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Le Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal (CSN) dépose une plainte de négociation de mauvaise foi contre leur employeur

Le Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal (STIJM–CSN) déposera une plainte de négociation de mauvaise foi contre leur employeur, aujourd’hui, à la Commission des relations du travail.   Depuis qu’ils ont été jetés sur le trottoir, il y a plus de 13 mois, le syndicat n’a cessé d’accumuler des preuves qui démontrent que leur employeur a toujours refusé de négocier avec diligence et bonne foi, conformément au Code du travail, dans le but de renouveler la convention collective. En décrétant le lock-out aux 253 vrais artisans du Journal de Montréal, le 24 janvier 2009, l’employeur n’a cherché qu’à imposer son « plan d’affaires » sans jamais vouloir entamer une réelle négociation avec le syndicat. Toutes les tentatives du syndicat de relancer les pourparlers ont été rejetées par la direction du Journal de Montréal qui invoquait chaque fois l’obligation des lock-outés d’accepter au préalable son « plan d’affaires ». Une attitude non conforme au Code du travail. Le 11 décembre, alors qu’il attendait une réponse sur un nouveau cadre de discussion reprenant les préoccupations de l’employeur,  ce dernier a répliqué en exigeant du syndicat de nouvelles concessions, près d’un an après avoir formulé quelque 233 demandes. Le STIJM, qui souhaite renouer avec la négociation pour mettre fin au conflit dans les meilleurs délais, a entrepris une campagne avec la CSN pour amener le gouvernement à intervenir. Cette intervention peut impliquer un changement législatif en vue de rééquilibrer le rapport de force, la nomination d’un médiateur spécial, etc. En ce sens, ils attendent d’ailleurs une réponse du ministre Hamad qui a été rencontré le 25 février. Caisse de dépôt : rencontre positive Par ailleurs, le syndicat s’est déclaré satisfait de sa rencontre, hier, avec le président de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Michael Sabia, la qualifiant de positive. « Au cours de l’échange qui a duré plus de 75 minutes, nous avons pu expliquer à M. Sabia le cul-de-sac dans lequel se trouve la négociation de notre convention collective, a déclaré le porte-parole syndical, Raynald Leblanc, président du STIJM–CSN. Il nous a indiqué d’entrée de jeu qu’il croit au principe de la négociation. » Michael Sabia était accompagné de Normand Provost, chef des opérations et 1er vice-président placements privés, qui occupe l’un des trois sièges de la Caisse de dépôt au conseil d’administration de Quebecor Media. Suivant en cela l’engagement de son président, ce dernier a indiqué qu’il transmettrait la teneur de la conversation au CA de Quebecor, qui se tiendra d’ici quelques jours, dans le but de favoriser la communication entre les parties.

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