98 % des employé-es d’entretien pour la grève

Articles récents

Les employé-es de la SAQ en grève mercredi et jeudi

Les employé-es de la SAQ en grève mercredi et jeudi

À moins d’avancées significatives à la table de négociation aujourd’hui et demain, les 5000 employé-es de…
Un premier entrepôt Amazon en voie d’être syndiqué au Québec

Un premier entrepôt Amazon en voie d’être syndiqué au Québec

Un premier entrepôt d’Amazon est en voie d’être syndiqué au Québec : la CSN a en…
Le syndicat d’Amcor–CSN déclenche une grève d’une semaine

Le syndicat d’Amcor–CSN déclenche une grève d’une semaine

Ce matin, le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amcor–CSN a déclenché une grève de 7 jours, jusqu’au…
Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Réunis en assemblée générale jeudi soir, les 1600 auxiliaires d’enseignement de l’Université McGill ont mis fin à…
Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

La CSN s’inquiète de l’avenir de Produits Forestiers Petit Paris à Saint-Ludger-de-Milot, au Lac-Saint-Jean. L’entreprise pourrait…
Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Nous apprenions dernièrement par les réseaux sociaux qu’une nouvelle clinique de médecine privée allait ouvrir à…

Société de transport de Montréal

27052018-20180527_131434864_iOS

98 % des employé-es d’entretien pour la grève

Deux semaines après avoir exercé une première grève des heures supplémentaires, le Syndicat du transport de Montréal est forcé de constater que l’employeur continue de faire piétiner les négociations. Devant faire face à un employeur borné qui cherche à faire reculer les conditions de travail sur tous les plans, les employé-es n’ont eu d’autre choix que de se réunir aujourd’hui en assemblée générale pour voter à 98 % un mandat de grève générale illimitée à exercer au moment jugé opportun.

« Depuis le début, la STM dit ne pas vouloir négocier sur la place publique, lance Gleason Frenette, président du Syndicat du transport de Montréal. Mais on voit bien que depuis près de deux mois, elle ne se gêne pas pour étaler ses positions et ses petits malheurs dans les médias. Elle répète à qui veut l’entendre que ça n’avance pas. C’est sûr que ça n’avance pas, la STM est arrivée à la table avec un cahier de demandes surchargé, dont la majeure partie porte sur des reculs. Le syndicat aurait fait la même chose et on se serait fait demander de retourner faire nos devoirs. Aujourd’hui, c’est ce que nos membres lancent comme message : “retournez faire vos devoirs” ».

Le syndicat rappelle que le cœur du problème reste les heures supplémentaires et la privatisation de certaines activités présentement réalisées à l’interne. Or, pendant que la STM cherche à « assouplir » les horaires en demandant de déplacer des travailleurs sur des horaires de travail atypiques et de privatiser les emplois, le syndicat continue de revendiquer plus que jamais qu’il faut garder le travail à l’interne et embaucher, car il y a un manque criant d’effectifs.

« On est déjà surchargés, poursuit Gleason Frenette. Et même si les heures supplémentaires peuvent être intéressantes pour certains, le message qu’on entend de nos membres, surtout des jeunes, c’est qu’il faut plus de conciliation famille-travail. Bien que plusieurs de nos salarié-es assurent déjà une couverture 24/7 dans plusieurs secteurs de l’entreprise, la STM mise beaucoup trop sur les heures supplémentaires. À preuve, on arrête d’en faire une semaine et, selon elle, ça aura des impacts jusqu’à l’automne. Elle peut essayer de nous faire porter le blâme, mais ce n’est pas nous qui nous attribuons ces heures, ce n’est pas nous qui décidons que 10 % à 15 % du travail se fait en heures supplémentaires. La STM veut régler le problème? La solution est simple, qu’elle ouvre les embauches. »

« Ce qu’on a voté aujourd’hui, c’est un message. On a l’appui de nos membres, on est prêts à partir en grève générale illimitée. On souhaite toujours en arriver à une entente négociée de bonne foi, mais l’employeur devra définitivement mettre de l’eau dans son vin si on veut que ça avance », conclut Gleason Frenette.

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket

À LA UNE

Le Point syndical  automne 2023