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      • 23 novembre 2007

      Le privé dénature la médecine,selon le directeur de l’Hôpital général juif

      par Louise-Maude Rioux Soucy

      La médecine est un art dans lequel le privé ne devrait tout simplement pas avoir droit de cité. Voilà l’essentiel du message qu’a livré hier Henri Elbaz, directeur général de l’Hôpital général juif de Montréal, devant des membres attentifs de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Musclée et sans détour, sa mise en garde englobe jusqu’à certaines initiatives déjà en cours au Québec, comme le recours accru aux agences privées pour combler les quarts de travail des infirmières et l’élaboration de nouveaux partenariats entre des hôpitaux publics et des cliniques privées spécialisées.

      « Je pense qu’en ce qui a trait à l’art de la médecine, il ne devrait pas y avoir de contraintes dans l’esprit du médecin. Quand il y a un retour sur capital à assurer ou quand le patient devient une source de revenus, ça cause des dérapages », a expliqué M. Elbaz, rencontré peu de temps après son allocution tenue en matinée à l’hôtel Omni Mont-Royal. Un principe qui n’empêche pas le privé de pouvoir faire des affaires en amont et en aval, a expliqué le directeur général de cet hôpital d’enseignement affilié à l’université McGill.

      « Je ne vois pas de problème à ce que le privé gère l’hébergement. Je ne vois pas de problème non plus à ce que les CSSS donnent les ressources pour le maintien à domicile en sous-traitance. Mais il y a un problème quand une agence privée vient nous prendre nos infirmières. Il y a aussi un problème quand un médecin ouvre un bureau privé pour faire de l’échocardiographie et n’est pas disponible pour répondre aux demandes de consultation à l’urgence. »

      Ces doléances ne sont pas uniques. En ces temps de pénurie, aucun hôpital n’a en effet les moyens de voir son personnel, formé à grands frais par l’État, aller réaliser des opérations de routine dans le privé. Et pourtant, ils sont de plus en plus nombreux à le faire, spécialement les infirmières, auprès de qui les agences privées obtiennent un succès grandissant. M. Elbaz note d’ailleurs que la culture du système public qu’il a connue dans les années 1970 tend à s’étioler. Dans son hôpital, par exemple, il remarque que les médecins sont moins disponibles et il craint que ce désengagement ne se répande davantage.

      À cet égard, le type de partenariat que négocie l’hôpital du Sacré-Cœur avec la clinique privée RocklandMD en vue de sous-traiter certaines de ses chirurgies mineures ne trouve pas grâce à ses yeux. « Moi, ça me fait mal au coeur. Les chirurgies mineures sont une chose importante, bien sûr, mais dans nos hôpitaux, on a aussi des listes d’attente pour des cas de cancer. Alors, il faut se poser la question : va-t-on privilégier un cas de cancer ou une chirurgie mineure ? À l’heure où l’on se parle, je pense qu’on a besoin de toutes nos infirmières et de tous nos anesthésistes pour traiter les cas de cancer. »

      Détenteur d’une maîtrise en administration des affaires, Henri Elbaz ne se fait pas d’illusions pour autant : le système public tel qu’il est n’est pas sans défauts. « Mais ses bases sont solides et il faut les préserver », ajoute-t-il du même souffle. Il n’est pas le seul à le penser. Au cours des deux dernières semaines, plusieurs voix se sont élevées pour réclamer la protection de notre régime public, dont celle d’une soixantaine de groupes réunis à la même table à l’invitation du Collège des médecins du Québec. La résurgence de ce discours le réjouit car elle laisse présager de belles et bonnes choses pour l’avenir.

      Des idées à partager

      Le défi n’en est pas moins grand. Mais c’est à hauteur d’homme qu’il sera relevé, estime M. Elbaz. Ce dernier veut mettre en avant des initiatives qui fonctionnent et qui trop souvent restent méconnues, du grand public comme du milieu médical. Sur ce point, son hôpital a réussi plusieurs tours de force. Longtemps champion des urgences grâce à l’inauguration du premier centre ambulatoire québécois, l’Hôpital général juif a en effet réussi à éliminer les civières de ses corridors de 1992 à 2001. Idem pour les séjours de plus de 24 heures. Mais les compressions importantes en santé et la hausse importante du nombre de transports ambulanciers ont fini par causer le retour des corridors bondés.

      Malgré cela, l’urgence de l’hôpital enregistre l’une des plus basses durées moyennes de séjour à Montréal. Des heures qui, mises bout à bout, représentent quand même des centaines de milliers d’heures au cours desquelles des patients mobilisent inutilement des civières et du personnel, déplore le directeur général. Les leçons des années 1990 indiquent toutefois que la tendance peut être renversée grâce à la modernisation des installations et à une réorganisation en profondeur. Un vaste chantier, certes, mais à la portée de tous les établissements publics pour peu qu’on y mette le coeur et l’énergie, croit M. Elbaz.

      Ce genre d’approche a d’ailleurs permis de faire des merveilles auprès de la clientèle vieillissante de l’hôpital. À partir du moment où tout le personnel s’est donné pour objectif de cibler les personnes de plus de 65 ans dès leur arrivée à l’urgence, le vent a tourné et les pronostics ont changé. « Au Québec, dès qu’une personne est déclarée chronique, on la place. Pas chez nous. […] Nous avons décidé de faire autrement afin de maintenir ces gens le plus longtemps possible chez eux. » Et ça marche. En trois mois, seuls 4 % des patients de 75 ans et plus admis à l’hôpital via l’urgence ont été déclarés chroniques.

      Créé en 1934 par la communauté juive, l’Hôpital général juif dessert la population montréalaise sans distinction de race, de religion ou de moyens financiers. Il s’agit d’un hôpital de 637 lits affilié à l’université McGill, pour laquelle il forme près du quart de ses résidents en médecine.


      Source : Le Devoir, section Actualités, p. A-1 – 23 novembre 2007

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