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La CSN appuie le projet de loi C-257, modifiant le Code canadien du travail sur la question des travailleurs de remplacement

Devant le Comité permanent des Ressources humaines, la présidente de la CSN a appuyé le projet de loi anti-briseurs de grève du Bloc québécois, adopté en deuxième lecture, le 26 octobre dernier, par la Chambre des communes.

« Nous croyons que le ministre du Travail, Jean-Pierre Blackburn, soutient une vision alarmiste et sans fondement lorsqu’il dit que l’économie canadienne va être paralysée avec une telle loi. C’est exactement le contraire qui s’est produit dans les provinces qui ont des mesures anti-briseurs de grève », a soutenu la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau.

Les lois anti-briseurs de grève de la Colombie-Britannique et du Québec ont contribué à faire diminuer la durée des conflits de travail, ce qui constitue un gain économique certain. En 2002, alors que 6,6 % de travailleurs québécois œuvraient dans des organisations sous juridiction fédérale, ils étaient malheureusement responsables de 48 % des journées de travail perdues à cause de conflits de travail. « Les statistiques le démontrent, la durée des jours de travail perdus à cause des conflits de travail diminue avec une loi anti-briseurs de grève. Cela civilise aussi les conflits qui sont moins marqués par des gestes de violence », a affirmé Claudette Carbonneau.

« Une loi anti-briseurs de grève est essentielle pour assainir les relations de travail. Il est absolument révoltant d’entendre le ministre du Travail dire qu’une telle loi briserait l’équilibre qui règne actuellement. Il va même jusqu’à affirmer que le recours aux travailleurs de remplacement est vital. De quel équilibre parle-t-on ? L’embauche de travailleurs de remplacement donne un net avantage à l’employeur en faisant perdre tout rapport de force aux employé-es syndiqués en grève. C’est ainsi que les conflits de travail deviennent interminables », a dénoncé la présidente de la CSN.

Les cas de Radio-Nord et de Cargill

La CSN a vécu ces dernières années deux conflits particulièrement difficiles chez Cargill et Radio-Nord. La présidente de la CSN était d’ailleurs accompagnée par Yvon Moreau, président du SECAT-CSN, le Syndicat des employés en communication de l’Abitibi-Témiscamingue, qui a été en grève d’octobre 2002 à août 2004. Ces syndiqué-es se sont battus contre leur employeur Radio-Nord qui voulait abolir notamment des postes de journalistes, touchant ainsi directement la qualité de l’information. Alors que le syndicat se disait ouvert à la reprise des discussions, Radio-Nord a continué à recourir à des briseurs de grève pendant plus de 22 mois.

Les travailleurs de Cargill étaient, quant à eux, sans contrat de travail depuis le début de l’année 1999 quand les négociations ont été rompues le 21 mars 2000. La direction de Cargill a répliqué en décrétant un lock-out. Le conflit s’est étendu sur 38 longs mois au cours desquels l’employeur a contourné allégrement les mesures sur les travailleurs de remplacement. Les travailleurs ont été bafoués pendant plus de trois ans.

« Le projet de loi du Bloc québécois doit maintenant passer l’étape décisive de la troisième lecture. Aussi la CSN appelle-t-elle le gouvernement conservateur à donner suite au vote démocratique favorable de la Chambre des communes. Le gouvernement conservateur ne doit surtout pas se traîner les pieds, de façon à laisser mourir ce projet de loi au feuilleton pour des raisons d’échéances électorales », a conclu la présidente de la CSN.


Source : CSN – 7 décembre 2006

Pour renseignements : Michelle Filteau, directrice du Service des communications de la CSN, bureau; 514 598-2162, cellulaire : 514 894-1326

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