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      • 1 mai 2004

      1er mai 2004 – En colère et solidaires pour le bien commun : des milliers de personnes se mobilisent contre le gouvernement Charest

      Fête internationale des travailleuses et des travailleurs

      En colère et solidaires pour le bien commun : des milliers de personnes se mobilisent contre le gouvernement Charest

      Plusieurs milliers de travailleuses et de travailleurs, de citoyennes et de citoyens, d’hommes et de femmes se rassembleront à Montréal pour protester contre les politiques néolibérales du gouvernement Charest, à l’occasion de la Fête internationale des travailleuses et des travailleurs.

      Depuis son élection, le gouvernement Charest a adopté une succession de lois et de mesures qui ont eu pour effet de mettre en colère des millions de travailleuses et de travailleurs et l’ensemble du mouvement social québécois. Ces lois sont toutes aussi inacceptables aujourd’hui qu’au moment de leur adoption. En ce premier mai, les leaders syndicaux ont tenu à lancer un avertissement au premier ministre et à son gouvernement. « Vous nous trouverez sur votre chemin d’ici la fin de votre mandat ! Nous sommes en colère parce que votre gouvernement bafoue les droits fondamentaux des travailleuses et des travailleurs, parce qu’il bafoue le droit à la syndicalisation, à la libre association et à la libre négociation et ouvre tout grand la porte à la sous-traitance et à la privatisation ».

      « Ce n’est qu’une question de temps pour que des compagnies comme Sodexho ou Aramark mettent la main sur des secteurs entiers de nos services publics ou même des activités périphériques de nos entreprises privées, avec des salaires coupés de moitié et aucun régime de retraite. Mais on n’a encore rien vu, avec la nouvelle loi 31 de Jean Charest, il n’y aura même plus de syndicat, ni convention collective pour protéger les droits des travailleurs dont les conditions de transfert ne sont plus balisées. Le résultat net de cette sous-traitance de « cheap labor », avec un article 45 charcuté, c’est l’appauvrissement des travailleuses et des travailleurs, mais c’est aussi l’appauvrissement de la société dans son ensemble. Nous n’avons pas cherché la confrontation, mais nous ne nous défilerons pas non plus », de déclarer Henri Massé, président de la FTQ.

      « Ce gouvernement a réussi à insatisfaire beaucoup de monde. Les travailleuses et les travailleurs, les écologistes, les groupes de femmes, les étudiants, le monde communautaire, les parents, les usagers du transport en commun, tous protestent. Et le gouvernement voudrait nous faire croire que nous avons mal compris et que nous aurons un mot à dire dans ses forums de consultations. Ce gouvernement garde le cap malgré tout et annonce la création d’une agence de partenariat public-privé. Aujourd’hui c’est pour la construction de nos routes et nos hôpitaux universitaires ; que nous réserve demain ? Même l’avenir de nos cégeps est incertain, aux dires de la présidente du Conseil du trésor. Le gouvernement doit cesser d’intervenir de cette manière, car il se prépare à encore plus de résistance, plus d’opposition, plus de contestation », de poursuivre la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau.

      « Nous ne laisserons pas le gouvernement réduire et sabrer dans les services publics qui ont contribué et qui contribuent à faire du Québec une société où la justice sociale et la solidarité priment sur les valeurs individuelles et où toutes et tous ont un accès équitable aux services de garde, d’éducation, de santé et de services sociaux. Nous nous opposerons à toutes les formes de partenariat public-privé qui mettraient en péril la qualité et l’accessibilité des services publics et qui se solderaient par la détérioration des conditions de travail ou par la diminution des conditions de vie des travailleuses et des travailleurs », d’indiquer le président de la CSQ, Réjean Parent.

      Pour François Vaudreuil, de la CSD, « le pillage des droits auquel s’est livré le gouvernement l’automne dernier va à l’encontre de notre volonté constante d’enrichir le fonctionnement démocratique de notre société ».

      Quant à la « réingénierie » du gouvernement, concoctée derrière des portes closes, les inquiétudes sont grandes. Selon Carole Roberge (SPGQ) et Michel Sawyer (SFPQ), derrière les belles paroles de la présidente du Conseil du trésor se cache la volonté bien réelle de réduire la taille et le rôle de l’État au profit du secteur privé par le bais de privatisations, de sous-traitance ou de partenariats public-privé ; tout ça sans égard à la diminution des services ou aux tarifications qui pourraient en découler. « Pour ce faire, nous savons déjà que le gouvernement veut s’attaquer à la sécurité d’emploi dans la fonction publique, qui existe, notamment, pour assurer la neutralité et l’impartialité du personnel de l’État. Derrière ces visées, c’est le retour du patronage qui s’annonce ! ».

      « Dans le réseau de la santé, le premier ministre a réussi à faire l’unanimité, soit une opposition généralisée aux lois 25 et 30 ». La présidente de la FIIQ, Jennie Skene, affirme que le grand chambardement avec les fusions d’établissements et d’accréditations forcées sème la tempête dans le réseau. Elle rappelle que le mouvement syndical conteste la constitutionnalité de cette loi 30 et exige la suspension immédiate de son application en attendant une décision de la cour.

      Les porte-parole du Réseau de vigilance et du mouvement des femmes, François Saillant (FRAPRU) et Michèle Asselin (FFQ), estiment quant à eux que « le plan de lutte contre la pauvreté aura des effets mitigés pour les familles compte tenu des nouvelles tarifications. Les femmes sont particulièrement touchées. Les personnes seules aptes au travail qui sont déjà les plus pauvres sont totalement abandonnées, condamnées à vivre avec 533 $ par mois quand elles sont sur l’aide sociale ou à 7,30 $ l’heure quand elles travaillent au salaire minimum. Il s’agit de revenus indécents qui bafouent le droit fondamental de toute personne à un niveau de vie suffisant pour se loger, se nourrir, se vêtir ».

      « Avec les coupes de 63 millions de dollars dans l’aide financière aux étudiants, les travailleuses et les travailleurs de demain arriveront sur le marché du travail plus endettés que jamais. Un bien mauvais départ dans la vie pour des milliers de jeunes. Avec le dernier budget, le gouvernement arrive à peine à couvrir les coûts du système alors que l’éducation devait être sa priorité », d’ajouter Pier-André Bouchard St-Amand de la FEUQ.

      En cette Fête internationale des travailleuses et des travailleurs, les porte-parole syndicaux et sociaux saluent le mouvement de solidarité qui ne s’est jamais démenti dans toutes les couches de la société québécoise depuis l’élection du gouvernement Charest. « Nous sommes en colère mais solidaires pour le bien commun. Il est temps que ce gouvernement écoute et entende. Il est temps que ce gouvernement respecte les choix collectifs que les Québécoises et les Québécois ont faits. Au lieu de vouloir imiter le modèle britannique ou américain, le gouvernement du Québec devrait protéger et développer le modèle québécois en assurant à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs, à toutes les Québécoises et à tous les Québécois les droits fondamentaux qui leur permettent de vivre dans une société plus juste, plus équitable et plus humaine ».


      Source : FTQ, CSN, CSQ, CSD, SFPQ, SPGQ, FIIQ, Réseau de vigilance, FECQ, FEUQ – 01-05-2004

      Pour renseignements : Louis Cauchy, FTQ : (514) 235-3996, Michelle Filteau, CSN : (514) 894-1326, Marjolaine Perreault, CSQ: (514) 235-5082, Jacques Désy, CSD: (514) 231-1273, Stéphane Caron, SFPQ: (418) 564-4150, André Lortie, SPGQ: (514) 213-4192, Micheline Poulin, FIIQ : (514) 916-8697, Michèle Asselin, FFQ, (514) 232-4847, Francois Saillant, FRAPRU, (514) 919-2843, Carole Cardinal, FEUQ : (514) 704-3046

         


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