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25 octobre 2017Mémoire sur le projet de loi 143

Avec le projet de loi no 143, Loi visant à améliorer la qualité éducative et à favoriser le développement harmonieux des services de garde éducatifs à l’enfance, le gouvernement semble avoir entendu certaines de nos revendications et a entrepris des pas dans la bonne direction, particulièrement en ce qui concerne la garde en milieu familial et une meilleure planification de l’offre de services.

En effet, dès 2010, dans Des services de garde éducatifs de qualité : un droit pour chaque enfant, la CSN demandait au gouvernement de développer une vision nationale et une coordination interministérielle pour le développement, la consolidation et le financement des services de garde éducatifs.

Cependant, nous sommes d’avis que les conditions préalables et les moyens nécessaires à la mise en œuvre de certaines des propositions contenues dans le projet de loi ne sont pas au rendez-vous. C’est le cas, par exemple, pour l’introduction d’une nouvelle exigence éducative et d’une démarche d’évaluation pour l’amélioration de la qualité. Outre le caractère prématuré de ces propositions, celles-ci devraient faire l’objet d’un plan d’action examiné par toutes les parties prenantes, ce que ne garantit pas le projet de loi. Le projet de loi vise aussi le développement harmonieux des services de garde sur chacun des territoires, notamment en renforçant la collecte d’information à l’aide du guichet unique et en systématisant l’analyse régionale des besoins à travers le comité consultatif du territoire concerné. La composition et le fonctionnement du comité devraient toutefois être revus, selon nous.

Nous accueillons favorablement les exigences proposées par le projet de loi qui limiteront le nombre de places que peuvent offrir des individus non reconnus par le réseau et l’émission de nouveaux permis de garderies privées. Nous croyons que, loin de restreindre l’offre de services, ces exigences contribueront au développement d’un réseau de qualité et, nous l’espérons, de plus de places de qualité en CPE et chez les RSG.

Enfin, nous soumettons des recommandations afin que le projet de loi contribue à l’amélioration, au développement et à l’accès à des services de garde véritablement éducatifs, personnalisés et de qualité, auxquels a droit tout enfant québécois tel que le stipule l’article 4 de la Loi sur les services de garde éducatifs à l’enfance.

19 octobre 2017Déclaration des travailleuses des CPE

Rappelons quelques-unes de ces priorités:

  • la protection de la qualité éducative et le soutien aux enfants ayant des besoins particuliers e ectués par des éducatrices et par des éducatrices spécialisées;
  • des ratios enfants/éducatrice qui permettent de répondre aux besoins et au mieux-être des tout-petits, au-delà de toutes autres considérations;
  • le maintien des heures de planification des activités pédagogiques;
  • l’appellation de l’aide-éducatrice qui affaiblirait le rôle des éducatrices, en a ectant le développement des enfants;
  • la participation des travailleuses au conseil d’administration et à l’assemblée générale du CPE.
6 octobre 2017Mémoire sur le plan d’action 2018-2023 du Secrétariat aux aînés
La situation du soutien à domicile au Québec est préoccupante. Alors que les besoins de la population augmentent, l’accès aux services diminue. Le gouvernement doit faire du soutien à domicile, une réelle priorité. Pour se faire, il doit rehausser le financement et renverser la lourde tendance à la privatisation. La qualité des soins et services et des emplois en dépendent. Le gouvernement doit aussi faire preuve de plus de transparence et définir clairement l’offre publique de services en matière de soutien à domicile, en tenant compte notamment, des besoins des proches aidantes. Les personnes aînées ne sont pas les seules à nécessiter du soutien à domicile, pensons aux personnes vivant avec un trouble du spectre de l’autisme, une déficience intellectuelle ou physique. Le gouvernement doit aussi s’engager à répondre à leurs besoins.
28 avril 2017Mémoire sur l’organisation des soins et services aux personnes aînées et à leurs proches
Pour la CSN, la continuité et l’intégration des services publics de longue durée à domicile, en institution et en résidence, demeurent la voie la plus sûre pour offrir des services de qualité à toutes les personnes aînées. Le gouvernement doit investir dans le soutien à domicile et l’hébergement public, plutôt que de sous-traiter les soins et services au secteur privé. C’est toute la société québécoise qui en bénéficierait, particulièrement les femmes, qu’elles soient des aînées, des proches aidantes ou des travailleuses du réseau de santé et de services sociaux.
17 mars 2017Consultations prébudgétaires 2017-2018, Gouvernement provincial
17 mars 2017Bilan et perspectives – Rendez-vous national sur la main-d’œuvre
19 janvier 2017Mémoire sur le document intitulé Consolider le Régime pour renforcer l’équité intergénérationnelle et du document de soutien Constats sur la retraite au Québec

La réduction de la couverture de retraite et l’insuffisance de l’épargne-retraite progressent au Québec : 60 % des travailleurs ne peuvent participer à un régime complémentaire de retraite. Pour plusieurs, seul le Régime de rentes du Québec (RRQ) leur garantit une rente. Le gouvernement doit intervenir sans tarder pour augmenter les rentes payables par les régimes publics. Le statu quo n’est plus possible.

La bonification du RRQ doit équivaloir à celle du Régime de pension du Canada afin que les retraités québécois, et plus particulièrement les travailleurs à faibles revenus, reçoivent des rentes équivalant à celles des travailleurs du reste du Canada. Le scénario du gouvernement du Québec est inacceptable puisqu’il propose des bénéfices inférieurs à ceux que recevront les travailleurs des autres provinces.

La stabilité du taux de cotisation et la pérennité du RRQ sont des objectifs importants, mais ils ne justifient pas des modifications qui n’ont d’autre but que de faire travailler les gens plus longtemps.

1 novembre 2016Mémoire sur le projet de loi 62

Veuillez noter que le présent mémoire a été déposé avant les changements majeurs apportés au projet de loi 62, notamment sur la question des services publics qui devront être donnés à visage découvert.

La CSN déplore vivement que le débat autour de la laïcité et des accommodements raisonnables s’éternise depuis bientôt 10 ans au Québec. L’affirmation du principe de laïcité s’impose, tout comme la restriction du port de signes religieux pour les employé-es qui incarnent l’autorité de l’État de même que pour celles et ceux œuvrant dans le réseau de l’éducation primaire et secondaire et les services de garde. Il y aussi aurait lieu de profiter de l’occasion pour enfin déplacer le crucifix surplombant le siège du président à l’Assemblée nationale. La neutralité religieuse de l’État commande au moins cela.

1 novembre 2016Mémoire sur la création du Conseil des collèges du Québec et de la Commission mixte de l’enseignement supérieur et sur des modifications au régime des études collégiales
« Si, en principe, nous sommes favorables à un conseil des collèges, nous estimons que le modèle proposé de Conseil des collèges du Québec et à sa Commission mixte de l’enseignement supérieur est inacceptable. Nous sommes également opposés à toutes les modifications au RREC qui auraient pour effet de transférer aux collèges des responsabilités ministérielles. »
1 novembre 2016Mémoire sur la création du Conseil des universités du Québec et de la Commission mixte de l’enseignements supérieur
« Si, en principe, nous sommes favorables à un conseil des universités, nous estimons que le modèle proposé de Conseil des universités du Québec et à sa Commission mixte de l’enseignement supérieur est inacceptable. »