10 mars 2006 – Investissements dans le transport en commun – Le prochain budget du Québec doit refléter la volonté des Québécois

Investissements dans le transport en commun

Le prochain budget du Québec doit refléter la volonté des Québécois

Le sondage rendu public hier par l’Association du transport urbain du Québec conforte les positons de la CSN en matière de transport en commun. L’appui très élevé (69 %) des Québécois en faveur de l’augmentation des investissements publics dans le secteur du transport en commun vient, en effet, soutenir tous les intervenants qui plaident pour cette option.

« Il est temps de passer à l’action tout simplement parce qu’il est socialement et économiquement indéfendable de repousser les investissements dans ce domaine. L’enjeu ici c’est celui du développement économique durable de la société québécoise. Le gouvernement, à l’heure du protocole de Kyoto, doit assurer la prédominance du transport collectif dans les grandes agglomérations comme un moyen efficace pour contrer la détérioration de l’environnement. Le prochain budget du gouvernement doit refléter ses prises de position favorables au développement durable », fait valoir Denis Marcoux, vice-président de la Fédération des employés et employées des services publics (FEESP-CSN).

On évalue que le secteur du transport, tous véhicules confondus, est responsable de 37 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre (GES) au Québec. À eux seuls, les camions et les automobiles en sont l’une des principales causes, alors que le transport par autobus et par le métro de Montréal, par exemple, représente environ 5 % de toute la consommation d’énergie en transport des personnes. Selon la FEESP-CSN, une croissance de l’achalandage de 2,5 % par année diminuerait à près de la moitié le niveau des GES visé par le Protocole de Kyoto.

Or, une injection supplémentaire de 1,8 G $ pourrait permettre de réduire de 50 % les émissions de GES et d’augmenter à 30 % la part modale du transport en commun.

En terme de priorité de financement gouvernemental, il est important de faire preuve de cohérence. Le président du secteur transport de la FEESP-CSN rappelle que ce n’est justement pas la consistance qui a caractérisé certaines décisions récentes du gouvernement. Selon M. Courchesne, certaines décisions, comme celle de donner le feu vert au pont de la 25, vont à l’encontre de solutions qui favoriseraient bien davantage le transport en commun. Par ailleurs, les choix de financement à l’égard du patrimoine routier, bien qu’important, ne doivent pas être effectués au détriment du développement du transport en commun.


Source : CSN – 10 mars 2006

Pour renseignements : Denis Marcoux, vice-président de la Fédération des employés et employées des services publics (FEESP-CSN) tél. : 514 235-5317

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