La Fédération nationale des communications – CSN comparaît aujourd’hui devant le CRTC sur l’avenir de la télévision
La Fédération nationale des communications demande au CRTC de protéger l’accessibilité gratuite ou la moins coûteuse possible à la télévision généraliste canadienne.
La FNC reconnaît que le renouvellement à grands coûts des équipements de trans-mission de la télévision conventionnelle doit être évité. La FNC soutient que différents moyens peuvent être mis en place pour distribuer gratuitement les services qui le sont actuellement, notamment en réaffectant à la distribution une partie des économies que feront les télédiffuseurs en abandonnant les émetteurs terrestres.
La Fédération souhaite que le CRTC envisage le versement de redevances aux diffuseurs par les entreprises de distribution, compte tenu de leur apport incontestable à l’écoute télévisuelle. La FNC estime que ces redevances devraient obligatoirement servir à enrichir la programmation des chaînes généralistes.
La FNC estime que le virage technologique et la multiplication des plateformes de diffusion comme Internet, ne doivent pas servir de prétextes à une réduction des services conventionnels moins payants. Elle demande donc au CRTC de s’assurer que les radiodiffuseurs en direct soient tenus de s’engager à poursuivre la mission de leur chaîne principale et à maintenir le niveau de service actuel, comme il l’a exigé au moment d’octroyer les permis d’exploitation des services spécialisés RDI et de la Télé des Arts.
La Fédération nationale des communications souhaite que le CRTC profite de cet examen de la politique de la télévision pour accorder plus d’importance dans sa réglementation et son application aux émissions de nouvelles et d’information, comme le recommande d’ailleurs le Comité sénatorial permanent des transports et des communications sur les médias d’information canadiens, publié en juin 2006. La FNC réitère qu’en matière de production des émissions, le CRTC doit permettre la concur-rence entre les producteurs indépendants et les diffuseurs privés et publics en ne fixant pas d’exigences quant aux moyens d’assurer les objectifs de création d’émissions canadiennes. Elle rappelle que la télévision constitue la principale source d’informations et d’actualités des Canadiens, peu importe le type d’informations et d’actualités (internationales, nationales, régionales ou locales).
Source : CSN – 30 novembre 2006
Pour renseignements : Pierre Roger, secrétaire général (514) 598-2132