Négociations chez Couche-Tard

Deux rencontres importantes jeudi et vendredi

                À la veille de deux nouvelles rencontres de négociation afin de conclure une première convention collective au Couche-Tard de Saint-Liboire, des militants de la Confédération des syndicats nationaux ont tenu une manifestation surprise devant l’établissement situé à la sortie 145 de l’autoroute 20, en Montérégie.

Une centaine de personnes sont venues appuyer les 32 salarié-es du Couche-tard de Saint-Liboire, actuellement en négociation pour un premier contrat de travail dans cette chaine de dépanneurs. Deux rencontres se tiendront jeudi et vendredi. Ils revendiquent notamment :

• quatre journées de maladie par année ; • un bouton de panique en cas de vol à main armée ; • un suivi psychologique pour les victimes d’agression armée ; • des règles objectives pour les octrois de poste ainsi que les choix d’horaire et de vacances ; • le respect des normes du travail et des lois sur la santé et la sécurité ; • une échelle salariale menant à un taux horaire d’environ 12,50 $ l’heure, après quatre ans de service, pour les préposé-es.

« Couche-Tard a les moyens d’offrir des conditions de travail décentes à ses salarié-es. L’entreprise a enregistré des profits net après impôts de 370 millions $ l’an dernier. La CSN soutiendra sans relâche ces travailleuses et travailleurs qui réclament le respect », souligne le président de la CSN, Louis Roy. Soulignons que les salarié-es du Couche-Tard situé au 1400 boul. Édouard, dans l’arrondissement Saint-Hubert, à Longueuil sont également en négociation pour une première convention collective.

Un cinquième établissement syndiqué Vendredi, la CSN annonçait que les salarié-es d’un cinquième dépanneur, situé dans l’arrondissement Pierrefonds-Roxboro, à Montréal, ont fait le choix de se syndiquer.

Ce sont les mauvaises conditions de travail et le manque de respect de l’employeur qui amènent de plus en plus d’employé-es de Couche-Tard à se syndiquer. Par exemple, les préposé-es travaillent pour la plupart au salaire minimum et ne bénéficient d’aucune journée de maladie payée. En outre, ils ont beaucoup de difficultés à défendre la santé et la sécurité dans leurs établissements, notamment en ce qui a trait aux risques d’agression armée. Le quotidien La Presse, publiait lundi un tableau montrant que Couche-Tard fait partie des employeurs pour lesquels les plaintes sont les plus nombreuses quant au non-respect des Normes du travail.

La syndicalisation se poursuit Pendant que ces négociations se poursuivent, la CSN continue d’accueillir les salarié-es de Couche-Tard qui souhaitent se syndiquer. Ceux-ci peuvent communiquer avec les conseillers de la CSN au 1 800 947 6177. Ces appels sont confidentiels. Les salarié-es de Couche-Tard font partie de la Fédération du commerce de la CSN. Celle-ci est l’une des huit fédérations composant la Confédération des syndicats nationaux. Fondée en 1921, la CSN regroupe aujourd’hui quelque 300 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.

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