Le syndicat CSN attend toujours les offres salariales

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Négociations collectives à l’entrepôt montréalais de Métro–Richelieu

Le syndicat CSN attend toujours les offres salariales

Après avoir accepté d’importants compromis, en négociation, afin de permettre à Métro-Richelieu de construire un nouvel entrepôt de fruits et légumes, le Syndicat des travailleurs des Épiciers Unis Métro-Richelieu, affilié à la Confédération des syndicats nationaux, déplore que l’entreprise refuse de négocier les aspects salariaux de la convention collective de 430 employé-es d’entrepôt, de bureau et de livraison. Il exige une attitude plus respectueuse de la part de Métro-Richelieu.

En négociation depuis octobre 2010, les parties ont beaucoup progressé sur les aspects normatifs. Métro-Richelieu, qui souhaite remplacer son entrepôt actuel de fruits et légumes, désuet, a pu compter sur la pleine collaboration du syndicat qui a su faire preuve de grande ouverture et d’originalité pour répondre à ses demandes de flexibilité organisationnelle.

« Le vendredi 12 août, nous avons indiqué à l’employeur qu’il était temps de présenter ses offres salariales afin de conclure les pourparlers puisque les clauses normatives sont maintenant pratiquement réglées, à la satisfaction des deux parties, explique- le président du syndicat, Yves Gaudreau. Mais au lieu de cela, il nous a plutôt annoncé qu’il fallait d’abord négocier un plan de mise à la retraite des chauffeurs, pour confier ce secteur à la sous-traitance. Nous comprenons qu’on doit faire notre part dans les conventions pour favoriser les investissements dans de nouvelles installations. Mais ce n’est pas vrai qu’on va payer nous-mêmes les frais liés à la sous-traitance de nos emplois ! » Le syndicat CSN n’entend pas baisser les bras devant cette nouvelle tentative de Métro-Richelieu de se départir des employé-es qui assurent le transport des marchandises. Rappelons que le syndicat était sorti victorieux d’une lutte épique à cet égard, au milieu des années 90.

De plus, la compagnie laisse maintenant planer la menace de délocaliser son entrepôt hors du Québec dans le but de soutirer encore davantage de concessions de la part de ses salarié-es. « J’invite la direction de Métro à lire la très intéressante lettre ouverte d’un de ses anciens dirigeants, Gaétan Frigon, publiée la semaine dernière dans les journaux. Il y souligne que la force de Métro au Québec, par rapport à certains de ses concurrents tels que Provigo et Loblaw’s, tient précisément au fait que ses activités sont gérées à partir du Québec. Ainsi, comment Métro peut-elle sérieusement envisager de déménager ses activités alors que ses salarié-es lui ont prouvé, concrètement, qu’ils veulent faire ce qu’il faut pour assurer la prospérité de l’entreprise ? » se demande Yves Gaudreau qui rappelle que les syndiqué-es ont participé activement, en collaboration avec Métro, à raffiner le projet de construction du nouvel entrepôt pour qu’il soit des plus productif et fonctionnel.

Le syndicat revendique des augmentations de salaire légèrement supérieures à l’inflation observée au cours des derniers mois, soit 4 % par année, pour un contrat de travail de quatre ans ainsi que quelques autres améliorations aux conditions pécuniaires. Métro-Richelieu refuse jusqu’à maintenant de présenter toute offre.

Le Syndicat des travailleurs des Épiciers Unis Métro-Richelieu fait partie de la Fédération du commerce de la CSN qui regroupe quelque 30 000 travailleuses et travailleurs du secteur privé. Il est aussi affilié au Conseil central du Montréal métropolitain ainsi qu’à la CSN. Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux regroupe quelque 300 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.

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