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25 janvier 2005 – La FNC – CSN accueille favorablement le rejet de la demande de fusion des syndicats de Radio – Canada par le CCRI

La FNC-CSN accueille favorablement le rejet de la demande de fusion des syndicats de Radio-Canada par le CCRI

La Fédération nationale des communications (FNC-CSN) accueille favorablement le rejet, par le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI), de la demande de révision des accréditations syndicales de la Société Radio-Canada (SRC). Cette demande visait la fusion des quatre syndicats en un seul.

En plus d’éviter de restructurer inutilement des syndicats qui avaient subi de tels changements en 1994, cette décision confirme l’importance de régler des problèmes quotidiens d’organisation du travail par la discussion, l’échange et la transparence.

La SRC n’a pas réussi à convaincre le CCRI que la réorganisation faite en 1994, et qui a donné naissance à la fusion des unités constituant le Syndicat des communications de Radio-Canada-CSN, ne répond plus aux besoins, dix ans plus tard.

La décision précise : « Le Conseil ne retient pas comme motif sérieux le fait que les gestionnaires de la SRC doivent composer avec quatre conventions collectives dont les conditions de travail varient. »

Le CCRI maintient la distinction entre les réseaux anglais et français en rappelant que « la distinction entre réseaux en matière de relations de travail provient de l’employeur lui-même. »

Quant à la comparaison économique avec les autres entreprises, le Conseil, relevant la présence de plus d’un syndicat dans plusieurs entreprises, dont Cogeco qui a six unités syndicales, Corus (une), Astral (deux), Télémédia (six), TQS (neuf), Télé-Québec (deux), le Groupe TVA (six), précise que la présence d’un ou de plusieurs syndicats ne semble pas avoir de lien avec les profits ou les cotes d’écoute.

Enfin, la décision du CCRI conclut de façon particulièrement éloquente quant aux pratiques patronales en matière de relations de travail : « Il est utopique de croire que l’avènement d’une seule unité de négociation viendrait résoudre tous les maux dont la SRC se plaint. Les bonnes relations de travail commencent par l’échange et la discussion. Les succès durables sont obtenus à la table de négociation. Il s’agit là d’un principe que le Code du travail met de l’avant et dont le Conseil fait la promotion. Certes, on n’a pas à attendre que des unités soient dysfonctionnelles avant d’agir. Cela dit, la partie qui demande la révision sans l’accord de ses vis-à-vis doit pouvoir convaincre qu’elle a tout fait en son pouvoir pour obtenir les concessions dont elle avait besoin. Elle ne peut se servir du Conseil pour obtenir indirectement ce qu’elle n’a pas réussi ou n’a pas tenté d’obtenir à la table de négociation ou autrement. »

Reste à savoir maintenant comment Radio-Canada réagira à ce verdict.


Source : FNC– CSN – 25-01-2005

Pour renseignements : Daniel Leduc, Conseiller syndical à l’information Service des communications de la CSN téléphone : (514) 598-2188, cellulaire : (514) 795-2698

   


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