18 décembre 2006 – À l’offre « globale et finale » de Mme Verreault, les travailleurs et travailleuses de Les Méchins disent NON

Articles récents

Les employé-es de la SAQ en grève contre la précarité d’emploi

Les employé-es de la SAQ en grève contre la précarité d’emploi

Après plus d’un an de négociation, toujours sans entente sur les aspects normatifs de leur convention,…
« Nous aussi, on veut notre part ! » – Jean-Guy Picard

« Nous aussi, on veut notre part ! » – Jean-Guy Picard

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Voltigeurs–CSN et le Syndicat du transport de la…
Les employé-es de la SAQ en grève mercredi et jeudi

Les employé-es de la SAQ en grève mercredi et jeudi

À moins d’avancées significatives à la table de négociation aujourd’hui et demain, les 5000 employé-es de…
Un premier entrepôt Amazon en voie d’être syndiqué au Québec

Un premier entrepôt Amazon en voie d’être syndiqué au Québec

Un premier entrepôt d’Amazon est en voie d’être syndiqué au Québec : la CSN a en…
Le syndicat d’Amcor–CSN déclenche une grève d’une semaine

Le syndicat d’Amcor–CSN déclenche une grève d’une semaine

Ce matin, le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amcor–CSN a déclenché une grève de 7 jours, jusqu’au…
Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Réunis en assemblée générale jeudi soir, les 1600 auxiliaires d’enseignement de l’Université McGill ont mis fin à…

18 décembre 2006 – À l’offre « globale et finale » de Mme Verreault, les travailleurs et travailleuses de Les Méchins disent NON

À l’offre « globale et finale » de Mme Verreault, les travailleurs et travailleuses de Les Méchins disent NON !

Réunis samedi dernier en assemblée générale, les travailleurs et travailleuses des Industries Verreault, situées à Les Méchins, ont rejeté, à scrutin secret par un vote à 98 %, l’offre qualifiée de globale et finale par les porte-parole patronaux.

Cette offre de règlement de la première convention collective avec le syndicat CSN a été jugée rétrograde par le comité exécutif du syndicat. D’ailleurs, le comité exécutif recommandait son rejet.

« La direction des Industries Verreault doit comprendre que les membres que nous représentons sont plus déterminés que jamais à obtenir une convention collective qui soit à leur image », de rappeler le conseiller syndical à la mobilisation, Mario Guertin. Il est inconcevable que dans un contrat de travail la partie patronale demande au syndicat de renoncer à la reconnaissance de l’ancienneté. « Nous ne sommes plus à l’époque où les travailleurs se présentaient au bord de la clôture et où le contremaître choisissait qui travaillerait et qui ne travaillerait pas, laissant les autres partir en leur demandant de revenir le lendemain », d’affirmer M. Guertin.

Les demandes syndicales ont été déposées le 20 septembre dernier. Suite au dépôt de l’avis de négociation du 31 juillet 2006, la partie patronale n’ayant pas donné signe de vie, le syndicat a été contraint à demander au Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) de procéder à la nomination d’un conciliateur au dossier. C’est après la troisième séance de négociation que la direction des Industries Verreault a déposé une offre globale et finale proposant aux salariés un contrat de travail de sept ans. À plusieurs occasions, la partie patronale a fait état de graves difficultés financières au chantier maritime de Les Méchins évoquant même la possible fermeture du chantier. Il aura fallu attendre jusqu’au 14 décembre dernier pour que la direction consente à ce qu’une firme d’experts mandatée par le syndicat se penche sur les états financiers.

« Nous sommes sceptiques quant aux difficultés financières exprimées par Mme Verreault et nous préférons nous en remettre à nos experts pour en avoir le cœur net », de dire le conseiller syndical. « Il faut se rappeler que, dans la dernière année, Mme Verreault a laissé entendre qu’elle souhaitait la construction d’une deuxième cale sèche au coût de 40 millions de dollars ; elle s’est aussi montrée intéressée à se porter acquéreur du chantier maritime de Lévis ; en 2005, elle disait souhaiter être un acteur majeur du développement éolien dans l’Est du Québec ; dans la revue Châtelaine de 2003, elle se classait parmi les femmes les plus riches au monde. Ainsi, peut-être comprendrez-vous notre scepticisme », d’ajouter Mario Guertin.

Les travailleurs des Industries Verreault auront attendu près de cinq ans pour que les différents tribunaux reconnaissent leur volonté de quitter le Syndicat international des marins canadiens au bénéfice de la CSN. Les quelque 150 travailleurs et travailleuses « ont choisi la CSN dans le but d’être respectés par la direction du chantier maritime », de dire le président du syndicat, Yves Harrison.

Nous indiquons que, malgré l’absence de bateau au chantier, les membres ont donné mandat au comité exécutif du syndicat de déclencher, au moment jugé opportun, des moyens de pression excluant la grève. Ce vote à scrutin secret a recueilli une majorité de 99,6 %.

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des Industries Verreault (CSN) est affilié au Conseil central du Bas Saint-Laurent, qui compte près de 9 000 membres, de même qu’à la Fédération de la métallurgie, et ce, depuis mai 2006.


Source : CSN – 17 décembre 2006

Pour renseignements : Mario Guertin, conseiller syndical CSN Bureau : 418 723-7812, Cellulaire : 418 750-4081

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket

À LA UNE

Le Point syndical  automne 2023