Début des auditions devant la Commission des relations du travail

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Début des auditions devant la Commission des relations du travail

Les auditions devant la Commission des relations du travail (CRT) concernant la plainte déposée par le Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal (STIJM–CSN) ont débuté hier. Elles se sont transformées en conférence préparatoire qui a servi à déterminer un calendrier de rencontres devant le commissaire André Bussière. Ainsi, le 24 avril, le STIJM se fera entendre pour tenter d’obtenir des mesures provisoires visant à empêcher l’agence QMI d’alimenter le quotidien de la rue Frontenac en contenu. Selon ce que démontrera le syndicat, cette agence est un pseudo organe de presse qui sert à rediriger vers le Journal des textes et des photos provenant de toutes les autres publications ou sites Web de Quebecor Media. Le 13 mai, le syndicat interviendra sur l’ensemble de la plainte qu’elle a déposée le 31 mars à la CRT. Dans celle-ci, outre l’ordonnance visant l’agence QMI, le STIJM veut aussi empêcher la publication de textes et de photos provenant du Journal de Québec traitant d’événements qui se produisent hors de son territoire, comme le prévoit la convention collective du STIJM. Elle porte également sur la publication de caricatures de YGreck.ca et les photos provenant de photographes à leur compte ou à l’emploi d’autres employeurs. Concernant le travail des collaborateurs externes, le syndicat demande à la commission de faire en sorte que le Journal de Montréal s’en tienne à la situation qui prévalait avant le début de la négociation, conformément au Code du travail et à sa convention collective.
 Par exemple, Joseph Facal signe actuellement deux chroniques, plutôt qu’une, par semaine. Selon le syndicat, cet ajout vise à remplacer le travail du chroniqueur d’opinion en lock-out Marco Fortier, contrevenant ainsi au Code du travail. Manifestation devant Brault & Martineau Plus tôt dans la journée d’hier, les 253 lock-outés du Journal de Montréal ont manifesté devant l’une des succursales de Brault & Martineau, l’un des plus importants annonceurs du quotidien de la rue Frontenac. Les membres du STIJM–CSN ont ainsi poursuivi la campagne qu’ils mènent auprès de la population et des annonceurs du Journal pour faire pression sur leur employeur afin qu’il retourne à la table de négociation. Il y a un mois, plus de 300 annonceurs du Journal de Montréal ont reçu une lettre du syndicat leur demandant s’ils considèrent toujours que, depuis le début du conflit, leur véhicule publicitaire leur permet d’atteindre les objectifs de vente ou de notoriété qu’ils souhaitent. Avec la désaffection de plusieurs chroniqueurs, les tentatives de Quebecor Media de maintenir artificiellement le tirage du Journal par la distribution gratuite et massive de journaux, la diminution de la qualité rédactionnelle, le syndicat estime que le jeu, autant pour les annonceurs que pour les lectrices et les lecteurs, n’en vaut pas la chandelle. Des feuillets d’information à la clientèle de Brault & Martineau ont aussi été distribués.

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