Dégel des droits de scolarité
La CSN réclame un débat public sur le financement des universités
Réagissant au fait que le gouvernement entend imposer une première hausse des droits de scolarité universitaires dès l’automne prochain, la vice-présidente de la CSN responsable du dossier de l’éducation, Denise Boucher, indique que « procéder sans consultation au dégel rapide des droits de scolarité ne règle aucunement la question du sous-financement dont souffrent les universités. »
Pour la CSN, l’accessibilité aux études supérieures ne va pas de pair avec des droits de scolarité de plus en plus élevés. Convaincue que les universités doivent disposer d’un meilleur financement, la CSN est tout aussi persuadée que cela ne doit pas se faire sur le dos des étudiantes et des étudiants. « Hausser les droits de scolarité risque d’entraîner le décrochage de bon nombre d’étudiantes et d’étudiants, particulièrement ceux de la classe moyenne de laquelle on prétend pourtant se préoccuper », ajoute Denise Boucher.
Pour la CSN, c’est la nécessité d’un vaste débat public pour étudier à fond la question du financement des universités qui s’impose.
La Confédération des syndicats nationaux compte plus de 300 000 travailleuses et travailleurs de tous les types de milieux de travail, tant dans le secteur privé que dans le secteur public. La CSN est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.
Source : CSN – 24 avril 2007
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