Fermeture de l’usine de Saint-Simon
Olymel comparaît pour outrage au tribunal
Accusé de ne pas avoir respecté une décision arbitrale et des jugements de cours confirmant cette décision, Olymel fera face, lundi matin, à une accusation d’outrage au tribunal devant la Cour supérieure au Palais de justice de Saint-Hyacinthe.
Rappel des faits. En 2006, Olymel refusait de respecter une lettre d’entente annexée à la convention collective, qui l’empêchait de transférer la production destinée à l’usine de Saint-Simon dans une autre de ses usines. À plusieurs occasions, Olymel avait été déboutée dans sa contestation juridique d’une décision arbitrale par laquelle une ordonnance de sauvegarde avait été émise pour forcer le maintien de la production à Saint-Simon. La Cour supérieure puis la Cour d’appel ont, toutes deux, confirmé la validité de la décision arbitrale.
Malgré les décisions des différentes cours, qui la forçaient à maintenir les activités de découpe de porc à son usine de Saint-Simon jusqu’au 30 septembre 2007, Olymel a choisi de fermer ses portes, le 20 avril 2007. Le procès pour outrage au tribunal qui résulte de la décision d’Olymel de fermer les portes de son usine de Saint-Simon avant qu’elle n’en ait légalement le droit devrait durer toute la semaine.
Un campement des travailleurs
Pour rappeler les conséquences sur leur vie de la perte prématurée de leurs emplois, les ex-travailleurs de l’usine de Saint-Simon dresseront une tente devant l’édifice qui abrite les locaux de la CSN à Saint-Hyacinthe, non loin du Palais de justice. La présidente de la CSN, Claudette Carbonneau et le président de la Fédération du commerce-CSN, Jean Lortie, se rendront sur place, le mardi 28 octobre, pour prendre le dîner avec les travailleurs. La tente sera érigée devant le 2000 Girouard Ouest à Saint-Hyacinthe.
Source : FC—CSN – 27 octobre 2008
Pour renseignements : Roger Deslauriers, Service des communications de la CSN, tél. : 514 598-2378, cell. : 514 916-8041