26 février 2008 – Les travailleuses et travailleurs de la Scierie Valcourt sortent en grève générale illimitée

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

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26 février 2008 – Les travailleuses et travailleurs de la Scierie Valcourt sortent en grève générale illimitée

Les travailleuses et travailleurs de la Scierie Valcourt sortent en grève générale illimitée

Les salarié-es membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la scierie Valcourt – CSN ont décidé de mettre à exécution le mandat de grève générale illimitée qu’ils avaient donné plus tôt, en 2007, à leur comité de négociation. Le syndicat en est rendu à la conclusion qu’il n’y a, malheureusement, aucune autre alternative.

« Ce n’est pas faute d’avoir essayé de trouver un terrain d’entente. Le syndicat a fait des concessions majeures et de multiples contre-propositions pour dénouer l’impasse mais, à chaque fois, il s’est buté à un employeur qui est resté sur ses positions, arguant des difficultés financières liées, entre autres, à la crise qui sévit dans l’industrie de la forêt » nous dit M. Jean Lacharité, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie – CSN.

« À cet égard, suite aux dires de l’employeur sur sa situation financière, nous avons proposé qu’une firme de consultants neutre soit mandatée pour vérifier les livres comptables de l’entreprise. Elle a catégoriquement refusé. Ailleurs, dans un contexte similaire, les employeurs n’ont habituellement aucune réticence à agir de la sorte. Dans le présent dossier, il nous est alors permis de croire au prétexte », mentionne M. Lacharité.

« De surcroît, nous avons proposé la mise en place d’un comité de concertation chapeauté par Emploi Québec. Cela aurait, entre autres, permis de nous qualifier pour l’obtention de sommes d’argent pour la relance de l’entreprise. Nous avons, encore une fois, obtenu une fin de non-recevoir. Où est la bonne foi de l’employeur ? », se demande Jean Lacharité.

« Rajoutons que l’employeur est en demande sur une multitude de dispositions de la convention collective ayant une incidence directe sur la prestation de travail future des salarié-es et sur leur maintien en emploi. La position actuelle de la compagnie témoigne de l’irrespect total qu’a l’employeur vis-à-vis ses salarié-es.

La présente grève est enclenchée pour témoigner de la volonté des salarié-es quant à l’obtention de conditions de travail décentes pour le futur. Elle témoigne également de la volonté des salarié-es de ne pas acquiescer à cet éventuel recul proposé par l’employeur qui vise, ni plus ni moins, le retour de l’arbitraire mur à mur dans l’enceinte de l’entreprise. Il est primordial que l’employeur saisisse le message et qu’il revienne à une position acceptable », a conclu M. Lacharité.


Source : CSN – 26 février 2008

Pour renseignements : Jean Lacharité, président du Conseil central de l’Estrie, tél. : 819 570-6963

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