La ville de Saint-Gabriel ne veut pas régler !
Plusieurs militantes et militants syndicaux se sont rendus à l’Hôtel de ville de Saint-Gabriel pour assister à l’assemblée du conseil, le 6 octobre. Le maire, M. Gaston Durand, a fait déplacer inutilement les policiers pour l’occasion. Pourtant, les employés municipaux accompagnés d’autres personnes étaient venues rappeler, très calmement, au maire Durand qu’ils étaient toujours en grève et qu’ils le resteraient aussi longtemps que la ville s’entêterait à ne pas les respecter. Rappelons qu’il s’agit des 13 cols bleus et employées de bureau de la municipalité.
La grève a été déclenchée le 4 septembre dernier. Elle perdure en raison de l’entêtement du maire, qui refuse de rencontrer les représentantes et les représentants du syndicat.
D’ailleurs, le comportement du maire pendant ce conflit est à l’image de son comportement en général. En effet, après vérification, un enquêteur de la Commission des relations du travail a constaté l’utilisation de briseurs de grève lors de travaux d’urgence. Rappelons qu’en vertu d’une entente validée par le Conseil des services essentiels, le syndicat s’est engagé à fournir les services essentiels. Alors pourquoi le maire permet-il l’utilisation de briseurs de grève ? Pour envenimer le conflit ?
Le maire Durand croit probablement que le syndicat ne peut poursuivre une grève très longtemps. Il devrait pourtant savoir, qu’à la CSN, on n’a pas l’habitude de laisser tomber les travailleuses et les travailleurs qui ont décidé de se battre pour se faire respecter. Nous soutenons les grévistes aussi longtemps qu’il le faut. De plus, le Conseil central de Lanaudière (CSN) et la centaine de syndicats qui lui sont affiliés appuient fermement ce groupe.
Il est très malheureux qu’un organisme public comme une municipalité s’entête à ne pas vouloir régler un conflit de relations de travail.
Source : Conseil central de Lanaudière – CSN – 09-10-2003
Renseignements : Daniel Tessier, président, Conseil central de Lanaudière (CSN), Tél. (450) 759-0763