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La CSN lance une vaste opération de boycottage du journal

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Syndicat des travailleurs de l'information du Journal de Montréal (STIJM–CSN)

La CSN lance une vaste opération de boycottage du journal

C’est à l’unanimité que le bureau confédéral de la CSN a adopté une proposition visant à mettre en branle une vaste opération de boycottage du Journal de Montréalet d’appui aux membres du STIJM–CSN. « C’est dans une proportion de 89,3 % que l’odieuse proposition patronale a été rejetée la semaine dernière par les membres du STIJM. C’est aussi d’une seule voix que les composantes de la CSN ont réitéré leur appui à ces membres en appuyant une campagne de boycottage. Pierre Karl Péladeau doit comprendre qu’il doit en finir avec ses comportements et ses demandes déraisonnables et s’engager dans une négociation satisfaisante pour les deux parties », de clamer la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau. Pour les représentants de la CSN, depuis la première journée de négociation avec le STIJM–CSN, le 22 octobre 2008, l’objectif de la direction du Journal de Montréala été le même : imposer un plan d’affaires qui fait table rase de la convention collective. Toutes les démarches pour relancer la négociation ont été faites par le syndicat. « Quebecor fait perdurer son lock-out depuis plus de 20 mois et les raisons sont nombreuses pour lancer un boycottage. Il s’agit d’une lutte pour le droit au respect et à la dignité », de souligner Claudette Carbonneau. Le déséquilibre des forces Outre cette opération de boycottage, la CSN maintient et accentue sa campagne pour améliorer les dispositions anti-briseurs de grève. « Peut-être que les membres du STIJM n’auraient jamais eu à vivre un conflit aussi dur si les parlementaires avaient depuis longtemps fait leurs travaux à l’égard de la loi anti-briseurs de grève. Tant qu’ils refuseront de revoir la loi afin qu’elle comporte des dispositions tenant compte des nouvelles technologies, des travailleuses et des travailleurs se retrouveront à la merci d’employeurs qui, comme Quebecor, profitent de ces trous dans la loi pour écraser les travailleurs et leur syndicat », d’affirmer Claudette Carbonneau. Atteindre nos objectifs Pour la CSN, cette campagne vise non seulement à joindre ses membres, mais aussi l’ensemble de la population. Dans un premier temps, la centrale utilisera son site Web pour demander un engagement aux individus de faire connaître à la CSN et aux publicitaires du Journal de Montréalleur désaccord quant au déroulement des négociations ainsi que leur décision de boycotter le journal. Une campagne d’information publique permettra de diffuser les propositions hors normes de Pierre Karl Péladeau et la nécessité de moderniser la loi anti-briseurs de grève. Aussi, un large appel sera fait pour s’assurer d’une participation militante de nos membres et des forces progressistes du Québec dans la diffusion de nos messages. La négociation Le Journal de Montréaln’est pas la première entreprise de presse à vouloir se réorganiser. Plusieurs des négociations qui ont été menées à la CSN au cours des dernières années dans ce secteur l’ont été avec succès et dans le respect entre les parties. Quebecor, avec ses propositions, ferait en sorte que le nombre de salarié-es au Journal de Montréalpasserait de 253 au début du conflit à 52, dont 17 journalistes. « Comment peut-on prétendre être le quotidien le plus important et réduire sa salle de nouvelles à une peau de chagrin, en plus de faire fi de l’ancienneté et de se permettre de choisir ceux qui resteront ? », se demande la présidente de la CSN. « Si la volonté de la partie patronale est d’en arriver à un règlement négocié, cela sera possible tout comme ce le fut à La Presseou encore au Journal de Québec, propriété de Quebecor. Monsieur Péladeau, il nous fait plaisir de vous lancer le défi de réussir une négociation avec le STIJM et nous serons prêts à le relever », de conclure la présidente de la CSN.

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