, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Entente de principe chez Transco Montréal

Cet après-midi, une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco–CSN (STTT–CSN) et l’employeur, mettant fin à tout moyen de pression. Le retour au travail se fera dès demain matin. L’entente sera présentée aux membres prochainement en assemblée générale et aucun commentaire ne sera émis d’ici là.

Le STTT–CSN compte près de 330 membres responsables d’environ 300 parcours de transport scolaire. Le STS regroupe plus de 3100 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

 

La grève des 30 et 31 janvier maintenue

Demain matin à la première heure, les conductrices et les conducteurs du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco–CSN (STTT–CSN) seront en grève pour deux jours. Le 23 janvier dernier, ceux-ci avaient rejeté les dernières offres patronales à 98 %, tout en reconduisant leur mandat de grève à 98 %, par voie de scrutin secret.

« C’est à contrecœur que nous allons déclencher notre grève de deux jours demain matin en sachant très bien qu’elle aura un impact sur des milliers d’élèves que nous côtoyons tous les matins, des élèves que nous transportons en sécurité vers leur milieu scolaire. Aujourd’hui, nous avons rencontré l’employeur en conciliation et aucune avancée n’a été possible. Or, nos membres nous ont clairement dit, presque à l’unanimité, qu’ils ne veulent pas s’appauvrir. Nous voulons notre juste part des sommes que les commissions scolaires remettent à notre employeur afin d’augmenter nos salaires convenablement. Or, au lieu de nous verser ces sommes, les patrons étasuniens de First Student, qui possèdent Transco, se les mettront entièrement dans les poches pour les deux premières années, puis encaisseront la moitié des trois autres années. Pour nous, ça n’a tout simplement aucun sens », de dénoncer Carole Laplante, présidente du STTT–CSN.

À la rencontre d’aujourd’hui, l’employeur proposait toujours un gel des salaires pour les deux premières années, ce qui impose un appauvrissement aux travailleuses et aux travailleurs. Pour les trois autres années de la future convention de cinq ans, l’employeur propose de verser 50 % de l’IPC en augmentations salariales, soit la moitié seulement de ce que la commission scolaire leur verse à cette fin. Le 30 octobre dernier, une conciliatrice a été nommée par le Service fédéral de médiation et de conciliation.

Le conflit de travail touchera près de 15 000 élèves répartis sur plus de 300 parcours scolaires à Montréal. Les commissions scolaires et l’établissement touchés sont les suivants :

  • Commission scolaire Lester B. Pearson : 2640 élèves sur 55 routes ;
  • Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys : 3936 élèves sur 82 routes ;
  • Commission scolaire de Montréal : 2832 élèves sur 59 routes ;
  • Commission scolaire English Montréal : 4224 élèves sur 88 routes et ;
  • Le Collège Saint-Anne, un établissement privé : 864 élèves sur 18 routes.

Rappelons que plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.

À propos
Le STTT–CSN compte près de 330 membres responsables d’environ 300 parcours de transport scolaire. Le STS regroupe plus de 3100 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.