Les activités entourant le 8 mars 2019 en région

À l’occasion du 8 mars 2019, des activités s’organisent partout au Québec. Prenez-en connaissance région par région et participez-y en grand nombre. Pour plus de renseignements, contactez le conseil central de la région où se déroule l’activité qui vous intéresse.


Cœur-du-Québec

Pour souligner la Journée internationale des droits des femmes, le comité en condition féminine du Conseil central du Cœur-du-Québec organise le 5 mars deux activités qui se succèdent dans ses locaux au 550 rue Saint-Georges à Trois-Rivières :

  • des éléments de formation sur la condition des femmes et sur l’analyse différenciée selon les sexes sont donnés de 13 h à 16 h 30 (le nombre de personnes inscrites est atteint);
  • un 5 à 7, repas offert, au cours duquel est invité le Projet Stérone, des humoristes féministes qui, à travers l’humour, dénoncent les travers de la société. Elles s’inspireront de la thématique de cette année « Le respect, ça se manifeste! » pour décliner sur différents sujets : préjugés sexistes, les différences corporelles et l’âge des femmes, contre l’intolérance, le racisme et la misogynie… Pour vous inscrire, il faut contacter sylvain.pratte@csn.qc.ca

Estrie

Pour souligner la Journée internationale des droits des femmes, le CCSNE, en collaboration avec le Syndicat du personnel enseignant du Cégep de Sherbrooke, accueille l’artiste française Typhaine D dans « Contes à rebours ». Dans cette oeuvre puissante entre théâtre et conte, Typhaine D revisite les contes de notre enfance autant que le langage pour les dire, et propose un imaginaire où nous retrouver, peuplé d’héroïnes enfin unies, réelles, inspirantes, debout, semant ainsi des graines de compréhension de nos vécus, de soin, d’espoir, de jubilation, de résistance collective. Un spectacle unique à ne pas manquer! En tournée exclusive au Québec!

Le mercredi 20 mars à 19 h
Salle Le Parvis (987, rue du Conseil, Sherbrooke)
Billets : Catherine.Ladouceur@csn.qc.ca ou 819 563-6515

Événement Facebook 


Lanaudière

Jeudi 28 février 2019 à 17 h, L’Élan Brasserie (136 rue Lajoie à Joliette)

C’est avec grand plaisir que le Conseil central de Lanaudière-CSN vous invite à continuer la tradition de célébrer ensemble la Journée internationale des droits des femmes. Le Conseil central de Lanaudière-CSN a invité, pour cette occasion, Mme Martine Delvaux, figure incontournable du féminisme contemporain et auteure de plusieurs romans dont, « Blanc dehors » finaliste en 2016 du prix du Gouverneur général.

À partir d’une réflexion autour du mouvement #MoiAussi et du partage de son expérience personnelle, il sera question de réfléchir à l’amitié et à la solidarité entre femmes, non seulement comme résultat des mouvements sociaux, mais comme effet de la « domination masculine ». Il s’agira de se demander si l’on peut vivre en tant que femme sans l’être avec les autres.

Le 8 mars, c’est l’occasion d’affirmer l’importance des luttes pour les droits des femmes, de saluer les combats menés en faveur de la reconnaissance sociale et politique et de poursuivre les batailles pour que nos droits cessent d’être bafoués partout sur la planète.

Le prix d’entrée 

Pour les membres et les salarié-es CSN : une épinglette du 8 mars 2019.
Pour les non-membres : 20 $

Veuillez noter que cette activité est offerte autant aux hommes qu’aux femmes et qu’il y aura des bouchées offertes ainsi qu’une consommation.

Inscription obligatoire avant le 15 février 2019 au 450 759-0762 (sans frais 1 888 759-0762) ou par courriel à reception.cclanaudiere@csn.qc.ca.

Au plaisir de vous y voir en grand nombre !


Laurentides

Cette année, c’est sous le thème « Le respect, ça se manifeste! » que le Conseil central des Laurentides – CSN invite tous ses membres et tous les groupes communautaires de la grande région des Laurentides à assister au souper conférence: « Aidante Naturelle, y’a rien de naturel là-dedans! »

Cette soirée se tiendra :

Quand : le 22 mars 2019 dès 18 h
: 685, rue Laviolette à St-Jérôme, J7Y 2V4 (Salles Laviolette)
Prix : 25 $ (coquetel de bienvenue et repas chaud 4 services)

C’est donc avec plaisir que nous vous attendons pour cette une superbe activité sous forme de souper-conférence avec Mme Chantal Fleury, conférencière et sa nouvelle conférence qui saura vous faire rire, réfléchir et vous divertir avec son humour attachant. C’est donc un rendez-vous!

Pour toute information ou pour l’achat des billets, veuillez contacter Chantal Racicot au Conseil central des Laurentides au 450 438-4197 ou par courriel chantal.racicot@csn.qc.ca.


Montérégie

Le Conseil central de la Montérégie organise le 28 mars un 5 à 7 autour du thème « Le respect, ça se manifeste » avec un panel d’invité-es :

  • Véronique de Sève, vice‐présidente de la CSN, responsable politique de la condition féminine
  • Emmanuelle Proulx, conseillère syndicale à la condition féminine à la CSN
  • Audrey Benoit, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de PJC Entrepôt—CSN
  • Jean‐Philippe Dell’Aniello, professeur de philosophie et membre du Syndicat des enseignantes et enseignants du Cegep de St‐Jean‐sur‐Richelieu (CSN)

Dans une ambiance décontractée, souper et cocktail seront offerts de 17 h à 18 h 40 et la soirée discussion débute dès 19 h. La soirée se déroule au 7900 Taschereau, Édifice E, à Brossard.

Réservez vos billets au prix de 5 $ auprès de Josée Fournier avant le 20 mars au 450 466‐7036 ou josee.fournier@csn.qc.ca.


Montréal métropolitain

CABARET FÉMINISTE FESTIF

Jeudi 7 mars, de 5 à 7, à l’atrium de la CSN (1601 De Lorimier, Montréal)

À l’animation, Judith Lussier, du duo Les Brutes

En prestations musicales :
Stella Adjokê slam-blues-soul-R&B
Kathia Rock guitare acoustique et tambour/folk-country-rock-jazz innu
Chœur Maha musique féministe inventive-approche non traditionnelle du chant choral

Exposition

Les affiches du 8 mars célébrés au Québec depuis 45 ans seront exposées et les femmes de la CSN présenteront leurs créations.


Québec–Chaudière–Appalaches

La Coalition régionale de Québec de la Marche mondiale des femmes lance l’invitation lors de la Journée internationale des droits des femmes à Québec le vendredi 8 mars pour les actions suivantes :

  • À 14 h: une chaîne de femmes devant le Palais de justice en solidarité et en appui aux victimes d’agressions sexuelles (activité non mixte)
  • 15 h 30: sur « Le respect, ça se manifeste, luttes des femmes », une causerie sur l’état actuel du système de justice dans le dossier des agressions sexuelles, contexte sociopolitique, pauvreté, travail, migration, femmes autochtones (activité non mixte)
  • 16 h 30 : Chansons et slogans féministes
  • 17 h : Rassemblement pour une marche de solidarité féministe devant la Bibliothèque Gabrielle Roy
  • 17 h 30 : Départ de la marche

Le réseau des groupes de femmes de Chaudière-Appalaches organise le 15 mars 2019 au Club de golf de Lotbinière toute une journée d’activités débutant à 9 h.

  • Une conférence de Véronique Pronovost sur l’antiféminisme: ses recherches portent sur la redéfinition et l’institutionnalisation du mouvement conservateur américain ainsi que sur les effets antiféministes du conservatisme contemporain.
  • Suivi d’une présentation de l’état des lieux du Réseau sur la pauvreté des femmes
  • Et pour terminer, une conférence de l’organisme Le Néo par Valérie Boyer, sexologue, sur l’inclusion des femmes trans dans les milieux exclusifs aux femmes.

Pour informations sur le prix d’admission et la réservation, contacter avant le 9 mars 2019 à communications@femmesca.com


Saguenay–Lac-Saint-Jean

Le Collectif 8 mars de Saguenay vous invite à un souper-spectacle « Quand les femmes s’en mêlent! », le mardi 12 mars à compter de 17 heures, à l’Hôtel le Montagnais de Chicoutimi (1080, boulevard Talbot, Chicoutimi). Les billets sont au coût de 15 $ (souper inclus) et sont disponibles à votre Conseil central jusqu’au 7 mars 2019.

Le Collectif du 8 mars d’Alma au Lac-Saint-Jean convie la population à un souper-conférence sur La place des femmes en politique et soirée dansante avec le duo musical « Miss Caprice », le vendredi 8 mars à compter de 17 heures à l’hôtel des Cascades (140 Avenue du Pont N, Alma).  Les billets sont en vente au Centre de femmes aux Quatre Temps (418 668-7698) ainsi qu’au Conseil central au coût de 25 $.

Les cols bleus votent massivement en faveur de la grève

Le 25 février dernier, la centaine de syndiqué-es présents à l’assemblée générale du Syndicat des employés-es manuels de la Ville de Terrebonne ont adopté à 95 % une grève de sept journées consécutives à déclencher au moment jugé opportun.

Les discussions en vue du renouvellement de la convention collective échue depuis le 31 décembre 2018 ont débuté depuis plusieurs mois. Cependant, la lenteur des pourparlers et le climat de travail néfaste instauré par les dirigeants de la ville ne permettent pas d’envisager de réelles négociations et justifient du même coup le recours à l’exercice de la grève par les syndiqués.

Modifications à l’encadrement légal du cannabis

Pour la Confédération des syndicats nationaux, il est impératif que le gouvernement tienne compte de l’impact qu’aura sur les travailleuses et les travailleurs de la SQDC un éventuel relèvement de l’âge légal de 18 à 21 ans pour consommer du cannabis. La CSN, qui représente les salarié-es de deux succursales de la SQDC, déplore qu’aucun syndicat ne soit entendu en commission parlementaire sur ce projet de loi qui, dans l’état actuel, entraînerait des dizaines de mises à pied chez les employé-es de la SQDC qui ont moins de 21 ans.

« Ces travailleuses et ces travailleurs doivent être entendus. Leurs préoccupations doivent être prises en compte. Ce sont des gens qui ont choisi, de bonne foi, de faire carrière à la SQDC. Certains ont pu choisir de délaisser un autre emploi ou ont fait des choix de vie sans penser une seconde que, du jour au lendemain, un nouveau gouvernement viendrait déposer un projet de loi ayant pour effet de leur faire perdre leur emploi. J’en appelle au gouvernement de la CAQ pour qu’il change son fusil d’épaule et qu’il accepte d’entendre les salarié-es durant la commission parlementaire qui s’ouvrira la semaine prochaine », réclame la présidente de la Fédération des employé-es de services publics, Nathalie Arguin.

« C’est inacceptable de voir une société d’État faire planer à des travailleuses et des travailleurs la menace de perdre leur emploi à cause de décisions législatives sur lesquelles ils n’ont aucune emprise, enchaîne Nathalie Arguin. Quant à nous, tout projet de loi doit prendre cette situation en considération afin d’éviter que nous assistions à ces mises à pied. »

De son côté, la présidente du SEMB–SAQ (CSN), Katia Lelièvre, dont le syndicat vient d’être accrédité pour représenter les salarié-es de Mascouche et de Trois-Rivières, assure que tous les moyens seront envisagés pour défendre les droits de ces salarié-es. « La responsabilité de la SQDC ne peut pas se limiter à une rencontre pour informer les employé-es de quelle manière ils seront congédiés, explique-t-elle. Nous évaluons actuellement toutes les options légales dont nous disposons afin de nous assurer que ces salarié-es seront traités avec respect, peu importe les choix que posera le gouvernement quant à un resserrement des règles. »

Les SQDC de Mascouche et Trois-Rivières, officiellement syndiqués CSN

Le Tribunal administratif du travail (TAT) a fait savoir aujourd’hui que le Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (CSN) était accrédité pour représenter les salarié-es de la Société québécoise du cannabis de Mascouche et Trois-Rivières.

« Nous sommes très heureux d’accueillir ce premier groupe d’employé-es de la SQDC, a réagi la présidente du SEMB–SAQ (CSN), Katia Lelièvre. Très bientôt, les travailleuses et les travailleurs de ces succursales se réuniront pour mettre sur pied leur syndicat autonome et se donner des règles de fonctionnement. Les salarié-es de la SQDC seront entièrement maîtres de toutes leurs décisions, notamment en ce qui a trait à la négociation d’une première convention collective. Mais ils sont loin d’être seuls : ils pourront compter sur tout le soutien et le savoir-faire de notre syndicat pour faire progresser leurs conditions de travail au sein du monopole d’État ».

Au sein de la CSN, ces travailleuses et ces travailleurs de la SQDC feront partie de la Fédération des employé-es de services publics. « La FEESP–CSN est en mesure d’offrir dès maintenant tous les services à ces nouveaux membres. Nous mettrons tout en œuvre afin de pouvoir entreprendre rapidement la négociation d’une première convention collective », explique la présidente de la FEESP–CSN, Nathalie Arguin.

Nouveau contrat de travail pour les employées syndiquées du service radiologique de Joliette

Réunies en assemblée générale le 16 décembre dernier, les employées syndiquées du service radiologique de Joliette ont adopté à l’unanimité les termes de leur nouvelle convention collective.

Le processus de renouvellement du contrat de travail échu depuis le 31 décembre 2017 aura connu un revirement important en septembre lorsque l’assemblée générale du syndicat a mandaté ce dernier pour déclencher des moyens de pression au moment jugé opportun. À ce moment, devant l’impasse de la négociation, l’assemblée générale avait aussi mandaté le syndicat pour demander l’intervention d’un conciliateur du ministère du Travail.

Bien que la clinique radiologique traite et produit des radiographies, des mammographies, des ostéodensitométries et des échographies en collaboration, notamment avec le CISSS de Lanaudière, il n’en demeure pas moins que cette clinique en est une privée, en dehors du réseau de la santé et des services sociaux du Québec. Ainsi, les employées syndiquées de cette clinique ne sont pas assujetties à la juridiction des services publics et, par conséquent, elles ne peuvent être assujetties à la convention collective des employées du réseau de la santé.

Il n’y a eu aucun changement dans la stratégie de négociation de l’employeur depuis la dernière ronde de négociation en 2015. Le stratagème était le même, soumettre au syndicat de nombreuses demandes de reculs économiques des conditions de travail sous le couvert de prétendues difficultés financières. Cette fois, il aura fallu une rencontre de négociation avec l’aide d’un conciliateur du ministère du Travail pour permettre aux parties de s’entendre sur les paramètres d’une entente de principe sans un recul significatif des conditions de travail. Une fois de plus, le subterfuge de l’employeur n’aura pas convaincu les travailleuses et le ministère du Travail. Les difficultés financières non fondées et les menaces à peine voilées de vente de cette lucrative entreprise n’auront trouvé aucun écho.

« En 2015 nous avions mené la lutte pour implanter des concepts importants qui permettaient de réduire, au fil du temps, l’écart de plusieurs de nos conditions de travail avec le secteur public. Il était hors de question pour nous d’envisager des reculs qui auraient eu pour conséquence de minimiser l’impact des négociations passées, tout en nous éloignant de l’atteinte d’une certaine parité avec le public » déclare madame Stéphanie Moreau, présidente du syndicat.

Le nouveau contrat de travail, d’une durée de 5 ans, viendra à échéance le 31 décembre 2022. Il prévoit notamment l’ajout d’un congé sans traitement pour une durée de 28 jours et moins, une bonification de la prime de quart de soir de 4 % à 5 % du salaire horaire au-delà de 16 h 30 pour les salariées qui sont contraintes de faire plus d’une journée normale de travail, une augmentation de la durée totale de la préretraite de trois à cinq ans maximum, une majoration de la contribution de l’employeur au REER collectif de 1 % à 1,25 % des salaires annuels en 2021 et 1,5 % en 2022, une rétroactivité des salaires de 1,25 % à compter du 1er avril 2018 et des augmentations générales des salaires pour les années subséquentes de 1,5 %, 1,5 %, 2 % et 2 %, assurant ainsi une augmentation totale des salaires de 8,25 % pour la durée de la convention collective.

Depuis que les négociations ont commencé en avril 2018, près d’une dizaine de rencontres de négociation, dont une en compagnie d’un conciliateur du ministère du Travail, auront été nécessaires pour que les parties en arrivent à une entente.

« Nous sommes satisfaites du résultat de cette négociation et le résultat du vote en témoigne », déclare madame Stéphanie Moreau, présidente du syndicat.

Entente de principe pour le renouvellement de leur convention collective

Réunis en assemblée générale le 12 décembre dernier, les travailleuses et travailleurs du CPE Multi-Gardes de Saint-Lin ont adopté à 78 % les modalités permettant le renouvellement de leur convention collective. Réunies en assemblée générale le lendemain, les travailleuses du CPE Aux royaumes des Bouts-Choux ont quant à elle adopté à l’unanimité l’entente de principe permettant le renouvellement de leur contrat de travail.

Malgré qu’au printemps de cette année une entente soit intervenue avec le gouvernement et le ministère de la Famille sur les conditions de travail salariales, le modèle de négociation du secteur de la petite enfance permet aussi aux parties d’adresser localement des demandes de négociation. Jusqu’à ce que les parties se soient entendues sur tous les paliers de négociation, la convention collective ne peut être signée et les travailleuses ne peuvent bénéficier des avantages négociés dont, notamment, les augmentations salariales convenues et la rétroactivité de celles-ci.

Rappelons que les conventions collectives étaient échues depuis plus de 3 ans et que les négociations du Centre de la petite enfance Multi-Gardes et Aux Royaumes des Bouts-Choux achoppaient notamment du fait que l’employeur persistait à imposer des reculs des conditions de travail en lien avec des allégations de supposées difficultés financières. Il ne va pas sans dire également que depuis 2016, les coupes effectuées par le gouvernement libéral sortant ont grandement fragilisé le réseau québécois des CPE.

Rappelons également qu’en mai dernier, il aura fallu plus d’une semaine de grève générale illimitée et un « blitz » de négociation continu de plus de 32 heures pour que les dirigeants du CPE Multi-Garde acceptent de se soumettre à une démarche de transparence économique permettant l’analyse de la gestion du Centre de la petite enfance et ses états financiers par une firme comptable externe et indépendante. D’emblée, la direction du CPE Aux Royaumes des Bouts-Choux avait quant à elle accepté de se soumettre à une telle démarche en vue de dénouer l’impasse à la table de négociation.

Cette démarche, totalement confidentielle, aura permis à la firme comptable d’identifier des mesures à prendre pour redresser la situation financière des deux CPE et assurer leur pérennité économique. Ainsi, les parties ont pu reprendre les négociations les 28 novembre et 11 décembre avec des pistes de solutions éclairées et en arriver ultimement à un règlement des deux conventions collectives.

« Aucune concession majeure des conditions de travail actuelles de nos membres n’aura été nécessaire. Les analyses financières nous ont permis d’exiger des employeurs de prendre des mesures concrètes pour assainir l’état des finances des installations et éviter de faire porter le poids de leur choix de gestion parfois questionnable uniquement sur le dos des syndiquées » déclare Lili Tremblay, présidente du Syndicat des travailleuses en service de garde de Lanaudière–CSN.

« On assiste encore à la démonstration qu’il est trop facile pour les employeurs de revendiquer des reculs des conditions de travail sous le couvert de difficultés financières en refusant toute forme de transparence économique. Il est dommage que les syndiquées du CPE Multi-Garde aient été forcées de déclencher une grève pour obtenir cette transparence économique. La CSN finance a 100 % les frais de l’analyse financière et comme chaque fois que ces difficultés s’avèrent véridiques et que les parties s’entendent pour faire des efforts, elles sortent systématiquement gagnantes toutes deux de la démarche » souligne Francine Ranger, présidente du Conseil Central de Lanaudière–CSN.

Rappelons que la partie syndicale n’avait aucune demande dans cette ronde de négociation locale. Seule la direction du CPE avait formulé des demandes. Des demandes de reculs des conditions de travail des syndiquées, principalement à l’égard du temps de travail, ce qui représentait des pertes financières importantes pour les travailleuses.

À ce jour, dans la région de Lanaudière, seul le CPE Aux Portes du Matin à Lanoraie et Lavaltrie n’a pu en arriver à une entente. Les négociations reprendront en début d’année 2019.

Syndicats de Demix contre ‘Optimizer’ : une mobilisation de longue haleine

Pour cette nouvelle baladodiffusion, l’équipe du Point syndical vous propose un entretien entre Jean Lortie, secrétaire général de la CSN, et Jimmy Caron, opérateur de bétonnière et président du syndicat de Demix à Saint-Eustache. Un échange éclairant sur la dure réalité des camionneurs et l’arrivée d’un système d’intelligence artificielle qui nuit énormément au bien-être des travailleuses et travailleurs de Demix. En voici quelques extraits.

Jean : Toi, tu te promènes dans la grande région de Montréal ou à travers le Québec ?

Jimmy : On peut faire des livraisons jusqu’à Saint-Jovite, mais je peux facilement me retrouver à Vaudreuil ou à Saint-Hubert. On couvre vraiment un grand territoire.

Jean : Donc, toute la reconstruction des infrastructures, tu vis ça péniblement tous les jours ? Les travaux, les détours, l’embouteillage, ça doit peser sur le stress au travail ?

Jimmy : Surtout que Demix se spécialise dans de la construction de ponts ou de [projets comme] l’échangeur Turcot. Ce sont de gros chantiers. On est appelés à changer de place souvent parce qu’il y a énormément de travail dans la région de Montréal. Quand tu commences à jouer un peu plus là-dedans avec les portes d’entrée pour les camions ou les no-trucks, effectivement, ça devient un peu stressant à la longue.

Jean : Dis-moi, qu’est-ce que tu aimes de ton métier ?

Jimmy : On ne fait jamais la même chose ! Tu embarques dans ta bétonnière et tu ne sais pas où tu vas aller, alors c’est quand même un petit côté le fun. Je pense que les opérateurs en général n’aiment pas être enfermés. Le fait d’être à l’extérieur, conduire, c’est ce qui est agréable du métier.

Jean : Et que trouves-tu le plus difficile de ton travail ?

Jimmy : J’ai un horaire qui est fait la veille. À 20 h, je prends mon horaire pour le lendemain. En plus, tous les soirs, tu ne sais pas à quelle heure tu vas rentrer. C’est un peu difficile pour la famille ou si tu veux avoir une certaine stabilité. Tu prépares un souper, mais tu ne sais pas si tu vas être là. T’invites des amis, mais tu ne sais pas si tu vas être là. C’est la dure réalité d’être opérateur de bétonnière.

Jean : Et maintenant, il y a quelque chose de nouveau qui provoque des bouleversements à travers les cinq syndicats Demix dans la région de Montréal. Peux-tu nous en parler ?

Jimmy : On appelle ça « Optimizer ». C’est une intelligence artificielle. Une grosse boîte qui vient gérer les camions, mais aussi les conventions collectives. Elle calcule tout, alors elle va envoyer le camion le plus rentable sur certains chantiers. Mais, nous, on n’y croit pas. On se rend compte que l’ancienneté est bafouée. C’est devenu un peu le bordel. À un moment, j’étais à Lachute et la machine me disait de me diriger vers LaSalle. Demix a toujours prôné l’environnement, mais quand je dois prendre mon camion et passer devant mon plan de Saint-Eustache et m’en aller dans le trafic pendant une heure et demie pour remplir à LaSalle… côté environnement, on s’entend que ce n’est pas terrible.

Jean : Comment avez-vous réagi, vous, les syndicats ?

Jimmy : Tout le monde a embarqué. Il y a des gens que ça fait vingt ans qu’ils sont là, et ça ne s’était jamais vu les cinq accréditations de la CSN réunies dans une même salle. On n’avait jamais vécu ça. Maintenant, c’est juste de ne pas lâcher. C’est un travail de longue haleine.

De Djibouti à Berthierville

Le 9 novembre dernier, des représentants du Syndicat des employé-es de l’abattoir de Berthier (FC–CSN) se sont déplacés à Montréal-Trudeau pour accueillir de nouveaux membres venus de très loin : 12 Djiboutiens entamant leur nouvelle vie au Québec.

C’est Olymel qui, dans un effort de recruter une main-d’œuvre francophone, a convaincu ces 12 hommes âgés de 20 à 30 ans à parcourir 11 000 kilomètres pour venir s’établir à Berthierville. Le lendemain, ils étaient rejoints par trois Rodriguais de l’île Rodrigue au large de l’Afrique. « Olymel leur a fait construire des logements à Berthier spécialement pour eux », explique Benoit Boucher, conseiller à la FC–CSN. La première semaine a été consacrée à leur adaptation : épicerie, banque, pharmacie, assurance maladie, tout leur a été expliqué. Puis ils ont commencé leur formation à l’abattoir. « Ils bénéficient des mêmes conditions que tous les nouveaux travailleurs, précise Jean-Guy Therrien, vice-président du syndicat. Une fois leur période de probation achevée, ils vont toucher le même salaire et les mêmes avantages que leurs collègues ; ils sont également membres du syndicat. »

Bien sûr, le climat constitue un important défi pour ces nouveaux travailleurs, mais tranquillement, ils s’adaptent à leur nouvelle vie. Au travail depuis le 20 novembre, leur intégration se déroule très bien. « Le fait qu’ils parlent un français impeccable, ça aide énormément. Ils suivent la cadence et se mêlent facilement aux travailleurs », précise Jean-Guy Therrien.

Si tout se déroule comme prévu, les 15 travailleurs espèrent pouvoir s’établir définitivement au Québec et continuer à travailler pour Olymel. L’entreprise s’est d’ailleurs engagée à les garder s’ils répondent aux exigences.

Les travailleuses du CPE Multi-Gardes de Saint-Lin reprennent leur lutte

Réunie en assemblée générale le 13 novembre dernier, la cinquantaine de travailleuses et travailleurs du CPE Multi-Gardes de Saint-Lin a adopté une résolution de reprise de la grève suspendue le 7 mai dernier.

Malgré qu’au printemps de cette année une entente soit intervenue avec le gouvernement et le ministère de la Famille sur les conditions de travail monétaires, le modèle de négociation du secteur de la petite enfance permet aussi aux employeurs d’adresser localement des demandes de négociation. Jusqu’à ce que les parties se soient entendues sur tous les paliers de négociation, la convention collective ne peut être signée et les travailleuses ne peuvent bénéficier des avantages négociés dont, notamment, les augmentations salariales convenues et la rétroactivité de celles-ci.

Rappelons que les négociations de la convention collective des travailleuses du Centre de la petite enfance Multi-Gardes de Saint-Lin perdurent depuis plus de trois ans. Celles-ci achoppent notamment du fait que l’employeur persiste dans ses demandes de reculs des conditions de travail en lien avec des allégations de supposées difficultés financières de ses 2 installations.

Les employées syndiquées, quant à elles, ont une tout autre lecture des prétendues difficultés financières de l’employeur. Elles les attribuent plutôt à de nombreux mauvais choix budgétaires, à de nombreuses irrégularités dans la gestion et l’administration du CPE et à un nombre excessif d’employés gestionnaires. Pour elles, ces situations persistent depuis nombre d’années et elles ont un impact direct, d’une part sur le bien-être des enfants et la qualité des services qui leur sont offerts, et d’autre part elles leur imposent de réels tours de force pour en minimiser l’impact sur la clientèle.

En mai dernier, il aura fallu plus d’une semaine de grève générale illimitée et un « blitz » de négociation continu de plus de 32 heures pour que l’employeur accepte de se soumettre à une démarche de transparence économique permettant l’analyse de la gestion du Centre de la petite enfance et ses états financiers par une firme comptable externe et indépendante.

Ainsi, à la conclusion de l’entente qui convenait des paramètres de la démarche de transparence économique en vue de la reprise ultérieure des négociations, les travailleuses avaient respecté leur engagement de suspendre momentanément l’exercice de leur grève. La direction du CPE, quant a-t-elle, avait accepté de transmettre à la firme comptable indépendante MCE Conseils toutes les données nécessaires à l’analyse des états financiers vérifiés, incluant les données de l’annexe 4 permettant l’analyse de la structure administrative et son financement pris à même les subventions gouvernementales. Cette démarche, totalement confidentielle, devait permettre à la firme comptable d’identifier des mesures à prendre pour redresser la prétendue situation financière précaire du CPE qui, selon les dires de la direction, avait atteint un déficit cumulé de plus de 300 000 $ au cours des dernières années.

« Aucune concession de nos conditions de travail n’était possible avant que l’employeur se soumette à une démarche de transparence économique avec toutes les données nécessaires pour le faire. Nous avions promis de sursoir à l’exercice de la grève si la direction acceptait de s’y soumettre, ce que nous avons fait. Ça n’a pas été facile d’en arriver à une entente et la suite n’a pas été de tout repos puisque la direction du CPE a longuement tardé à respecter ses engagements et à transmettre les données à la firme comptable », déclare Lili Tremblay, présidente du Syndicat des travailleuses en service de garde de Lanaudière–CSN.

En effet, une telle démarche est normalement réalisée en seulement quelques semaines, mais il aura fallu tout près de six mois pour que l’exercice puisse être complété par la firme comptable. À ce jour d’ailleurs, la directrice du CPE se borne à fournir quelques informations complémentaires afin de compléter l’analyse, ce qui a compromis la rencontre prévue le 7 novembre dernier entre les représentants des parties afin de prendre acte des résultats présentés par la firme comptable.

En conséquence, la rencontre prévue le 7 novembre aura plutôt lieu le 23. La reprise des négociations se tiendra quant à elle en décembre. Des dates sont déjà inscrites aux agendas des parties.

« L’obtention des données afin de vérifier les états financiers n’a été qu’une première étape majeure de franchie pour nous. Les travaux de la firme MCE Conseils sont à toute fin pratique presque terminés. Les négociations reprendront sous peu et les travailleuses ont fait preuve d’une patience exemplaire au cours des six derniers mois. Mais leur patience a des limites, et avec le mandat de reprendre la grève, elles jugeront, au fil des prochaines rencontres, le moment approprié pour reprendre la lutte exactement là où elle a été suspendue en mai. La bataille est donc loin d’être terminée » souligne Madame Tremblay.

« En effet, les prochaines semaines seront déterminantes, la solidarité et la détermination des travailleuses sont exactement au même niveau qu’en mai dernier et ces dernières entendent poursuivre la lutte jusqu’à un règlement satisfaisant. Elles auront l’appui inconditionnel du conseil central et aussi des 85 syndicats de la région et leurs 12 000 membres » ajoute Francine Ranger, présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN.

Rappelons que la partie syndicale n’a aucune demande dans cette ronde de négociation. Seule la direction du CPE a formulé des demandes :des reculs dans les conditions de travail des syndiquées, principalement à l’égard du temps de travail.

Les membres du STT de Cascades Enviropac votent en faveur de l’entente de principe

Le Syndicat des travailleurs de Cascades Enviropac affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) est parvenu à une entente de principe avec l’employeur. Les parties sont finalement parvenues à une entente de règlement après 8 séances de négociation. Les principales revendications des travailleurs portaient sur l’instauration d’une prime de nuit, les salaires et le REER collectif.

Les membres du syndicat FIM–CSN de Cascades Enviropac se sont rencontrés le jeudi 1er novembre dans le cadre d’une assemblée générale pour voter sur le projet d’entente. C’est avec un appui conséquent de 74 % que l’entente a été adoptée par les membres.

« Bien que quelques irritants demeurent, c’est une excellente entente qui permet d’adresser directement des problèmes pour les membres et l’employeur. Cette négociation s’est vraiment déroulée dans un rare climat d’écoute et d’ouverture de la part des deux parties », estime Gilles Dicaire, conseiller syndical à la FIM–CSN.

« Les négociations se sont bien passées. On a été capable d’atteindre plusieurs des objectifs qu’on s’était fixés et je crois que les membres sont satisfaits du travail accompli. C’est certain que nous resterons à l’affut de l’application des nouvelles dispositions de la nouvelle convention », complète Alex Soulières, président du syndicat.

En plus de venir baliser de façon claire et équitable les relations entre la direction et les salariés, la nouvelle convention collective amène des gains significatifs pour les travailleurs, notamment :

• Inclusion et bonification du REER collectif;
• Instauration d’une prime de nuit pour les salariés sur les horaires en rotation;
• Augmentations de salaire en moyenne de 2,4 % par année;
• Durée de la convention collective de 3 ½ ans;
• Mise à niveau du volet normatif de la convention.

« La CSN est très fière de soutenir les travailleuses et les travailleurs du secteur manufacturier. Lanaudière est une région industrielle importante pour le Québec et des entreprises comme Cascades Enviropac constituent encore aujourd’hui une source d’emplois de qualité pour la région » confirme Francine Ranger, présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN.

Le Conseil central de Lanaudière-CSN prend un virage vert

La défense de l’environnement et les changements climatiques constituent plus que jamais un enjeu criant pour l’ensemble de notre société. C’est dans un esprit de collaboration face à ces menaces urgentes que le Conseil central de Lanaudière – CSN a adopté une série de mesures en collaboration avec des organismes locaux de Lanaudière afin de réduire son empreinte écologique.

« La CSN a toujours été dans l’avant-garde des changements sociaux au Québec et cela est d’autant plus important face à l’éminence des menaces des changements climatiques. C’est maintenant qu’il faut agir! Nous encourageons toutes les organisations patronales, syndicales, politiques, sans distinction, à emboiter le pas, à adopter des politiques de défense de l’environnement et à prendre le virage de l’économie verte », s’exclame Francine Ranger, présidente du Conseil central de Lanaudière – CSN.

Des petits gestes qui ont un grand impact :
Bien que les défis qu’impose la crise environnementale puissent sembler nous dépasser, chaque geste compte afin de modifier notre rapport à la consommation et à la protection de l’environnement. C’est à ce titre que le Conseil central de Lanaudière-CSN, en collaboration avec la compagnie d’embouteillage AMARO, dont les travailleuses et travailleurs sont membres CSN, a décidé de privilégier l’emploi de distributrices d’eau au lieu des bouteilles de plastique individuelles qui constituent l’une des plus importantes sources de déchets plastiques retrouvées dans les cours d’eau.

Le Conseil central de Lanaudière-CSN a également pris la décision d’agir en matière de transport qui représente la première source d’émission de gaz carbonique au Québec. En effet, une borne de recharge pour véhicules électriques a été installée afin d’encourager les membres et les personnes salariées à prendre le virage vert! Pour celles et ceux qui privilégieraient les transports collectifs, le Conseil central de Lanaudière – CSN réserve maintenant un espace de stationnement uniquement dédié au covoiturage dans le cadre du projet « Embarque Lanaudière » mis sur pied par le Conseil régional de l’environnement de Lanaudière (CREL). « Embarque Lanaudière » est une plateforme web facile d’utilisation dont le but est de promouvoir les transports alternatifs sur l’ensemble du territoire. Pour en savoir plus, vous pouvez visiter le site web embarquelanaudiere.ca.

Préservez maintenant pour demain
Les événements climatiques extrêmes se multipliant, les ressources naturelles se tarissant, l’heure est à l’action et celle-ci commence par une prise de conscience individuelle. Les changements dans notre mode de vie que nous imposera la crise écologique actuelle seront considérables et il est impératif d’y réagir maintenant si nous voulons espérer en réduire les conséquences à venir. « Ce n’est que lorsque tout le monde aura commencé à recycler, composter, récupérer, éviter le gaspillage, bref tous ces petits gestes anodins qui réduisent notre empreinte sur la planète, que nous pourrons commencer à parler de solutions aux problèmes environnementaux. C’est pour cela qu’il faut agir maintenant dans l’intérêt des générations futures. Simplement, mais constamment, un petit geste à la fois », rappelle Kathleen Grenon vice présidente et porte-parole en matière d’environnement pour le Conseil central de Lanaudière.

Une première convention collective CSN

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Albi le géant Hyundai de Mascouche affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM‑CSN) est parvenu à une entente de principe avec le groupe de concessionnaires Albi le géant pour son garage Hyundai à Mascouche. Les parties sont finalement parvenues à une entente de règlement après neuf séances de négociation. Les principales revendications des travailleurs portaient sur l’assurance collective, pour laquelle l’employeur n’offrait aucune contribution, un rattrapage salarial et les conditions de travail en général, ainsi qu’une volonté d’une présence syndicale plus active.

Les membres du jeune syndicat FIM‑CSN du garage Hyundai Albi le géant se sont rencontrés le mardi 9 octobre dernier dans le cadre d’une assemblée générale pour voter sur le projet d’entente. C’est avec un appui massif de 95 % que l’entente a été adoptée par les membres.

« Ça n’a pas toujours été facile, mais nous sommes très fiers de la convention que nous avons réussi à négocier avec la direction d’Albi. On a réussi à corriger plusieurs irritants pour les travailleuses et travailleurs et à faire des gains importants, surtout en ce qui concerne l’assurance collective », explique Martin Hachey, président du syndicat.

En plus de venir baliser de façon claire et équitable les relations entre la direction et les salariés, la nouvelle convention collective amène des gains significatifs pour les travailleurs du concessionnaire :

  • Une semaine de vacances supplémentaire;
  • Un mécanisme de règlement de grief et de représentation syndicale;
  • Un rattrapage salarial concurrentiel pour plus de quatre-vingts pour cent des membres allant jusqu’à 27,9 % pour la durée de la convention;
  • Une augmentation salariale moyenne de 12,7 % pour toutes les classifications d’emploi;
  • Une première contribution progressive de l’employeur au régime d’assurance collective à compter du 1er février 2019, jusqu’à concurrence de 50 % du régime.

« La CSN est très fière de travailler à l’amélioration des conditions de travail des salariés du milieu de la mécanique automobile où trop de disparités et d’arbitraire patronal subsistent malheureusement encore aujourd’hui. Nous sommes convaincus que ce règlement pave la voie à la bonification des conditions de travail de l’ensemble des travailleuses et des travailleurs du secteur dans la région », confirme Francine Ranger, présidente du Conseil central de Lanaudière‑CSN.

Il faut 50 millions de dollars pour éviter la rupture du réseau de la santé

Toute la semaine, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) a exposé une série de problèmes du réseau public et proposé à chaque fois des solutions. Pour résoudre la crise à court terme, la FSSS-CSN estime toutefois qu’il faudra agir sans tarder.

Les problèmes : La crise du réseau de la santé et des services sociaux touche plusieurs aspects : pénurie généralisée, surcharge de travail, épuisement. « Le personnel est parfois désespéré de devoir travailler dans des équipes où il manque systématiquement 5, 8 ou même 10 personnes. La qualité des services et la sécurité du personnel sont en jeu », lance Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

La solution : « On demande un investissement d’urgence de 50 millions de dollars pour intervenir dans les établissements qui font face à des problèmes criants de pénurie de main-d’œuvre », déclare Jeff Begley, président de la FSSS-CSN, qui suggère notamment que l’on puisse accélérer les embauches ou même la réembauche de personnel retraité. Des compensations seraient également requises pour retenir le personnel qui doit constamment travailler en équipe réduite.

La FSSS-CSN demande par ailleurs de ramener au niveau national certaines négociations locales qui achoppent sur des éléments importants et qui risquent d’aggraver la crise actuelle. La question de la mobilité sur de grandes distances exigée au personnel dans certains établissements est un exemple patent.

La FSSS-CSN et ses syndicats offrent également de s’assoir avec l’employeur dans les jours qui suivent l’installation d’un nouveau gouvernement pour identifier les mesures qui auront un impact réel à court et à moyen termes.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte plus de 110 000 membres dans les secteurs publics et privés et est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux et dans les services de garde. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Réseau de la santé : des personnes qualifiées écartées sans raison

D’ici l’élection, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) exposera un problème du réseau public par jour, accompagné d’une piste de solution.

Le problème : Il n’y a pas que les médecins immigrants qui peinent à faire reconnaître leurs qualifications dans le réseau de la santé et des services sociaux. Des travailleuses et des travailleurs qui sont nés ici se voient bloquer l’accès à toute une série de titres d’emploi dans le réseau de la santé, et ce, sans raison valable. « Il n’y a aucune uniformité dans les exigences d’accès aux postes et ça laisse place à des critères déraisonnables et à de l’arbitraire », critique Josée Marcotte, vice-présidente de la FSSS-CSN, qui n’accepte pas qu’on aggrave inutilement la pénurie de main d’œuvre.  

Dans un établissement en Outaouais, par exemple, un affichage pour le poste de préposé-e aux bénéficiaires exigeait d’être à la maîtrise en ergothérapie ou en physiothérapie ou encore être au collégial en soins préhospitaliers d’urgence. Pourtant, le ministère de l’Éducation n’offre qu’un diplôme d’études professionnelles (DEP) pour accéder à cette profession.

Autre exemple, une secrétaire médicale qui est qualifiée par le ministère de l’Éducation et qui détient un diplôme devra parfois passer un nouveau test pour occuper un emploi de secrétaire médicale dans le réseau de la santé.

La solution : « Il est urgent que le ministère de la Santé corrige cette situation en précisant les qualifications justes et raisonnables pour chaque titre d’emploi dans la convention collective, comme cela se fait dans le secteur de l’éducation », affirme Jeff Begley, président de la FSSS-CSN. Il ajoute qu’il faudrait aussi reconnaître les attestations d’études collégiales de même que faciliter la possibilité pour des personnes déjà en emploi de concilier famille-travail-études dans le but de compléter leurs qualifications.

Malgré diverses promesses ciblées pour le réseau de la santé et des services sociaux du Québec, plusieurs partis politiques ne semblent pas saisir l’urgence de trouver des solutions d’envergure pour résoudre la crise qui frappe les travailleuses et les travailleurs du réseau de la santé.

Le prochain gouvernement devra réagir rapidement s’il veut conserver l’attractivité des emplois en santé et services sociaux dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. « On n’est pas loin du point de rupture dans notre réseau », met en garde Josée Marcotte, vice-présidente pour le secteur public de la FSSS-CSN.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte plus de 110 000 membres dans les secteurs publics et privés et est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux et dans les services de garde. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Explosion des prestations d’assurance salaire pour le personnel de la santé

D’ici l’élection, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) exposera un problème du réseau public par jour, accompagné d’une piste de solution.

Le problème : « Le réseau de la santé rend son personnel malade », déplore Jeff Begley, président de la FSSS-CSN. En 2016-2017, les établissements publics ont versé près de 500 millions de dollars en indemnités d’assurance salaire, soit 22 % de plus qu’en 2013-2014. Les cotisations à la CNESST ont grimpé à plus de 200 millions de dollars pendant la même période. La santé psychologique liée à la surcharge de travail est au cœur du problème.

La solution : « Il faut que le secteur de la santé et des services sociaux soit reconnu comme un secteur prioritaire en santé et sécurité au travail », propose Jeff Begley, qui précise que tous les outils prévus dans la Loi sur la santé et la sécurité au travail seraient alors disponibles. La solution passe aussi par plus de prévention et par l’abandon de l’approche actuelle basée sur des retours au travail prématurés et sur l’abus de divers moyens médico-administratifs de contrôle.

Malgré diverses promesses ciblées pour le réseau de la santé et des services sociaux du Québec, plusieurs partis politiques ne semblent pas saisir l’urgence de trouver des solutions d’envergure pour résoudre la crise qui frappe les travailleuses et les travailleurs du réseau de la santé.

Le prochain gouvernement devra réagir rapidement s’il veut conserver l’attractivité des emplois en santé et services sociaux dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. « On n’est pas loin du point de rupture dans notre réseau », met en garde Josée Marcotte, vice-présidente pour le secteur public de la FSSS-CSN.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte plus de 110 000 membres dans les secteurs publics et privés et est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux et dans les services de garde. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire. 

Les préposé-es aux bénéficiaires peuvent décharger les infirmières

Malgré diverses promesses ciblées pour le réseau de la santé et des services sociaux du Québec, plusieurs des partis politiques ne semblent pas saisir l’urgence de trouver des solutions d’envergure pour résoudre la crise qui frappe les travailleuses et les travailleurs.

D’ici l’élection, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSSCSN) va exposer un problème du réseau par jour, accompagné d’une piste de solution. Le prochain gouvernement devra réagir rapidement s’il veut conserver l’attractivité des emplois en santé et services sociaux dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. « On n’est pas loin du point de rupture dans notre réseau et il y a urgence d’agir », met en garde Josée Marcotte, vice-présidente pour le secteur public de la FSSS-CSN.

Le problème : La mauvaise organisation du travail dans le réseau de la santé provoque une surcharge pour plusieurs professionnel-les parce que les tâches ne sont pas distribuées de façon optimale entre les différents métiers et professions. « Les préposé-es aux bénéficiaires ne sont tout simplement pas assez nombreux. Ils et elles sont débordés », souligne Jeff Begley, président de la FSSSCSN. En conséquence, les soins et les services ne peuvent pas toujours être accomplis de façon satisfaisante et en temps voulu. Les heures supplémentaires obligatoires augmentent.

La solution : « Plusieurs chefs parlent de dégager les médecins de tâches qui peuvent être confiées à d’autres professionnels, mais on pourrait faire la même chose pour les infirmières », insiste Jeff Begley, qui pense que le réseau serait plus efficace et plus attractif si les tâches étaient mieux réparties. La FSSSCSN propose de mettre en place des ratios entre le nombre de préposé-es et d’infirmières. Il faudrait aussi prévoir plus de ressources sur le plan administratif pour assurer une organisation du travail efficace et l’utilisation optimale des compétences des uns et des autres. Avec ces deux mesures, on pourrait dégager les infirmières et les infirmiers pour qu’ils se consacrent à des tâches qui correspondent vraiment à leur expertise. Selon une récente étude, pas moins de 46 % du temps de travail de ce dernier corps d’emploi est consacré à des tâches administratives.

Il est temps de reconnaître la contribution du personnel de soutien

Le 27 septembre marque la Journée nationale du personnel de soutien en éducation. La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) tient à souligner le travail exceptionnel réalisé quotidiennement par ces dizaines de milliers de femmes et d’hommes ainsi que leur contribution à la réussite scolaire d’enfants et de jeunes adultes à travers la province.

La Journée nationale du personnel de soutien en éducation a pour but de souligner et reconnaître la contribution de ces employé-es qui œuvrent dans l’ombre, mais dont le travail est pourtant essentiel à la bonne marche de nos institutions d’éducation, que ce soit au primaire, au secondaire, au cégep ou à l’université.

« Tout le personnel autre que le personnel enseignant et le personnel professionnel tel que, secrétaire, concierge, opérateur en informatique, personnel de bureau ou administratif, éducatrice spécialisée, ouvrier spécialisé, personnel en service de garde, technicienne en documentation, technicien en travaux pratiques, technicienne en loisirs et autres font un travail exceptionnel et tiennent bien souvent à bout de bras le système d’éducation sans avoir la reconnaissance qui s’y rattache. Nous à la FEESP, on le souligne à gros traits tous les derniers jeudis de septembre, mais leur dévouement doit être reconnu au quotidien », affirme Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN.

Présents partout et pour tous

Les employé-es de soutien en éducation sont omniprésents tout au long du parcours scolaire. De l’administration à l’entretien des bâtiments, en passant par l’organisation scolaire, le soutien aux élèves en difficulté, les services de garde et la préparation des laboratoires, ils occupent des emplois variés, essentiels au bon fonctionnement du réseau d’éducation québécois.

« Les compressions des dernières années ont fragilisé les services offerts par le personnel de soutien en raison des suppressions de postes. Il faut des investissements en éducation afin de donner au personnel de soutien les ressources nécessaires pour offrir des services adéquats dans tout le processus éducationnel. Il est temps qu’on reconnaisse la contribution du personnel de soutien à sa juste valeur », ajoute Johanne Cadieux, présidente du secteur soutien cégeps FEESP–CSN.

Coupes budgétaires et précarité d’emploi

Aussi essentiel que soit leur travail, les femmes et les hommes membres du personnel de soutien doivent vivre quotidiennement avec les restrictions budgétaires.

« L’engagement du personnel de soutien dans le fonctionnement de nos écoles est phénoménal, et ce, malgré les coupes budgétaires. Dans les commissions scolaires, le gouvernement a réinjecté des sommes, mais on est bien loin du niveau budgétaire qui prévalait avant les coupes effectuées en période d’austérité. Ces compressions ont engendré une précarité d’emploi qui est devenue insoutenable », explique Annie Charland, présidente du secteur scolaire, FEESP–CSN.

Cette précarité d’emploi se fait aussi sentir dans les cégeps et dans le milieu universitaire. On a besoin d’un réinvestissement massif en éducation, d’abord pour offrir un meilleur service aux élèves et aux étudiants, mais aussi pour régler cette problématique.

Universités

À l’Université Concordia, la situation n’est guère plus reluisante. Les travailleuses et travailleurs sont actuellement en négociation avec l’employeur. La sous-traitance et la précarité d’emploi sont des éléments importants des discussions.

« Nos membres doivent contribuer davantage à leur régime de retraite, mais les salaires n’ont pas augmenté en conséquence, on demande constamment un effort additionnel à nos membres, mais il y a une limite à toujours en demander plus », déplore Kent Cluff, président du Concordia University Library Employees’ Union (CULEU), FEESP–CSN.

La FEESP, qui représente plus de 35 000 membres dans le milieu de l’éducation, désire souhaiter une excellente Journée nationale du personnel de soutien en éducation à tous les artisans et artisanes, votre travail est essentiel et apprécié.

La pénurie de main-d’œuvre en santé ne peut plus durer

Malgré diverses promesses ciblées pour le réseau de la santé et des services sociaux du Québec, plusieurs des partis politiques ne semblent pas saisir l’urgence de trouver des solutions d’envergure pour résoudre la crise qui frappe les travailleuses et les travailleurs.

D’ici l’élection, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) va exposer un problème par jour, accompagné d’une piste de solution. Le prochain gouvernement devra réagir pour faire face à l’important problème de pénurie de personnel. « On n’est pas loin du point de rupture dans notre réseau », met en garde Josée Marcotte, vice-présidente pour le secteur public de la FSSS–CSN. Si nous n’améliorons pas les conditions salariales et de travail rapidement, nous risquons de voir de plus en plus de travailleuses et travailleurs tourner le dos au réseau.

Le problème : Le manque de personnel

La mauvaise planification de la main-d’œuvre par les autorités entraîne des problèmes criants sur le terrain. Il manque de plus en plus de personnel en santé et services sociaux dans tous les titres d’emploi et dans tous les établissements. Les équipes sont constamment à effectifs réduits et le personnel est épuisé. L’instabilité des horaires et des lieux de travail rend le milieu peu attractif et plusieurs personnes quittent le réseau, songent à le quitter ou à aller travailler pour le privé. Pour pallier la pénurie, les employeurs doivent avoir recours aux heures supplémentaires obligatoires ou faire appel à des agences de personnel. C’est un cercle vicieux.

De plus, comme l’Institut de la statistique du Québec le montre, les salaires pour des postes comparables sont inférieurs dans le secteur public par rapport au secteur privé. C’est un problème majeur. De plus en plus de travailleuses et de travailleurs choisissent de quitter le réseau et le recrutement de nouvelles personnes devient de plus en plus difficile. Le secteur de la santé n’est pas épargné par la pénurie de main-d’œuvre qui touche le Québec. « Si on ne retient pas le personnel dans le réseau, la surcharge ne fera que s’aggraver pour ceux qui restent et encore plus de gens vont partir », explique Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

La solution : « Il faut arrêter de s’occuper seulement des médecins, il va falloir améliorer le salaire rapidement et offrir de la stabilité à l’ensemble des personnes qui permettent au réseau de la santé de fonctionner », lance Jeff Begley. Ce dernier demande notamment que les salaires dans le réseau de la santé et des services sociaux soient bonifiés sans tarder comme le gouvernement vient de le faire pour les cadres scolaires.

« Il faut aussi mettre en place des incitatifs efficaces qui permettront de combler les quarts de travail la fin de semaine sur une base volontaire. Cela permettrait du même coup aux autres membres du personnel d’être libérés de l’obligation de travailler les fins de semaine et de faire des heures supplémentaires obligatoires. Il faut que le réseau public soit plus attractif », conclut le président de la FSSS–CSN.

Les travailleuses et travailleurs de la FEESP veulent des réponses à leurs questions

La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) qui représente une grande partie des travailleuses et travailleurs des secteurs public et parapublic, réclame des réponses aux questions de leurs membres sur de nombreux enjeux.

Éducation

L’un de ces enjeux est l’avenir des commissions scolaires et des cégeps. Bon an mal an, la transformation et parfois l’abolition pure et simple des commissions scolaires reviennent dans les discussions politiques. L’avenir des cégeps est également trop souvent contesté, sans compter que la précarité d’emploi y est devenue la norme pour le personnel de soutien.

« On ne veut pas simplement les garder en vie sous respirateur, il faut s’assurer que leur financement soit adéquat pour le bien de nos élèves et de nos étudiants et aussi pour la viabilité économique de l’ensemble des régions du Québec », explique Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP.

Conciliation famille-travail dans la fonction publique

Elle semble bien révolue l’époque où les gens rêvaient d’un emploi au sein des organismes gouvernementaux en raison des conditions de travail avantageuses. Aujourd’hui la conciliation famille-travail est un enjeu majeur chez ces travailleuses et travailleurs. « Nos membres qui travaillent à la SAQ, par exemple, mènent actuellement des négociations difficiles avec leur employeur et cet enjeu demeure au cœur des discussions. Le gouvernement devrait prêcher par l’exemple à titre d’employeur en la matière », ajoute Mme Gratton.

Transport scolaire

Nos employé-es du transport scolaire ont aussi des interrogations auxquelles les chefs de partis doivent répondre avant le mois d’octobre. Le sous-financement du transport scolaire est criant. Le système actuel fait en sorte que ce sont les conductrices et conducteurs qui payent la facture avec des salaires trop souvent sous le seuil de la pauvreté et l’absence d’avantages sociaux.

« Le métier de conductrice et conducteur d’autobus scolaire en est un difficile. Il faut reconnaître la valeur du travail de ces personnes et améliorer le système actuel afin qu’elles puissent bénéficier de conditions de travail décentes  », soutient Stéphanie Gratton.

Transport

Puisqu’il est question du transport, le prochain gouvernement devra redresser la barre du Réseau express métropolitain (REM). En matière d’environnement, nous voulons que le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) se penche sérieusement sur la question de la diminution anticipée des gaz à effet de serre. Est-ce que le projet diminuera réellement la pollution causée par les trains? Le BAPE doit enquêter sur le sujet avant le début de la plus importante partie des travaux.

« Nous pressons le prochain gouvernement à renoncer à toute forme de privatisation du transport collectif, à rendre plus efficace l’arrimage du REM avec le système de transport collectif existant et que l’entretien du matériel roulant du REM soit accompli par les travailleuses et travailleurs de la STM », ajoute aussi Jean-Pierre Bourgault, vice-président et trésorier de la FEESP.

Santé et sécurité au travail

Les partis qui se présentent ont-ils un plan pour celles et ceux qui doivent assurer notre sécurité ? Est-ce que le prochain gouvernement reconnaîtra le trouble de stress post-traumatique chez les travailleuses et travailleurs à risque?

« Qu’ils soient agents correctionnels, pompiers, paramedics ou agents de sécurité, ces travailleuses et travailleurs font un travail difficile et stressant. Certaines situations qu’elles ou ils sont appelés à affronter peuvent provoquer un trouble de stress post-traumatique, c’est documenté et prouvé scientifiquement, pourquoi ne pas le reconnaître ? », questionne André Lajoie, secrétaire général de la fédération.

Régime de retraite et relations de travail dans le monde municipal

Depuis bon nombre d’années, la FEESP, de concert avec les employé-es municipaux et ceux du transport, dénonce l’adoption des lois 15 et 24 sur les régimes de retraite et sur le mode de négociation. Quelles sont les positions des partis en campagne électorale à ce sujet ?

« Nous ne demandons pas la mer à boire, nous voulons tout simplement avoir le droit de négocier de bonne foi nos régimes de retraite et nous voulons que le cadre qui nous est imposé pour la négociation soit aboli. Rien ne justifie que nous ayons des règles de négociations différentes de tous les autres travailleuses et travailleurs du Québec », estime André Lajoie.

« Les membres de la FEESP–CSN ont à cœur nos services publics et assurent une panoplie de services à la population. Que ce soit en éducation, dans les services municipaux, le transport, l’énergie, l’environnement, le communautaire, la sécurité du public, les loisirs, et dans bien d’autres domaines, nous sommes au travail au quotidien, partout au Québec. La rigueur, le dévouement et le professionnalisme sont au rendez-vous : les conditions de travail doivent être à la hauteur des services rendus », conclut Nathalie Arguin, présidente de la FEESP.