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19 janvier 2004 – Les syndicats de chargés de cours de la CSN appuient leurs collègues de l’Université Laval

Solidarité unanime

Les syndicats de chargés de cours de la CSN appuient leurs collègues de l’Université Laval

À l’unanimité, les représentants et représentantes de tous les syndicats de chargés-es de cours affiliés à la CSN, qui représentent 8 000 chargés de cours au Québec, sont venus témoigner leur solidarité envers leurs collègues de l’Université Laval, au cours d’une conférence de presse au Pavillon Alphonse-Desjardins de l’Université Laval.

Le vice-président de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), François Cyr, estime « qu’il n’y a aucune raison pour que la rémunération et les conditions de travail des chargés de cours de l’Université Laval soient inférieures à ce qui a été négocié et obtenu dans toutes les autres universités québécoises. » C’est selon lui « une question d’équité élémentaire et la FNEEQ a une solide tradition de solidarité envers ses membres en conflit. »

Tour à tour, les présidentes Louise Bérubé, du SCCCUQAR, Marie-Josée Bourget, du SCCCC-UQO, Chantal Gamache, du SCCCUM, Nicole Goulet, du SCCCUQAT, Suzanne Walsh, du SCCCUQ et le président Richard Perreault, du SCCCUQAC, sont venus déclarer qu’il n’existe dans leurs conventions collectives aucune clause qui restreigne et remette en cause leur compétence contrairement à ce qui est le cas dans celle des chargés-es de cours de l’Université Laval.

La convention collective du SCCCUL est échue depuis mai dernier et après 26 séances de négociation pour son renouvellement, il n’y a eu que des gains mineurs à la table de négociation.

La présidente du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval ( SCCCUL), Danielle Chabot, souhaite que la partie patronale manifeste un peu plus de respect à l’égard des chargés de cours, notamment en ce qui concerne la remise en question à intervalles réguliers de la reconnaissance de leurs compétences. On peut comparer cette situation à celle où quelqu’un détenant un emploi serait obligé de repostuler régulièrement sur son propre poste pour pouvoir continuer à l’occuper. Les chargés de cours, dit-elle « n’acceptent pas cette attitude irrespectueuse et exclusive à Laval qui veut restreindre notre accès au travail. Nous voulons de meilleures conditions de travail et des locaux en nombre suffisant pour assurer l’encadrement des étudiants. »

« Nos revendications en vue de diminuer la charge de travail et la taille des groupes qui augmentent constamment sans tenir compte des besoins des étudiants sont plus près d’une approche qualitative que de l’approche « clientéliste » et administrative de l’Université Laval. »

Danielle Chabot mentionne que les clauses salariales n’ont pas encore été discutées à la table de négociation, mais que l’employeur les présente publiquement. L’employeur affirme en outre à la table de négociation que les syndiqués n’ont pas été informés de l’offre patronale, laquelle a pourtant été dûment présentée lors des assemblées générales du SCCCUL.

« Notre dernière assemblée générale tenue le 14 janvier est un message clair à l’endroit de l’employeur. C’est dans une proportion de 87,3 % que nos membres ont voté en faveur d’une escalade des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève, et sont prêts à faire valoir leurs droits et à faire respecter leurs demandes. »

Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval regroupe plus de 1500 membres en lien d’emploi avec l’université, dont 600 à 700 enseignent plus de 30 % des cours de premier cycle aux sessions d’automne et d’hiver.


Source : FNEEQ– CSN – 19-01-2004

Pour renseignements : Nicole Blouin, tél: ( 418) 656-2202

   


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