Entente de principe chez Demix

Cette nuit, une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des travailleurs de Demix (LaSalle et Longueuil) et l’employeur.

Une assemblée générale se tiendra sous peu. Les membres se prononceront alors sur le contenu de l’entente. Aucune entrevue ne sera accordée d’ici là.

Le maintien de Graphic Packaging en Estrie, c’est grâce à l’excellence du travail de ses employé-es qualifiés

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie et le Syndicat des travailleuses et travailleurs des pâtes et cartons d’East-Angus (CSN) sont heureux d’apprendre que l’usine Graphic Packaging International demeurera ouverte et que les syndiqués de l’usine pourront conserver leur emploi.

Il importe, dans un premier temps, de préciser que l’entreprise avait récemment annoncé la construction d’une usine ultramoderne dans le Mid-Ouest des États-Unis, avec une capacité de production de 500 000 tonnes de carton plat. Elle prévoyait toutefois maintenir sa production totale au même niveau et devoir fermer quelques-unes de ses usines moins productives. Le mot s’était répandu et faisait planer beaucoup d’incertitude chez les employé-es.

« Bien entendu, nous regrettons d’apprendre que des personnes vont perdre leur travail dans certaines usines de Graphic Packaging international. Nous sommes tout de même soulagés de la confirmation qui nous a été faite selon laquelle l’usine située en Estrie continuera à faire partie intégrante du plan d’affaires de la compagnie. C’est grâce à la grande rigueur des employé-es, qui ont le cœur à l’ouvrage et le souci constant du travail bien exécuté », souligne le trésorier de la FIM–CSN, Michel Tétreault.

« Parvenir à conserver de bons emplois dans la région est toujours une bonne nouvelle, a pour sa part affirmé le président du Conseil central de l’Estrie–CSN, Denis Beaudin. Le travail remarquable des syndiqué-es de Graphic Packaging, qui produisent du carton de qualité reconnu sur le marché et qui ont contribué à hausser la productivité de l’usine de façon significative depuis l’achat par Graphic Packaging en 2015, permet à l’usine d’entretenir d’excellentes relations avec ses clients. Voilà qui est prometteur pour l’avenir et qui a de quoi nous rendre très fiers. »

Le syndicat se dote d’un mandat pouvant aller jusqu’à la grève

Lors d’une assemblée générale tenue ce soir, le Syndicat des travailleurs de Demix (LaSalle et Longueuil) a voté à 95 % en faveur d’un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.

« Après la présentation des rapports de négociation et de mobilisation, les membres ont décidé de nous donner ce mandat. Nous avons déposé des demandes raisonnables à l’employeur et nous n’avons pas l’intention de laisser les négociations traîner en longueur. Personne n’y a intérêt, ni Demix ni nos clients. Le message est donc clair : nous n’hésiterons pas à exercer notre mandat de grève si le comité de négociation juge que les discussions piétinent. Demix doit négocier une convention collective qui rend justice à la contribution de ses travailleurs, s’il désire que ses affaires continuent de tourner rondement », de préciser Pierre Langlois, membre du comité de mobilisation.

Le Syndicat des travailleurs de Demix regroupe environ 80 membres travaillant aux deux sites de Demix à LaSalle et à Longueuil. Le syndicat est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) qui regroupe 320 syndicats comptant plus de 30 000 membres au Québec.

La FIM–CSN salue le choix de la Davie

À la suite de l’annonce de Marc Garneau, ministre fédéral des Transports, la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) salue la décision du gouvernement fédéral d’avoir retenu les chantiers Davie pour mener à bien la construction de ces deux nouveaux navires.

« L’annonce du remplacement du CTMA Madeleine est une excellente nouvelle, d’abord pour les Madeliniennes et les Madelinots, mais tout autant pour les travailleurs et les travailleuses de la Davie. Nous attendions cette nouvelle avec impatience et nous nous réjouissons davantage qu’un autre traversier soit annoncé en même temps. Nous savions très bien qu’actuellement la Davie était le seul chantier disposé à accepter un tel projet puisque les autres chantiers canadiens peinent déjà à livrer au gouvernement fédéral plusieurs navires attendus depuis fort longtemps. Nous souhaitons  donc  que les travaux débutent le plus rapidement possible afin de favoriser un retour au travail tout aussi rapide pour les travailleurs et les travailleuses sur la liste de rappel de la Davie », de souligner Louis Bégin, président de la FIM–CSN.

Depuis le 18 janvier dernier, à la suite de l’annulation du contrat de desserte maritime des Îles-de-la-Madeleine liant le gouvernement du Québec et la Coopérative de transport maritime et aérien (CTMA), la FIM–CSN avait formulé à plusieurs reprises le souhait que les pouvoirs publics favorisent un investissement local.

La FIM–CSN rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

La FIM–CSN demande un maximum de contenu local

La Fédération de l’industrie manufacturière–CSN demande au gouvernement de François Legault d’inclure un maximum de contenu local dans le projet de loi no 26 concernant le Réseau structurant de transport en commun de la Ville de Québec.

« Pour cet important projet, la FIM–CSN demande au gouvernement Legault d’inclure un maximum de production et d’assemblage final provenant du Québec. Pour nous, il va de soi qu’un gouvernement qui a maintes fois répété qu’il désirait soutenir les emplois d’ici, bien rémunérés, se doit d’agir conséquemment à cette position en favorisant l’expertise québécoise en matière de transport », de souligner Louis Bégin, président de la FIM–CSN.

« Les travailleuses et les travailleurs de Bombardier La Pocatière ont récemment vu plusieurs contrats publics importants leur passer sous le nez, ce qui représente plusieurs milliards de dollars qui soutiennent l’emploi ailleurs dans le monde. En ce sens, le gouvernement peut et doit impérativement soutenir le développement économique du Québec en maximisant les retombées dans nos régions », d’ajouter Nancy Legendre, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN regroupe 110 syndicats et représente environ 10 000 membres provenant de tous les secteurs d’activité.

Les travailleurs de Velan Montréal s’affichent publiquement pour dénoncer la délocalisation de 195 emplois vers l’Asie

Les travailleurs de l’usine montréalaise Velan, fleuron de l’économie québécoise et chef de file international en matière de robinetterie industrielle, ont tenu une action symbolique cet avant-midi pour dénoncer la délocalisation des opérations de l’entreprise vers l’Asie, qui entraînera l’abolition de 195 emplois d’ici 2021. Lors de cette activité, les employés ont tapissé la pelouse entourant les lieux de travail de pancartes intitulées « Le vrai visage de la délocalisation » illustrant une mosaïque des visages des quelque 200 employés qui perdront leur emploi d’ici 18 mois.

« Le geste symbolique que nous posons ce matin a pour objectif d’envoyer un message clair à notre employeur : le vrai visage de la délocalisation, c’est la mise à pied de 195 travailleurs, pères de famille pour plusieurs, cumulant en moyenne près de 15 ans d’ancienneté chez Velan. Nous lançons aujourd’hui un cri du cœur pour tenter de sauver ces emplois et les maintenir au Québec », a affirmé Dyan Dhanesar, le président du syndicat national des employés de Velan.

Pour le 1er vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), André Miousse, il faut que le gouvernement de François Legault se saisisse du dossier pour tenter de contrer cette délocalisation. « À l’heure où la vente ou le départ de sièges sociaux du Québec semblent se faire de plus en plus nombreux, il est temps que les élu-es de la CAQ prennent leurs responsabilités en faisant pression sur l’employeur afin de préserver les emplois de qualité comme ceux de Velan au Québec. Nous rappelons au gouvernement actuel que le secteur de l’industrie manufacturière demeure un secteur névralgique et surtout, stratégique de l’économie du Québec, pour reprendre les mots du premier ministre. En ce sens, il est impératif que les député-es tiennent leur promesse électorale et passent de la parole aux actes », a-t-il soutenu.

L’activité tenue en matinée fait suite aux derniers échanges à l’Assemblée nationale entre l’opposition officielle et le gouvernement caquiste sur la question du maintien des emplois de qualité au Québec et le départ de sièges sociaux d’importance vers l’étranger. Une rencontre entre les représentants du syndicat et la députée libérale Marwah Rizqy s’est d’ailleurs tenue samedi dernier, 1er juin, dans ses bureaux de Ville Saint-Laurent où se situe l’usine.

Rappelons que l’entreprise Velan avait annoncé en janvier la fermeture d’une de ses deux usines montréalaises.

Les membres acceptent l’entente de principe à 85,6 %

Les membres du Syndicat national des employés de l’aluminium de Baie-Comeau–CSN (SNEABC) ont accepté à 85,6 % l’entente de principe intervenue avec leur employeur le 21 mai dernier. Après avoir pris connaissance du contenu de celle-ci dans le cadre de deux assemblées générales, qui ont eu lieu mardi et mercredi dernier, les 700 travailleurs se sont prononcés en faveur de l’entente ce vendredi 31 mai, par voie d’un scrutin secret tenu de 6 h à 21 h.

« Notre nouveau contrat de travail de six ans ne comprend aucune nouvelle sous-traitance, ce qui implique qu’aucune des tâches actuellement faites par nos membres ne sera confiée à des travailleurs hors accréditations. Notre entente stabilise la main-d’œuvre actuelle, prévoit l’ouverture de 15 nouveaux postes permanents et l’introduction de 45 postes de relève. En plus des augmentations de salaire totalisant près de 16,55 % sur 6 ans, notre nouveau régime de retraite à prestation cible, qui entrera en vigueur seulement en janvier 2021, comporte des gains importants tels qu’une rente supérieure au régime à prestation déterminée et une contribution patronale supérieure, ce qui représente un investissement majeur », de préciser Michel Desbiens, président du SNEABC.

« Nous sommes très fiers de ce nouveau contrat de travail qui vient garantir des emplois de qualité bien rémunérés dans un domaine où notre expertise est reconnue mondialement. En tout, ce sont plusieurs millions de dollars qui sont répartis sur la durée de la nouvelle convention collective et qui viennent bonifier les régimes de retraite, la masse salariale et les autres conditions de travail », de souligner Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN.

« Nous sommes toujours très heureux lorsque nous réussissons à nous entendre avec un employeur avant même l’échéance de la convention collective, qui se terminait aujourd’hui même. Je tiens à saluer chaleureusement le travail des comités de négociation et de mobilisation qui, en moins de quatre mois, ont bouclé cette négociation avec brio, à la satisfaction des membres du syndicat », de conclure Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord–CSN.

Le Syndicat national des employés de l’aluminium de Baie-Comeau–CSN rassemble 700 travailleurs affiliés à la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN, qui compte plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

Le Conseil central Côte-Nord–CSN regroupe plus de 50 syndicats représentant sur une base régionale plus de 5500 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.

Le Canada ne doit pas laisser tomber le bois d’œuvre

Le premier ministre Trudeau s’est réjoui à juste titre de la fin des tarifs américains sur l’acier et l’aluminium, mais il ne doit pas oublier le conflit au sujet du bois d’œuvre avant de ratifier le nouvel Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM).

« Si nous avons dû repousser la ratification lorsque l’acier et l’aluminium étaient injustement taxés, pourquoi ne pas adopter la même approche pour le bois d’œuvre qui est pourtant un produit important d’est en ouest au Canada ? », soutient Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

Ce dernier rappelle que nous en sommes au cinquième conflit au sujet du bois d’œuvre et que lors de tous les autres conflits, le Canada a obtenu des décisions favorables tant devant le tribunal de l’OMC que devant celui de l’ALENA. « Après la ratification, le Canada n’aura plus le même rapport de force pour pouvoir accélérer le règlement du conflit au sujet du bois d’œuvre », estime Louis Bégin, qui demande au gouvernement Trudeau de repousser la ratification de l’ACEUM tant et aussi longtemps que ce conflit commercial majeur perdure entre deux pays qui disent pourtant vouloir le libre-échange.

Seulement au Québec, l’industrie forestière génère près de 30 000 emplois directs et indirects. « On ne doit pas oublier le secteur du bois d’œuvre », réitère Louis Bégin.

À propos

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

La FIM souhaite que le contrat revienne à la Davie

À la suite de l’annonce de Marc Garneau, ministre fédéral des Transports, de remplacer l’actuel navire Madeleine sans avoir recours à un appel d’offres, la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) souhaite que le gouvernement fédéral choisisse les chantiers Davie pour mener à bien la construction de ce nouveau navire.

« Depuis l’annulation du contrat de construction du navire qui devait remplacer le CTMA Madeleine, nous attendions cette nouvelle avec impatience. Or, nous savons très bien qu’actuellement, le seul chantier disposé à accepter un tel projet est celui de la Davie, puisque les autres chantiers canadiens peinent déjà à livrer au gouvernement fédéral plusieurs navires attendus depuis fort longtemps, de préciser Louis Bégin, président de la FIM–CSN. Il est grand temps que le gouvernement fédéral reconnaisse l’importante expertise du plus grand chantier canadien qui fut laissé pour compte dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale du Canada. Il est également temps de rassurer les Madeliniennes et les Madelinots qui attendent aussi cette annonce qui, à terme, garantira le service essentiel de traversier auquel ils ont droit. »

Le 18 janvier dernier, à la suite de l’annulation du contrat de desserte maritime des Îles-de-la-Madeleine liant le gouvernement du Québec et la Coopérative de transport maritime et aérien (CTMA), la FIM–CSN avait formulé le souhait que le gouvernement du Québec favorise un investissement local.

La FIM–CSN rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

Le syndicat de Rio Tinto, Fer et Titane accepte l’entente de principe

À l’issue d’un vote secret tenu ce lundi 8 avril, les membres du Syndicat des ouvriers du fer et titane–CSN ont accepté à 67 % l’entente de principe intervenue avec leur employeur le 30 mars dernier.

« D’une durée de cinq ans, notre nouvelle convention collective prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les deux premières années et de 2 % pour les trois dernières, pour un total cumulatif de près de 12,6 %. Nous avons reconduit le programme de protection de nos emplois et nous avons maintenu le statu quo au niveau de la sous-traitance, en plus de mieux l’encadrer. Nous avons également obtenu une augmentation substantielle de la banque de nos libérations syndicales qui atteint désormais 600 heures, faisant passer le montant alloué par l’employeur de 2000 $ à près de 32 000 $, ce qui nous permettra, entre autres, une plus grande présence sur le terrain, de préciser Alexandre Poirier, président du syndicat. En plus de l’augmentation du nombre de représentants du syndicat pouvant être libérés en même temps, chaque salarié-e touchera un bonus de 3500 $ à la signature du nouveau contrat de travail. »

« Au nom de la FIM, je désire féliciter les comités de négociation et de mobilisation. En très peu de temps, mais avec la force et la détermination nécessaires, les membres ont atteint leurs objectifs de négociation et le résultat du vote d’aujourd’hui sur l’entente de principe obtenue nous démontre que c’est à la satisfaction de la majorité des membres du syndicat », de souligner André Miousse, vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

« Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) ne peut que se réjouir du résultat de cette négociation. En très peu de temps, le syndicat a réussi à obtenir une entente à la hauteur des attentes de ses membres. Nous sommes fiers de l’appui que nous avons fourni pour la mener à bon terme. Il s’agit là d’une belle démonstration de l’efficacité de la solidarité régionale qui nous anime », de conclure Annette Herbeuval, présidente du CCM–CSN.

Le Syndicat des ouvriers du fer et titane–CSN regroupe près de 850 travailleuses et travailleurs de Rio Tinto, Fer et Titane à Sorel-Tracy.

La FIM–CSN regroupe plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats et provenant de toutes les régions du Québec. Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) rassemble environ 31 000 membres, issus des secteurs privé et public, sur une base régionale.

Un autre coup dur pour Bombardier La Pocatière

Le Syndicat des employés de Bombardier La Pocatière–CSN (SEBLP), le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN (CCBSL) et la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN (FIM) déplorent l’annonce de la mise à pied de 85 travailleuses et travailleurs à l’usine de Bombardier La Pocatière.

« Même s’il s’agit probablement de mises à pied temporaires, nous sommes toujours frappés durement par les annonces qui réduisent notre capacité de production. À chaque fois, ce sont des hommes et des femmes qui doivent faire face à une baisse drastique de revenus, qui a un impact important sur leur vie personnelle et familiale, de souligner Claude Michaud, président du SEBLP–CSN. Alors que nous revendiquons un minimum de 20 à 30 % de contenu local, nous avons vu plusieurs contrats entiers nous passer sous le nez, des projets qui, avec une garantie de contenu canadien ou québécois, nous auraient assuré des emplois plus stables. »

« En deux ans, ce sont trois contrats d’importance qui ont échappé aux travailleuses et travailleurs de La Pocatière, de dénoncer Louis Bégin, président de la FIM–CSN. Pensons simplement aux 212 voitures du Réseau express métropolitain qui ont été confiées à Alstom en Inde au mois d’avril 2018 ou à la seconde série de 24 voitures de l’Agence métropolitaine de transport, dont le contrat a été octroyé à la China Railway Rolling Stock Corporation, en mai 2017. Puis finalement, le 27 novembre dernier, VIA Rail annonçait l’octroi d’un contrat à l’allemande Siemens pour la fabrication de 32 nouveaux trains bidirectionnels desservant le corridor Québec-Windsor, alors que l’usine de La Pocatière détient toute l’expertise nécessaire à la réalisation de ces contrats. »

« Actuellement, nous finançons des projets publics à grands coups de milliards de dollars et ce sont des entreprises étrangères qui ramassent le pactole. L’impact direct de ces décisions, nous le voyons clairement aujourd’hui. Les gouvernements fédéral et provincial devront un jour rendre des comptes aux travailleuses et travailleurs qui perdent leur emploi, ainsi qu’à leurs familles. Alors qu’ils avaient le pouvoir de déterminer une portion de contenu local, ils devront nous expliquer pourquoi ils n’ont rien fait », de conclure Nancy Legendre, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN regroupe 110 syndicats et représente environ 10 000 membres provenant de tous les secteurs d’activité.

Deux nouveaux concessionnaires automobiles syndiqués à la CSN

La Confédération des syndicats nationaux vient tout juste de déposer deux nouvelles requêtes en accréditation syndicale au Tribunal administratif du travail (TAT), dans le secteur des concessionnaires automobiles.

Les deux nouvelles accréditations visent les vendeuses et les vendeurs de Jaguar/Land Rover Brossard, membre du Groupe Park Avenue, et de Audi Prestige Saint-Laurent, membre du Groupe Gabriel.

« Ces deux nouveaux groupes de travailleuses et travailleurs s’ajoutent aux deux autres qui ont récemment joint les rangs de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN). Nous nous réjouissons d’accueillir ces salarié-es à commission œuvrant dans un milieu non traditionnellement syndiqué, de déclarer André Miousse, vice-président de la FIM. Pour nous, il est clair que ces travailleuses et travailleurs ont compris qu’en se regroupant, ils se donnaient un rapport de force pour faire face à leur employeur. »

Syndiqués depuis près de deux ans, les vendeuses et vendeurs de Mercedes-Benz West Island détiennent désormais la meilleure convention collective du secteur. La quinzaine de membres couverts par ce contrat de travail sont très satisfaits des conditions qu’ils ont négociées avec leur employeur. De leur côté, les salarié-es à commission de Subaru Des Sources sont syndiqués depuis un peu plus d’un an et ont déjà conclu leur négociation, également à leur entière satisfaction.

« Nous savons qu’actuellement, les propriétaires des concessions du secteur de l’automobile procèdent à une restructuration majeure de leur mode de rémunération, ce qui attaque directement les conditions de travail et, surtout, les salaires et autres avantages versés aux vendeuses et vendeurs, de souligner monsieur Miousse. Or, nous savons que cette rémunération tient compte des longues heures, des horaires de soir et des fins de semaine, de la très grande compétition liée à ce secteur, et, de ce fait, de la grande pression que vivent ces représentantes et représentants aux ventes. Voilà pourquoi nous invitons toutes les travailleuses et tous les travailleurs de ce secteur à joindre nos rangs. »

Pour obtenir confidentiellement de l’information à ce sujet, nous vous invitons à communiquer avec la CSN au 1 800 947-6177.

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

Bonne nouvelle pour les membres de la section Thermover

Le dimanche 17 février, les membres de la section Thermover (nouvellement affiliée au Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières – CSN) ont entériné à 100 % l’entente de principe présentée en assemblée générale.

Parmi les nombreux gains notables, on mentionne :

  • Un REER collectif Bâtirente avec contribution de l’employeur;
  • L’ajout de jours fériés et payés;
  • Une augmentation salariale de 2,95 % en 2019 et de 2 % en 2020;
  • L’ajout de primes pour les quarts de soir et de nuit;
  • Une augmentation de la masse salariale de plus de 6 %;
  • Des mouvements de main-d’oeuvre conventionnés où l’on donne priorité à l’ancienneté;
  • Bonification des autres conditions de travail.

Il s’agit d’une excellente première convention collective pour ces membres. Le tout a été possible grâce à l’implication des membres, à l’appui de la Fédération de l’industrie manufacturière et surtout, à la force du mouvement CSN – une force incontournable dans l’industrie manufacturière.

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) lutte pour améliorer les conditions de travail et de vie de ses membres et pour développer des emplois de qualité. Elle est très active sur le plan de la prévention en santé et sécurité du travail et de la formation.

Elle rassemble plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats et provenant de toutes les régions du Québec. La FIM–CSN est bien outillée pour représenter l’ensemble de ses secteurs d’activités.

La FIM souhaite que le contrat revienne au Québec

À la suite de l’annulation du contrat de desserte maritime des Îles-de-la-Madeleine liant le gouvernement du Québec et la Coopérative de transport maritime et aérien (CTMA), la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) souhaite que le gouvernement favorise désormais un investissement local, au Québec.

« Le gouvernement dispose désormais de tous les pouvoirs lui permettant de confier la construction de ce navire à un chantier québécois qui dispose de la grande expertise que nous avons développée ici. Les déboires récurrents que connaît le F.A. Gauthier depuis les débuts de sa vie utile nous indiquent clairement que les chantiers navals étrangers ne disposent pas toujours de l’expertise pour faire face à nos conditions météorologiques, de souligner Louis Bégin, président de la FIM–CSN. Nous comprenons les inquiétudes des Madeliniennes et des Madelinots et nous ne souhaitons pas que cette annulation mette en péril le service essentiel de traversier auquel ils ont droit. »

Contestée devant les tribunaux par le chantier naval Davie, la CTMA avait décidé unilatéralement de confier le contrat de construction de son futur navire à un chantier européen. Selon la poursuite déposée, les règles entourant le processus d’appel d’offres pour l’achat d’un navire subventionné entièrement par les fonds publics n’auraient pas été respectées.

« Après la perte récente de plusieurs contrats importants qui nous ont filé entre les doigts au bénéfice de compagnies étrangères, nous croyons qu’il est grand temps que le gouvernement fasse appel à des entreprises manufacturières québécoises, particulièrement lorsque ces projets sont financés à 100 % par les contribuables », de conclure le président de la FIM–CSN.

La FIM–CSN rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe quelque 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Manifestation chez Bombardier La Pocatière

Ce midi, les travailleuses et les travailleurs du Syndicat des employés de Bombardier La Pocatière–CSN (SEBLP) ont manifesté leur mécontentement en lien avec l’annonce récente d’une nouvelle perte de contrat, celle de VIA Rail.

« Nous sommes amèrement déçus de cette possibilité de voir un nouveau contrat de cette importance nous filer entre les doigts. Alors que nous revendiquons un minimum de 20 à 30 % de contenu local, il est désormais clair que si VIA va réellement de l’avant avec la compagnie Siemens, il n’y aura aucun contenu canadien dans ce projet pourtant financé à 100 % par nos taxes et impôts, de dénoncer Claude Michaud, président du SEBLP. Le seul contrat d’envergure figurant à notre carnet actuel touche aux voitures Azur du métro de Montréal, contrat qui se termine en 2021 et qui représente environ 170 emplois en tout. »

Le 27 novembre dernier, VIA Rail annonçait son intention de confier à l’allemande Siemens la fabrication de 32 nouveaux trains bidirectionnels pour desservir le corridor Québec-Windsor.

« En un peu plus de 18 mois, ce sont trois contrats d’importance qui ont échappé aux travailleuses et aux travailleurs de La Pocatière. Pensons seulement aux 212 voitures du Réseau express métropolitain (REM) qui ont été confiés à Alstom en Inde au mois d’avril 2018 ou à la seconde série de 24 voitures de l’Agence métropolitaine de transport (AMT), dont le contrat a été octroyé à la China Railway Rolling Stock Corporation (CRRC) en mai 2017. Pourtant, l’usine de La Pocatière détient toute l’expertise nécessaire à la réalisation de ces contrats », de renchérir André Miousse, vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN.

Rappelons qu’historiquement, les travailleuses et les travailleurs de Bombardier La Pocatière ont réalisé plusieurs contrats d’envergure : en 2010, 468 voitures de métro Azur en acier inoxydable pour la Société de transport de Montréal ; en 2007, 160 voitures de trains de banlieue multi-niveaux pour l’AMT ; en 2003, 329 voitures de trains de banlieue multi-niveaux pour la New Jersey Transit ; et, en 1989, 236 véhicules porte-voitures à simple et double niveau pour la navette de l’Eurotunnel.

« Quand une société publique canadienne confie un contrat d’une valeur d’environ 1 milliard de dollars à une entreprise étrangère, ce sont nos familles, nos ami-es, nos concitoyens et nos concitoyennes qui en paient le prix. Pour nous, tous ces contrats publics qui nous ont récemment passé sous le nez et qui seront réalisés à 100 % à l’extérieur du pays, représentent des centaines d’emplois directs et indirects qui ne verront jamais le jour dans notre région », de déplorer Nancy Legendre, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN regroupe 110 syndicats, et représente environ 10 000 membres provenant de tous les secteurs d’activité.

Le syndicat demande une rencontre avec l’employeur PPG

Le Syndicat des employés de Sico inc. (CSN) (SES) et le Syndicat des employé-es de Sico inc. Longueuil (CSN) (SESL) demeurent en attente d’une rencontre avec leur employeur à la suite de l’annonce du déménagement de leurs opérations en Ontario.

Réunis en assemblée générale le 22 novembre dernier, les travailleuses et travailleurs de l’usine de Beauport ont donné le mandat aux représentants de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN (FIM) d’interpeller l’employeur PPG, afin d’obtenir une rencontre le plus rapidement possible.

« Pour nous, plusieurs précisions sur la situation s’imposent et de nombreuses questions sur notre avenir demeurent sans réponse puisque la fermeture n’est annoncée qu’en septembre 2019 et l’échéancier précis n’est pas encore connu pour le moment », de préciser Sylvain Charbonneau, président du SES.

« À l’aube du temps des fêtes, la perte de cette entreprise québécoise implantée ici depuis plus de 80 ans constitue un dur coup, et ce, autant pour les travailleuses et les travailleurs que pour l’économie régionale », de dénoncer Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

Le géant américain de la peinture PPG avait acquis Sico en 2012. La récente fermeture des centres de rénovation Rona, son principal client, avait imposé une incertitude sur les activités de l’entreprise.

« Nous trouvons désolant qu’une entreprise enracinée de la sorte au Québec, qui détenait historiquement une solide réputation, se comporte de la sorte avec ses salarié-es. Malgré l’affection de la clientèle à cette grande marque, PPG, dont le siège social est à Pittsburgh, a choisi de mettre cavalièrement un terme à ses opérations au Québec, ce que nous déplorons vigoureusement. Nous sommes donc impatients d’obtenir des réponses à nos questions », de renchérir Normand Dubé, président du SESL depuis 1990.

« Pour nous, une chose demeure certaine : PPG nous démontre clairement qu’il n’a aucune considération pour les travailleuses et les travailleurs qui enrichissaient ses actionnaires et encore moins pour les Québécoises et les Québécois, fidèles aux produits de qualité de Sico qui étaient fabriqués ici », de conclure Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.

Le Syndicat des employé-es de Sico inc. Longueuil (CSN) regroupe 45 salarié-es alors que le Syndicat des employés de Sico inc. (CSN) compte environ 70 travailleuses et travailleurs.

Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) rassemble environ 31 000 membres, issus des secteurs privé et public, sur une base régionale. Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) regroupe les syndicats CSN sur le territoire de la capitale nationale et de la région de Chaudière-Appalaches. Il représente 240 syndicats et plus de 45 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

La CSN salue la confirmation de la commande de la STM

Le Syndicat des employés de Bombardier La Pocatière (SEBLP–CSN), le Syndicat des travailleurs de Alstom Transport Canada inc. (STATC–CSN) et la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) saluent la confirmation de la commande de 153 nouvelles voitures Azur conçues spécifiquement pour la Société de transport de Montréal (STM).

« Nous attendions la confirmation de cette commande pour la ligne bleue montréalaise depuis le mois d’août dernier. Nous pouvons donc que nous réjouir de cette consolidation de 170 emplois à notre usine du Bas-Saint-Laurent. Il s’agit d’une excellente nouvelle à court et moyen terme pour notre économie locale qui bénéficie toujours des retombées économiques de ces contrats », de préciser Claude Michaud, président du SEBLP.

« Évidemment, nous sommes vraiment heureux de l’octroi des sommes promises par le gouvernement fédéral. Nous arrivions à la toute fin de la production de la première série de voitures Azur à la fin de ce mois-ci, nous sommes déjà donc prêts à assembler les bogies, les moteurs, les systèmes de contrôle, de communication, d’information et de vidéosurveillance de ces nouveaux trains », de déclarer Francis Demers, président du STATC.

« Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les travailleurs et les travailleuses de ces deux usines qui produisent fièrement des véhicules voués au transport collectif de Montréal, et ce, juste avant la période des fêtes. Partout au Québec, chaque consolidation d’emplois locaux de qualité crée plusieurs autres emplois indirects bénéfiques pour l’économie de nos régions », de conclure Louis Bégin, président de la FIM–CSN.

« Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN se réjouit de cette confirmation. Nous resterons aux côtés du SEBLP afin de défendre l’expertise qui a été développée ici dans l’octroi éventuel de futurs contrats », de souligner Nancy Legendre, présidente du CCBSL–CSN.

« Le Conseil central de la Montérégie–CSN accueille cette commande ferme avec enthousiasme. Les travailleurs et les travailleuses d’Alstom Transport Canada ont toujours livré des produits de très grande qualité et nous sommes fiers de cette nouvelle reconnaissance à leur égard », de déclarer Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.

Le Syndicat des employés de Bombardier La Pocatière–CSN regroupe plus de 380 membres et le Syndicat des travailleurs de Alstom Transport Canada inc. (CSN) compte environ 75 membres.

La FIM–CSN regroupe plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats et provenant de toutes les régions du Québec.

Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN regroupe 110 syndicats, et représente 10 000 membres provenant de tous les secteurs d’activité. Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) regroupe environ 35 000 membres, issus des secteurs privé et public, sur une base régionale.

Les membres du STT de Cascades Enviropac votent en faveur de l’entente de principe

Le Syndicat des travailleurs de Cascades Enviropac affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) est parvenu à une entente de principe avec l’employeur. Les parties sont finalement parvenues à une entente de règlement après 8 séances de négociation. Les principales revendications des travailleurs portaient sur l’instauration d’une prime de nuit, les salaires et le REER collectif.

Les membres du syndicat FIM–CSN de Cascades Enviropac se sont rencontrés le jeudi 1er novembre dans le cadre d’une assemblée générale pour voter sur le projet d’entente. C’est avec un appui conséquent de 74 % que l’entente a été adoptée par les membres.

« Bien que quelques irritants demeurent, c’est une excellente entente qui permet d’adresser directement des problèmes pour les membres et l’employeur. Cette négociation s’est vraiment déroulée dans un rare climat d’écoute et d’ouverture de la part des deux parties », estime Gilles Dicaire, conseiller syndical à la FIM–CSN.

« Les négociations se sont bien passées. On a été capable d’atteindre plusieurs des objectifs qu’on s’était fixés et je crois que les membres sont satisfaits du travail accompli. C’est certain que nous resterons à l’affut de l’application des nouvelles dispositions de la nouvelle convention », complète Alex Soulières, président du syndicat.

En plus de venir baliser de façon claire et équitable les relations entre la direction et les salariés, la nouvelle convention collective amène des gains significatifs pour les travailleurs, notamment :

• Inclusion et bonification du REER collectif;
• Instauration d’une prime de nuit pour les salariés sur les horaires en rotation;
• Augmentations de salaire en moyenne de 2,4 % par année;
• Durée de la convention collective de 3 ½ ans;
• Mise à niveau du volet normatif de la convention.

« La CSN est très fière de soutenir les travailleuses et les travailleurs du secteur manufacturier. Lanaudière est une région industrielle importante pour le Québec et des entreprises comme Cascades Enviropac constituent encore aujourd’hui une source d’emplois de qualité pour la région » confirme Francine Ranger, présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN.

Des correctifs réclamés pour éviter une débâcle du système de livraison du béton

Plus rien ne va entre les 200 conducteurs de bétonnière et l’entreprise Demix Béton en raison des ratés continus du système de répartition Optimizer qui causent des problèmes persistants pour leur santé et leur sécurité et possiblement pour la population vivant près des chantiers. Réunis en assemblée générale extraordinaire à Laval hier après-midi, les travailleurs membres de syndicats affiliés à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) ont rejeté unanimement les récentes mesures patronales de correction les qualifiant d’inadéquates. Ils réclament d’ailleurs une rencontre expresse avec les hauts dirigeants du siège de l’entreprise de Toronto pour trouver rapidement des solutions.

« Le message à Demix Béton est clair : les travailleurs ne se sentent pas écoutés et pris au sérieux, d’où un ras-le-bol généralisé, a affirmé Louis Bégin, président de la FIM–CSN, en marge de l’assemblée générale. Ils ont ainsi confié unanimement à leurs syndicats et à la FIM-CSN le mandat d’interpeller les hauts dirigeants de Toronto pour trouver des solutions viables au système Optimizer. Ils souhaitent surtout qu’on prenne en compte leurs avis et leur expérience, ce qui n’a jamais été le cas depuis l’élaboration et la mise en service du système. C’est le message que nous allons très bientôt livrer aux dirigeants de Toronto. »

Le système Optimizer relie depuis le printemps chaque conducteur de bétonnière à une centrale de distribution par l’intermédiaire d’une tablette électronique. Le logiciel analyse en temps réel les trajets à emprunter et les temps de réponse requis pour la livraison du béton en dictant aux conducteurs différents trajets de livraison. Dans certains cas, des trajets en plein quartier populeux peuvent être suggérés par le système, sans égard aux zones pourtant identifiées « No trucks » ni aux restrictions prévues au Code de la sécurité routière.

Parmi les irritants majeurs liés au système Optimizer figurent les ratés informatiques qui, pour des raisons inconnues, tombent souvent en panne, empêchant les travailleurs de poursuivre leurs activités et surtout de communiquer avec le centre de répartition, augmentant leur niveau d’angoisse. L’entreprise avait pourtant promis, au début de septembre, des améliorations dans la stabilité du système. Elles se font toutefois toujours attendre.

Autres désagréments : le système oblige régulièrement ces travailleurs à excéder les 50 heures par semaine, minant d’autant leur vigilance et leurs réflexes de conducteur de poids lourds, en plus de devoir sacrifier une partie de leur vie familiale. Les travailleurs exigent de pouvoir s’arrêter à l’heure du dîner pour un repos mérité, ce que le système Optimizer vient compliquer au lieu de le simplifier.

« Ce que les travailleurs veulent dans l’immédiat, c’est de diminuer leur niveau de stress, en prévoyant par exemple une période transitoire qui permettrait de bien identifier les problèmes vécus et ainsi tenter de trouver des solutions efficaces pour les travailleurs eux-mêmes et pour l’entreprise », conclut Louis Bégin.

Rappelons que ces travailleurs ne sont pas en période de négociation de leur convention collective. Leurs récriminations s’inscrivent plutôt en réaction après plusieurs mois d’essais et d’erreurs du nouveau système de répartition des livraisons. Les parties se sont déjà rencontrées à Montréal le 25 septembre dernier sans pour autant être parvenues à une entente satisfaisante.

À propos des syndicats et de la CSN

Les syndicats suivants sont affiliés à la FIM–CSN qui compte 30 000 membres répartis dans 320 syndicats : Syndicat des salariés de Pro-Mix Béton – CSN, Syndicat des travailleuses et travailleurs de Demix Béton – CSN (Division Saint-Eustache), Syndicat des travailleurs de Demix (CSN), Syndicat des travailleurs de Demix (LaSalle – Longueuil) –CSN, et Syndicat des travailleuses et travailleurs de Demix Béton (CSN) (division de Valleyfield). Ils sont également affiliés au Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN), au Conseil central des Laurentides (CCDL–CSN) et au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN). Ils sont aussi affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), qui compte près de 2000 syndicats regroupant plus de 300 000 travailleuses et travailleurs.

200 travailleurs de Demix Béton réclament davantage de sécurité pour la population et pour eux-mêmes

Les 200 conducteurs de bétonnière de cinq sections de la compagnie Demix Béton du Grand Montréal, représentés par cinq syndicats affiliés à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), réclament depuis juin des mesures pour pallier des lacunes engendrées par l’implantation d’un nouveau système informatique appelé Optimizer visant à établir les circuits de livraison du béton sur les chantiers. Les présidences des syndicats ont demandé puis obtenu une rencontre avec la partie patronale pour tenter d’y apporter des améliorations. Une rencontre a finalement eu lieu le lundi 10 septembre dernier.

D’emblée, la FIM–CSN tient à préciser qu’il n’existe aucun lien apparent avec le terrible accident survenu le 10 septembre dans le nord de Montréal alors qu’une citoyenne a été heurtée en début de matinée. « Seules les enquêtes en cours pourront déterminer les causes et les circonstances de cette tragédie », déclare Louis Bégin, président de la FIM–CSN.

Le système Optimizer relie depuis peu chaque conducteur de bétonnière à une centrale de distribution par l’intermédiaire d’une tablette électronique. Optimizer analyse en temps réel les trajets à emprunter et les temps de réponse requis pour la livraison du béton en dictant aux conducteurs différents trajets de livraison. Dans certains cas, des trajets en plein quartier populeux peuvent être suggérés par le système, sans égard aux limitations prévues au Code de la sécurité routière.

« Ce qu’il importe de dire ici, explique Louis Bégin, c’est que ces travailleurs, qui ne sont pas en négociation de convention collective, vivent des pressions constantes et un stress énorme depuis l’entrée en vigueur de ce système de répartition, en plus d’affecter leurs conditions de travail et d’exercice. »

Pour Louis Bégin, ces situations s’expliquent par le fait que le système Optimizer a été implanté sans que les conducteurs eux-mêmes aient été consultés, alors qu’il affecte aussi directement leurs conditions de travail, dont leur propre santé et leur sécurité. « C’est pourquoi les travailleurs exercent depuis le printemps dernier différents moyens de visibilité afin d’être entendus et écoutés. Nous souhaitons ardemment que Demix Béton continue les démarches entreprises », conclut M. Bégin.

Les parties doivent se rencontrer à nouveau le 25 septembre prochain pour poursuivre leurs discussions. Dans l’attente, les travailleurs entendent maintenir leurs moyens de visibilité jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause.

À propos des syndicats et de la CSN

Les syndicats suivants sont affiliés à la FIM–CSN qui compte 30 000 membres répartis dans 320 syndicats : Syndicat des salariés de Pro-Mix Béton – CSN, Syndicat des travailleuses et travailleurs de Demix Béton –CSN (Division St-Eustache), Syndicat des travailleurs de Demix (CSN), Syndicat des travailleurs de Demix (LaSalle – Longueuil) –CSN, et Syndicat des travailleuses et travailleurs de Demix Béton (CSN) (division de Valleyfield). Ils sont également affiliés au Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN), au Conseil central des Laurentides (CCDL–CSN) et au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN). Il sont aussi affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), qui compte près de 2000 syndicats regroupant plus de 300 000 travailleuses et travailleurs.