Les employé-es de la station de ski Stoneham votent à 85,2 % pour l’entente de principe obtenue à l’arraché

Une entente de principe in extremis est intervenue entre les employé-es de la Station de ski Stoneham et l’employeur. Cette entente a été votée positivement par l’assemblée à 85,2 %. « Nous sommes heureux de cette entente de principe conclue quelques minutes seulement avant l’assemblée entre les deux parties, a souligné le président du syndicat, Luc Forbeaux. Les travailleuses et travailleurs de la montagne ont tenu leur bout et sortent grands gagnants de ce conflit, tout comme l’ensemble de la communauté de Stoneham. »

Les gains

Entre autres choses, les travailleurs ont obtenu la mise en place d’un REER collectif pour les employé-es réguliers de la station. « Jusqu’à hier encore, l’employeur refusait fermement de nous accorder ce régime de retraite. C’est un gain majeur pour tous les travailleurs », explique Luc Forbeaux.

Pour tous les salariés, le nombre nécessaire au passage d’un échelon à l’autre pssera de 1400 à 900 heures. Après la période d’essai, un employé saisonnier se verra de plus attribuer un crédit de 300 heures à partir de la signature de la convention collective pour aller chercher un échelon supplémentaire. « Un travailleur saisonnier pouvait avoir à attendre 21 ans pour atteindre le septième échelon! », rappelle Luc Forbeaux. Les employés font aussi des gains notoires sur la question des vacances. « Toute personne ayant de 1 à 5 ans d’ancienneté verra sa paye de vacances passer de 4 % à 6 %, et celui qui aura 5 ans et plus passera de 6 à 8 % », ajoute Luc Forbeaux.

Le syndicat est par ailleurs allé chercher une amélioration notable des congés sociaux ainsi qu’une bonification des mesures en santé et sécurité, notamment sur le plan de l’équipement de sécurité. « Pour leur permettre d’avoir de l’argent en poche afin de traverser la période des Fêtes, ils pourront de plus toucher une avance salariale de 200 $ », explique encore Luc Forbeaux. Enfin, quand le salaire minimum viendra rejoindre le salaire de l’échelon correspondant, celui-ci disparaîtra au profit de l’échelon supérieur. « Personne ne sera jamais plus payé au salaire minimum! »

À propos du syndicat

Le syndicat des employé-es de la station de ski Stoneham est affilié à la Fédération du commerce de la CSN, qui compte plus de 360 syndicats représentant environ 32 500 travailleuses et travailleurs. Il est également membre du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN), qui réunit plus de 250 syndicats et 44 000 membres. La CSN regroupe pour sa part plus de 325 000 syndiqué-es provenant de tous les secteurs d’activité tant privés que publics.

Les employés de la Caisse Desjardins de Sainte-Agathe-des-Monts entérinent l’entente de principe

Il aura fallu tout près de deux ans aux salariées de la Caisse Desjardins de Sainte-Agathe pour renouveler leur convention collective, échue depuis le 31 décembre 2012. La dernière séance de négociation du 8 décembre aura enfin permis aux parties d’en arriver à une entente de principe. Entente, par la suite, entérinée par les salariées réunies en assemblée générale le 15 décembre.

Un employeur gourmand mais des salariées tenaces

Les négociations se sont déroulées dans un contexte où l’employeur tentait par tous les moyens de récupérer des sommes sur la masse salariale. «Desjardins affiche des résultats plus que positifs avec des profits mirobolants comme le reste du secteur bancaire mais ce n’était pas assez, déplore Dany Caron, vice-présidente du syndicat. Par leur ténacité, les salariées de la Caisse peuvent être fières, car elles ont tout de même réussi à conserver la plupart de leurs acquis et ont posé les premiers jalons d’un mécanisme reconnaissant leurs efforts dans l’atteinte des objectifs fixés par Desjardins. À ce sujet, le syndicat souhaite remercier les citoyens et la clientèle, qui tout au long des dernières semaines, ont démontré leur appui aux travailleuses», ajoute-t-elle.

Plus précisément, les salariées se sont opposées à une nouvelle forme de rémunération exigée par la Fédération lors de mises à pied ou d’abolitions de poste. Elles ont limité les transferts de tâches et l’abolition de postes consécutifs à la création par Desjardins de centres de services centralisés.

La vigilance s’impose

Plus que jamais, cette négociation a été marquée par l’omniprésence de la Fédération des caisses. Ainsi, ce sont des exigences provinciales, sans égard à la situation spécifique de la Caisse de Sainte-Agathe, qui ont été avancées par les représentants de l’employeur. D’ores et déjà, le syndicat sait que des pressions de rendement seront exercées mais il fera respecter la convention. «D’autres de nos collègues sont en négociation et feront face aux mêmes impératifs. Nous sommes de tout cœur avec eux !», affirme la trésorière du syndicat, participante à la table des négociations, Marie- France Marenger.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Caisse populaire Desjardins de Sainte-Agathe-des-Monts (CSN) représente tout près de quarante-cinq salariées à l’emploi de la Caisse populaire Desjardins de Sainte-Agathe-des-Monts. Celui-ci est affilié à la Fédération du commerce de la CSN (FC-CSN) et au Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides-CSN qui représente, quant à lui, quelque 16 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs.

Les employé-es syndiqués de la station de ski Stoneham se prononceront sur l’offre de l’employeur

Les employé-es syndiqués de la station de ski Stoneham ont décidé de tenir une assemblée générale extraordinaire mercredi le 17 décembre afin de procéder au vote sur les dernières offres patronales.

« Nous ne sommes pas surpris de constater les méthodes très discutables de l’employeur. Celui-ci tente de nous enlever de la crédibilité en sous-entendant que nous avons omis d’inviter tous les membres en assemblée pour le vote sur son offre finale et globale du 26 novembre qui précédait sa mise en lock-out. C’est tout à fait faux. Nous avions invité tous les membres par voie de convocation officielle et avions même procédé à une chaîne téléphonique », souligne le président du syndicat, M. Luc Forbeaux.

Vote à venir

En présentant son offre aujourd’hui, l’employeur a pris soin d’aviser les médias et a laissé planer la possibilité que les employé-es puissent être appelés à voter ce soir à l’assemblée d’information hebdomadaire. Or, aucun vote n’était planifié pour cette assemblée puisqu’aucune offre n’avait été présentée avant qu’elle ne soit convoquée. « Contrairement à ce que l’employeur tente de faire croire, nous avons toujours fait les choses dans les règles de l’art et dans la transparence. Pour permettre au plus grand nombre de membres de voter, ils pourront toutes et tous se prononcer mercredi soir en assemblée générale spéciale », a conclu Luc Forbeaux.

À propos du syndicat

Le syndicat des employé-es de la station de ski Stoneham est affilié à la Fédération du commerce de la CSN, qui compte plus de 360 syndicats représentant environ 32 500 travailleuses et travailleurs. Il est également membre du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches, qui réunit plus de 250 syndicats et 44 000 membres. La Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe pour sa part plus de 325 000 syndiqué-es provenant de tous les secteurs d’activité tant privés que publics.

Le syndicat tient à rectifier le tir concernant de l’information erronée et désuète relative à ses demandes

Le syndicat de la Station de ski Stoneham tient à rétablir certains faits concernant de l’information erronée qui a circulé au sujet de ses demandes. « Les documents obtenues par une station de radio de Québec contenaient de l’information désuète qui a été présentée au tout début du processus de négociation et qui n’est plus d’actualité, souligne d’entrée de jeu Luc Forbeaux, le président du syndicat. Sur la question salariale, nous avons soumis un tout et consenti des concessions notables au fil des discussions, comme on peut s’y attendre dans toute négociation collective », ajoute-t-il.

Luc Forbeaux rappelle que les syndiqué-es sont payés entre 18 et 20 % de moins que la moyenne salariale des travailleurs dans les autres stations de ski du Québec syndiquées à la CSN. « Nous demandons un rattrapage salarial parce que nous pensons que les employé-es de Stoneham méritent une meilleure considération pour leur travail et leur dévouement, ajoute Luc Forbeaux. Il n’y a aucune raison pour qu’ils traînent de la patte par rapport à leurs homologues syndiqués dans les autres centres. »

Les travailleurs de la station voudraient aussi pouvoir bénéficier d’un régime de retraite simplifié, comme c’est le cas au Mont Sainte-Anne. « Il n’en coûterait rien à l’employeur pour le mettre en place puisqu’il n’aurait qu’à ajouter des participants au régime du Mont Sainte-Anne, dont il est propriétaire », souligne de son côté le vice-président de la Fédération du commerce de la CSN, Michel Valiquette.

La présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches, Ann Gingras, tient pour sa part à nuancer l’information selon laquelle le syndicat a choisi de tenir la ligne dure face à l’employeur. « Il faut se rappeler que c’est l’employeur qui a mis les travailleurs de la station en lock-out le 26 novembre dernier, alors que la négociation n’était pas terminée. C’est lui qui a choisi de présenter une offre globale et finale 20 minutes avant de déclencher le lock-out. C’était à prendre ou à laisser », explique-t-elle.

« Nous sommes très ouverts à négocier et prêts à se rassoir avec l’employeur à n’importe quel moment. Malheureusement, il a jusqu’à maintenant gardé la ligne dure et refusé de revenir discuter avec nous », conclut finalement Luc Forbeaux.

À propos du syndicat

Le syndicat des employé-es de la station de ski Stoneham est affilié à la Fédération du commerce de la CSN, qui compte plus de 360 syndicats représentant environ 32 500 travailleuses et travailleurs. Il est également membre du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches, qui réunit plus de 250 syndicats et 44 000 membres. La Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe pour sa part plus de 325 000 syndiqué-es provenant de tous les secteurs d’activité tant privés que publics.

Les employé-es du Marché Guy Bergeron de Jonquière renouvellent leur convention collective

Réunis en assemblée générale hier soir, les travailleuses et les travailleurs du Marché Guy Bergeron de Jonquière se sont prononcés à 94,6% en faveur des termes d’une entente survenue tard pendant la nuit de vendredi dernier.

D’une durée de cinq ans, la convention collective des 120 membres du Syndicat employé-es du Marché Guy Bergeron à Jonquière (Fédération du commerce – CSN) prévoit des augmentations de salaire totalisant 17,2 %. De plus, les travailleuses et les travailleurs ont aussi droit à un montant rétroactif représentant plus ou moins 3 % du salaire gagné au courant de la dernière année.

Ces syndiqué-es négociaient sur une plateforme commune de revendications adoptée par quelque 23 syndicats FC-CSN faisant partie de la négociation coordonnée en alimentation. Ils ont également obtenu des gains aux chapitres suivants : congés, droits syndicaux, protection de l’emploi, régime de retraite et un pécule de vacances, entre autres.

Les employé-es avec cinq ans d’ancienneté et ayant fait un minimum de 1500 heures dans l’année de référence auront désormais un régime de retraite. En effet, la contribution de l’employeur à un REER sera de 2 % pour ceux-ci, et 3 % pour les travailleuses et travailleurs cumulant plus de 20 ans d’ancienneté.

Les syndiqué-es ont aussi obtenu des gains au chapitre des congés et des vacances. Les travailleuses et les travailleurs à temps plein voient leurs congés maladie augmentés de deux jours supplémentaires. De plus, les travailleuses et les travailleurs cumulant 20 ans d’ancienneté bénéficieront désormais d’une bonification de 1 % de leur paie de vacances.

« Nous avons atteint nos objectifs, c’est-à-dire un règlement à la hauteur de celui obtenu par nos camarades, et cela, grâce à la solidarité de nos membres », a déclaré  la présidente du syndicat, Marie-Ève Tremblay. « Nous avons raison d’être fiers des résultats de la négociation. »

Serge Fournier, le président de la Fédération du commerce, félicite le syndicat pour son entente qui s’ajoute à celles déjà obtenues par les syndicats de la ronde de négociation coordonnée de la fédération.

« Le travail commun par nos syndicats en alimentation donne des résultats aux membres », a-t-il commenté. « Les gains réalisés font en sorte que les employeurs auront un personnel stable et professionnel, et que leurs communautés seront économiquement plus fortes. Tout le monde gagne en négociant des conventions collectives décentes. »

Le syndicat, ayant en main un mandat de grève, avait donné comme limite le vendredi 5 décembre à minuit, avant le déclenchement d’un conflit de travail. À la suite de l’entente, tous les moyens de pression ont cessé.

 

Après deux ans et 26 000 km, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Provigo Témiscaming-CSN termine son engagement social aujourd’hui

Après deux ans et 26 000 km, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Provigo Témiscaming-CSN termine son engagement social aujourd’hui

En lock-out depuis décembre 2012, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Provigo Témiscaming, affilié à la CSN, termine aujourd’hui son engagement social envers la population de la municipalité, privée d’épicerie depuis maintenant deux ans, à la suite d’une décision de Loblaw de cadenasser son magasin deux semaines avant Noël en 2012.

« Les travailleuses et les travailleurs lock-outés et la CSN, le 19 décembre 2012, lors d’une assemblée publique, se sont engagés envers les citoyennes et les citoyens à offrir un service de transport gratuit, à raison de deux à trois fois par semaine, pour faire face à une décision de l’employeur prise sans aucun respect envers les employé-es, mais aussi envers la clientèle », de rappeler la présidente du syndicat, Cathy Presseault. Ils ont bien essayé de copier notre engagement social pour se donner bonne conscience et préserver leur image publique, mais après deux semaines, leurs paroles et leurs engagements se sont vite éclipsés, de poursuivre la représentante syndicale, laissant les personnes sans véhicule prisonnières d’une décision irréfléchie.

« Aujourd’hui, une nouvelle bannière ouvre ses portes à Témiscaming et nous pouvons affirmer que le syndicat, avec l’aide de la CSN, a tenu parole pendant ces deux ans de prise d’otage et nous mettons fin au service de navette mis sur pied le 19 décembre 2012. « Loblaw peut bien essayer de dire n’importe quoi pour préserver son image, mais qu’ont-ils fait socialement depuis deux ans pour aider la population ? Quand se sont-ils déplacés à Témiscaming pour offrir leur support à la population ? Jamais ! », d’ajouter madame Presseault.

Pour le président du conseil central, Donald Rheault, « Le travail accompli par les travailleuses et les travailleurs lock-outés est digne de mention et représente bien les valeurs qui nous animent à la CSN. Nous supportons les décisions des employé-es et prenons des moyens concrets pour venir en aide aux citoyens », d’expliquer le porte-parole syndical. Deux ans au service de la population et 26 000 km parcourus après avoir été mis sur le trottoir par Loblaw en pleine période des fêtes, nous sommes fiers, à la CSN, de l’engagement de ce syndicat envers les citoyens de Témiscaming et des environs. Contrairement à des communiqués de l’employeur, pour se laver les mains, qui se terminent généralement par « Nous tenons à profiter de l’occasion pour remercier nos loyaux clients de leur patience constante et de leur compréhension… »

« Nous, on se préoccupe du monde concrètement, peu importe les coûts humains et financiers. Merci 26 000 fois au Syndicat des travailleuses et travailleurs du Provigo Témiscaming, affilié à la CSN. Quant à cette compagnie qu’est Loblaw, et la façon dont elle se comporte envers les citoyennes et les citoyens de la région, j’ose espérer qu’en traversant le seuil de la porte de cette entreprise, les gens se souviendront de leur attitude et de leur désengagement envers la population », de conclure le président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec, Donald Rheault.

Possibilité d’heures de grève sporadiques pour les salariés de la Caisse Desjardins de Terrebonne

Après avoir dénoncé l’offre globale de l’employeur du 12 novembre dernier, les salarié-es syndiqués à l’emploi de la Caisse Desjardins de Terrebonne, membres de la CSN, réunis en assemblée générale le 28 novembre dernier, ont voté à 76 % pour le déclenchement, au moment jugé opportun, de plusieurs heures de grève sporadiques. Leur contrat de travail est échu depuis le 1er juillet 2013.

Quelques enjeux demeurent en litige, notamment les augmentations de salaire. Les syndiqué-es revendiquent ce qui fut consenti aux autres salarié-es syndiqués dans la Fédération des Caisses alors que l’employeur demande à ce qu’ils renoncent à une partie des majorations à venir parce qu’il estime que les syndiqué-es ont obtenu plus que les salarié-es non syndiqués dans le cadre de leur dernier contrat de travail. Les salarié-es réclament également la modification de la manière dont leur rendement au travail est évalué, et que leur rémunération conséquente soit en fonction des efforts réalisés pour le succès de leur institution. Préférant contraindre les salarié-es à exercer des supplantations, l’employeur veut abolir l’octroi des primes de départ en un seul versement lors d’abolition de poste et d’impartition du travail vers d’autres composantes du Mouvement Desjardins. Les syndiqué-es s’y opposent catégoriquement, tout comme à l’absence de balise pour imposer au personnel caissier des heures et des horaires variables sans garantie de rémunération minimum.

Le syndicat a soumis aujourd’hui une offre globale à l’employeur pour relancer les négociations. Les parties doivent se rencontrer à nouveau au ministère du Travail le 8 décembre prochain dans le but d’en arriver à un règlement.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Caisse Desjardins de Terrebonne (CSN) représente tout près de cent salarié-es à l’emploi de la Caisse Desjardins de Terrebonne. Celui-ci est affilié à la Fédération du commerce de la CSN (FC-CSN) et au Conseil central de Lanaudière-CSN qui représente quant à lui quelque 13 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs.

Les syndiqué-es rejettent l’offre finale de l’employeur et votent pour la grève générale

Réunis en assemblée générale spéciale, les employé-es de la station touristique Stoneham ont rejeté l’offre finale déposée par la station le 26 novembre dernier. Ils ont aussi voté à 95,2 % pour la grève générale illimitée. Les deux votes se sont faits à scrutin secret.

« L’employeur utilise la désinformation en prétendant qu’il nous a mis en lock-out parce que nous n’avons pas fait voter une offre le 24 novembre lors d’une assemblée syndicale. Or, nous n’avions pas fini de négocier, donc il n’y avait pas d’offre et rien à faire voter. La seule offre finale nous a été présentée le 26 novembre, tout juste avant la mise en lock-out. Stoneham invoque une raison tout à fait fausse pour justifier son lock-out sauvage », a d’emblée souligné Luc Forbeaux, président du syndicat.

Refus de la pauvreté

La question salariale mécontente au plus haut point les syndiqué-es de Stoneham. « Il n’y a aucune raison pour que les travailleuses et travailleurs de la station soient payés entre 18 et 20 % sous la moyenne salariale des autres centres de ski syndiqués CSN et c’est pourquoi ils demandent le rattrapage », explique la présidente du conseil central de Québec Chaudière-Appalaches, Ann Gingras.

Les employés souhaitent aussi être payés à la semaine pour ne pas avoir à traverser la période des fêtes sans « une cenne dans les poches » et être obligés d’offrir leurs cadeaux sur la carte de crédit. Ils demandent également un régime de retraite simplifié semblable à celui du mont Sainte-Anne pour préparer leurs vieux jours. « Il n’y aurait aucun coût administratif pour le mettre en place puisqu’il existe déjà », fait encore valoir Luc Forbeaux. Les travailleurs dénoncent enfin les délais déraisonnables pour grimper les échelons salariaux. « Un travailleur saisonnier peut avoir à attendre 21 ans pour accéder au septième échelon. C’est ridicule. »

« Nous avions encore du jeu et nous étions prêts à négocier, enchaîne le président du syndicat. Mais l’employeur a opté pour la méthode forte afin de nous contraindre à des miettes. Les travailleurs rejettent en bloc son offre insultante. »

« Vous pouvez être assurés de notre appui le plus total, a finalement conclu Ann Gingras. Tant et aussi longtemps qu’une nouvelle convention ne sera pas conclue à votre satisfaction, nous vous soutiendrons dans ce lock-out immonde imposé par l’employeur à la veille des Fêtes ».

À propos du syndicat

Le syndicat des employé-es de la station de ski Stoneham est affilié à la Fédération du commerce de la CSN, qui compte plus de 360 syndicats représentant environ 32 500 travailleuses et travailleurs. Il est également membre du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN), qui réunit plus de 250 syndicats et 44 000 membres. La CSN regroupe pour sa part plus de 325 000 syndiqué-es provenant de tous les secteurs d’activités tant privés que publics.

Stoneham met ses employé-es en lockout

Le syndicat des employé-es de la station de ski Stoneham (CSN) dénonce le lock-out décrété par l’employeur le 26 novembre dernier et organise la mobilisation. Très tôt jeudi, une ligne de piquetage se tenait à l’entrée de la station de ski.

« On avait encore de la marge de manœuvre pour continuer à négocier, souligne le président du syndicat, Luc Forbeaux. Mais l’employeur a décidé que les employé-es de Stoneham ne méritaient pas des conditions de travail décentes », ajoute-t-il.

La négociation achoppe principalement sur le rattrapage salarial, l’augmentation dans l’échelle salariale, le régime de retraite simplifié et la paye à la semaine. « Les syndiqué-es demandent un rattrapage en fonction de la moyenne salariale dans les autres centres de ski. Ce n’est pas exorbitant ! Mais l’employeur le refuse catégoriquement. » Le président du syndicat ajoute : « Un travailleur saisonnier peut avoir à attendre 21 ans pour accéder au dernier échelon salarial, ce n’est pas sérieux. »

Le régime de retraite simplifié n’impliquerait pour sa part aucun aménagement administratif supplémentaire pour l’employeur, puisque celui-ci pourrait simplement ajouter des participants au régime des employé-es du Mont-Sainte-Anne dont il est propriétaire.

Le syndicat convoquera très prochainement une assemblée pour inviter les membres à se prononcer sur l’offre patronale et à prendre un vote de grève.

À propos du syndicat

Le syndicat des employé-es de la station de ski Stoneham est affilié à la Fédération du commerce de la CSN, qui compte plus de 360 syndicats représentant environ 32 500 travailleuses et travailleurs. Il est également membre du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches, qui réunit plus de 250 syndicats et 44 000 membres. La Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe pour sa part plus de 325 000 syndiqué-es provenant de tous les secteurs d’activité tant privés que publics.

Entente entérinée au Métro Sagamie

Réunis en assemblée générale, les travailleuses et les travailleurs du métro Sagamie (Fédération du commerce-CSN) se sont prononcés, le 11 novembre 2014, à l’unanimité en faveur de l’entente de principe intervenue quatre jours plus tôt. Hier, le syndicat et l’employeur ont signé la nouvelle convention collective.

D’une durée de cinq ans, le contrat de travail de ces 40 syndiqué-es, membres du Syndicat des employé-es du Marché Métro Sagamie (CSN) prévoit des augmentations de salaire totalisant 21,3 %.

Les travailleuses et les travailleurs enregistrent également des gains aux chapitres suivants : congés sociaux, régime de retraite, instauration de congés maladie pour les salarié-es à temps partiel et l’instauration de congés reconnaissance.

Le Syndicat des employé-es du Marché Métro Sagamie fait partie de la Négociation coordonnée en alimentation de la Fédération du Commerce de la CSN, qui regroupe autour de 23 syndicats en alimentation avec une plateforme commune de revendications.

Serge Fournier, président de la Fédération du commerce, salue les gains et la détermination de ce syndicat, qui a réussi à obtenir cinq des six demandes communes.

Les syndiqué-es ont obtenu des gains au chapitre des congés reconnaissance. Désormais, un salarié qui a 20 ans d’ancienneté aura droit à une demi-journée de congé par année. Ce congé progressera d’une demi-journée par année jusqu’à un maximum de deux journées et demi, et ce, après 24 ans d’ancienneté.

La convention collective prévoit notamment des congés maladie pour les salarié-es à temps partiel, une première dans la région au niveau des magasins franchisés et peu présents dans les conventions collectives de l’alimentation. Selon les termes de la convention, un syndiqué qui travaille entre 24 et 30 heures en moyenne par semaine pourra bénéficier d’une journée de congé maladie par an et celui qui travaille en moyenne plus de 30 heures aura droit à deux congés.

Finalement, les syndiqué-es verront la cotisation de l’employeur à leur REER collectif passé de 2 % à 3 % et pour les syndiqué-es de 20 ans d’ancienneté la cotisation passera de 3 % à 4 %.

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève pour en arriver à un règlement.

 

Agir pour contrer l’érosion du travail

Sous-traitance, agences de placement, travail des cadres, contrats de service, autant de phénomènes d’érosion du travail abordés durant le XIIIe édition du colloque Gérard-Picard de la CSN, à l’heure où l’austérité libérale fait ses ravages tant dans le secteur public que le privé.

« Avec ce colloque, nous avons cherché à mieux comprendre l’érosion du travail qui afflige l’ensemble des milieux de travail de diverses façons et à dégager des stratégies pour nous en prémunir », souligne le président de la CSN, Jacques Létourneau.

Les employeurs sont de plus en plus ingénieux pour trouver des façons de refiler du travail qui devrait être effectué par des salarié-es syndiqués à des personnes en-dehors des unités syndicales », explique le président de la CSN. Leur objectif est clair : briser le syndicat en s’attaquant à son rapport de force et offrir des possibilités de travail à rabais », ajoute-t-il.

Réagir dès maintenant

Le colloque réunissait quatre fédérations de la CSN qui regroupent des syndicats du secteur privé, lequel est particulièrement touché par le phénomène. « Les travailleurs font de plus en plus face à des demandes patronales qui visent à morceler le travail. Alors qu’il s’agissait au départ de recours ponctuels, des entreprises se déresponsabilisent maintenant de leur production pour la donner notamment en sous-traitance, ou confier des tâches associées à des conditions de travail minimales à des agences de placement », explique Jacques Létourneau.

« Les entreprises ne se priveront pas de ces stratagèmes, qui s’observent aussi dans le secteur public. Nous devons tout mettre en place pour contrer ce phénomène qui prend de l’ampleur. Cela passe notamment par la négociation et l’amélioration des lois », conclut-il.

Le STT Kronos Canada (CSN) fait un don inhabituel aux syndicats en conflit

En 2013, les 320 membres du Syndicat national des employé(e)s de Kronos Canada (FIM-CSN) ont connu un difficile lock-out de six mois à leur usine de Varennes. Leur lutte a été marquée par des appuis importants de la part d’autres syndicats CSN, ainsi que des syndicats des usines Kronos ailleurs dans le monde.

À la fin du conflit, en novembre 2013, les membres du syndicat ont adopté une mesure visant une cotisation spéciale de 5 $ afin d’appuyer les collègues de travail qui auraient eu un retour au travail plus tard. Toutefois, il restait 28 928 $ dans ce fonds une fois que tous les membres ont été réintégrés. Plutôt que de se rembourser cet argent, les syndiqué-es de Kronos ont choisi de faire un geste de solidarité assez remarquable.

Invités à une assemblée générale du syndicat de Kronos, jeudi dernier, les membres des trois syndicats CSN aux épiceries Loblaw en Abitibi-Témiscamigue et du syndicat des employé-es municipaux de Terrebonne, ont eu toute une surprise en apprenant qu’ils seraient les bénéficiaires du fonds spécial. Le président du syndicat de Kronos, Karl Berthiaume, a annoncé que chacune et chacun des membres de ces quatre syndicats en conflit recevra un montant de 128 $.

Le président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec, Donald Rheault, a remercié le syndicat au nom des trois syndicats de sa région.

« On aimerait vous féliciter pour ce geste de solidarité hors du commun, a-t-il dit. Vous, vous avez connu un conflit. Vous avez connu la solidarité de la CSN et le geste que vous posez aujourd’hui témoigne de notre solidarité. Je pense que, pour les travailleuses et travailleurs de la région, c’est un souffle nouveau. Ils veulent continuer ces conflits-là, continuer à se battre pour avoir des meilleures conditions de travail. Alors, c’est tout à votre honneur, le geste que vous posez aujourd’hui. »

Pour sa part, Micheline Charron, la vice-présidente (Sorel) du Conseil central de la Montérégie, a été très touchée par ce don. «  J’ai vécu votre conflit avec vous, a-t-elle dit aux syndiqué-es de Kronos. Et je suis tellement fière de ce que vous avez fait ce soir. Je pense que c’est une première au Québec, qu’un syndicat qui sort d’un conflit remette une somme pour aider les autres à tenir la minute de plus. Je lève mon chapeau ! »

D’ailleurs, les syndicats Loblaw sont toujours en campagne de 25 $. Dans la même veine, Donald Rheault a conclu ses remarques aux membres du syndicat de Kronos avec un appel à la solidarité de la part d’autres syndicats CSN.

« Vous dites, “donnez aux suivants”, et c’est exactement ce que vous avez fait aujourd’hui. Et je suis convaincu que l’ensemble des syndicats à la CSN fera aussi des gestes de cette sorte de solidarité. »

Le Veau Charlevoix évite la faillite

À la suite de l’assemblée des créanciers qui se tenait ce mercredi 12 novembre 2014, la très grande majorité de ces derniers ont voté pour l’acceptation de la proposition concordataire présentée par le syndic de faillite. La faillite est donc évitée et la relance redevient possible. Une proposition concordataire faite en vertu de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité constitue une alternative à la faillite.

Cette procédure permet à l’entreprise en difficulté de faire une proposition à ses créanciers de payer une partie de ses dettes afin d’éviter la faillite. C’est ce qui permet dans ce cas-ci de trouver des investisseurs, de relancer l’entreprise et de conserver des emplois dans la région de Charlevoix. Lors de cette assemblée, un comité d’inspecteurs a été nommé, dont feront partie Monsieur Claude Demers, conseiller syndical à la Fédération du commerce, Madame Émilie Bouchard, avocate au Service juridique de la CSN, ainsi que Monsieur Martin Tremblay du Centre local de développement de la MRC de Charlevoix-Est, afin d’assurer la vérification de l’administration effectuée par le syndic de faillite.

Les différentes parties présentes ont été unanimes pour croire aux chances de la relance de l’entreprise, une richesse pour la région de Charlevoix. « C’est bien mieux de relancer l’entreprise et de garder des jobs ici plutôt que de courir après de l’argent sans résultat », affirme le président du Syndicat des travailleurs et travailleuses de l’abattoir de Charlevoix (CSN), Bryan Villeneuve. Ce dernier annonce également l’entière et pleine collaboration des salarié-es à la relance ainsi que la mise en place d’un comité syndical afin de permettre et de faciliter la reprise des activités le plus rapidement possible.

Tous les intervenants au dossier unissent leur voix afin de faire savoir à la population qu’ils mettent l’épaule à la roue et feront ce qui est tout en leur pouvoir pour permettre une relance rapide de ce joyau de Charlevoix. Par conséquent, toutes les possibilités et toutes les propositions d’investisseurs seront prises au sérieux et analysées par les intervenants au dossier afin de permettre cette relance.

Le CLD de la MRC de Charlevoix-Est offre son soutien, en collaboration avec tous les intervenants dans le dossier, afin de trouver une solution pour relancer l’entreprise le plus rapidement possible. Les investisseurs intéressés sont invités à communiquer avec Martin Tremblay ou Laurence Côté du CLD de la MRC de Charlevoix-Est au 418-439-4614. Prenez note que, jusqu’à ce qu’une proposition sérieuse soit faite, aucun commentaire supplémentaire ne sera donné par ces intervenants.

À propos de la Fédération du commerce (CSN)

La fédération regroupe des femmes et des hommes partout au Québec, dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme. La fédération compte pas moins de 32 500 membres, regroupés au sein de 360 syndicats.

Les lock-outés et grévistes de l’Abitibi-Témiscamingue manifestent devant le siège social à Ville Saint-Laurent

Les travailleurs de deux épiceries Loblaw de l’Abitibi-Témiscamingue dénoncent vivement la fermeture de leurs magasins en manifestant devant les portes du siège social régional de leur employeur.

La décision de la compagnie Loblaw, annoncée la semaine passée, a ébranlé et choqué les salariés-es qui ont appris les fermetures du Provigo de Témiscaming et du magasin Loblaws à Rouyn-Norandaau bulletin de nouvelles.

Afin de répondre à ces fermetures sauvages, une manifestation se tient actuellement devant le siège social régional de la compagnie Loblaw au 400, avenue Sainte-Croix, à Ville Saint-Laurent.

« Il faut souligner la persévérance des travailleuses et des travailleurs de ces épiceries ainsi que le culot du groupe Loblaw, qui d’un côté ignore les demandes des syndiqués depuis 2012 et de l’autre adresse d’importantes demandes de reculs des conditions de travail », de déclarer Serge Fournier, président de la Fédération du commerce (FC-CSN), avec laquelle les deux syndicats sont affiliés. « Loblaw bafoue les droits de ses salarié-es! Nous devons lui montrer que cette décision opportuniste aura des conséquences et que nous resterons sur son chemin! »

Les employé-es des deux magasins demandaient une hausse de salaire annuelle entre 2 % et 3 %, soit près de 40  ¢ l’heure, ainsi qu’un minimum de sécurité d’emploi. Rappelons-nous que dans l’une des deux épiceries visées par les fermetures soit le Provigo de Témiscaming, le salaire maximum d’un commis est de 12,40 $ de l’heure, et ce même après plus de 20 ans de service. Au Loblaws de Rouyn-Noranda, les enjeux sont principalement reliés au maintien des acquis puisque le comité de négociation a déjà annoncé à l’employeur qu’il acceptait les offres d’augmentation de salaire annuel.

Loblaw invoque des arguments économiques pour justifier son refus catégorique à ces demandes, alors que la valeur des actions Loblaw frôle les 25 milliards $ et que l’entreprise a fait l’acquisition, cette année, de la chaîne Pharmaprix au coût de 12,3 milliards $.

« L’avidité de ce géant alimentaire de Toronto n’a pas de limite. Son refus de payer un salaire minimalement décent alors qu’il profite énormément des résidents de nos communautés en Abitibi-Témiscamingue est une honte. Loblaw est en train de devenir un des pires employeurs dans l’histoire des relations de travail au Québec », a commenté Serge Fournier.

Rappelons que Provigo Distribution inc. a été condamnée à des dommages par la Commission des relations du travail du Québec en juin 2013 pour avoir contrevenu à la Charte des droits et libertés de la personne et d’avoir négocié de mauvaise foi avec le syndicat CSN des employé-es du Loblaws de Rouyn-Noranda. Depuis 15 mois, la compagnie a refusé de retourner à la table de négociation, à Rouyn-Noranda et à Témiscaming, malgré les demandes répétées. Le Provigo de Témiscaming était au moment des fermetures en lock-out depuis décembre 2012 alors que les salarié-es du Loblaws Place Rouanda étaient en grève depuis juin 2013.

Loblaw a récemment accédé aux demandes répétées de relancer la négociation avec le syndicat du Maxi de Rouyn-Noranda en planifiant une rencontre le 17 novembre à Montréal.

Les syndicats sont affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), qui compte plus de 2000 syndicats et 325 000 membres dans tous les secteurs de l’économie.

Il y a un an, les salarié-es de six dépanneurs Couche-Tard signaient une première convention collective

En cette journée qui marque le premier anniversaire de la signature d’une convention collective dans six dépanneurs Couche-Tard, la Fédération du commerce-CSN (FC-CSN) tient à souligner le courage et l’importance du geste qu’ont posé les salarié-es qui se sont syndiqués devant l’empire Couche-Tard – qui est bien loin du « petit magasin du coin ». Cette victoire est d’autant plus importante que c’est d’abord une première en Amérique du Nord dans ce type de commerce de détail et ensuite parce qu’elle a eu un impact sur l’ensemble des travailleuses et des travailleurs de l’entreprise.

« Le respect, ça n’a pas de prix et la FC-CSN, en appuyant cette lutte, a voulu envoyer un message clair aux différents dirigeants du commerce de détail, dont Couche-Tard au premier chef : en 2014, au Québec, faire travailler des gens dans des conditions de travail déplorables, c’est honteux. Ça ne fait que confirmer le bien-fondé des revendications des travailleurs qui ont exigé et exigent toujours d’être respectés », fait valoir d’entrée de jeu David Bergeron-Cyr, vice-président de la Fédération du commerce-CSN.

La première convention collective des travailleuses et des travailleurs de Couche-Tard repose principalement sur quatre volets : santé et sécurité au travail, salaires, organisation du travail ainsi que reconnaissance et vie syndicale.

Parce qu’ils ont choisi d’être syndiqués, les salarié-es des dépanneurs Couche-Tard de Boisbriand, dans les Laurentides, de Pierrefonds sur l’île de Montréal, de Montréal sur le boulevard Henri-Bourassa, de Saint-Liboire et de Saint-Hubert en Montérégie, de même qu’à Victoriaville, dans le Centre-du-Québec ont fait des gains qui ont profité à tous les préposé-es de Couche-Tard du Québec.

En effet, depuis janvier 2014, Couche-Tard a tenté de minimiser les gains de ses salarié-es syndiqués en procédant au rehaussement des conditions de travail similaires à l’ensemble des autres succursales non-syndiquées. Ainsi, grâce à leur lutte, la centaine de salarié-es qui ont résisté et se sont tenus debout ont permis à plus de 5000 autres employés d’améliorer leurs conditions de travail.

« La syndicalisation demeure encore le meilleur moyen pour assurer sa sécurité d’emploi. Car malgré l’augmentation de salaire et l’amélioration des conditions qui visaient surtout à contrer la syndicalisation, les gérants peuvent encore faire ce qu’ils veulent, contrairement aux magasins où il y a des préposé-es qui sont syndiqués », affirme David Bergeron-Cyr.

Rappelons que l’empire du hibou a étendu ses ailes et s’est doté de plus de 12 500 sites partout dans le monde, avec plus de 80 000 employé-es aux États-Unis, au Canada, au Mexique et en Asie. Alain Bouchard, qui assure à présent la présidence du conseil d’administration, fait en moyenne 400 fois le salaire annuel d’un préposé et 272 fois le salaire annuel d’un gérant.

Comme nous le rappellent souvent plusieurs salarié-es syndiqués de chez Couche-Tard : « On le fait pour nous, mais on le fait surtout pour ceux qui nous suivent », conclut le responsable syndical.

À propos de la Fédération du commerce-CSN

La Fédération du commerce (FC-CSN) compte plus de 30 000 membres regroupés dans 350 syndicats locaux présents dans les secteurs de la vente de gros et de détail, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

La reconnaissance d’une contribution importante des travailleurs et des travailleuses

Le Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction-CSN (STOVJ) est fier d’avoir contribué au couronnement d’une innovation ayant amélioré la santé et la sécurité des travailleuses et des travailleurs de l’usine. Hier soir, à Saint-Romuald, dans le cadre des Grands prix de la santé et de la sécurité du travail de la région Chaudière-Appalaches, la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) a décerné à Olymel S.E.C/L.P. le titre d’entreprise lauréate dans la catégorie Grandes entreprises.

Au total, une vingtaine de candidatures avaient été retenues par la CSST. « L’innovation qui nous a permis de remporter le prix régional a été réalisée à la suite de blessures et de plaintes de la part des travailleurs qui chargent les boîtes de produits emballés dans les camions à partir d’un convoyeur. Certaines boîtes pèsent plus de 25 kilogrammes et doivent être empilées à plus de deux mètres en hauteur. L’intervention du syndicat nous a permis de procéder à des modifications du convoyeur qui ont réduit considérablement les risques de blessures. Nous sommes très fiers de toutes nos interventions en matière de SST, particulièrement lorsqu’elles deviennent des exemples à suivre », de déclarer Martin Maurice, président du STOVJ.

« Dans le cadre de notre travail, la santé et la sécurité sont des enjeux très importants. Nous abattons environ 7000 porcs chaque jour répartis sur deux quarts de travail et les nombreux gestes répétitifs que nous effectuons peuvent mettre en péril la santé des travailleuses et des travailleurs. Voilà pourquoi notre syndicat s’implique sur le plancher de l’usine afin d’améliorer les conditions dans lesquelles nous exerçons notre travail », de conclure monsieur Maurice.

« En cette semaine nationale de la SST, la Fédération du commerce-CSN (FC) tient à saluer l’action militante du syndicat qui, par son implication, réussit admirablement bien à réduire les risques de blessures. Dans le cadre de notre travail auprès des syndicats affiliés à la FC, nous avons toujours accordé une place importante à la prévention et à l’intervention rapide en matière de SST. Cette reconnaissance de la CSST nous indique que nos actions portent fruit », de souligner David Bergeron-Cyr, vice-président de la FC.

« Au nom de la CSN, je tiens à féliciter les travailleuses et les travailleurs du STOVJ. Le rayonnement de leur engagement contribue à améliorer les conditions de travail de toutes et de tous au Québec. La Confédération des syndicats nationaux ne ménage aucun effort afin de sensibiliser et de mobiliser ses membres sur l’importance de protéger l’intégrité physique et mentale au travail. Nous offrons des parcours de formation complets en SST pour les militantes et les militants. Notre portail de formation sur le web de même que l’ensemble des outils d’informations que nous produisons témoignent de cette préoccupation. Et nous sommes heureux de constater les résultats tangibles de nos initiatives », de préciser Jean Lacharité, vice-président de la CSN, responsable politique de la SST.

Le Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction représente 960 membres. Il est affilié à la Fédération du commerce-CSN, qui compte 32 500 membres, regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec. Suivez ce lien pour visionner la vidéo de la CSST: http://www.csst.qc.ca/asp/innovation/a_2014_chau.html

Première convention collective chez Salade Etcetera

Les travailleurs du Syndicat des employé-es de salade Etcetera – CSN, à Saint-Patrice-de-Sherrington, viennent de signer leur première convention collective. En effet, le 28 septembre 2014, ils ont voté à 100 pour cent en faveur de leur tout premier contrat de travail.

D’une durée de trois ans, du 29 novembre 2013 jusqu’au 29 novembre 2016. Le contrat de travail de ces quelque 25 syndiqués, membres d’un syndicat affilié à la CSN, prévoit un rattrapage salarial pouvant aller de 2 $ à 7 $ de l’heure rétroactif au 29 novembre 2013 ; des augmentations salariales de 1,8 % par année pour les deux autres années. De plus, les travailleurs recevront un boni forfaitaire de signature de 1 500 $ par salarié et de 500 $ pour les salariés en probation.

Autres gains

Les employés enregistrent également des gains aux chapitres suivants : congés, droits syndicaux, horaire de travail, respect de l’ancienneté, etc.

Les syndiqués ont ainsi obtenu deux congés fériés supplémentaires ainsi que l’introduction de congés de maladie, soit deux jours après que la période de probation ait été complétée et trois jours après deux ans d’ancienneté. Au niveau des droits syndicaux, les salariés qui travailleront lors des assemblées syndicales, seront libérés de leur horaire normal de travail et rémunérés (max 4 heures) afin de pouvoir assister y assister (pour un total de trois par année).

Pour les horaires de travail, l’employeur ne pourra plus changer les horaires à moins d’entente avec le syndicat. Finalement les travailleurs obtiennent également la rémunération de leur période de repas.

Déclaration

Appelé à commenter, le président du syndicat, Robert Moisan, a déclaré : « C’était notre première négociation en tant que syndicat affilié à la CSN, et cela a fait toute la différence. Nous avons raison d’être fiers des résultats de la négociation. »

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève.

Repères

La requête en accréditation syndicale a été déposée le 29 juillet 2013 Le syndicat a été accrédité le 29 novembre 2013

 

Les lock-outés et grévistes de Loblaw font un sit-in à la Bourse de Toronto

Des travailleurs d’épiceries Loblaws de l’Abitibi-Témiscamingue mènent un sit-inà la Bourse de Toronto ce matin afin de dénoncer les tactiques brutales de leur employeur dans trois conflits de travail. Au moment où la valeur des actions Loblaw frôle les 25 milliards $, des travailleurs de l’entreprise parmi les moins bien payés, employés dans les magasins Loblaw à Témiscaming et Rouyn-Noranda, sont toujours en lock-out ou en grève après des périodes allant de 16 à 25 mois.

« Nous avons du mal à comprendre comment une des sociétés les plus riches du Canada ne peut se permettre de payer un salaire décent », a déclaré Glenda Woodbury, qui est en lock-out au magasin Provigo à Témiscaming depuis décembre 2012. « Avec nos salaires, nous pouvons à peine nous permettre d’acheter l’épicerie dans les magasins dans lesquels nous travaillons, imaginez la dinde de l’Action de grâce. »

Le salaire le plus élevé à son magasin est de 12,40 $ pour les employé-es qui y ont travaillé jusqu’à 22 ans. En réponse à une demande pour une augmentation d’environ 40 cents de l’heure, Loblaw a cadenassé le magasin. Les manifestants ont également souligné la fortune de 10 milliards $ de la famille du PDG Loblaw Galen Weston Jr., qui supervise personnellement les négociations. « Cela représente beaucoup de dindes », a observé madame Woodbury.

« Nous espérons que les actionnaires de Loblaw puissent faire preuve d’une certaine reconnaissance à l’occasion de l’Action de grâce envers les personnes qui ont contribué à accroître la valeur de leurs actions en faisant pression sur monsieur Weston pour qu’il négocie une convention collective décente. »

À 11 h 30, les manifestants marcheront de la Bourse de Toronto au Loblaws de Maple Leaf Gardens sur la rue Carlton. La marche sera suivie par un événement de sensibilisation public au square Dundas à 13 h 30.

Les trois conflits de travail concernent :

• Maxi, Rouyn-Noranda : lock-out depuis août 2012

• Provigo, Témiscaming : lock-out depuis décembre 2012

• Loblaws, Rouyn-Noranda : en grève depuis juin 2013

Les travailleurs du Loblaws à Rouyn-Noranda ont voté pour la grève après que la société a reçu une amende de la Commission des relations du travail du Québec pour avoir négocié de mauvaise foi. À la demande du ministère du Travail du Québec, Loblaw est récemment revenu à la table des négociations avec les travailleurs du Maxi de la même ville, mais en vain.

Les travailleurs condamnent l’acharnement du géant agroalimentaire

Environ 250 ex-travailleurs d’Olymel à Saint-Simon, membres de la CSN, se sont réunis en assemblée extraordinaire à Saint-Hyacinthe, aujourd’hui. Ils ont ainsi pris connaissance de la décision de l’entreprise de contester une récente sentence arbitrale déclarant que la fermeture de leur usine, en avril 2007, était illégale. Unanimement, ils ont dénoncé Olymel qui s’acharne à refuser de payer environ 14 millions de dollars en compensations salariales, selon les estimations de la CSN. « Les travailleurs sont vraiment en colère », fait remarquer Michel Daigle, président du Syndicat des travailleurs d’Olympia (CSN). « Malgré plusieurs jugements en notre faveur, voilà qu’Olymel se moque carrément de nous en engageant de nouvelles contestations. Olymel peut bien étirer les procédures sur sept, dix ou vingt autres années, nous, on va être là comme un seul homme, comme on l’a fait jusqu’ici. Nous allons mener la lutte jusqu’au bout. Ce n’est pas une promesse. C’est une garantie! » déclare-t-il. « À l’évidence, on fait face à un employeur qui fait montre d’un acharnement hors du commun contre ses propres travailleurs, déclare pour sa part Jean Lacharité, vice-président de la CSN. Si Olymel avait mis toute cette énergie à tenter de régler les injustices qu’il a lui-même créées, on n’en serait pas rendu là, sept ans plus tard. En plus d’avoir été congédiés illégalement, des dizaines d’ex-travailleurs ont perdu leur maison et leurs avoirs, plusieurs ont connu des divorces, d’autres ont développé un burnout ou une maladie, sans compter dix-sept d’entre eux qui sont décédés sans jamais avoir vu l’ombre d’une compensation. Olymel a une responsabilité et il doit payer. À la CSN, nous allons continuer d’appuyer les ex-travailleurs d’Olymel à tous les plans, jusqu’à ce qu’ils obtiennent justice! »

Les faits
En 2006, Olymel a tenté de fermer son usine, en dépit d’une lettre d’entente prévue à la convention collective lui interdisant de mettre fin à ses activités jusqu’à l’échéance du contrat de travail à l’automne 2007. Saisi d’un grief en juin 2006, un premier arbitre, Jean-Pierre Tremblay, a émis une ordonnance de sauvegarde intimant Olymel de respecter la lettre d’entente jusqu’à ce qu’une décision soit rendue sur le fond. Le 30 août suivant, l’arbitre a accueilli le grief et obligé l’entre¬prise à maintenir son usine ouverte jusqu’à la fin de la convention, en septembre 2007. L’employeur a contesté la décision, mais s’est fait débouter par la Cour supérieure. Malgré cela, Olymel a fermé son installation le 20 avril 2007, en transférant sa production à d’autres usines, soit trois jours avant que le jugement de la Cour n’ait été rendu. Le syn¬dicat a réagi en déposant une série de griefs, qui ont donné lieu à la décision de l’arbitre Claude H. Foisy rendue le 20 août de cette année. Depuis, l’usine rénovée à coups de plusieurs millions de dollars est toujours inactive, Olymel ayant décrété un lock-out le 17 octobre 2007. Devant les violations flagrantes d’Olymel, l’arbitre Foisy lui a ordonné de verser les salaires et les avantages perdus des 406 travailleurs de Saint-Simon pour la période du 20 avril au 16 octobre 2007, soit un peu au-delà de l’échéance de la convention. Fait à noter : en 2009, trois membres du Conseil arbitral, une instance d’appel alors existante à l’assurance-emploi, ont rendu une décision unanime contre Olymel, en statuant que : « Le lock-out était une mise en scène pour affaiblir les travailleurs dans leur volonté de poursuivre les démarches devant les tribunaux. »

À propos du syndicat et de la CSN
Le Syndicat des travailleurs d’Olympia est composé plus de 400 membres. Il est affilié à la Fédération du commerce, qui compte 32 500 membres réunis dans 360 syndicats provenant de tous les secteurs d’activité, ainsi qu’au Conseil central de la Montérégie (CCM-CSN), qui regroupe environ 35 000 syndiqué-es sur une base régionale. Pour sa part, la CSN compte plus de 325 000 travailleuses et travailleurs issus des secteurs publics et privés.

Ce sont 59 familles qui seront éprouvées par la perte des 59 emplois, déplore la CSN

À l’occasion d’un rassemblement tenu devant Sucre Lantic pour dénoncer les mises à pied sauvages annoncées il y a une semaine et démontrer de la solidarité envers les 59 personnes touchées, la CSN tenait a mis en lumière les graves erreurs commises par la direction. Ces erreurs, empreintes d’amateurisme, risquent de perturber la productivité de l’usine sucrière et la paix industrielle.

Le respect, une valeur qui ne vaut pas grand-chose

« C’est un véritable choc qui est survenu le jeudi 11 septembre, alors que 59 travailleuses et travailleurs dévoués se sont fait montrer la porte, avec très peu de respect, certains ayant été escortés par des agents de sécurité. Les gens ne décolèrent pas », déplore d’entrée de jeu Marc L’Heureux, président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Sucre Lantic-CSN, qui représente les employés affectés à la production, à l’emballage, à l’entrepôt/expédition, à la maintenance, à l’entretien et à la salubrité.

Même son de cloche du côté du Syndicat des techniciennes et des techniciens du département de qualité de Sucre Lantic-CSN : « Nous sommes choqués de constater que la direction a agi avec amateurisme et aussi peu de préparation. En outre, dans son choix d’abolir deux postes de techniciens, elle dévalorise le travail de personnes qualifiées pour assurer le contrôle de la qualité. Au final, c’est la réputation de Sucre Lantic qui en paiera le prix », se désole Jade Wang, la présidente du syndicat.

Une décision regrettable

« Sucre Lantic se drape de beaux atours sociaux en s’impliquant dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Pourtant elle se permet de mettre 59 personnes à la rue, rendant ainsi précaires 59 familles! C’est un drame pour ces personnes. Les travailleuses et les travailleurs et leurs familles ne méritaient pas que l’on supprime leurs emplois au nom d’une soi-disant productivité. Quelle est la finalité? Sucrer au passage les actionnaires? » fustige Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal Métropolitain (CSN).

Pour la suite des choses

« Sucre Lantic a agi avec précipitation et maladresse. Nous demandons à présent à la direction qu’elle corrige le tir en aménageant du temps et de l’espace pour la suite des choses », lance David Bergeron-Cyr, vice-président de la Fédération du commerce-CSN. « Cela passe par la négociation, qui permettra d’amoindrir les impacts, notamment par de meilleures indemnités de départ ou encore par l’annulation de l’abolition de postes. Au final, une décision bâclée de la sorte aura des conséquences sur l’organisation de la production et la direction aura à en payer le prix. De plus, quels seront les impacts de ces abolitions sur la santé et la sécurité des travailleurs? J’ose croire que la direction de Sucre Lantic aura des réponses et ne reproduira pas d’autres graves erreurs », martèle en conclusion le leader syndical.

À propos du STT de Sucre Lantic-CSN, du STTDQ de Sucre Lantic-CSN, du CCMM-CSN et de la FC-CSN

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Sucre Lantic-CSN compte près de 200 membres affectés à la production, à l’emballage, à l’entrepôt/expédition, à la maintenance, à l’entretien et à la salubrité, alors que le Syndicat des techniciennes et des techniciens du département de qualité de Sucre Lantic-CSN représente 10 techniciens de laboratoire et sont affiliés à la Fédération du commerce (FC-CSN), qui compte plus de 30 000 membres regroupés dans 350 syndicats locaux présents dans les secteurs de la vente de gros et de détail, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Le Conseil central du Montréal métropolitain (CSN) a pour but de promouvoir les intérêts des membres des syndicats affiliés à la CSN à Montréal, à Laval, au Nunavik et à la Baie-James et représente plus de 87 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.