Des travailleurs affiliés à la FEESP-CSN manifestent à Sorel-Tracy contre le projet de loi 3 sur les retraites

Plusieurs travailleuses et travailleurs se sont réunis aujourd’hui à Sorel-Tracy pour distribuer des tracts à la population et protester contre les assauts du gouvernement envers les régimes de retraite du secteur municipal. Cette action locale s’inscrit dans la suite des actions semblables qui se déroulent dans différentes régions du Québec depuis quelques semaines.

Le ministre intraitable sur le principe du projet de loi

Outre le report du début des négociations en vue de la restructuration de certains régimes et le report de la possibilité de suspendre l’indexation automatique des rentes des retraités au 1er janvier 2017, le ministre a conservé la plupart des mesures excessives du projet de loi qui est présentement à l’étude. Parmi celles-ci, notons la capitalisation de tous les régimes à 100 % et le partage des coûts sur les déficits futurs ainsi que sur le service passé, qui ont été vertement dénoncés en commission parlementaire.

Une lutte de tous les instants à venir

Pour Micheline Charron, vice-présidente du Conseil central de la Montérégie, il est clair que le projet de loi 3 vient concrétiser le début de la politique d’austérité du gouvernement. « On voit bien quelles étaient les réelles intentions des libéraux, qui se servent des travailleuses et des travailleurs municipaux pour donner le ton de l’automne. Ça augure très mal pour les travaux sur les autres régimes des secteurs universitaire et privé et pour l’ensemble des programmes et des services des Québécois, qui vont passer dans le tordeur », a-t-elle enchaîné.

« Il faut dire non au virulent projet de loi 3 contre les travailleurs, non à des compressions purement idéologiques qui vont venir complètement saccager le modèle social que les Québécois se sont donné », a finalement conclu Micheline Charron.

Des demandes ciblées et réalistes pour le personnel de soutien des cégeps

Dans le cadre du renouvellement des conventions collectives du secteur public qui viendront à échéance le 31 mars 2015, les syndicats du Secteur soutien cégeps de la Fédération des employées et employés de services publics de la CSN (FEESP-CSN) ont déposé jeudi dernier leur cahier de demandes sectorielles au bureau du Comité patronal de négociation des collèges (CPNC), à Montréal.

Les consultations auprès des membres, qui se sont déroulées au cours de la dernière année dans les établissements d’enseignement collégial, ont mis en lumière l’importance pour les employé-es de soutien des cégeps de développer leurs demandes spécifiques autour de trois cibles : réduire la précarité, revoir l’organisation du travail et améliorer les conditions de travail.

« Notre cahier contient des pistes concrètes intéressantes pour attirer et retenir le personnel de soutien dans les cégeps. Avec les difficultés qui s’annoncent quant au renouvellement de la main-d’œuvre dans le secteur public, nous croyons que nos cibles sont très pertinentes », a affirmé Johanne Cadieux, présidente du Secteur soutien cégeps de la FEESP-CSN.

Avec le contexte d’austérité budgétaire qui prévaut en ce début de négociation, Mme Cadieux a souhaité ajouter ceci : « Toutes les annonces de coupes dans les budgets dévolus aux réseaux publics créent beaucoup d’inquiétude dans nos rangs. La tâche des employé-es de soutien des cégeps s’est alourdie considérablement au cours des dernières années et nos membres ne veulent plus faire les frais des mauvaises décisions du gouvernement quant aux finances publiques du Québec. Dans notre cahier, nous avons des propositions qui sont le fruit des réflexions de ceux et celles qui sont sur le terrain, tous les jours. Ça vaut la peine que le gouvernement y porte attention », a conclu Johanne Cadieux.

Le Secteur soutien cégeps de la FEESP-CSN regroupe plus de 4500 membres répartis dans 34 établissements collégiaux et deux centres informatiques, situés dans 11 régions administratives du Québec. Il représente plus de 70 % des employé-es de soutien du réseau collégial, ce qui en fait le principal interlocuteur auprès du gouvernement.

Des demandes justes, pour améliorer les conditions de travail du personnel de soutien dans les écoles

Dans le cadre du renouvellement des conventions collectives du secteur public qui viendront à échéance le 31 mars 2015, les syndicats du secteur scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics de la CSN (FEESP-CSN) ont déposé jeudi dernier leurs cahiers de demandes sectorielles aux bureaux des Comités patronaux de négociation, pour les commissions scolaires francophones et anglophones (CPNCF et CPNCA), à Québec.

Les consultations qui se sont tenues au cours de la dernière année ont permis de dégager six grands thèmes autour desquels s’articulent les demandes des 30 000 employé-es de soutien, membres du secteur scolaire de la FEESP :

  • Surcharge de travail, santé et efficacité;
  • Organisation du travail et mouvement de personnel;
  • Statut et précarité d’emploi;
  • Sécurité sociale et autres avantages;
  • Défense des droits et représentations;
  • Plan de classification.

« Les revendications qui se trouvent dans nos deux cahiers ont fait l’objet d’une profonde réflexion et reflètent fidèlement les préoccupations de nos membres », a déclaré Danielle Beaulieu, présidente du secteur scolaire de la FEESP.

Avec les multiples annonces de compressions budgétaires pour l’ensemble du secteur public et le contexte d’austérité budgétaire préoccupant pour les travailleuses et les travailleurs ainsi que pour l’ensemble de la population, Mme Beaulieu a tenu à lancer ce message au ministre de l’Éducation : « M. Bolduc, vous et votre gouvernement nous parlez sans cesse d’efficience. Ce que nous constatons dans nos établissements, c’est que les surcharges de travail sont un réel fléau et nuisent au concept d’efficience qui vous est si cher. Avant de présenter un projet de loi mammouth en éducation, comme le projet de loi insensé de votre collègue en santé, prenez connaissance de nos cahiers. Nous avons des propositions quant à l’organisation du travail qui répondent de façon concrète à des problématiques bien réelles ».

Le secteur scolaire regroupe 37 syndicats affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), représentant environ 30 000 employés-es de soutien présents dans 31 commissions scolaires francophones et deux commissions scolaires anglophones.

Des travailleurs du Syndicat du transport de la STM au métro Berri-Uqam

Dans le cadre d’un plan d’actions mené par la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) qui se déroule à travers le Québec, des travailleuses et travailleurs du Syndicat de transport de Montréalse sont réunis dès 15 h au Métro Berri-UQAM pour une opération d’information afin de sensibiliser le public aux assauts du gouvernement envers les régimes de retraite du secteur municipal. Le matin même, plus de 500 travailleurs se sont rassemblés pour une action de visibilité devant le garage de la STM.

Du grand n’importe quoi

« Le 18 juin 2012, nous nous sommes entendus avec les élu-es de la Ville sur une convention collective dont l’échéance est en 2018. Et maintenant, ils sont d’accord avec des mesures comme le paiement du service courant et des déficits futurs à 50-50 ? C’est incompréhensible », a d’abord souligné le président du syndicat Luc St-Hilaire.

« Le ministre tente un coup de force avec son projet de loi qu’il veut appliquer à tous les régimes sans discernement, alors que bon nombre sont en très bonne santé, a-t-il d’abord expliqué. Prenez le nôtre par exemple, qui était capitalisé à plus de 115 % au 31 août ! Il est en excellente santé. Lorsque Pierre Moreau dit qu’il veut assurer la pérennité des régimes, c’est complètement faux. S’il disait la vérité, il ne s’en prendrait pas aux régimes qui se portent bien. En réalité, il veut augmenter les revenus des villes en réduisant la rémunération des employé-es municipaux et des sociétés de transport. Il répond ainsi à des commandes spéciales de Montréal et de Québec », ajoute Luc St-Hilaire.

Une lutte de tous les instants à venir

Pour la secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics, Nathalie Arguin, il est clair que le projet de loi 3 vient concrétiser le début de la politique d’austérité du gouvernement. « On voit bien quelles étaient les réelles intentions des libéraux, qui se servent des travailleuses et des travailleurs municipaux pour donner le ton de l’automne. Ça augure très mal pour les travaux sur les autres régimes de retraite et pour l’ensemble des programmes et des services des Québécois, qui vont passer dans le tordeur », a-t-elle enchaîné.

« Il faut dire non au virulent projet de loi 3 contre les travailleuses et les travailleurs, non à des compressions purement idéologiques qui vont venir complètement saccager le modèle social que les Québécois se sont donné », a-t-elle finalement conclu.

Des employé-es municipaux affiliés à la FEESP-CSN manifestent dans les Laurentides contre le projet de loi 3 sur les retraites

Des dizaines de travailleuses et travailleurs municipaux se sont réunis le 22 octobre dernier à Sainte-Thérèse et à Mirabel pour distribuer des tracts d’information à la population et protester contre les attaques du gouvernement envers les régimes de retraite du secteur municipal. Ces actions locales s’inscrivent dans une série d’actions semblables qui se déroulent dans différentes régions du Québec depuis quelques semaines. Les syndicats rappellent à ce sujet que le gouvernement répond aux demandes des villes telles Montréal et Québec et tente d’imposer des mesures draconiennes pour la majorité des municipalités dotées du régime de retraite.

À Mirabel

Les conventions collectives des travailleuses et des travailleurs cols blancs et bleus de la Ville de Mirabel sont échues depuis le 31 décembre 2012. Les négociations sont bloquées en raison du dépôt du projet de loi 3. « Pourtant, les données financières indiquent que notre régime de retraite est en santé et que les ajustements ne représenteraient que 0,6 % du budget de la Ville, ce qui équivaut à 10 $ en moyenne, au compte de taxes d’une résidence unifamiliale », affirme Éric Charron, président du syndicat représentant les cols blancs, Syndicat des employé-es municipaux de Mirabel (CSN). « Nous avons toujours été disposés à négocier des solutions adaptées, mais le gouvernement nous impose, par le projet de loi, un cadre destiné aux grandes villes qui sont aux prises avec des situations particulières », ajoute Patrice Carle, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Mirabel (CSN).

À Sainte-Thérèse

Également en négociation pour le renouvellement de leur convention collective échue depuis bientôt trois ans, les travailleurs de la Ville de Sainte-Thérèse sont aussi pénalisés par le projet de loi 3, alors que leur régime de retraite ne connaît pas de difficulté non plus. Daniel Gauthier, président du Syndicat employé-es de la ville de Sainte-Thérèse (CSN), partage les opinions de ses collègues de Mirabel. « Le projet de loi 3 est sans équivoque un moyen détourné pour augmenter les revenus municipaux en faisant payer aux employé-es les frais d’une gestion souvent déficiente. Pendant ce temps, les élus municipaux ou provinciaux bénéficient de fonds de pension payés à 100 % par les citoyennes et les citoyens et s’apprêtent à s’accorder des hausses de rémunération importantes. Ils devraient plutôt prêcher par l’exemple ! ».

Le début d’une lutte syndicale et sociale

Le problème ne se situe pas chez ceux qui ont des régimes de retraite, mais bien chez ceux qui n’en ont pas et par les choix budgétaires du gouvernement qui épargnent plutôt les mieux nantis. « Les travailleuses et les travailleurs municipaux sont aussi des citoyennes et des citoyens payeurs de taxes et d’impôts qui garantissent des services de qualité dans leur municipalité. Pour eux, il est évident que le projet de loi 3 vient concrétiser le début de la politique d’austérité du gouvernement dont les coupures tous azimuts affecteront encore une fois les classes moyenne et plus modeste, en épargnant les plus riches », conclut finalement le vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN).

Des travailleurs affiliés à la FEESP-CSN manifestent en Outaouais contre le projet de loi 3 sur les retraites

Une centaine de travailleurs se sont réunis aujourd’hui à Gatineau pour protester contre les assauts du gouvernement envers les régimes de retraite du secteur municipal et dénoncer les politiques d’austérité annoncées par les libéraux. Cette action locale marquait le début d’une série d’actions semblables qui se dérouleront dans différentes régions du Québec au cours des prochaines semaines.

« Nous sommes ici aujourd’hui pour poursuivre notre entreprise de sensibilisation de la population à l’égard des attaques du gouvernement Couillard envers les régimes de retraite du secteur municipal et les compressions à venir dans de multiples domaines », a souligné  .

Le ministre intraitable sur le principe du projet de loi Outre le report du début des négociations en vue de la restructuration des régimes et l’encadrement de la possibilité de suspendre l’indexation automatique des rentes des retraités, le ministre a conservé la plupart des mesures excessives du projet de loi qui est présentement à l’étude. Parmi celles-ci, notons la capitalisation de tous les régimes à 100 % et le partage des coûts sur les déficits futurs ainsi que sur le service passé, qui ont été vertement dénoncés en commission parlementaire.

Une lutte de tous les instants à venir

Pour Michel Quijada, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais, il est clair que le projet de loi 3 vient concrétiser le début de la politique d’austérité du gouvernement. « On voit bien quelles étaient les réelles intentions des libéraux, qui se servent des travailleuses et des travailleurs municipaux pour donner le ton de l’automne. Ça augure très mal pour les travaux sur les autres régimes des secteurs universitaire et privé et pour l’ensemble des programmes et des services des Québécois, qui vont passer dans le tordeur ».

« Il faut dire non au virulent projet de loi 3 contre les travailleurs, non à des compressions purement idéologiques qui vont venir complètement saccager le modèle social que les Québécois se sont donné », a finalement conclu Monsieur Savard.

La Coalition syndicale manifeste au conseil de la Ville de Longueuil

Mardi soir, la Coalition syndicale pour la libre négociation a tenu une autre manifestation d’envergure devant l’hôtel de ville de Longueuil, cette fois en appui aux employés municipaux de l’endroit. Près d’un millier de manifestants ont dénoncé le projet de loi 3 du gouvernement libéral et les prises de position faussement conciliantes de la mairesse de Longueuil dans le dossier. La manifestation coïncidait avec une séance du conseil de la Ville de Longueuil.

« Dans le débat sur le projet de loi 3, on peut dire qu’il y a trois types de maires. D’abord, il y a Labeaume et Coderre, qui martèlent deux ou trois slogans démagogiques. Ensuite, il y a ceux, nombreux, qui n’ont pas besoin du projet de loi 3 parce qu’ils font leurs devoirs et négocient intelligemment. Enfin, il y en a certains qui prétendent prôner la négociation mais qui sont à la remorque du projet de loi. C’est malheureusement le cas de la mairesse de Longueuil », a expliqué Marc Ranger, porte-parole de la Coalition.

« Le projet de loi 3 prévoit une période de négociation, c’est vrai. Mais au terme de cette période, il impose une multitude de mesures qui reviennent à mettre la hache dans les régimes. Il donne donc le choix aux employés municipaux : acceptez ces mesures soit de gré, soit de force. Ce n’est pas du tout de la négociation. Ce soir, nous demandons à la mairesse Saint-Hilaire de corriger le tir et de permettre de vraies négociations », a lancé Marc Ranger.

La Coalition regroupe plus de 65 000 cols blancs, cols bleus, pompiers, policiers, professionnels et employés de sociétés de transport. Elle représente la quasi-totalité des employés municipaux syndiqués du Québec. Ses revendications sont expliquées sur le site librenego.com

Elle est composée du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec) et de son Conseil provincial du secteur municipal de même que de son Secteur du transport terrestre, de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), de la Fédération indépendante des syndicats autonomes (FISA), de la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec, de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, de l’Association des pompiers de Montréal, du Regroupement des associations de pompiers du Québec ainsi que du Syndicat des pompiers et pompières du Québec – FTQ.

Les concierges de la ville de Terrebonne rejettent l’arbitrage de différend

Les concierges de la Ville de Terrebonne, en grève depuis maintenant 16 mois, déclinent la proposition d’arbitrage de différend de la ville. « Nous croyons fermement au processus de libre négociation qui a donné des résultats convenables en ce qui a trait à l’organisation du travail », explique d’entrée de jeu le président du syndicat, Denis Renaud.

Pour le président du syndicat, les deux parties respectives avaient démontré leur capacité à avancer lorsque l’ouverture et le dialogue sont au rendez-vous. Il rappelle d’ailleurs que lors de la dernière séance de négociation qui s’est tenue à la Commission des relations de travail, la Ville et le syndicat s’étaient engagés à se rencontrer à intervalles réguliers afin d’essayer de se rapprocher d’une entente et de revenir de temps à autre faire le point avec la conciliatrice.

La ville change d’avis

« Nous avons à cet effet été très surpris de constater que la ville voulait se soustraire à ce processus de conciliation avant même d’avoir présenté ses « chiffres » à la table de négociation. Sans même proposer une offre « globale » qui aurait permis aux deux parties d’ouvrir le dialogue, elle a déposé une offre dite « finale » qui venait fermer la porte à toute espèce de négociation. Cette façon de procéder nous laisse perplexes quant à la volonté politique de la Ville de vouloir régler le conflit », ajoute Denis Renaud.

« Les concierges de la Ville de Terrebonne ne consentiront jamais à confier à un arbitre de différend le pouvoir de décider de leurs conditions de travail et le soin de fixer les questions monétaires qui les concernent. Leur rejet unanime de l’offre finale de la Ville lors de l’assemblée syndicale tenue le 16 octobre dernier témoigne avec éloquence de leur détermination à régler la convention collective par la voie de la négociation », souligne pour sa part le vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), Yvon Godin.

« Nous comptons sur la ville pour pouvoir reprendre la négociation dans les meilleures conditions afin d’en arriver à satisfaisant pour toutes et tous », a-t-il conclu.

Des recommandations qui laissent place à certaines inquiétudes

Le rapport Demers sur l’offre de formation collégiale rendu public aujourd’hui à Trois-Rivières laisse planer des inquiétudes et des doutes quant aux véritables intentions du gouvernement.

Ainsi, trois sujets, qui sont énoncés à la toute fin du rapport, nous questionnent fortement puisqu’ils n’ont pas été l’objet de consultation.  « Le rapport Demers indique en effet qu’il faut revoir la  formation générale, réviser l’épreuve uniforme en langue d’enseignement et accroître les responsabilités des établissements en matière de programmes d’étude. Quel est le but d’ajouter de telles réflexions à un chantier déjà bien défini ? », signale Véronique de Sève, vice-présidente de la CSN responsable du dossier de l’éducation au sein de la confédération.

De son côté,  la vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ) responsable du regroupement cégep, Nicole Lefebvre, estime que la voie que favorise le rapport Demers en ce qui a trait à la valorisation des programmes techniques est fort problématique. « L’introduction de tant de souplesse et de voies de sortie, par exemple l’obtention de DEC par cumul,  en modules, l’introduction de nouveaux titres, tout cela va à l’encontre de la valorisation du diplôme collégial et d’une formation de niveau de l’enseignement supérieur », estime-t-elle.

Il importe de tenir compte des conséquences sur la vitalité des collèges, des régions, mais également des champs d’intérêt des étudiantes et des étudiants. Toutefois, la CSN s’oppose à la recommandation visant à permettre aux collèges de substituer un certain nombre de compétences institutionnelles à des compétences ministérielles. Elle réaffirme également son inquiétude face à la promotion d’une stratégie de formation à distance sans qu’un bilan national des expériences n’ait eu lieu.

À maintes occasions, nous avons déploré la structure du financement de la formation continue, notamment le fait qu’il s’agisse d’une enveloppe de financement fermée qui ne tient pas compte de la demande.  « Nous saluons donc la volonté de permettre un encadrement plus  approprié à la formation continue, mais il faut garantir aux enseignantes et aux enseignants de ce secteur des conditions d’exercice et d’enseignement semblables à celles du secteur régulier », indique la vice-présidente de la FNEEQ.

Peu importe le contexte de politique d’austérité du gouvernement, Guy Demers, le président du chantier, mentionne l’importance de la stabilité du financement du réseau collégial et de la nécessité que des moyens soient octroyés à la mise en place des recommandations.

« Avoir du courage et de l’audace, comme le souhaite le rapport Demers, ce serait davantage de soutenir et d’assurer la pérennité du réseau collégial, et non de le morceler », conclut Marjolaine Côté, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP).

La CSN souhaite fortement être impliquée dans la suite des travaux et la mise en œuvre de recommandations.

À propos de la CSN, de la FNEEQ-CSN et de la FEESP-CSN

La CSN est composée de près de 2000 syndicats et regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux. La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres dans les cégeps, les établissements privés et les universités. La Fédération des employées et employés de services publics-CSN (FEESP-CSN) compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 travailleuses et travailleurs dans le domaine des services publics et parapublics.

Manifestation de la Coalition syndicale au conseil général du PLQ à Trois-Rivières

Ce samedi 18 octobre de 10 h 45 à midi, près d’un millier de membres de la Coalition syndicale pour la libre négociation ont manifesté devant l’hôtel Delta à Trois-Rivières. Ils ont dénoncé le projet de loi 3 et l’acharnement du gouvernement libéral envers les employés municipaux du Québec. Pendant ce temps, le premier ministre Couillard et les ministres Leitao, Coiteux et Daoust prenaient la parole à l’intérieur lors d’un conseil général du Parti libéral du Québec.

« Les employés municipaux du Québec sont dégoûtés de la morale qu’ils se font faire par les libéraux. Il faut se rappeler que de 2006 à 2011, le Parti libéral a perçu 7,3 millions de dollars de financement sectoriel provenant principalement de firmes de génie-conseil et de compagnies de construction. Les libéraux n’ont jamais clarifié leur rapport avec le système de prête-noms et de collusion qui a saigné le Québec pendant des années. Ont-ils respecté la capacité de payer des citoyens? », a ironisé Marc Ranger, porte-parole de la Coalition.

« Les députés libéraux, tous en faveur du projet de loi 3, bénéficient eux-mêmes d’un régime de retraite ‘Ferrari’ déficitaire de 370 000 $ par participant. Ils n’ont consenti à aucun sacrifice, eux. Pourtant, ils ne se gênent pas et mettent la hache dans les régimes des employés municipaux. Ça résume bien l’état d’esprit d’un gouvernement hautain et déconnecté qui coupe aveuglément dans les services à la population », a lancé Marc Ranger.

La Coalition regroupe plus de 65 000 cols blancs, cols bleus, pompiers, policiers, professionnels et employés de sociétés de transport. Elle représente la quasi-totalité des employés municipaux syndiqués du Québec. Ses revendications sont expliquées sur le site librenego.com

Elle est composée du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec) et de son Conseil provincial du secteur municipal de même que de son Secteur du transport terrestre, de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), de la Fédération indépendante des syndicats autonomes (FISA), de la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec, de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, de l’Association des pompiers de Montréal, du Regroupement des associations de pompiers du Québec ainsi que du Syndicat des pompiers et pompières du Québec – FTQ.

Les concierges de Terrebonne rejettent à l’unanimité l’offre finale de la Ville

Réunis en assemblée générale spéciale, les concierges de Terrebonne ont voté à 100 % contre l’offre finale déposée par la Ville le 9 octobre dernier.

Le vote pour le maintien de la grève est plus fort que le vote initial qui avait déclenché la grève du 11 juillet 2013. Ce renforcement de l’insatisfaction des concierges envers cette pseudo négociation est significatif et envoie un message clair à l’employeur : Vous ne voulez pas négocier, nous demeurerons en grève le temps qu’il faudra!

Sous-traitance et effritement du travail

Les travailleurs ont dénoncé fermement le refus de la Ville de faire appliquer la clause de la convention collective prévoyant que les travaux d’entretien ménager dans les bâtisses de la Ville, qui sont actuellement effectués en sous-traitance, soient rapatriés à l’interne. Ils condamnent aussi sa volonté de continuer à accorder à contrat le travail dans les nouveaux bâtiments, ainsi que son intention d’éliminer toute espèce de surveillance par les concierges sur les terrains de tennis, à l’exception du Centre Angora. « C’est la sécurité de la population qui est mise en cause. Les concierges ont pourtant toute la formation nécessaire en ce qui concerne les premiers soins et les relations avec le public. Ça va être quoi la prochaine étape? Les patinoires? Les parcs? », questionne Denis Renaud.

Le refus de l’employeur d’offrir un régime de retraite décent et les traitements inéquitables par rapport aux autres groupes de travailleurs municipaux, notamment au point de vue des primes de quart, des vacances et des régimes de retraite, ont aussi soulevé l’indignation de l’assemblée.

La Ville ne veut pas négocier

Rappelons qu’au moment d’aborder la question monétaire, l’employeur a refusé de déposer ses chiffres à la table de négociation avant de flanquer une offre finale sous le nez des travailleurs.

« C’est comme vouloir convenir avec sa banque d’un prêt pour sa maison sans que celle-ci ne veuille aborder l’aspect des taux hypothécaires, souligne le vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (CSN), Yvon Godin. Le résultat de ce soir ne pouvait être plus clair : la ville a l’obligation de retourner faire ses devoirs pour revenir négocier avec ouverture », conclut-il.

Vote de grève unanime dans le transport scolaire à la CSDM

Réunis en assemblée générale hier soir, les chauffeurs d’autobus de la division Montréal de la compagnie La Montréalaise ont voté à l’unanimité , à scrutin secret, pour le déclenchement d’une grève au moment jugé opportun. Ils avaient auparavant rejeté l’offre finale de l’employeur du 29 septembre. Leur contrat de travail est échu depuis maintenant 27 mois.

La question des salaires est au cœur du litige. Les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus La Montréalaise-CSN demandent un rattrapage salarial basé sur les salaires payé s par le même employeur aux chauffeurs de son autre division pour des contrats pourtant similaires. De son côté , l’employeur s’entête à n’offrir que l’IPC pour les deux années passées et un maigre 1,5  % par année pour 2015, 2016 et 2017. De plus, jetant de l’huile sur le feu, l’employeur veut appauvrir les travailleurs en baissant leur rémunération lors du travail à l’occasion de voyages nolisés.

Outre la cueillette d’enfants habitant sur le territoire de la Commission scolaire de Montréal (CSDM), la grève pourrait aussi affecter le Collège Français ainsi que l’Université de Montréal. Les deux parties se rencontreront à nouveau, à la demande du syndicat, lors d’un processus de conciliation au ministère du Travail le 31 octobre prochain.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus La Montréalaise-CSN est affilié à la Confédération des syndicats nationaux, au Conseil central du Montréal métropolitain et à la Fédération des employées et employés des services publics – CSN (FEESP). Le secteur transport scolaire de la FEESP-CSN regroupe cinquante-sept syndicats et représente environ 3000 conductrices et conducteurs.

Grand rassemblement et manifestation de la Coalition syndicale à Montréal

Ce jeudi matin, plus d’un millier de représentants de la Coalition syndicale pour la libre négociation se sont réunis au Palais des congrès de Montréal pour adopter un plan de mobilisation. Ce plan confirme la tenue d’un « Grand Dérangement » de 24 heures au cours des prochaines semaines, ainsi que de plusieurs manifestations.

Dès la levée de l’assemblée, les participants se sont dirigés devant l’hôtel Le Reine Élizabeth, sur René-Lévesque, pour manifester de 11 h 45 à 13 h. À l’intérieur se tenait le « Grand Forum pour de nouveaux partenariats », organisé par l’Institut pour le partenariat public-privé et l’Union des municipalités du Québec. Plusieurs représentants du gouvernement Couillard et élus municipaux participent à l’événement en compagnie de représentants de grandes firmes et grands cabinets. Les quelque 2000 manifestants de la Coalition ont rappelé leur slogan aux convives : « On n’a rien volé (nous). »

« Les employés municipaux sont mobilisés au maximum face à un gouvernement qui tire aveuglément sur tout ce qui bouge. Malgré toutes les solutions et tous les compromis que nous avons adoptés et proposés, le projet de loi 3 n’a pas changé sur le fond. Il n’y a toujours pas de place pour de vraies négociations », a déploré Marc Ranger, porte-parole de la Coalition.

« Comme beaucoup de gens ces temps-ci au Québec, les employés municipaux ont bien du mal à se faire entendre par le gouvernement libéral. Nous entamons donc une nouvelle phase d’action. Nous allons déranger le moins possible la population et le plus possible ceux qui veulent nous voler nos régimes de retraite », ont lancé Denis Côté de la FPMQ, Ronald Martin du RAPQ, Yves Francoeur de la FPPM, Denis Marcoux de la FEESP-CSN et Jean Gagnon de la FISA.

L’assemblée de l’avant-midi a également permis aux participants de faire le point sur les contestations juridiques à venir. Ils ont aussi entériné une résolution d’appui aux employés municipaux de Montréal visés par des sanctions, dont Ronald Martin.

La Coalition regroupe plus de 65 000 cols blancs, cols bleus, pompiers, policiers, professionnels et employés de sociétés de transport. Elle représente la quasi-totalité des employés municipaux syndiqués du Québec. Ses revendications sont expliquées sur le site librenego.com

Elle est composée du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec) et de son Conseil provincial du secteur municipal de même que de son Secteur du transport terrestre, de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), de la Fédération indépendante des syndicats autonomes (FISA), de la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec, de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, de l’Association des pompiers de Montréal, du Regroupement des associations de pompiers du Québec ainsi que du Syndicat des pompiers et pompières du Québec – FTQ.

Compressions libérales : l’enseignement supérieur écope à nouveau

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) dénonce avec force les compressions additionnelles imposées aux universités, telles que révélées aujourd’hui dans La Presse. Le réseau universitaire québécois, actuellement sous-financé, se voit imposer des restrictions budgétaires additionnelles et récurrentes par l’administration libérale.

« De nouvelles compressions s’abattent encore sur le Québec, sous l’égide de Philippe Couillard. Ces compressions s’ajoutent à celles imposées dans les commissions scolaires, les cégeps et dans les programmes sociaux », fustige Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN et responsable politique du dossier de l’éducation. « Quel manque de vision ! Il faut cesser de voir les sommes versées dans l’enseignement comme une dépense : il s’agit d’un investissement essentiel dont les retombées sont multiples ».

Notons que le Parti libéral prônait, lors du Sommet de l’enseignement supérieur de l’an dernier, qu’il fallait faire « le choix de l’économie du savoir » et qu’un « investissement insuffisant continuerait de creuser le sous-financement [des universités] ».

« Pour la CSN, l’enseignement universitaire est un bien commun dont l’accessibilité doit être assurée à toutes les personnes qui le désirent et qui en ont les capacités. Pour ce faire, il est impératif de garantir un financement public adéquat de l’enseignement universitaire. Les coupes à répétition ne peuvent que compromettre l’accessibilité, la qualité de l’enseignement de même que la capacité de l’université d’assumer toutes ses missions. Qui plus est, le projet de loi 15 imposant un gel aveugle d’effectifs risque de mettre en péril le réseau des universités du Québec, un joyau de l’enseignement supérieur au Québec », de conclure madame De Sève.

À propos de la CSN, de la FNEEQ-CSN, de la FP-CSN et de la FEESP-CSN

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
 Les fédérations affiliées à la CSN qui comptent des membres dans le domaine de l’éducation sont la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), la Fédération des professionnèles (FP-CSN) et la Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN).

L’école publique : richesse collective menacée par l’austérité

En cette sixième édition de la Semaine pour l’école publique, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) tient à souligner le rôle déterminant de l’école publique, grâce à laquelle plus d’un million d’élèves québécois ont accès à une éducation de qualité. Cependant, celle-ci est plus que jamais menacée par l’idéologie prônée par le gouvernement de Philippe Couillard.

« Les gestes que nous posons aujourd’hui ont des répercussions importantes pour la suite des choses. Dans cette ère d’austérité imposée par le gouvernement Couillard, l’école publique est fragilisée par l’annonce de multiples compressions, alors qu’elle souffre depuis plusieurs années d’un sous-financement qui affecte directement les services aux élèves de même que les infrastructures dans lesquelles est prodiguée l’éducation », a exprimé d’emblée Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN et responsable du dossier de l’éducation. Les compressions annoncées affecteront de plein fouet les conditions d’apprentissage des élèves ainsi que les conditions de travail du personnel. « On a vu comment les coupes imposées récemment affectent l’aide aux devoirs, l’aide alimentaire, l’achat de livres, le soutien aux élèves en difficultés, etc. C’est un affront de prétendre que les services à la population ne sont pas touchés » dénonce Mme De Sève.

Qui plus est, le ministre Bolduc laisse planer une incertitude malsaine sur l’avenir du système d’éducation. « Le ministre Bolduc n’est en rien rassurant lorsqu’il affirme que “tout est sur la table”. Il semble maintenant vouloir remettre en cause l’existence même des commissions scolaires », de souligner madame De Sève

Le système éducatif forme un continuum : dès la petite enfance, les services de garde éducatifs en CPE et en milieu familial permettent de poser les premiers jalons vers la réussite scolaire. Par la suite, les écoles publiques doivent avoir les moyens nécessaires pour répondre aux élèves ayant des besoins spécifiques et permettre la réussite du plus grand nombre, afin de favoriser l’égalité des chances. Il importe également de mettre fin à la sélection des élèves en fonction de leurs résultats scolaires en ce qui concerne les projets éducatifs, et ce, tant dans les écoles privées que dans les écoles publiques.

« L’école publique est un acquis formidable et elle doit recevoir tout le soutien nécessaire de l’État. Couper dans l’éducation c’est faire des économies aberrantes » conclut Véronique de Sève.

À propos de la CSN, de la FNEEQ-CSN, de la FEESP-CSN et de la FP-CSN

La CSN est une organisation syndicale composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec. Elle regroupe trois fédérations du réseau de l’éducation, soit la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) et la Fédération des professionnèles (FP-CSN).

Le personnel de soutien : présent partout, pour tous

Dans toutes les régions du Québec, on célèbre aujourd’hui la Journée nationale du personnel de soutien en éducation. C’est sur le thème Le personnel de soutien : présent partout, pour tous, que se tiendront les activités de la seizième édition de cette journée, instaurée en 1999 par des syndicats de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN). Par ce nouveau thème, la FEESP souhaite rappeler que, quotidiennement, des milliers de femmes et d’hommes sont à pied d’œuvre pour effectuer des milliers de tâches essentielles au bon fonctionnement des commissions scolaires, des cégeps, des collèges privés et des universités du Québec.

Cette journée spéciale se veut habituellement une occasion de souligner, de façon festive, la rigueur, la compétence et l’engagement des employé-es de soutien du réseau de l’éducation. Mais cette année, avec les mesures d’austérité budgétaire mises de l’avant par le gouvernement de Philippe Couillard, le cœur est moins à la fête. « Avec la liste de compressions annoncées qui s’allonge de jour en jour, tout le personnel des établissements d’éducation vit avec l’inquiétude de ne plus pouvoir offrir des services de qualité. La pression sur les travailleuses et les travailleurs, déjà surchargés, devient intenable. Dans ce contexte, il est impératif de rappeler que les membres du personnel de soutien constituent une ressource indispensable à la réussite éducative des élèves. » affirment d’une même voix Johanne Cadieux et Danielle Beaulieu, respectivement présidente des secteurs Soutien cégeps et Soutien scolaire de la FEESP.

Les employé-es de soutien en éducation sont omniprésents tout au long du parcours scolaire. De l’administration à l’entretien des bâtiments, en passant par l’organisation scolaire et les services de garde, ils occupent des emplois variés et agissent comme personnes-ressources, tant auprès des enseignants que des élèves.

« Le gouvernement nous interpelle sur les gains de productivité à réaliser dans les réseaux publics. Du côté du soutien en éducation, la réponse passe entre autres par la reconnaissance de l’expertise de celles et ceux qui sont sur le terrain au quotidien. Au cours des dernières années, la FEESP a répertorié plusieurs expériences de sous-traitance de services offerts dans les établissements d’éducation. Les résultats de ces expériences sont loin d’être positifs et laissent entrevoir que la sous-traitance chez nous n’entraîne aucune économie et mène souvent à une perte d’efficience. » ajoute Marjolaine Côté, vice-présidente de la FEESP. Elle conclut en citant l’exemple des ouvriers spécialisés « Avec un retard salarial de 34 % par rapport à leurs collègues du privé, les ouvriers finissent par choisir de quitter le réseau public. Cela amène une situation de pénurie qui oblige les établissements à faire appel à des agences qui viennent faire le travail à coûts plus élevés. »

La FEESP-CSN représente près de 30 000 membres dans 33 commissions scolaires, près de 4 000 membres dans 34 cégeps, plus de 200 membres œuvrant dans les établissements d’enseignement privés et environ 640 membres à l’Université Concordia. Ces travailleuses et ces travailleurs œuvrent dans trois secteurs d’activité distincts, soient les secteurs administratif, technique et ouvrier. Ils sont présents à l’accueil, à la bibliothèque, dans l’adaptation scolaire, dans les services de garde, en entretien ménager, etc.

La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) regroupe 425 syndicats affiliés représentant plus de 56 000 syndiqué-es travaillant dans les secteurs public et parapublic. Quant à la CSN, elle compte plus de 300 000 membres de tous les secteurs d’activité.

Grande marche à Montréal contre le projet de loi 3

Ce samedi en milieu de journée, plus de 50 000 manifestants ont défilé au centre-ville de Montréal contre le projet de loi 3 du gouvernement Couillard. Syndiqués et non-syndiqués, jeunes, aînés, familles ont réclamé le droit à une retraite décente pour tous. Ensemble, ils ont dénoncé les conséquences du projet de loi, notamment l’appauvrissement des aînés et le reniement des contrats signés.

La manifestation s’est mise en branle à midi au parc La Fontaine pour se diriger vers le bureau du premier ministre Couillard sur l’avenue McGill College. L’événement était organisé par la Coalition syndicale pour la libre négociation, qui représente la quasi-totalité des employés municipaux syndiqués du Québec : cols blancs, cols bleus, policiers, pompiers, professionnels et employés de sociétés de transport.

La Coalition réitère que les régimes de retraite des municipalités sont globalement en bonne santé financière. Là où des difficultés persistent, les syndicats sont prêts à continuer le processus déjà enclenché pour négocier des mesures de contrôle des coûts.

« Le grand rassemblement d’aujourd’hui démontre que la grogne prend de l’ampleur. Nous mettons en garde le gouvernement Couillard contre un gâchis annoncé. Le projet de loi 3 aurait des conséquences incalculables sur le climat de travail et les négociations futures dans les municipalités, de même que sur le climat social en général. Pourtant, les nombreuses ententes conclues à ce jour font la démonstration que nous sommes déjà en mode solutions. Le gouvernement est à la croisée des chemins : il a encore la chance d’emprunter la voie du compromis et de l’apaisement », a lancé Marc Ranger, porte-parole de la Coalition.

« Nous sommes très inquiets face à l’attitude du gouvernement qui prétend vouloir établir un dialogue social, mais qui se braque devant toutes tentatives de discussions franches et de solutions alternatives. Québec devrait s’occuper de la vaste majorité de la population qui n’a pas de régime de retraite à prestations déterminées au lieu de s’attaquer aux travailleurs et aux retraités », a réclamé Daniel Boyer, président de la FTQ.

« Philippe Couillard parlait durant les élections de réconciliation nationale et de dialogue social et nous arrive avec le projet de loi 3 qui s’en prend sans vergogne à la rémunération et aux conditions de tous les travailleurs municipaux. Celui-ci est la première étape des nombreuses mesures d’austérité annoncées par les libéraux qui vont nous toucher directement. Nous allons combattre sur tous les fronts possibles pour les empêcher de se livrer à ce saccage », a dénoncé Jacques Létourneau, président de la CSN.

La Coalition regroupe plus de 65 000 cols blancs, cols bleus, pompiers, policiers, professionnels et employés de sociétés de transport. Elle représente la quasi-totalité des employés municipaux syndiqués du Québec. Ses revendications sont expliquées sur le site librenego.com

Elle est composée du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec) et de son Conseil provincial du secteur municipal de même que de son Secteur du transport terrestre, de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), de la Fédération indépendante des syndicats autonomes (FISA), de la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec, de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, de l’Association des pompiers de Montréal, du Regroupement des associations de pompiers du Québec ainsi que du Syndicat des pompiers et pompières du Québec – FTQ.

Une nouvelle convention collective pour 105 travailleurs du Casino de Mont-Tremblant

Les employés syndiqués du Casino de Mont-Tremblant ont adopté l’entente de principe intervenue entre leurs négociateurs et la Société des casinos du Québec, lors d’un scrutin tenu les 9 et 10 juillet derniers. Ces employés font partie de l’unité générale du Casino de Mont-Tremblant, regroupant une vingtaine de corps d’emploi dont les croupiers, les préposés aux appareils de jeux électroniques (PAJE), les employés du service à la clientèle, de la restauration et de la sécurité.

Le règlement prévoit une convention collective de quatre ans qui prendra fin le 31 mars 2017. Les augmentations de salaire de 2 % par année de la convention collective reflètent les ententes intervenues avec les autres unités syndicales CSN des casinos de Montréal, Lac-Leamy et Charlevoix. La convention collective comprend des dispositions sur le régime de retraite et les assurances collectives.

La nouvelle entente prévoit aussi diverses bonifications aux conditions de travail des salariés et une réorganisation du travail adaptée aux différentes périodes d’opération du casino.

L’entente est survenue à la suite d’une vingtaine de rencontres de négociation qui ont eu lieu depuis l’expiration de la convention collective le 31 mars 2013. Comme les travailleuses et travailleurs du Casino de Mont-Tremblant ont joint la CSN plus tard en 2013, ceux-ci ne faisaient pas partie de la négociation coordonnée avec les syndicats CSN des trois autres casinos.

« Suite aux commentaires provenant des deux parties, les négociations se sont déroulées dans un climat propice à la recherche de l’amélioration des conditions de travail et de solutions acceptables pour les deux parties dans le cadre de la réorganisation du travail », mentionne Carol Tremblay, président du syndicat.

La Ville de Sainte-Thérèse pouvait célébrer la fête de la Saint-Jean, mais elle a choisi de l’annuler

Le syndicat des employé-es de la ville de Sainte-Thérèse tient à souligner que la ville avait la possibilité de célébrer la fête de la Saint-Jean-Baptiste, mais qu’elle a décidé de tout annuler.

« L’employeur n’a même pas pris la peine de consulter le syndicat avant d’annuler l’événement. On aurait pu tenter de trouver des solutions avec l’employeur, mais il a choisi délibérément de procéder de cette façon pour faire porter l’odieux aux travailleurs. Pourtant des travailleurs étaient disponibles pour accomplir le travail », souligne le président du syndicat, Daniel Gauthier.

« Nous aurions pu placer les installations la veille, les retirer le lendemain de la Saint-Jean et laisser ces travailleurs agir le jour même de l’événement. Alors qu’il ne revenait qu’à la ville de donner la fête de la Saint-Jean aux citoyens, elle a tout simplement décidé de jeter le blâme sur les cols bleus et les cols blancs et de les tenir responsables de cette situation », a-t-il enchaîné en rappelant que la ville à de la sorte fait fi des milliers de dollars investis pour l’occasion.

État des négociations

Les cols bleus et cols blancs de la ville de Sainte-Thérèse sont en négociation depuis plus de trois ans avec l’employeur. La ville fait preuve d’une fermeture envers eux : depuis le 24 février, aucune séance de négociation ne s’est tenue. Celles-ci achoppent notamment sur la question du régime de retraite : la demande syndicale équivaut à un investissement de 720 000 $ sur 15 ans, ce qui représente 11,20 $ par semaine pour un employé.

« La ville de Sainte-Thérèse est très fière des services qu’elle offre aux citoyens, elle le répète sur toutes les tribunes, ajoute le vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics FEESP-CSN, Yvon Godin. Un sondage a d’ailleurs mis en relief la satisfaction des citoyens envers leurs services. Quand la ville va-t-elle enfin reconnaître concrètement leur apport extraordinaire et décider de négocier pour de vrai au lieu de le faire sur la place publique et de prendre les citoyens en otage? Il faut que cet entêtement cesse pour le bien de toutes et de tous » a-t-il conclu.

Les employé-es municipaux de la Ville de Sorel-Tracy – CSN renouvellent leur convention collective

Réunis en assemblée générale, les employé-es municipaux de la Ville de Sorel-Tracy–CSN, se sont prononcés, le 4 juillet dernier, à 83 pour cent en faveur des termes de leur nouvelle convention collective.

D’une durée de 5 ans soit jusqu’au 31 décembre 2016, le contrat de travail de ces syndiqué-es, membres d’un syndicat affilié à la CSN, prévoit des augmentations de salaire totalisant 16 pour cent.

De plus, les travailleuses et les travailleurs ont aussi droit à un montant rétroactif calculé depuis le 31 décembre 2011.

Les employé-es enregistrent également des gains aux chapitres suivants : assurance collective, droits syndicaux, protection de l’emploi, etc.

Concernant la protection de l’emploi, les travailleuses et les travailleurs ont aussi réussi à protéger leur emploi en cas d’introduction de changements technologiques ou économiques ou pour des raisons de surplus de personnel.

Appelé à commenter, le président du syndicat, Christian Lapointe, a déclaré : « Nous avons atteint nos objectifs de négociation, et cela, grâce à la solidarité des membres du syndicat. Nous avons raison d’être fiers des résultats de la négociation. »

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève.

La convention collective était échue depuis le 31 décembre 2011 et les négociations ont débuté en septembre 2012 afin de terminer les travaux d’équité et de relativité salariale.

Le syndicat a joint les rangs de la CSN en août 2010 et compte environ une soixantaine de membres affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), ainsi qu’au Conseil central de la Montérégie.