Olymel
Les travailleurs d’Olymel appellent l’entreprise à une véritable négociation
Les représentants du syndicat de l’usine Olymel de Vallée-Jonction déplorent le refus d’Olymel d’accepter de tenir la rencontre de demain dans le cadre des mandats de leur assemblée générale et ils appellent l’entreprise à négocier sur la base de ces mandats. L’analyse que font, par ailleurs, les syndiqués du communiqué de la compagnie publié ce lundi, est qu’Olymel veut s’en tenir à l’intégralité de ses demandes, demandes qui ont été refusées deux fois (en novembre 2006 et le 14 janvier dernier) à scrutin secret par l’assemblée générale des travailleurs. Vu l’état inchangé des positions d’Olymel, il est impossible, pour le comité exécutif syndical, de reconsidérer une proposition qui a été rejetée aussi massivement à deux occasions.
Par ailleurs, l’assemblée générale de dimanche dernier avait entériné à 98 % une proposition visant à entamer, en compagnie des représentants du syndicat de l’usine de Saint-Simon, des échanges avec les porte-parole d’Olymel. Le mandat de négocier que détiennent les deux syndicats était connu de la direction de l’entreprise et son contenu est explicite. Les comités exécutifs syndicaux sont mandatés, avec leur convention en vigueur comme base des discussions pour, ensemble, rechercher avec la compagnie des accomodements visant à assurer la pérennité et le développement de leur usine respective. Ils souhaitent, pour ce faire, que la compagnie fasse preuve d’une véritable transparence.
Le président du syndicat de l’usine de Vallée-Jonction voudrait voir la situation débloquer. « Nos mandats sont clairs, mais la direction d’Olymel n’en tient tout simplement pas compte. Elle nous convoque en semblant croire que nous irons négocier des modalités qui leur permettront de mettre en application leur projet que les travailleurs ont jugé irrecevable. Malgré cela, nous demeurons ouverts à la négociation et nous tenons à nos emplois. Nous attendons des signes d’ouverture de la compagnie, ce que nous ne percevons pas actuellement », déplore Gino Provencher.
Source : CSN – 17 janvier 2007
Pour renseignements : Roger Deslauriers, Information-CSN bureau; 514 598-2378, cell. : 514 916-8041