La CSN est un membre fondateur de la Confédération syndicale internationale
La CSN est parmi les quelque 307 organisations syndicales des quatre coins du monde qui fondent la Confédération syndicale internationale (CSI), aujourd’hui, à Vienne. La nouvelle centrale internationale représentera désormais 166 millions de travailleuses et de travailleurs provenant de 156 pays.
Représentée par sa présidente, Claudette Carbonneau, sa secrétaire générale, Lise Poulin, le vice-président, Roger Valois, et son adjoint aux relations internationales, Jacques Létourneau, la centrale québécoise est heureuse d’être associée à cet événement historique ; elle qui a été impliquée antérieurement au sein des organisations internationales fondatrices : la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) et la Confédération mondiale du travail (CMT). De larges centrales indépendantes, comme la Confédération générale du travail, de France, ou la Central de los Trabajadores Argentinos, d’Argentine, sont également des partenaires fondateurs.
« La CSN a longuement reconnu le besoin d’agir sur la scène internationale, a déclaré Claudette Carbonneau. Nous célébrons cette nouvelle solidarité internationale afin de relever les défis qui s’imposent aux travailleurs et aux travailleuses sur la scène mondiale. »
Devenue nécessaire par la nouvelle réalité de la mondialisation des marchés, cette recomposition du mouvement syndical international vise justement à assurer une meilleure cohésion entre l’action des centrales sur les plans national et international.
Pour la CSN, cet événement majeur renforce la volonté de faire de l’action syndicale internationale une priorité. Les nouvelles réalités du monde du travail, comme les fermetures d’entreprises, la précarisation de l’emploi, l’exclusion des jeunes, les délocalisations ou encore le non-respect des normes internationales du travail posent une série de défis que le mouvement syndical doit relever.
« Surtout dans les Amériques, au nord comme au sud, nous devons resserrer les liens de la solidarité entre les syndicats, a ajouté la présidente de la CSN. De plus en plus, nous vivons des réalités similaires. Ainsi, la nécessité de développer des stratégies communes s’impose à toutes les organisations. »
Aujourd’hui, le congrès accueille Juan Somavia, le directeur général du Bureau international du travail (BIT). Demain, ce sera au tour de Pascal Lamy, actuel directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Le vendredi 3 novembre, dernier jour du congrès de fondation, sera consacré à l’adoption du programme d’action de la CSI, suivie par l’élection du secrétaire général et du conseil général de la nouvelle organisation.
La Confédération des syndicats nationaux compte plus de 300 000 travailleuses et des travailleurs de tous les types de milieux de travail, tant dans le secteur privé que dans le secteur public.
Source : CSN – 1er novembre 2006
Pour renseignements : Lyle Stewart, Information-CSN, (514) 796-2066