Les négociations piétinent
Deuxième journée de grève à Concordia
Le personnel de soutien de l’Université Concordia de Montréal débraie 24 heures pour la seconde fois aujourd’hui, afin de protester contre une administration qui continue à tirer de la patte dans les négociations. Celles-ci durent depuis plus de quatre ans.
« Malgré des compromis majeurs faits à la table de négociation par le Syndicat des employé-es de soutien de l’Université Concordia-CSN, l’administration refuse toujours de modifier ses positions rigides », observe le président du SESUC-CSN, André Legault.
«Après notre première journée de grève, le 15 mars, il a semblé que l’administration allait négocier de façon sérieuse, a dit André Legault. Malheureusement, ils ont plutôt choisi de rester campés sur leurs positions. Nos deux dernières journées de négociation ont été une perte de temps totale. »
Des piquets de grève ont été érigés dès 8 h 30 aux deux campus de Concordia, à Loyola et à Sir George Williams, au centre-ville, et ce, jusqu’à midi.
La dernière convention collective de SESUC est échue depuis plus de quatre ans ; les 454 travailleuses et travailleurs de soutien n’ont pas eu d’augmentation de salaire depuis 2002. Au mois de février, les membres du syndicat ont voté, à 87 %, en faveur de trois jours de grève.
Les désaccords concernent des clauses non pécuniaires, telles que les droits d’ancienneté, la manière de choisir les candidats pour des postes vacants, et celles concernant la rémunération des travailleurs qui prennent des charges de travail supplémentaires en cas d’absences temporaires d’autres employés.
« Le niveau de frustration parmi nos membres est très élevé. Nous essayons de traverser cette épreuve et nous avons retiré quelques revendications. Pourtant, l’université n’apparaît aucunement intéressée par un règlement de nos négociations », a ajouté le porte-parole syndical.
Source : CSN – 19 avril 2007
Pour renseignements : Lyle Stewart, Service de communications de la CSN, 514 796-2066