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5 décembre 2006 – Les employé – es de la charcuterie Bens travaillent pour sauver une institution montréalaise vieille de 98 ans

Campagne de sauvegarde

Les employé-es de la charcuterie Bens travaillent pour sauver une institution montréalaise vieille de 98 ans

Les grévistes de la charcuterie Bens ont partagé un dîner au « smoked meat », aujourd’hui, avec une foule de supporters inquiets pour l’avenir de cette institution de Montréal.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la charcuterie Bens (CSN) a tenu à souligner l’aspect historique de la plus vieille charcuterie de la métropole, qui est probablement le lieu où on a inventé la viande fumée. Les membres du syndicat ont aussi fait circuler une pétition qui presse les propriétaires du restaurant de reprendre les négociations pour mettre fin au conflit de travail, alors qu’une grève perdure depuis le 20 juillet dernier. Une pétition en ligne peut être signée à l’adresse suivante : www.bensonstrike.zoomshare.com.

Pour la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, la lutte des travailleuses et des travailleurs de Bens pour sauver leur restaurant est exemplaire. « Ces membres de la CSN essaient de sauver bien plus que leurs emplois : ils travaillent pour sauver un élément de notre patrimoine qui a une valeur inestimable. Ils auront l’appui inconditionnel de la CSN, le temps qu’il faut. »

Le président du syndicat, Charles Mendoza, est catégorique à cet égard. « Bens a une grande valeur patrimoniale et touristique pour Montréal. On est en train de perdre un autre élément qui fait de Montréal une ville unique au monde ! »

Le syndicat a également dévoilé une affiche qui met en vedette 12 employé-es de la charcuterie. La plupart d’entre eux travaillent au coin des rues Metcalfe et de Maisonneuve depuis plus de 20 ans. « Nous sommes une grande famille, dit Robert Mayrand, qui, avec 52 ans de service, est le doyen des serveurs de Bens. Plusieurs de nos clients sont aussi membres de cette grande famille ! »

« Bens est un membre important de la famille montréalaise, a poursuivi Robert Mayrand. J’ai connu les fondateurs de ce restaurant. S’ils étaient encore en vie, ils seraient attristés par l’intransigeance des propriétaires actuels. Leur comportement fait planer une véritable menace quant à l’avenir du restaurant montréalais. »

Depuis plusieurs années, les héritiers de la charcuterie Bens refusent systématiquement de réinvestir dans le restaurant et ses équipements. De surcroît, ces mêmes propriétaires ne montrent aucun intérêt à négocier. Les employé-es revendiquent des choses aussi essentielles qu’un nombre suffisant d’employés, un chauffage adéquat en hiver et la climatisation en été, et l’achat d’ustensiles et de vaisselle pour le restaurant, et ce, de façon à pouvoir offrir un service de qualité aux clients.


Source : CSN – 5 décembre 2006

Pour renseignements : Lyle Stewart,Information-CSN, bureau 514 796-2066

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