Dans ce mémoire, la CSN présente 17 propositions pour améliorer le déploiement du réseau des services de garde éducatif à l’enfance et en garantir sa qualité.

La centrale revendique que le développement des services de garde éducatifs à l’enfance soit structuré et cohérent à la faveur du modèle le mieux adapté aux besoins des familles, soit les CPE et le milieu familial. Il faut redonner les moyens aux éducatrices de répondre à leurs missions de santé, de sécurité, de développement, de réussite éducative, de bien-être et d’égalité des chances pour les enfants du Québec.

La pénurie d’éducatrices formées doit devenir une priorité pour le gouvernement. Pour ce faire, des mesures doivent être prises pour améliorer les conditions d’exercice de la profession et le travail doit être rémunéré à sa juste valeur.

La CSN demande aussi de rétablir les principes d’universalité et d’accessibilité aux services de garde éducatifs de qualité pour tous les enfants et de poursuivre le développement des places en CPE et en milieu familial.

La CSN considère qu’il est nécessaire de dépoussiérer les lois en santé et sécurité du travail et de doter le Québec d’une législation proactive en matière de prévention et de réparation. Le projet de loi 59, Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail, comporte de timides avancées et comprend un nombre de reculs important. Dans ce mémoire, la CSN émet plusieurs recommandations afin d’améliorer les principaux volets en santé-sécurité : la prévention et la réparation. La gouvernance de la CNEEST et le financement du régime font également l’objet de recommandations.

Pour la CSN, la relance économique doit dépasser le simple stade des travaux d’infrastructures et elle appelle à un dialogue social avec le gouvernement et les acteurs socioéconomiques pour élaborer une véritable stratégie favorisant une reprise qui bénéficie à l’ensemble de la société québécoise.

Dans ce mémoire, la CSN déplore que les exigences environnementales soient présentées comme des obstacles à la relance économique. Le projet de loi no 66 affaiblit la procédure d’évaluation des impacts sur l’environnement, limite l’accès à l’information et diminue la participation citoyenne. Il assouplit les processus prévus à la Loi sur la qualité de l’environnement pour l’obtention d’une autorisation et d’une approbation ministérielles.

La CSN salue le fait que le projet de loi no 66 écarte un des problèmes majeurs du défunt projet de loi no 61, qui était la prolongation de l’état d’urgence sanitaire pour une période indéterminée. Elle salue aussi les dispositions touchant l’intégrité des contrats publics ainsi que les pouvoirs et le rôle de surveillance conférés à l’Autorité des marchés publics (AMP).

Avec ce plan de relance économique, nous voulons que le Québec passe d’un mode réactif (faire face à la pandémie) à un mode proactif de reconstruction d’une économie plus résiliente.

« Dans ce présent mémoire conjoint des quatre centrales syndicales du Québec (FTQ, CSN, CSQ et CSD), nous nous appuierons sur notre lecture économique, fiscale et sociale du Québec d’aujourd’hui pour revendiquer un rééquilibrage des priorités en matière de finances publiques et un réinvestissement dans les services publics et les programmes sociaux. »

Dans ce mémoire, nous abordons spécifiquement les enjeux du monde du travail dans la nécessaire transition énergétique . Nous revendiquons la participation des travailleuses et des travailleurs dans tous les secteurs qui sont ou seront touchés, entre autres en matière de formation de la main-d’œuvre.

Tel que présenté à Lévis au conseil confédéral du 25 et 26 septembre 2019

Tel que présenté à Lévis au conseil confédéral du 25 et 26 septembre 2019