La CSN demandera des mesures immédiates d’attraction et de rétention lors d’une manifestation devant le bureau montréalais du ministre de la Santé et des Services sociaux

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Le réseau de services sociaux du Grand Nord au bord de la crise à la veille du Plan Nord

La CSN demandera des mesures immédiates d’attraction et de rétention lors d’une manifestation devant le bureau montréalais du ministre de la Santé et des Services sociaux

À la veille d’énormes investissements publics et privés prévus dans le Plan Nord, le gouvernement Charest est déjà en train de rater un facteur clé à la réussite de ce vaste projet industriel : l’attraction et la rétention des techniciennes, des techniciens et des professionnel-les du réseau des services sociaux dans le Grand Nord québécois. Et ce, malgré le fait qu’il a déjà consenti une somme importante à cette fin lors de la dernière négociation du secteur public.

C’est le message que la CSN livrera, aujourd’hui à midi, lors d’une manifestation devant le bureau montréalais du ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc, au 2021, rue Union.

« De Kuujjuaq à Puvirnituq en passant par Chisasibi, plus de 30% des postes de travailleurs sociaux, d’éducateurs, d’agents de relations humaines et de technologues médicaux sont vacants », déplore Laurier Goulet, vice-président, responsable du secteur des techniciennes, des techniciens et des professionnel-les de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).

« L’infrastructure sociale du Grand Nord est au bord de la crise à la veille d’une expansion importante des services requis par le développement du Plan Nord. »

Depuis près de 12 ans, la FSSS-CSN revendique des mesures d’attraction et de rétention pour les techniciens et professionnels qui œuvrent dans les secteurs de la baie d’Ungava (Kuujjuaq), de la baie d’Hudson (Puvirnituq) et de la Baie James (Chisasibi). La fédération demande la parité avec les infirmières qui reçoivent une prime variant entre 14 000 $ et 17 000 $ par année pour compenser les difficultés rencontrées.

Le gouvernement du Québec a convenu d’un budget global de 25 millions de dollars sur quatre ans pour corriger cette situation lors de la dernière négociation du secteur public. Cependant, malgré plusieurs rencontres avec le comité patronal depuis mai 2011 pour convenir de l’utilisation de cette somme, il n’y a toujours pas d’entente.

« Notre patience a ses limites, s’est exclamé Laurier Goulet. Il est grandement temps de régler la prime d’attraction et de rétention avant que les services offerts à une population vulnérable se fragilisent davantage. »

La main-d’œuvre qualifiée est indispensable pour assurer aux populations cris et inuits la même qualité de services qu’ailleurs au Québec. Encore aujourd’hui, cette main-d’œuvre provient en très grande partie des autres régions de la province.

Ça prend beaucoup de volonté et de détermination pour accepter d’aller travailler dans des régions aussi éloignées que celles situées dans le Grand Nord québécois, a ajouté Laurier Goulet.

« Les difficultés d’adaptation sont importantes, notamment en ce qui concerne l’isolement, l’éloignement, le logement et le coût de la vie. L’engagement et le dévouement de nos membres envers la population du Grand Nord méritent avant tout le respect et la reconnaissance du gouvernement du Québec et du ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc. »

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