Le Syndicat des travailleurs manuels de Terrebonne invite la Ville à débattre et à négocier

Articles récents

28 avril : des données toujours aussi dérangeantes pour l’année 2023

28 avril : des données toujours aussi dérangeantes pour l’année 2023

Le 28 avril, la Confédération des syndicats nationaux souligne chaque année la Journée internationale de commémoration des…
Le maintien de l’équité salariale ne doit pas se faire au rabais

Le maintien de l’équité salariale ne doit pas se faire au rabais

La CSN salue une récente décision du tribunal qui indique que les employeurs ne peuvent dévier…
Les employé-es de la SAQ en grève contre la précarité d’emploi

Les employé-es de la SAQ en grève contre la précarité d’emploi

Après plus d’un an de négociation, toujours sans entente sur les aspects normatifs de leur convention,…
« Nous aussi, on veut notre part ! » – Jean-Guy Picard

« Nous aussi, on veut notre part ! » – Jean-Guy Picard

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Voltigeurs–CSN et le Syndicat du transport de la…
Les employé-es de la SAQ en grève mercredi et jeudi

Les employé-es de la SAQ en grève mercredi et jeudi

À moins d’avancées significatives à la table de négociation aujourd’hui et demain, les 5000 employé-es de…
Un premier entrepôt Amazon en voie d’être syndiqué au Québec

Un premier entrepôt Amazon en voie d’être syndiqué au Québec

Un premier entrepôt d’Amazon est en voie d’être syndiqué au Québec : la CSN a en…

Négociation à la Ville de Terrebonne

Le Syndicat des travailleurs manuels de Terrebonne invite la Ville à débattre et à négocier

Le président du Syndicat des travailleurs manuels de la Ville de Terrebonne, Denis Renaud, dénonce l’utilisation de menaces par Jean-Marc Robitaille et l’intimidation dont il fait preuve envers les travailleurs syndiqués en proférant des faussetés dans les médias.

« La Ville refuse de négocier avec nous et choisit plutôt de lancer dans les médias des affirmations qui sont complètement fausses. J’invite le maire à remettre pour de bon sur les rails le processus de négociation ou à tout le moins, à venir débattre des enjeux de cette négociation pour que la population puisse avoir l’heure juste sur la situation et évaluer les deux côtés de la médaille dans ce conflit. Ce débat d’idées pourrait se faire sur les ondes de la télévision communautaire », soutient Denis Renaud.

Affirmations de la Ville

La Ville prétend notamment que tant que la grève perdurera, il n’y aura plus de négociation. Elle soutient aussi qu’elle utilisera son droit de gérance et qu’elle aura recours à la sous-traitance pour minimiser les impacts de la situation sur la population.

« Nous avons de petites nouvelles pour monsieur Robitaille : le droit de grève est protégé par les lois du travail. Le maire ne peut en aucune façon nous menacer de ne pas négocier si nous l’exerçons. S’il se soustrait à l’exigence de négocier de bonne foi contenue à l’article 53 du Code du travail, nous serons dans notre bon droit de déposer une plainte en vertu de cet article », explique Denis Renaud.

« Le droit de gérance ne permet nullement à la Ville de faire appel à des sous-traitants pour réaliser le travail des syndiqué-es, ajoute Denis Renaud. L’article 109.1 du Code du travail interdit en effet le recours à des travailleurs de remplacement pour exécuter le travail de syndiqué-es en temps de conflit. Si la Ville devait faire fi de cette interdiction, nous déposerons les plaintes nécessaires en ce sens », affirme aussi Denis Renaud.

« Ce serait très malheureux d’en arriver là, car les contribuables de Terrebonne ont déjà beaucoup trop payé pour les recours insensés de la ville au service de police et devant les tribunaux, recours que le syndicat a en grande partie gagnés. Selon les mots du maire, il s’agissait d’une récréation qui a assez duré. Selon nous, il s’agit d’une absence totale et complète de considération pour les deniers publics », conclut pour sa part le vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), Yvon Godin.

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket

À LA UNE

Caroline Senneville sur la syndicalisation d'un entrepôt AMAZON à Laval
Partager cette nouvelle

Le Point syndical  automne 2023

Vie syndicale