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      • 28 avril 2005

      Lettre aux parents des élèves du Collège Notre – Dame – de – Lourdes

      Aux parents des élèves du Collège Notre-Dame-de-Lourdes

      Longueuil, le 28 avril 2005

      Nous, les enseignants et les professionnels syndiqués, tenons à vous donner quelques informations, non pas pour que vous preniez position en notre faveur, mais pour que vous puissiez clarifier votre opinion. Nous ne voulons pas vous impliquer dans les discussions autour du renouvellement de notre convention collective, nous souhaitons simplement que vous nous aidiez à ramener rapidement vos enfants au Collège.

      Puisque la négociation entre les parties perdure, il nous semble important de vous faire part de la chronologie des événements.

      26 juin 2003 Les enseignants et les professionnels syndiqués du Collège déposent leur projet de convention à l’employeur (une vingtaine de demandes que nous jugeons raisonnables).

      24 novembre 2003 L’employeur remet un 1er projet de convention incomplet, sans le cœur des demandes, c’est-à-dire sans les articles sur l’accès à la permanence, le statut (en introduisant un plus grand nombre de postes à temps partiel) ainsi que la tâche.

      20 janvier 2004 L’employeur dépose un 2e projet, cette fois complet, mais différent du 1er. Après l’analyse de son contenu, nous constatons que le document est une réécriture complète de la convention collective actuelle et que l’employeur en profite pour reconsidérer des éléments pourtant acceptés en novembre.

      Le syndicat signifie à maintes reprises que l’aide d’un conciliateur semble de plus en plus nécessaire. La partie patronale finit par en faire la demande.

      21 septembre 2004 La conciliation débute lentement au ministère du Travail. À la seconde rencontre, l’employeur nous remet un document de travail qui comporte étonnamment de nouvelles demandes patronales, ce qui représente donc un 3e projet.

      27 janvier 2005 Le syndicat propose un plan de travail auquel le conciliateur et la partie patronale adhèrent. Cette approche nous permet de régler des articles de moindre importance et de cheminer, lors des rencontres suivantes, vers des sujets plus lourds.

      20 avril 2005 En avant-midi, nous sommes présents au ministère du Travail pour entendre l’employeur nous expliquer, comme il nous l’avait annoncé à la rencontre précédente, la philosophie qui gouverne ses demandes relatives à la tâche.

      Ce mercredi-là, l’employeur n’est pas représenté par les mêmes personnes. En effet, Mme Lucie D’Amour est enfin là, accompagnée de M. Stéphane Paré du conseil d’administration, de Mme Josée Blais, agente des ressources financières et de M. Gilles Beaudry, négociateur patronal. M. René Fortin, membre du conseil d’administration du Collège, n’est plus là. L’employeur, sans avoir informé le conciliateur, nous présente non pas sa philosophie concernant la tâche, mais une offre finale à laquelle il nous oblige à répondre deux jours plus tard, soit vendredi 9h30. C’est un ultimatum dans le temps et rien, ni même le conciliateur, ne fait changer la position de l’employeur. Nous acceptons leur délai, malgré le fait que nous n’ayons jamais discuté de la tâche avec l’employeur.

      En après-midi, nous analysons le contenu de cet imposant projet pour y trouver, une fois de plus, de nouvelles demandes patronales et des formulations différentes de celles contenues dans leur projet de janvier 2004. Aussi, nous y constatons le recul patronal sur des articles réglés auparavant.

      21 avril 2005 Nous présentons cette offre à l’assemblée des enseignants et des professionnels. Ceux-ci, après l’analyse de l’offre, la rejettent à l’unanimité, à scrutin secret.

      22 avril 2005 À 9 heures, le porte-parole syndical informe l’employeur du rejet de l’offre finale par l’assemblée des enseignants et des professionnels.

      À 13h15, la direction nous informe de la fermeture de l’école à compter de 13h30. Les élèves et nous sommes escortés vers la sortie par des gardiens de sécurité.

      25 avril 2005 À 14 heures, nous sommes convoqués au ministère du Travail pour une rencontre de conciliation afin de reprendre les négociations. En après-midi, nous soulignons à l’employeur toutes les erreurs et différences retrouvées dans le document contenant l’offre finale.

      26 avril 2005 Nous travaillons, avec l’aide du conciliateur, à remettre la négociation dans l’état où elle était avant l’ultimatum, donc à revoir tous les points nouvellement introduits dans la négociation. Nous soulignons notre disponibilité à négocier tous les jours, exception faite de samedi. Le conciliateur nous informe alors qu’il n’est disponible que les 5 et 6 mai. Inquiets du fait que l’employeur se sente à l’aise avec ces dates, nous faisons des pressions auprès du conciliateur pour dégager d’autres dates. L’exercice porte ses fruits. Le conciliateur réussit à se libérer dimanche et le syndicat se libère de ses engagements du samedi.

      En conclusion, l’employeur, dans ses communiqués, se dit dans une impasse. Nous pouvons témoigner qu’il a tout fait pour s’y retrouver. Il nous a fait travailler avec quatre projets différents, quatre projets erronés que nous avons reçus, rigoureusement analysés, trop souvent corrigés. Nous avons toujours respecté les règles de la négociation, même si nous n’en sommes pas des spécialistes. Nous avons pris notre mandat au sérieux parce que nous croyons à l’importance de bien faire notre travail. Nous n’avons jamais modifié notre seul dépôt syndical même si nous avons fait face à de nouvelles réalités depuis.

      Nos 20 demandes sont raisonnables. L’employeur, lui, exagère avec ses quelque 90 demandes, avec son obsession à vouloir augmenter notre tâche, avec le souhait de précariser les emplois des jeunes enseignants, notre relève fort précieuse. L’employeur veut nous forcer à accepter une augmentation de tâche soi-disant pour offrir un service de meilleure qualité et pour l’harmoniser à celle du secteur public, mais nous ne sommes pas une école publique. De plus, notre tâche est tout à fait similaire, voire même supérieure à celle des collèges Charles-Lemoyne, Saint-Paul-de-Varennes, Jean-de-la-Mennais, pour ne citer que ceux-ci. À ce sujet, une évaluation faite par un comité patronal et syndical lors des travaux relatifs à l’équité salariale a clairement démontré que les enseignants font beaucoup plus en service direct aux élèves que ce que prévoit la convention. Par ailleurs, l’employeur fait toujours abstraction de certaines tâches telles que le travail de préparation, de correction et de suivi auprès des élèves et des parents. Notre tâche actuelle ainsi que l’ensemble de notre convention collective nous permettent tout à fait de répondre professionnellement à l’ensemble de nos obligations, de faire face aux nouvelles réalités de l’éducation et à la Réforme.

      Finalement, la fermeture de l’école par l’employeur nous confirme que la qualité des services et de l’encadrement, le souci de l’élève et la rigueur intellectuelle ne vient pas de la direction, mais des enseignants et des professionnels qui n’ont jamais souhaité impliquer les élèves dans la négociation de la convention collective. Le Collège était un milieu sain que nous espérons retrouver avec toutes les joies et les peines de vos enfants.

      Nous sommes les enseignants de votre Collège privé, celui que vous avez choisi pour vos enfants, pour notre relève. Nous n’avons pas voulu influencer votre opinion, mais aider à l’enrichir. Nous ne voulons pas vous voir négocier à notre place, mais nous demandons votre aide, par vos interventions et par votre pouvoir de clients, afin d’amener la direction à rouvrir le Collège. Plus celle-ci attendra, plus les blessures seront profondes tant chez les élèves que chez les enseignants.

      Recevez, Chers parents, nos salutations distinguées.

      Les enseignants et les professionnels syndiqués du Collège Notre-Dame-de-Lourdes

      c.c. Membres du conseil d’administration Directrice générale du Collège


      CSN – 28 avril 2005

         


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      Caroline SennevillePrésidente de la CSN
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