Après plusieurs mois de négociation, le Syndicat des employé(es) de l’École Vanguard Québec ltée–CSN a voté en faveur de l’entente de principe présentée par son comité de négociation à 93 %.
Des gains significatifs
Dès le départ, cette ronde de négociation s’annonçait ardue. Non seulement l’employeur s’est montré peu réceptif aux revendications syndicales, mais ses propositions représentaient des reculs importants pour les droits acquis des membres.
« Je suis fière de mon comité de négociation, qui a su garder la tête froide et repousser les reculs proposés. Non seulement nous avons réussi à éviter des pertes, mais nous avons obtenu des avancées majeures pour nos membres », affirme Josiane Nadeau, présidente du Syndicat des employé(es) de l’École Vanguard Québec ltée–CSN.
Parmi les gains obtenus, mentionnons : une meilleure conciliation travail-famille grâce à la fusion des congés de maladie et des journées personnelles, offrant une flexibilité accrue aux membres, trois journées pédagogiques pouvant être effectuées en télétravail, la prise en charge partielle par l’employeur du coût annuel de l’ordre professionnel pour les personnes membres d’un tel ordre, l’introduction de mesures liées à la retraite progressive et plusieurs autres améliorations notables.
La force de la mobilisation
Ces avancées n’auraient pas été possibles sans une mobilisation forte et soutenue des membres. « Lorsque le moment est venu de s’organiser et de voter la grève, les employé-es ont répondu présent. Cela démontre une fois de plus que la mobilisation et l’exercice du droit de grève demeurent les outils les plus puissants pour faire face à un employeur inflexible », souligne Léandre Lapointe, vice-président du regroupement privé à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN).
Caroline Senneville, présidente de la CSN, abonde dans le même sens : « Au nom de la CSN, je tiens à féliciter les travailleuses et travailleurs de l’École Vanguard. Ils ont tenu bon, gardé le cap, et utilisé leur droit de grève – une première dans l’histoire de ce syndicat – pour faire bouger les choses à la table de négociation. Alors que le projet de loi 89 plane à l’horizon, il est plus que jamais essentiel de rappeler l’importance de la grève comme levier pour résoudre les conflits de travail. »