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Alumineries Alcoa

Le gouvernement doit exiger des conditions

Il serait complètement inacceptable que le gouvernement accorde un rabais de son tarif d’électricité à Alcoa sans exiger des conditions qui feront en sorte de préserver les emplois et d’assurer la pérennité de ses trois usines du Québec.

« La CSN estime qu’un accès aux ressources naturelles du Québec, en l’occurrence l’électricité, devrait toujours être conditionnel à des investissements conséquents et à un réel développement en région se traduisant par des emplois de qualité », a affirmé Jacques Létourneau, président de la CSN.

« On est d’accord que le gouvernement se penche sur la question des tarifs puisque ceux-ci ne sont plus concurrentiels avec ce que l’on retrouve ailleurs dans le monde. Il faut cependant rattacher ça à la création et au maintien des emplois », a précisé Alain Lampron, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN).

La CSN, qui représente les travailleuses et les travailleurs de l’aluminerie Alcoa de Baie-Comeau, estime qu’une augmentation de la capacité de l’usine de la Côte-Nord est absolument essentielle. Cette dernière mesure fera en sorte que le nouveau tarif qui serait éventuellement accordé ne soit pas un pansement temporaire qui ne ferait que repousser les mauvaises nouvelles pour les syndiqué-es de Baie-Comeau. L’incertitude concernant l’usine de Baie-Comeau se répercute par ailleurs sur l’ensemble de l’économie régionale.

« Il faut que l’investissement se fasse à temps pour profiter de la hausse prévisible du marché de l’aluminium», propose par ailleurs Guillaume Tremblay, président du Conseil central de la Côte-Nord. Différentes formules sont envisageable afin de lier l’accès au tarif avantageux à la nécessité d’amener l’usine de Baie-Comeau à un autre niveau dans un avenir prochain.

« Cette exigence devrait également s’accompagner de pénalités importantes en cas de non-respect de la part d’Alcoa », affirme. Michel Desbiens, président du Syndicat national des employé-es de l’aluminium de Baie-Comeau, qui regroupe 650 membres. Notons que de telles ententes assorties de ce type de conditions ont déjà été signées par Alcoa dans le passé, mais l’entreprise a choisi de négocier sur la place publique pour faire baisser son tarif et s’affranchir de toute forme de responsabilité à long terme envers ses travailleurs. Alcoa a déjà reporté à trois reprises la modernisation de ses installations de Baie-Comeau, amélioration pourtant demandée depuis longtemps par la CSN.

« Le gouvernement doit exiger le maintien en activité des trois usines d’Alcoa », insiste par ailleurs Michel Desbiens. Sans cette vigilance de la part du gouvernement Marois, l’usine de Baie-Comeau pourrait être sacrifiée pendant que les deux autres continueraient de profiter d’un nouveau tarif avantageux. Ce qui serait totalement inacceptable.

À propos de la FIM :

Nous sommes plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

À propos de la CSN :

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Le Point syndical  automne 2023