Colère et déception du personnel

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Faillite de l’École primaire des Arbrisseaux

Colère et déception du personnel

Présents à l’assemblée publique des créanciers de la faillite de l’École Primaire des Arbrisseaux qui avait été convoquée par le syndic et qui s’est déroulée au Palais de justice de Sherbrooke le 12 novembre, c’est avec un mélange de colère, de stupeur et de déception que les membres du syndicat ont accueilli les renseignements transmis par le syndic.

«Bien sûr, nous nous attendions à recevoir l’information concernant les actifs, la procédure entourant la liquidation des biens ainsi que le calendrier de la démarche», commente Caroline Quesnel, vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants (FNEEQ-CSN), responsable du regroupement privé. « Cependant, nous avons appris, lors de cette assemblée, que le principal actif de la faillite, soit le bâtiment de l’école, ne faisait plus partie du patrimoine dont la vente aurait pu profiter à l’ensemble des créanciers », indique Mme Quesnel. En effet, il semble que la bâtisse ait fait l’objet d’une prise en paiement par l’un des créanciers, soit la firme Gestion de créance PGMS, un nouveau venu à qui la firme d’avocats Heenan Blaikie aurait cédé la créance qu’elle avait envers l’école. Ainsi par ces manœuvres judiciaires, Gestion de créance PGMS serait devenue le véritable propriétaire de l’école, et ce, à l’insu de la majorité des créanciers. « Ce qui nous a profondément choqués, c’est le fait que cette transaction était connue des représentants du conseil d’administration de l’école depuis plusieurs mois et que ceux-ci n’ont pas jugé bon d’en informer les syndiqués ! », s’insurge la vice-présidente de la FNEEQ. « Les représentants du conseil d’administration de l’école s’étaient pourtant engagés à faire preuve de transparence et à tout faire pour rembourser les employés de l’école floués par cette fermeture », déplore-t-elle.

Les membres du syndicat sont extrêmement déçus et fort en colère par la tournure des événements. Leurs réclamations totalisent plus de 400 000 dollars, ce qui équivaut à près de 20 000$ par employé. Ces sommes représentent des salaires impayés, le remboursement de leur banque de congé de maladie, l’indemnité de départ prévue à la convention collective ainsi que le préavis de licenciement.

Ils ont le sentiment d’avoir été mis à l’écart du processus et d’être victimes de manoeuvres judiciaires destinées à les déposséder de leurs créances. « Le personnel a lutté et s’est dévoué pendant des années afin de maintenir leur école ouverte », mentionne Mme Quesnel. « Les membres du syndicat continueront à se battre pour obtenir ce qui leur est dû et la FNEEQ, appuyée par le service juridique de la CSN, va mettre en oeuvre toutes ses ressources pour faire la lumière sur les implications de cette transaction qui pourrait faire en sorte qu’un parfait inconnu empoche des sommes que les employés auraient été en droit de toucher », affirme Mme Quesnel.

Profil de la FNEEQ
 La FNEEQ regroupe quelque 33 000 membres qui œuvrent dans les cégeps, les universités et les établissements d’enseignement privés.

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Le Point syndical  automne 2023