Début des auditions devant la Commission des relations du travail

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

Du même SUJET

Les syndicats du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges envisageaient de régler le conflit

Les syndicats du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges envisageaient de régler le conflit

Le vendredi 2 juin, les deux syndicats du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges étaient convoqués par l’employeur pour le…
Appui aux salariés d'Acier Leroux–CSN

Appui aux salariés d'Acier Leroux–CSN

Une délégation du conseil fédéral de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) est venue aujourd’hui appuyer…
Le syndicat des chauffeurs dépose un avis de grève

Le syndicat des chauffeurs dépose un avis de grève

Le Syndicat des employés du transport public du Québec métropolitain (SETPQM), qui représente les chauffeurs d’autobus…
Grève des cols bleus : la Ville en contravention du Code du travail

Grève des cols bleus : la Ville en contravention du Code du travail

Moins de deux semaines après le déclenchement de leur grève générale illimitée, les cols bleus de…
Centres d’hébergement privés : la région de Québec complète ses négociations

Centres d’hébergement privés : la région de Québec complète ses négociations

Le 31 mai, les travailleuses et les travailleurs de la Résidence Ste-Geneviève dans la région de…
La CSN réclame l’abandon du projet de loi 23

La CSN réclame l’abandon du projet de loi 23

La CSN, qui sera en commission parlementaire tard ce soir, afin d’expliquer pourquoi le projet de…

Scabs au Journal de Montréal

Début des auditions devant la Commission des relations du travail

Les auditions devant la Commission des relations du travail (CRT) concernant la plainte déposée par le Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal (STIJM–CSN) ont débuté hier. Elles se sont transformées en conférence préparatoire qui a servi à déterminer un calendrier de rencontres devant le commissaire André Bussière. Ainsi, le 24 avril, le STIJM se fera entendre pour tenter d’obtenir des mesures provisoires visant à empêcher l’agence QMI d’alimenter le quotidien de la rue Frontenac en contenu. Selon ce que démontrera le syndicat, cette agence est un pseudo organe de presse qui sert à rediriger vers le Journal des textes et des photos provenant de toutes les autres publications ou sites Web de Quebecor Media. Le 13 mai, le syndicat interviendra sur l’ensemble de la plainte qu’elle a déposée le 31 mars à la CRT. Dans celle-ci, outre l’ordonnance visant l’agence QMI, le STIJM veut aussi empêcher la publication de textes et de photos provenant du Journal de Québec traitant d’événements qui se produisent hors de son territoire, comme le prévoit la convention collective du STIJM. Elle porte également sur la publication de caricatures de YGreck.ca et les photos provenant de photographes à leur compte ou à l’emploi d’autres employeurs. Concernant le travail des collaborateurs externes, le syndicat demande à la commission de faire en sorte que le Journal de Montréal s’en tienne à la situation qui prévalait avant le début de la négociation, conformément au Code du travail et à sa convention collective.
 Par exemple, Joseph Facal signe actuellement deux chroniques, plutôt qu’une, par semaine. Selon le syndicat, cet ajout vise à remplacer le travail du chroniqueur d’opinion en lock-out Marco Fortier, contrevenant ainsi au Code du travail. Manifestation devant Brault & Martineau Plus tôt dans la journée d’hier, les 253 lock-outés du Journal de Montréal ont manifesté devant l’une des succursales de Brault & Martineau, l’un des plus importants annonceurs du quotidien de la rue Frontenac. Les membres du STIJM–CSN ont ainsi poursuivi la campagne qu’ils mènent auprès de la population et des annonceurs du Journal pour faire pression sur leur employeur afin qu’il retourne à la table de négociation. Il y a un mois, plus de 300 annonceurs du Journal de Montréal ont reçu une lettre du syndicat leur demandant s’ils considèrent toujours que, depuis le début du conflit, leur véhicule publicitaire leur permet d’atteindre les objectifs de vente ou de notoriété qu’ils souhaitent. Avec la désaffection de plusieurs chroniqueurs, les tentatives de Quebecor Media de maintenir artificiellement le tirage du Journal par la distribution gratuite et massive de journaux, la diminution de la qualité rédactionnelle, le syndicat estime que le jeu, autant pour les annonceurs que pour les lectrices et les lecteurs, n’en vaut pas la chandelle. Des feuillets d’information à la clientèle de Brault & Martineau ont aussi été distribués.

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket