Les employé-es du Marché Guy Bergeron de Jonquière renouvellent leur convention collective

Articles récents

Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Nous apprenions dernièrement par les réseaux sociaux qu’une nouvelle clinique de médecine privée allait ouvrir à…
Résidence Le Dufresne : il y a une limite à presser le citron

Résidence Le Dufresne : il y a une limite à presser le citron

Confinés au seuil du salaire minimum, les employé-es de la résidence pour aîné-es Le Dufresne dénoncent…
À moins d’avancées en négociation, l’école de langues ILSC–Montréal se dirige vers la grève

À moins d’avancées en négociation, l’école de langues ILSC–Montréal se dirige vers la grève

Après des mois de négociation, les enseignantes et les enseignants de l’école de langues ILSC–Montréal lancent…
Budget fédéral  2024: un pas vers plus de justice fiscale

Budget fédéral  2024: un pas vers plus de justice fiscale

La CSN salue les augmentations d’impôt sur les gains en capital de plus de 250 000 $.…
Budget fédéral 2024 - Toujours pas assez de logements d'ici 2030

Budget fédéral 2024 - Toujours pas assez de logements d'ici 2030

Les nouvelles dépenses d’Ottawa pour le logement, annoncées avant le budget, représentent un effort louable d’augmentation…
Renaud-Bray: un salon du livre sur le dos des travailleuses et des travailleurs!

Renaud-Bray: un salon du livre sur le dos des travailleuses et des travailleurs!

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Librairie Renaud-Bray (CSN), qui représente les employé-es…

Les employé-es du Marché Guy Bergeron de Jonquière renouvellent leur convention collective

Réunis en assemblée générale hier soir, les travailleuses et les travailleurs du Marché Guy Bergeron de Jonquière se sont prononcés à 94,6% en faveur des termes d’une entente survenue tard pendant la nuit de vendredi dernier.

D’une durée de cinq ans, la convention collective des 120 membres du Syndicat employé-es du Marché Guy Bergeron à Jonquière (Fédération du commerce – CSN) prévoit des augmentations de salaire totalisant 17,2 %. De plus, les travailleuses et les travailleurs ont aussi droit à un montant rétroactif représentant plus ou moins 3 % du salaire gagné au courant de la dernière année.

Ces syndiqué-es négociaient sur une plateforme commune de revendications adoptée par quelque 23 syndicats FC-CSN faisant partie de la négociation coordonnée en alimentation. Ils ont également obtenu des gains aux chapitres suivants : congés, droits syndicaux, protection de l’emploi, régime de retraite et un pécule de vacances, entre autres.

Les employé-es avec cinq ans d’ancienneté et ayant fait un minimum de 1500 heures dans l’année de référence auront désormais un régime de retraite. En effet, la contribution de l’employeur à un REER sera de 2 % pour ceux-ci, et 3 % pour les travailleuses et travailleurs cumulant plus de 20 ans d’ancienneté.

Les syndiqué-es ont aussi obtenu des gains au chapitre des congés et des vacances. Les travailleuses et les travailleurs à temps plein voient leurs congés maladie augmentés de deux jours supplémentaires. De plus, les travailleuses et les travailleurs cumulant 20 ans d’ancienneté bénéficieront désormais d’une bonification de 1 % de leur paie de vacances.

« Nous avons atteint nos objectifs, c’est-à-dire un règlement à la hauteur de celui obtenu par nos camarades, et cela, grâce à la solidarité de nos membres », a déclaré  la présidente du syndicat, Marie-Ève Tremblay. « Nous avons raison d’être fiers des résultats de la négociation. »

Serge Fournier, le président de la Fédération du commerce, félicite le syndicat pour son entente qui s’ajoute à celles déjà obtenues par les syndicats de la ronde de négociation coordonnée de la fédération.

« Le travail commun par nos syndicats en alimentation donne des résultats aux membres », a-t-il commenté. « Les gains réalisés font en sorte que les employeurs auront un personnel stable et professionnel, et que leurs communautés seront économiquement plus fortes. Tout le monde gagne en négociant des conventions collectives décentes. »

Le syndicat, ayant en main un mandat de grève, avait donné comme limite le vendredi 5 décembre à minuit, avant le déclenchement d’un conflit de travail. À la suite de l’entente, tous les moyens de pression ont cessé.

 

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket

À LA UNE

Le Point syndical  automne 2023