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10 avril 2006 – Le Conseil central de l’Estrie opposé à la privatisation d’une partie du Parc Orford

Le Conseil central de l’Estrie opposé à la privatisation d’une partie du Parc Orford

Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie-CSN a adopté, lors de son assemblée générale du 13 octobre 2005, la proposition suivante :

« Que le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie s’oppose à tout développement commercial ou résidentiel qui pourrait mettre en cause l’intégrité du Parc Orford. »

Pour faire suite à cette proposition, M. Jean Lacharité, président du Conseil central, tient à affirmer que dans le contexte actuel où le gouvernement libéral de M. Charest veut privatiser une partie du Parc du Mont Orford, le Conseil central CSN s’y oppose fermement et appuie la coalition citoyenne SOS Parc Orford. Le Conseil central de l’Estrie appuie sa position, entre autres, sur les éléments suivants :

1. « La protection intégrale du Mont Orford n’est pas un luxe d’écologistes en mal de publicité mais un élément essentiel au maintien du patrimoine écologique du Québec » 1;

2. La vente d’une partie du Parc du Mont Orford est totalement illégale car la loi sur les parcs interdit cette vente ;

3. Le Parc du Mont Orford fait partie du patrimoine québécois tout comme les 21 autres parcs du Québec. Ces 22 parcs appartiennent à la population québécoise et le gouvernement Charest n’en est que le fiduciaire et n’a jamais reçu le mandat de la population pour vendre ses parcs ;

4. Ce n’est pas le nombre d’âcres de terrains d’ un parc national qui fait sa renommée mais la qualité de la préservation de ce parc. Le Parc du Mont Orford, sans le Mont Orford, n’a plus sa raison d’être ;

5. Sauvegarder le Parc du Mont Orford, c’est être fidèle à l’esprit du pacte de 1938, année de création du parc, et conserver cette richesse collective pour les générations futures.

Les tenants de la privatisation du Parc du Mont Orford font miroiter des milliers d’emplois.

« Je mets au défi M. L’Espérance de produire ces études économiques qui appuient ses prétentions de création d’emplois . M. L’Espérance et la Chambre de commerce Magog-Orford ont-ils évalué les pertes d’emplois qui pourraient survenir dans les trois hôtels du village d’Orford ? » s’est exprimé M. Lacharité.

« Le Conseil central de l’Estrie demande à M. Charest de se dissocier des propos démagogiques de la Chambre de commerce Magog-Orford à l’endroit des opposants à ce projet. De plus, nous lui demandons de revenir sur sa décision, tout comme il l’a fait pour les dossiers des écoles juives et du Suroît » a ajouté M. Lacharité. « Ce ne serait pas la première fois qu’il commet une erreur et la population du Québec pourrait apprécier ce geste de bonne volonté» a dit M. Lacharité.

1- Extrait de la lettre que quinze biologistes québécois ont fait parvenir à M. Béchard le 7 avril 2006.

Source : CSN – 10 avril 2006

Pour renseignements : Jean Lacharité : (819) 570-6963

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